Bonjour à vous j'espère que vous allez bien.
Voici la suite de ce qu'Ariel a préparé pour notre Second préféré ^^.
Attention c'est plein d'amour et de taquinerie. Vive la guimauve haut de gamme !
Bonne lecture.
Chapitre 112 : Anniversaire d'un second
[POV Ariel]
Demain c'est l'anniversaire de Benn, j'ai donc plus que hâte.
Après avoir négocié avec Cobra, j'ai eu droit d'accéder au cuisine pour une petite heure, plus que nécessaire pour faire une fournée de biscuits.
Si une partie est pour Benn, l'autre est pour Crocodile.
Demain il sera seul, j'ai envie de lui faire un truc pour le réconforter, car à la différence de Benn en septembre dernier, Crocodile lui est en train de travailler pour réparer ses erreurs.
Et comme il ne me verra pas demain soir, je veux lui faire des petits gâteaux, pour rendre sa journée moins pénible.
J'ai bien conscience qu'il tient par ma présence, car il est encore épuisé, moins qu'au début, cependant les menottes qu'il a le fatigue beaucoup.
Alors je décide de faire des sablés au café, cannelle, pistache et noix.
J'ai acheté tous les ingrédients qu'il fallait, je me refuse de taper dans les stocks du palais.
Je me retrouve donc à être surveillée de près pendant que je prépare ma pâte avant de la personnaliser avec mes différents parfums.
Ce qui est bien c'est que ces gâteaux cuisent en même pas 10 minutes, me laissant largement le temps de les laisser refroidir avant de les emballer.
Je récupère ma production que je mets dans des petites boites en métal que j'ai acheté, les disposant joliment en rang d'oignon.
Ensuite je nettoie tout pour rendre la cuisine impeccable :
- J'ai fini messieurs, vous pouvez me raccompagner comme convenu.
Les gardes me fixent et hochent la tête, je sens bien qu'ils sont déconcertés par ma coopération assez exceptionnelle, car j'accepte toutes les contraintes sans broncher.
Je retourne donc dans ma chambre, je pose la boite de Benn avec son cadeau de demain.
Ensuite je me tourne vers Benn je le vois écrire penché sur son bureau, je me glisse donc derrière lui et j'enlace son cou :
- Tu écris quoi ? Un nouveau roman ? Demandai-je doucement curieuse.
- Oui, je poursuis ce que j'ai commencé il y a quelques temps.
- Est-ce que... tu veux bien m'en dire plus ? Hésitai-je.
- Oh c'est la première fois que tu oses demander ce que j'écris, dit-il tout sourire en se tournant vers moi.
- Un peu intimidée, puis... j'imagine que tu risques de me dire que je dois attendre sa publication si je souhaite découvrir ton nouveau récit...
- En effet, cependant je peux te donner quelques détails.
- Oh c'est vrai ? M'exclamai-je ravie et étonnée à la fois.
- J'ai apprécié ton respect et ta retenue, tu mérites une petite récompense, me dit-il en me lançant un clin d'œil.
- Je suis toute ouïe.
- Viens t'asseoir.
Il recule sa chaise et tapote sa cuisse, sans hésiter je m'installe sur ses jambes et enlace son cou en le fixant :
- C'est l'histoire d'une douce jeune femme qui va être sauvée par deux diables...
- Heu...
Il arque un sourcil joueur :
- Attends... t'ai-je... inspiré avec mon fantasme ? Osai-je.
- Possible, tu n'imagines pas le public important qui aime les romances entre une personne douce et un vampire, un démon, un diable, l'amour interdit, avec des opposés, c'est délectable.
Ah si, si je te crois, car dans mon monde de naissance c'était aussi le cas :
- Attends… ça ne colle pas tu as découvert mon fantasme après l'anniversaire de Crocodile, or tu étais déjà en train d'écrire durant notre escapade à Lunssar.
- J'écrivais des scènes clés et torrides, certes mais je n'avais pas la trame de fond, je cherchais l'inspiration et donc tu me l'as donné.
- Oh je comprends.
- S'il se vend très bien et je n'en doute pas, tu auras un pourcentage des ventes.
- C'est gentil, mais tu n'es pas obligé….
- C'est vrai, mais tu m'as inspiré indirectement mon trésor et moi je suis un honnête homme.
- Mais… tu m'as toujours dit être un vil pirate, ça ne colle pas, ça manque de cohérence, pour un écrivain ce n'est pas terrible.
- Trop de jugeotte et de bon sens dans cette délicieuse tête, sourit Benn.
- C'est ta façon à toi de dire que tu n'arrives pas à me contredire ? Gloussai-je.
- Oui… mais heureusement… je connais bien des façons de te faire taire.
Benn prendre en coupe mon visage et m'embrasse langoureusement, mais se sépare bien vite de moi :
- Mais c'était trop court, gémis-je toute penaude.
- Ah oui ? Me lança Benn amusé.
Il effleure mes lèvres de son pouce me faisant frissonner :
- Embrasse-moi plus longtemps, s'il te plait…, suppliai-je.
- Hum si gentiment demandé, vient là mon trésor.
Il se penche et m'offre cette fois un vrai et long baiser :
- Et là c'était mieux ?
- Moui…, fis-je avec un grand sourire niais et comblée en me collant à mon Benn.
- J'aime te voir comme ça satisfaite au possible.
- Benn j'ai une question que vont faire tes deux diables à leur chérie ?
- Petite curieuse… et bien plein de choses et la belle va découvrir que finalement un diable peut être bien plus doux que le premier homme qu'elle peut croiser.
- Hum… ça m'évoque beaucoup notre relation.
- Tu trouves ? Dit-il sur un ton faussement surpris.
- Moui… mais j'aime bien être la source de ton inspiration, j'ai hâte de dévorer ce roman.
- Il te comblera je te le promets.
- L'attente va être longue….
- Cela n'en sera que meilleur.
- Pour l'instant je n'ai pas été déçue par tes romans, sauf peut-être sur le fait de changer de culotte régulièrement.
Benn éclate de rire, ne s'attendant pas à une telle réplique :
- Bon sang ta connerie n'a pas de limite.
- Que veux-tu, l'amour rend bête, souris-je.
- Dommage, je te préfère quand tu es vive d'esprit.
- Mais je le suis avec ma connerie.
- Oui ma belle, s'esclaffa Benn.
On se câline un bon moment après cela :
- Dis-moi chérie….
- Oui ?
- Vue que je t'ai dit quelques détails sur mon livre à venir, tu peux me dire ce que tu me réserve pour demain….
- …
- …
- Non, finis-je par répondre.
- Tu es frustrante chérie.
- Benn Beckman !
- ….
Il me fait une moue boudeuse, ce qui est rare avec lui c'est plus Crocodile qui me fait ça, mais je souris intraitable :
- Tiens-toi tranquille sinon je renonce à une ou deux choses demain.
- Quoi ?!
- Tu en pleureras si tu ne t'arrêtes pas.
- … Tu es terrible chérie.
- Je suis intransigeante nuance.
- Dommage… pas même un minuscule indice ?
- Pas le moins du monde, tu es trop brillant, tu risques de tout comprendre, je ne peux le permettre.
- Trop brillant… hum j'aime ce compliment, on va dire que je pardonne ton silence impénétrable.
- Oh non monsieur Beckman, la personne qui doit se faire pardonner ce n'est pas moi, c'est vous vilain monsieur, vous m'aviez promis de ne plus m'embêter à ce sujet. De ce fait je te boude, fis-je en me détournant de lui et en croisant les bras avant d'adopter une mine boudeuse.
- Ne me boude pas, gémit Benn.
- Si, répondis-je en me mordant les joues pour ne pas rire.
- Mais non… s'il te plait… pardonne l'homme faible et stupide que je suis.
Je glousse, lui faible ? Stupide ? Oh que non :
- Ne sois pas insultant avec toi mon amour et puis ce n'est pas très glorieux pour moi de me dire que je n'aime que des hommes bêtes et faibles. Moi je préfère qu'ils soient brillants, cela rend les discussions plus intéressantes, c'est plus imaginatives, créatives aussi, bref c'est beaucoup plus intéressant, ronronnai-je en me retournant pour me pendre à son cou.
- Adorable, j'ai hâte d'être demain, je me demande ce que tu m'as réservé douce Ariel, je suis si curieux.
- Patience, patience.
- Je le suis, sauf quand ma chérie me réserve des surprises qui je le sais sont plaisantes.
Je ris doucement et le câline.
Quand vient le soir j'offre à Crocodile mes petits gâteaux :
- Comme ça tu penseras à moi, mais cela ira que demain soir on ne soit pas là ? Demandai-je inquiète.
- Ariel… Benn m'a permis de passer une journée entière en tête à tête avec toi, je refuse de le priver de cela, tout va bien ma belle je saurais survivre sans toi demain soir. Et puis avec cette délicieuse attention cela m'aidera à rendre les choses plus supportables, n'ai pas d'inquiétude ma belle. Honnêtement c'est moi qui m'en voudrais si vous ne passez pas du temps ensemble.
Je fais une petite moue, le remerciant de me rassurer, car je m'en veux quand même un peu de le laisser seul, pendant qu'il va devoir payer sa dette à Alabasta :
- Notre chérie est si affectueuse et se soucie de notre bonheur, c'est mignon de la voir si inquiète, fit Benn.
- Oui très mignon je le reconnais, admit Crocodile.
Et moi je suis au milieu de ces hommes qui m'enlacent, pendant qu'ils me fixent avec intensité :
- Benn par contre…, commença Crocodile avec un air des plus sérieux.
- Hum ? Fit Benn.
- Si tu trouves un petit ensemble sexy bleue nuit tu le prends.
- Ah non ! J'ai assez de lingerie comme ça ! M'exclamai-je.
Ils éclatent de rire :
- En plus j'ai fait exprès de prévoir une activité autre que les magasins, fis-je en les regardant.
Je me suis fait avoir une fois, cela ne sera pas deux, j'ai réussi avec difficulté à presque porter tous leurs achats avant qu'on parte, j'ai ramené ceux de Cléa pour qu'ils les découvrent enfin. Donc si Crocodile donne de mauvaises idées à Benn je ne vais jamais porter la lingerie de Cléa, qui comble de malheur me fait très envie !
- Oui mais demain c'est mon anniversaire et je serai le roi, coupa Benn rieur.
- Et ta reine te dis que si tu achètes de la lingerie, tu repousses la date de quand je porterai enfin la lingerie de Cléa.
- Hum ça mérite réflexion, admirent mes hommes d'une même voix qui hésitèrent grandement à mettre en exécution leur plan.
- N'empêche tu serais adorable dans du bleu nuit…
- Ne recommence pas Crocodile ! M'écriai-je.
Ils pouffent de nouveau de rire, c'est peine perdue dans cette petite guéguerre, mais bon cela m'amuse un peu je dois aussi le reconnaitre, car j'aime être désirable à leurs yeux.
Quoi qu'il en soit, mes deux hommes cessent de me tourmenter avec cette quête de lingerie. Je soupçonne Crocodile d'avoir lancer le sujet pour me détendre et alléger ma culpabilité de le laisser seul.
Nous passons donc la soirée ensemble, j'en profite pour mettre une nouvelle lingerie qu'ils ont achetés et si tout va bien, car je me méfie de mes hommes, d'ici cinq jours je pourrais enfin porter l'une des compositions de Cléa. Si elle savait cela je crois qu'elle serait frustrée et blessée que je mette ses sous-vêtements aussi tard.
La nuit passe, quand je me réveille Crocodile est déjà parti, quant à Benn il me tient contre lui :
- Joyeux anniversaire mon Benn, fis-je doucement encore ensommeillée.
- Merci ma beauté. Tu as bien dormi ?
- Moui et je me réveille dans les bras de mon homme… c'est le paradis.
- Est-ce que je peux savoir mes cadeaux ?
Je prends un coussin et le frappe avec, lui arrachant un fou rire :
- Mais ! Tu es pénible !
- Pas ma faute si tu réagis si vite, tu ne cours pas tu fonces, pouffe t'il hilare.
- Et tu te moques de moi en prime, prends ça !
Benn m'arrache des mains mon coussin et il m'immobilise avec une facilité déconcertante :
- J'ai gagné.
- Non je t'ai laissé gagner, coupai-je joueuse.
- ….
- ….
- Peux-tu répéter ? Demanda Benn avec un grand sourire.
Je ne sais pas ce qu'il me réserve, mais ça sent la vengeance :
- Je t'ai laissé gagner, articulai-je en me mordant les lèvres.
- Dommage que cette jolie bouche et cette belle langue prononce de si horrible mensonge.
Il m'embrasse avec force et se met à me chatouiller, je me débats et tente de lui échapper, mais mes efforts sont vains.
- Alors ? Tu dis la vérité ou tu continues dans son mensonge ?
- Tu as gagné, reconnue-je en gloussant.
Je fixe ses mains j'ai peur de resubir une attaque :
- Je suis magnanime, c'est mon jour de bonté après tout.
- Ouf alors, cependant tu me dois des dommages et intérêts.
Je n'ai pas le temps d'en placer une qu'il m'embrasse avec fièvre et caresse mon cou, me faisant tendre de bonheur :
- Hum… je crois que cela suffira, finit-il par dire.
- Oh oui… bon, alors pour ce midi j'ai réservé un restaurant, cette après-midi il y a deux activités de prévu, j'ai aussi pris une chambre on ira en fin de matinée pour déposer nos affaires, ça sera plus pratique. Pour ce matin je te propose qu'on se prélasse un peu au lit, enfin pour tes cadeaux ça sera après la première activité que tu les auras.
Car la deuxième activité ça sera d'inaugurer mon jeu de plateau.
- Cela me parait bien rempli, j'ai hâte.
Il me prend dans ses bras et on fait un grand et long câlin, j'en suis friande, je suis toujours demandeuse de tendresse et d'affection.
Quand nous décidons de nous lever pour petit-déjeuner, je décide de lui donner sa boite de biscuits fait par mes soins la veille :
- Je n'ai pas fait que des gâteaux pour Crocodile, tu y as droit aussi.
- Tu es adorable, j'ai hâte de les goûter avec mon café.
On s'installe pour manger et je le vois savourer mes biscuits :
- J'espère que ce n'est pas trop sucré… j'ai essayé de pas trop les charger comme je sais que toi et Crocodile vous ne courez pas après.
- Même si ça avait été le cas on les aurait dévorés, si notre petite femme nous cuisine des choses délicieuses c'est un crime de ne pas manger ce qu'elle prépare. Tu es une bonne cuisinière en plus et puis vis-à-vis de ta peur de l'acide et de l'amer cela n'aurait rien d'étonnant que tu charges plus en sucre, mais étonnement tu n'es pas dans l'excès.
- Parce que ce n'est pas bon et puis ça gâche aussi les saveurs des aliments… j'ai appris lors de ma rééducation que je devais réhabituée ma langue, j'ai appris à apprécier tout un tas d'aliment et à ne pas trop sucrer.
- C'est une bonne chose, quoi qu'il en soit ils sont délicieux, je te remercie ma belle.
Il m'embrasse tendrement sur ma joue, je suis aux anges !
- Je suis contente que tu les aimes, est-ce que tu sens la saveur de l'amour que j'ai infusé dedans ?
- Tu plaisantes ? Ils dégoulinent d'amour on ne sent que ça, sourit Benn complice.
- Je suis contente, c'est lequel ton préféré ? Demandai-je curieuse.
- Hum compliqué ils sont tous bons, mais je vais dire celui aux noix, car cela change, c'est une saveur moins courante et j'adore leurs croustillants en bouche.
- Oh alors j'en referai à l'occasion si tu aimes ceux-là.
- Merci ma douce Ariel.
Après cela on prend une bonne douche, avant de se préparer à partir. Je prends mon cadeau, un change de vêtements pour moi et Benn que j'ai préparé en secret et mes sous, on ne sait jamais.
Benn lui finit de s'habiller et me propose son bras :
- Je te laisse me guider ma douce.
- Alors suis-moi mon amour.
Je le guide vers l'extérieur du palais et on s'engouffre dans différentes ruelles, avant de s'arrêter dans l'hôtel que j'ai choisi, je récupère les clés de notre chambre et on dépose nos affaires.
- Bien on a du temps avant d'aller au restaurant. Je me disais qu'on pourrait un peu visiter les alentours, comme on va rester ici quatre ans, autant en profiter, puis cela te rappellera peut-être des souvenirs de quand tu es passé à Alabasta.
- Excellente idée.
J'enlace le bras de Benn et on visite les quartiers qui sont magnifiques, on a des fresques en mosaïques, l'extérieurs des maisons et bâtiments le sont également. On a pleins de couleurs, avec des motifs très mille et une nuits.
Durant notre balade on découvre une fête et aussitôt Benn m'attire contre lui et me fait danser :
- Tu es un excellent danseur, soufflai-je.
- Et toi une excellente danseuse.
- Merci.
Je pouvais sentir les caresses discrètes et furtives du bout de ses doigts sur mon dos, c'était aussi excitant qu'apaisant.
Benn me fit enchainer des valses, slow et tango au rythme de la musique et de ses envies, je crois bien qu'on dansa plus d'une heure, peut-être même deux.
J'étais fourbue et pas mécontente de m'arrêter :
- Pas trop épuisée ma belle ?
- Si, tu as de l'endurance, moi je n'ai plus de jambes.
- Vraiment ? Je vais devoir me faire pardonner alors.
Il me porta en princesse :
- Mon prince charmant vous êtes venu me délivrer ?
- Oui ma belle princesse, laissez-moi vous kidnapper.
- Vous avez toute mon autorisation.
Il ne lui en faut pas plus pour fuir la foule et trouver un endroit beaucoup plus tranquille, nous sommes dans les hauteurs, dominant tout Alubarna la capitale du royaume, c'est juste magnifique.
Benn me pose et je le vois saisir une de mes jambes pour la masser :
- Benn….
- Je vais te soulager ma belle, tu pourras remarcher plus facilement après cela.
- Tu es gentil…, haletai-je.
- J'aime prendre soin de toi.
- J'espère que ce n'est pas pour cette raison que tu m'as fait autant danser.
- Qui sait, taquina Benn.
- C'est vilain.
- Pour ça que tu mérites un massage trésor.
On glousse ensemble et je le laisse faire, il a des mains vraiment douces et chaudes, c'est toujours un plaisir de les sentir sur ma peau :
- Tu masses si bien, murmurai-je.
- Masser une si belle créature cela donne envie de te combler et de faire le maximum. Je ne me lasse jamais de prendre soin de toi.
Il masse même mes pieds pour me terminer.
Quand je remets mes chaussures et que je me redresse je sens qu'il va être pour moi plus facile de marcher après avoir passé autant de temps à danser :
- Merci Benn tu as fait des miracles.
- Je t'en prie, on admire encore la vue ? Ou nous devons nous diriger vers le restaurant que tu as choisi ?
- On peut profiter encore un peu, on va dire cinq minutes.
Benn se met derrière-moi et m'enlace le haut de mon corps et love son nez contre le côté gauche de mon cou, me respirant :
- Cela me va…, chuchota t'il.
Je passe ma main gauche dans ses cheveux et celle de droite je la pose contre ses poignets qui me ceinturent, caressant de mon pouce sa peau que je baise de temps à autre de mes lèvres en attirant une de ses mains à moi.
On reste là, dans ce calme, savourant la tranquillité et la beauté du paysage qui s'offre à nous, c'est si hors du temps.
Cependant à mon grand regret il faut qu'on parte et qu'on se dirige doucement, mais surement vers le restaurant où j'ai réservé.
Nous avons pu découvrir la carte, il y avait des couscous et tajines, j'étais bien plus tentée par le second choix, Benn lui plus par un couscous royal.
Pendant qu'on attendait d'être servi Benn prit mes mains et me les caressa, avant de les soulever pour les embrasser :
- Merci ma douce d'être là…
- Je t'en prie… c'est moi qui… enfin qui te remercie d'être là, rougis-je émue.
- Tes yeux sont si brillants et expressifs….
- Plus… que mes mots… j'aimerai parfois tant dire… mais… aucun mot n'est… enfin beau ou fort…
Il me caressa ma joue tendrement, se lève et capture mes lèvres :
- Ne t'en fais pas je sais que tu vibres d'amour pour moi, je le sens et tes beaux yeux me le disent chaque jour.
- Merci… merci d'être là, ta présence m'apaise beaucoup, tu es doux, attentionné, bienveillant, tendre, amoureux, protecteur. J'aime tout chez toi, arrivai-je enfin à trouver les mots.
- Merci belle Ariel, l'entendre me fait tant de bien et je ne m'en lasse pas, merci de me faire sentir si bon et si parfait, même si j'ai des défauts, avec toi on en a l'impression que rien n'est insurmontable, tout est possible.
- Merci… mon beau parleur, rougis-je émue.
- Merci aussi d'être rentrée dans ma vie, je t'aurais attendu si longtemps… mais je ne regrette rien, cette attente me réservait juste la plus merveilleuse des femmes.
Je ne sais plus où me mettre, je verse une petite larme d'émotion :
- Oh vient là mon trésor.
Benn s'approche de moi et me prend dans ses bras :
- Tu me rends heureuse…, chuchotai-je la gorge nouée.
- Toi aussi mon trésor, toi aussi.
Il me berce et me chuchote pleins de mots doux et tendres, je suis la plus heureuse des femmes. Mes larmes, bien que de joie, sont vite apaisées.
Nos yeux et nos sourires parlent pour nous, rendant notre déjeuner juste parfait.
Après qu'on a dégusté notre dessert je vois des gens danser, sur la piste du restaurant réservée à cet effet :
- Benn…
- Ariel…
Je rougis en voyant qu'on voulait tout deux parler :
- Toi d'abord, dit-on en même temps.
On rit :
- Honneur aux dames.
- Hum… je… veux-tu… bien m'accorder une danse ? Formulai-je tout bas.
- J'aurais dû te le demander, oui avec plaisir mon aimée.
Il m'enveloppe de ses bras et m'amène pour danser un slow, je me laisse choir contre lui, savourant ce moment de paix absolue et pour rien arranger je sens que je suis assommée à cause de ma digestion.
Dieu que je suis bien dans ses bras chauds… surtout quand je le sens me déposer des baisers tendre sur ma tête.
- Ma précieuse, entendis-je tout bas.
Je souris et redresse péniblement mes yeux vers lui, à moitié endormie :
- Hum dors ma belle… dors… je te garderai contre moi.
- Hum… mon doudou…, soufflai-je a peine audiblement.
Si Benn en plus me papouille les cheveux, mais je vais m'endormir c'est certain et c'est ce qui arrive d'ailleurs.
Je me réveille Benn me porte en princesse et je crois reconnaitre la chambre de l'hôtel :
- Hum… Benn…, appelai-je doucement.
- Tu te sens bien ?
- Il est quelle heure ?
- A peine 14h.
- Ouf… faut qu'on parte vers 55 pour ma surprise, expliquai-je en m'étirant paresseusement.
- Oh de quoi faire une petite sieste.
Benn me pose dans le lit, retire mes chaussures, puis il en fait de même avec lui avant de se glisser contre moi :
- Mon Benn….
- J'aime comment tu dis cela, surtout avec cette voix remplit d'amour.
- Mon doudou….
- Tu as le temps de te reposer un peu mon trésor.
- Moui….
- Au creux de mes bras.
- Oh moui….
Je l'entends rire pendant que je suis toute collée à lui :
- Minute… la note….
- J'ai payé la différence avec ce que tu avais déjà avancé au restaurant.
- Merde….
- Ne t'en fait pas trésor, ça sera une prochaine fois.
- Je te rembourserai.
- Oh que non.
- C'est ton anniversaire, protestai-je.
Pour toute réponse il me berce et me fredonne une berceuse :
- T'essaye d'endormir ma personne ?
Il passe une main caressante sur mon visage, je gémis en me sentant appeler par Morphée :
- C'est de la triche….
Benn continue et sa voix est si reposante, je me sens m'endormir rapidement, pour la deuxième fois.
[POV Benn]
Regardez-moi ce bout de chou s'assoupir contre moi, désolé ma princesse cette fois je compte bien gagner.
Surtout que je sais qu'elle s'est pliée en quatre, Crocodile m'avait raconté tout ce qu'elle avait organisé pour son anniversaire.
Donc je veux qu'elle se repose un peu et qu'elle se détende, elle n'est pas obligée de tout assumer, mais je sais aussi que ça part d'une attention des plus louables et adorables.
- Dors mon doux trésor, murmurai-je en embrassant tendrement sa tête.
Le temps s'écoule lentement et à un moment donné je finis par la réveiller doucement car l'heure tourne :
- Ariel… réveille-toi mon cœur.
- Hum… Benn…
- Il est moins le quart, on a encore le temps avant de partir, mais je voulais te laisser le temps de te réveiller pleinement.
- Merci… tu es quand même vilain d'avoir tout fait pour que je dorme.
- Je sais j'aime être un vile pirate, gloussai-je amusé en papouillant sa tête.
Je relève son adorable menton et je l'embrasse :
- Tu as de la chance que je craque pour les vils pirates, dit-elle avec un beau sourire tendre et amoureux. Bon mon amour levons-nous et préparons-nous je ne veux pas que tu manques ce que je te réserve.
- Je suis de plus en plus curieux tu sais ?
- Patiente encore quelques minutes je te promets que tu vas aimer.
- Tu as l'air bien sûre de toi.
- Tu n'auras aucune information.
Zut ! Cette femme a trop de flair, moi qui voulais tenter de la faire parler innocemment.
Bon je me lève avec elle pour partir vers ma surprise, je suis vraiment curieux, Ariel sait entretenir le mystère, cela la rend si sexy et attirante.
Je vois Ariel embarquer un sac qui semble contenir quelque chose, est-ce une activité qui nécessite du matériel ?
Ma douce me prend ma main et me tire hors de notre chambre, elle ferme derrière nous et me guide, nous n'avons pas à marcher très longtemps.
Nous entrons dans un bâtiment, mais rien dans la devanture me permet d'avoir un indice sur ce qu'on fait là.
Ariel emprunte un escalier, je monte les étages avec elle :
- Attends-moi là un instant.
J'hoche la tête et je la vois passer une porte, je regarde autour de moi, je me pose mille questions, je l'entends juste dire à quelqu'un qu'on est arrivé, signalant notre présence. J'ai terriblement envie de rentrer dans la pièce, mais là elle revient vers moi :
- Bon avant d'entrer ferme les yeux.
- Tu veux me réserver jusqu'au bout ta surprise.
- Hum hum, approuva-t-elle.
Je ferme les yeux :
- Montre-moi ton aura, tu as les yeux fermés ?
- Oui mon cœur.
- Super, alors je te guide et après je te dirais quand tu pourras ouvrir.
- D'accord.
Cela m'amuse, Ariel prend mes mains avec les siennes si douces et délicates, elle me guide et je la sens, au bout de quelques pas, me lâcher les mains. Je l'entends s'éloigner, mais je n'ouvre pas mes yeux, voulant respecter ses attentes.
- Benn… heu…
Oh je l'entends être intimidée :
- Heu… j'espère que tu ne me laisseras pas seule et que tu m'apprendras, tu… tu peux ouvrir les yeux.
Lui apprendre quoi ?
J'ouvre les yeux et là je la vois, son dos collé à une barre de pole danse, oh bon sang !
- On va poler ensemble ? Demandai-je avec un grand sourire.
- Oui… enfin… si tu veux bien…, bégaya-t-elle.
- Evidemment.
Je me rapproche d'elle et l'embrasse avec amour, avant de me séparer d'elle :
- Nous avons la salle pour nous pour une durée d'une heure et demie, celui qui gère la salle et dans une pièce voisine si on veut qu'il nous donne un cours… sauf si tu veux… être mon professeur, dit-elle en rougissant.
- Oh cela me ravi tellement, allons nous changer.
- Une dernière chose… j'ai durant mes escapades prit le temps de faire des séances pour m'entrainer un peu… j'ai les premiers mouvements de base… enfin voilà.
Et en plus elle s'est investie pour qu'on profite bien de notre moment :
- J'ai hâte de voir cela et de t'aider à te perfectionner trésor, tu me combles de bonheur, allons vite nous changer.
Elle hoche la tête et me montre timidement les vestiaires, je découvre que le sac contient des affaires adaptées pour elle et moi. Elle a vraiment pensé à tout.
Je me change et elle aussi, je la sens toute timide, mais je l'enveloppe de mes bras et je la câline :
- J'irais doucement trésor, ne te met pas la pression si tu n'y arrives pas et puis merci, je suis si heureux de partager cela avec toi, merci Ariel.
- Merci Benn, dit-elle toute émue.
Nous retournons dans la salle une fois prêt, je prends le temps de nous échauffer avec elle avant de commencer :
- Est-ce que tu veux bien me montrer ce que tu arrives à faire ?
Elle hoche doucement la tête le rouge aux joues.
Ariel se saisit de la barre et commence les premiers pas, rien de très technique, cependant je le constate qu'elle maitrise correctement les mouvements de base. Ce qui me ravi c'est de voir qu'elle ne semble pas trop effrayée par la barre, car c'est surtout cela le blocage. Pour le reste je ne me fais pas de souci, Ariel a quand même le corps d'une sportive, elle est agile et souple, travailler de nouveaux pas ne sera pas trop compliqué pour elle.
- Je suis impressionné, c'est plutôt prometteur pour un début. Tu as fait combien de séances ?
- Hum… une petite dizaine… toute d'une durée de 2h.
- Et bien tu as du mérite, alors que veux-tu que je fasse ? Je t'apprends de nouveaux pas et après on pole ensemble ? Ou on fait l'inverse.
- Je veux bien commencer par un cours, admit-elle rougissante.
- Très bien.
Je me saisis de la barre et je fais face à Ariel et je lui propose un nouveau mouvement, le décortiquant avec elle. Le but est de tenir en hauteur la barre et se s'élancer pour faire une jolie rotation de jambes.
Je lui montre plusieurs fois, lui expliquant tout en faisant la démonstration et elle est très attentive, ensuite elle essaye un peu hésitante, mais c'est du bon stress.
Ses premiers essais sont maladroits, je prends le temps de la corriger, m'approchant d'elle et réajustement ses gestes, à force elle s'améliore et son rendu est de plus en plus propre et correct :
- Magnifique, tu as saisi l'essentiel, cela te dit qu'on pole ensemble ? Demandai-je.
- Je veux bien essayer.
Je lui propose d'avoir la partie inférieure de la barre et moi la supérieure comme j'ai plus d'expérience il me sera plus facile de tenir en hauteur.
Ensuite je l'invite à se concentrer que sur ce qu'elle sait faire et je m'adapte à elle.
On se tient l'un face à l'autre et on démarre doucement, Ariel se lance et je la suis, on prend notre temps, cela nous évite de se percuter et puis nous voulons juste profiter de l'instant présent.
Alors nos corps se croisent, s'effleurent parfois, on se lance des regards, surtout moi car Ariel n'est pas encore assez confiante pour ne pas fixer la barre, mais elle essaye autant que possible.
Clairement danser avec elle est somptueux, c'est beau et élégant, je me sens si proche d'elle…
On profite de chaque seconde et je conclue notre numéro en l'acculant à la barre, m'enroulant autour d'elle, la faisant prisonnière pour la câliner la faisant haleter.
- On s'étire un peu, puis après on se change, chuchotai-je au bout d'un moment.
Elle acquiesce et on s'exécute avant d'aller se rhabiller, quand on sort on croise l'homme qui nous a laisser la salle et on le remercie.
- Merci pour ce beau cadeau ma belle, dis-moi as-tu aimer qu'on pole ensemble ? Demandai-je une fois dehors.
- Oui, j'ai trouvé cela assez intime, dans le sens qu'il y avait une complicité profonde, expliqua t'elle doucement.
- Je suis ravi de ces mots car j'ai ressenti la même chose.
- Je serai heureuse de continuer avec toi et d'apprendre à tes côtés.
- Oh oui j'adorerai, je te montrerai tout ce que je sais, promis-je.
- Merci... dis-moi cela fait longtemps que tu pratiques la pole dance ? Comment tu t'y es mis ?
- Oh cela fait je dirais... hum une bonne vingtaine d'années maintenant.
- Ah oui quand même.
- J'ai commencé car ayant un amour prononcé pour les femmes...
Je l'entends glousser amusée de ce fait, sans une once d'énervement ou de jalousie :
- ... j'ai plus d'une fois regardé des danseuses se déhancher autour d'une barre et cela m'attirait, j'avais envie d'essayer, donc je m'y suis mis assez naturellement.
- Oh je vois, puis avec ton côté très charmeur ça te donner une autre arme de séduction.
- Tout à fait, souris-je. Il me fallait au moins ça pour attiser la curiosité de ma future femme.
- Tu es bête, je ne suis pas tombée amoureuse de toi à cause de cela, dit-elle en riant doucement.
- Certes mais cela ne t'a pas laissé indifférente cette petite activité, rétorquai-je en lui lançant un clin d'œil.
- Je le reconnais et puis quand j'ai commencé les premiers cours je me suis rendu compte à quel point il fallait avoir un minimum de force pour arriver à s'agripper à la barre quand cela est nécessaire. Je m'en suis toujours doutée, mais la mise en pratique me l'a confirmé, c'est plus technique et sportif qu'on pourrait le penser, je me souviens avoir eu quelques courbatures.
- En effet voilà pourquoi j'ai un corps à tomber.
- Et tes chevilles ?
- Elles aussi sont à tomber.
Ariel éclate de rire et je souris avec elle tout aussi amusé de nos échanges complices et taquins.
- En tout cas je ne m'attendais vraiment pas à ce que tu sautes le pas, t'entraine au préalable avant de tout me dévoiler.
- J'ai toujours eu envie d'essayer la pole, mais je n'en ai jamais eu l'occasion et puis avec ma timidité j'avais de la retenue. Alors quand j'ai découvert qu'il y avait des cours je me suis dit qu'avec ton anniversaire approchant c'était le moment où jamais d'essayer.
- Adorable et donc qu'elle est la suite, de mémoire tu m'as parlé de me donner mon cadeau après notre activité.
- En effet, quelle impatience, je te propose qu'on retourne dans notre chambre d'hôtel, de prendre une petite douche pour être à l'aise, moi en tout cas c'est non négociable je la prends. Ensuite je te donnerai ton cadeau.
- Cela me va.
Je lui offre mon bras qu'elle serre pour notre plus grand bonheur et nous rentrons.
Ariel et moi prenons une douche plutôt rapide, même si je ne loupe pas l'occasion pour effleurer à tout va son corps ruisselant d'eau savonneuse, quoi qu'elle nous plus.
Ainsi nous retournons dans la chambre mettre des vêtements propres et je me pose sur le lit pendant que mon Ariel va chercher un paquet qui me rend extrêmement curieux depuis des jours, que dis-je des semaines !
Je la vois s'approcher timidement :
- Bon… j'avais une idée précise de ce que je voulais, mais n'ayant pas trouvé j'ai tout fabriqué de mes mains… ou presque, il y a des choses que j'ai fait réaliser par des artisans.
J'hausse mes sourcils, je savais qu'elle avait fait quelque chose de manuel, mais savoir qu'elle a impliqué d'autres personnes, cela veut dire qu'il y a plus de complexité que je ne le pensais.
Cela ne fait qu'attiser mes questions :
- Donc voilà… j'espère que tu aimeras, dit-elle le rouge au joue.
Je prends son cadeau le pose sur mes cuisses et je prends en coupe son visage :
- Quoi que tu m'aies fait, cela a demandé beaucoup plus de temps et d'investissement que je ne le croyais, je chérirai ton cadeau. Je peux ?
- Oui vas-y.
Je commence donc par déballer, j'ai beau mettre casser la tête depuis des semaines, je ne vois pas ce que ça peut être.
Devant moi se dresse une boite dorée ouvragée, je l'ouvre et je découvre une plus petite boite dorée, je vois aussi trois tas de cartes rouges nacrées avec des A, des V et d'autres sans rien au dos Je vois aussi un dès rouge aux incrustations doré et une multitude de cœurs facettés de couleurs variées :
- Est-ce… un jeu ? Demandai-je en voyant ce qui ressemblait à un plateau.
- Oui.
J'ouvre le plateau qui est pliant et fait dans du bois noble, de l'ébène pour être exact, avec des petites étoiles dorés pour le décorer. Je vois aussi des cases rouges nacrées certaines sont vides et d'autres ont des A et des V. Là je comprends que selon la case il faudra tirer une des cartes des trois tas que je vois.
Curieux je prends la carte qui est plus grande et ce sont les règles du jeu, c'est simple, mais j'ai du mal à saisir pourquoi un tel investissement, ce jeu ne demande pas tout cet attirail. Cependant je fixe la petite boite que je n'ai pas encore ouvert, je l'ouvre et dedans il y a des jouets coquins et érotiques.
Oh alors là, ça change tout ! Je me saisis des cartes et en lit quelques-unes, je fixe Ariel du coin de l'œil, elle esquive mon regard et est toute empourprée :
- Il nous faut inaugurer ce jeu, fis-je avec un grand sourire de banane.
Je la capture dans mes bras et l'embrasse :
- Tu es folle mon amour, m'offrir ça, mais je vais te dévorer toute crue.
- Tu m'as l'air bien sûr de toi, qui te dis que ce n'est pas moi qui vais te dévorer tout cru, haleta-t-elle. Et puis… tu es peut-être joueur… mais je suis joueuse !
Elle me renverse sur le lit et me domine :
- Sexy, ronronnai-je bien trop ravi.
- J'espérai bien qu'après la pole dance et une bonne douche tu serais assez mit en appétit.
- Hum… ce ne sont que des artifices, celle qui me mets en appétit c'est toi chérie et personne d'autre.
- Ah oui ? Tant mieux alors, dit-elle en me caressant mon torse à travers mes vêtements. Alors que dirais-tu de jouer ?
Elle prend le cœur turquoise :
- N'oublie pas le perdant aura un gage de nature sexuel évidemment, même si ce n'était pas précisé dans les règles du jeu, pour pas que tu devines trop vite la nature du jeu.
- Ton plan serait tombé à l'eau si j'avais ouvert la boite d'accessoire ou lu les petites cartes en premier.
- Hum c'est vrai, mais tu es trop logique et rigoureux pour te disperser, tu préfères aller dans l'ordre.
- Je vois, finement observé, souris-je hilare. Dans ce cas je suis ton homme prépare-toi à perdre.
- Non prépare-toi à perdre !
J'aime que ma femme soit une petite tigresse pleine d'assurance.
Cependant je comptais bien gagner et lui faire réaliser je ne sais pas encore quoi, mais cela allait venir.
Qui va gagner ;D Benn ou Ariel ?
A mercredi pour le découvrir
