Bonjour à vous, j'espère que vous allez bien.
Aujourd'hui avant dernier chapitre de cet arc, même si on peut le considérer le dernier.
La 121 va juste être un chapitre transitoire entre les deux arcs, mais bon j'allais pas faire un arc à 1 chapitre X) donc je l'ai rattaché à celui actuel.
Voici donc la suite !
Bonne lecture.
Chapitre 120 : Convalescence
[POV Benn]
On se dirige Crocodile et moi vers l'infirmerie, quand on arrive Hongo fini avec son dernier patient :
- Vous voilà, bon rassurez-vous Ariel n'a pas été abusée sexuellement.
- Ouf… j'espérai de tout cœur qu'elle n'ait pas ce genre de traumatisme, soupirai-je.
- S'est-elle réveillée ? Demanda Crocodile.
- Non toujours inconsciente, venez elle est ici.
Hongo écarta les rideaux et nous montra le lit d'Ariel, elle dormait paisiblement :
- J'ai pris le temps de lui nettoyer sommairement le corps, mais je n'ai pas eu le temps de faire ses cheveux, désolé avec les autres patients….
- Non mais ne t'excuse pas pour si peu Hongo, coupai-je.
- Je sais bien… c'est juste qu'elle fait encore peine à voir…
- Tu n'avais pas qu'une blessée, merci Hongo d'avoir pris soin d'elle, on va la veiller si tu veux bien.
- D'accord, si vous avez besoin de quelque chose vous me dites.
On hoche la tête et on le voit partir.
Crocodile s'approche et enveloppe les cheveux d'Ariel de sable et extrait toute la saleté :
- Voilà c'est un souci de moins, sourit faiblement Crocodile.
- Merci pour elle.
Je prends une de ses mains et Crocodile en fit de même, on cale contre notre poitrine ses bras, j'embrassa sa paume et l'enserre doucement dans mes mains :
- Ariel… notre doux trésor… je ne sais quoi te dire… à part désolé d'avoir encore échoué à te protéger, soupirai-je.
- Parfois dans ce genre de cas… je me demande ce que tu nous trouves….
- Mes… puits… d'amour…
On la fixe, elle serre doucement nos mains et se réveille avec peine :
- Ariel comment te sens-tu ? Fit Crocodile et moi d'une même voix.
- Fatiguée… mais… Scorpius… j'ai rêvé ? Demanda t'elle hésitante et incertaine.
- On aimerait te dire que c'est qu'un mauvais rêve, mais tu as bien été enlevée, mais c'est fini, rassurai-je.
- Mais… j'ai… enfin… j'ai… été dévorée…
- Non, Rikiti… c'est le nom du Banana-Croco qui t'a secouru, c'était un des miens quand j'étais à Alabasta, commença Crocodile.
- Quoi ?
- Déjà j'ai dû pénétrer ton esprit, Hongo craignait vu ton teint que tu sois empoisonnée ou quelque chose comme ça. Donc on sait que tu as fait face à un Banana-Croco et que tu t'es évanouie de peur, commençai-je calmement pour l'éclairer. Je pense qu'il t'a pris dans sa gueule pour te sauver de la noyade et te mettre en sécurité, le temps de creuser un tunnel jusqu'à la surface.
- Je suppose que comme nous sommes en couple tu as sur toi mon odeur et cela a dû te sauver, comme Rikiti a vécu avec moi un long moment, il a dû la reconnaitre, ce qui explique aussi pourquoi il ne t'a pas attaqué.
- Donc… ce Banana-Croco… Rikiti… m'a sauvé ? Articula-t-elle.
- Oui, confirma Crocodile, il était tout penaud et pleurait presque de te voir inconsciente.
- Ah bon ? S'étonna t'elle interdite.
- Après quand j'ai pénétré ton esprit, j'ai vu aussi que tu avais appelé à l'aide aux animaux autour de toi quand tu étais une fée, continuai-je.
Là je vois Ariel avoir une illumination :
- Mais alors…
- Il est tout aussi probable que Rikiti ait entendu ton appel et t'a secouru, toi une fée des joyaux et aussi la compagne de son « papa » Crocodile, ajoutai-je en souriant doucement.
- … Est-ce que Rikiti est toujours ici ? Demanda Ariel.
- Oui il est sur l'île.
- … Est-ce que… je peux aller le voir ? Se risqua-t-elle.
- Oui, je crois qu'il sera ravi de te voir réveillée et je te promets qu'il ne te fera rien, rassura Crocodile.
- Le pauvre… dire que je l'ai attaqué et que j'ai eu peur de lui… alors qu'il m'a sauvé….
- Ma douce, c'est l'une des créatures les plus dangereuses de ce monde, tu as eu une réaction normale, fit doucement Crocodile en lui relevant son menton.
Elle nous sourit faiblement, encore bien éprouvée :
- Je veux le voir…
- D'accord, mais peut-être pas tout de suite, il faut te reposer, coupai-je.
- Et qu'Hongo soit d'accord, ajouta Crocodile.
Elle fit une petite moue adorable et fatiguée :
- D'accord, vous avez raison, je vais attendre et me reposer un peu.
- Je t'autorise seulement si tu restes au fond d'un fauteuil roulant et que tu reviens sous une heure.
On se tourne vers Hongo, je suis étonné qu'il lui donne son accord surtout vu son état :
- Pourquoi ? D'habitude tu ne veux jamais qu'on sorte du lit, interrogeai-je curieux.
- Parce qu'elle au moins est raisonnable et que certains devraient l'imiter, répliqua Hongo avec un petit sourire en coin.
Crocodile et moi on se regarde, on ne lui donnera pas tort, nous sommes des patients bien terribles et têtus, alors qu'Ariel est docile et se laisse soigner avec facilité.
- Merci Hongo… je te promets de ne pas abuser, dit-elle avec un sourire heureuse bien qu'épuisée.
Hongo apporte un fauteuil, Ariel met quelques vêtements un peu plus chaud. Une fois prête Crocodile la porte pour l'installer dans le fauteuil, moi je prends une couverture et enveloppe Ariel avec et je lui mets des chaussures.
- Allons-y, fis-je.
On sort et on quitte le navire, le silence règne.
On pousse Ariel sur la plage et on cherche Rikiti, mais vu sa taille on le trouve très vite, même s'il se déplace et se balade bien gentiment :
- Rikiti ! Appela Crocodile.
Aussitôt il se tourne vers nous et nous fixe, c'est fou mais ses yeux brillent et dévisagent Ariel d'amour, il court en secouant sa queue comme le ferait un chien et s'arrête devant nous. Je vois du coin de l'œil que Crocodile a tendu sa main, c'est le signe pour lui ordonner de s'arrêter :
- Tu vois Rikiti, Ariel va mieux, grâce à toi, merci de l'avoir sauvé.
Ariel fixe l'animal, impressionnée, elle se lève doucement et s'approche, posant sa main sur le museau du Banana-Croco.
Soudain on voit le corps d'Ariel changer et devenir une fée, j'imagine qu'elle veut parler à Rikiti avec ses compétences passives.
[POV Ariel]
- Je suis désolée d'avoir eu peur de toi…, fis-je honteuse.
- Je suis habitué petite fée des joyaux.
- Pourquoi m'as-tu aidé ? As-tu entendu mon appel à l'aide ?
- Oui, les fées des joyaux sont des êtres sacrés, c'est à elles qu'on doit la vie, ce sont nos mères et nos protectrices, il était logique que je vienne en aide, comme toute les créatures de ce monde.
- Merci Rikiti….
- Je suis content.
Je veux bien le croire, j'ai l'impression de voir des cœurs d'amour émaner de lui, en plus il agite sa queue, il a l'air aux anges et tout content de me voir.
- J'ai cru que papa allait m'en vouloir quand il est arrivé…
- Tu parles de Crocodile ?
- Oui, c'est lui qui m'a élevé, nourrit, soigner, c'est mon papa ! Dit-il avec tendresse.
Je me mords les lèvres c'est beaucoup trop mignon :
- Quand j'ai senti que vous aviez l'odeur de mon papa, j'ai compris que vous étiez importante pour lui… et j'avais peur qu'il me gronde et m'en veuille si jamais vous mourriez….
- Je ne crois pas que cela serait arrivé, rassurai-je. J'ai une question… je suis redevenue humaine lorsque tu m'as trouvé… pourquoi ne m'as-tu pas mangé ?
- Parce que je savais que vous étiez une fée des joyaux et que vous l'êtes toujours.
Donc le fait que je sois mi-humaine et mi-fée, fait que même quand je suis humaine, j'émane quelque chose qui attire la sympathie des animaux. Et puis… quand je réfléchis, maintenant je trouve Rikiti adorable et mignon à souhait, alors que plus tôt j'avais été terrifiée.
J'imagine que ma part de fée des joyaux s'exprime et que je vois la beauté et la gentillesse même dans la plus terrible des créatures.
Cela étant, je dois dire aussi que c'est quelque chose de voir un si gros prédateur être doux comme un agneau.
- Dis-moi veux-tu dire quelque chose à Crocodile ?
- Que c'est le papa le plus gentil du monde.
C'est trop mignon, je souris et je ne manque pas de répéter cela :
- Rikiti te fait savoir que tu es le meilleur papa du monde.
Benn étouffe un petit rire et Crocodile rougit et détourne le regard :
- Il m'a vraiment appelé "papa" ?
- Oui, chantonnai-je.
- Je ne pensais pas qu'il me considérait ainsi...
Crocodile s'approche et lui fait un câlin :
- Mon Rikiti, mon bébé...
C'est toujours drôle de le voir si affectueux avec les animaux, mais le fait qu'il y ait une différence de taille énorme en rajoute une couche qui ma foi est adorable.
- Rikiti, je ne pourrais pas te garder... même si cela me brise le cœur il faudra que tu retournes à la mer. Je sais que tes frères et sœurs ont été remis en liberté quand j'ai dû quitter Alabasta.
- Mais je veux rester avec toi...
- Il préfère rester avec toi, traduis-je.
- Tu es un prédateur très dangereux, là où nous vivons personne n'acceptera une créature si dangereuse, je suis désolé Rikiti..., fit doucement Crocodile.
Rikiti est tout penaud, cela fait mal au cœur, mais Crocodile a raison, je doute fortement qu'Alabasta ou Piacere accepte la venue d'un Banana-Croco. Surtout Alabasta avec ce qu'a fait Crocodile a eu leur royaume, cela pourrait être vu comme une potentielle attaque et vengeance. Et ce serait dommage que le peuple d'Alabasta redevienne méfiant, alors qu'actuellement l'opinion s'est beaucoup adoucie en deux ans, cela ruinerait tous les efforts de Crocodile. Piacere peut-être serait plus enclin d'accueillir Rikiti, mais j'ai de sérieux doutes.
- Hum... on est d'accord que le fond du problème c'est la taille, fit Benn. S'il est plus petit on pourrait plus facilement le faire entrer sur Piacere ou Alabasta et apparaitrait moins dangereux.
On le fixe tous :
- Oh tu voudrais que je tente de le rapetisser, compris-je.
- Je ferais n'importe quoi pour rester avec mon papa et ma maman.
Je regarde Rikiti, il m'a appelé "maman" cela me fait drôle, mais je souris :
- Rikiti est d'accord et toi Crocodile ?
- Je ne sais pas trop… sera t'il heureux dans ces conditions ?
Vu comment Rikiti agite sa queue et fixe avec des yeux plein d'espoir Crocodile, je pense qu'il sera plus malheureux au possible d'être séparé de celui qui l'a élevé et considéré comme son père.
- Il t'aime Crocodile et se séparer de toi le rend tout triste, il a plus envie d'être avec nous que d'être en mer.
Je vois Crocodile réfléchir, d'un côté il a envie d'accepter de l'autre il pense au bien-être de Rikiti :
- Il vivra dans l'eau et non dans une cage, rassurai-je. Et si un jour tu veux retrouver les tiens Rikiti tu me diras et je te rendrais ta taille normale.
- D'accord maman.
- Il est d'accord, souris-je.
- Bon d'accord, tentons, mais si tu es malheureux rapetissé dis-le Rikiti, je refuse que tu souffres, même si c'est pour rester à mes côtés, lâcha Crocodile.
- Merci papa ! Je le promets.
Rikiti s'agite plus encore, tout content.
Moi je me concentre et j'arrive à le rapetisser avec mes pouvoirs de fée :
- Oh sous cette dimension il est chou, sourit Benn charmé.
- Oui on dirait un bébé Banana-Croco, dit Crocodile attendri en le prenant dans ses bras.
Je décide de me rasseoir et je redeviens humaine, trop fébrile pour maintenir ma transformation de fée plus longtemps, je vacille et halète :
- Ça va Ariel ? Demandèrent mes hommes.
Même Rikiti poussa une lamentation d'inquiétude :
- Oui je suis encore fatiguée, mais je vais me reposer.
Rikiti s'échappe des bras de Crocodile pour venir se blottir contre moi, je glousse et lui gratouille la tête, il fait quoi une trentaine de centimètre, c'est juste le format parfait de mignonnerie :
- Tu es devenu bien mignon, souris-je.
J'embrasse le haut de son crâne, le comblant de bonheur, il me câline et me présente son ventre pour quelques gratouilles, faisant rire mes hommes, qui aurait cru qu'un Banana-Croco serait si adorable ?
- Rentrons, j'ai besoin de me reposer, murmurai-je.
- Oui ma belle, on y va, me répondit Benn en me poussant.
- Merci ma douce, je n'ai pas de mot pour le cadeau que tu m'as fait, fit tendrement Crocodile. Et merci à toi Benn pour ton idée.
- Je t'en prie, sourit Benn.
- De rien, fis-je heureuse.
On retourne sur le Red Force et tout le monde trouva Rikiti trop adorable en modèle réduit.
Moi je retournai à l'infirmerie et je m'endormis comme une souche pour quelques heures, avoir rendu Rikiti mini m'a vidé du peu de force que j'avais.
Quand je me réveille je trouve mes amants qui me veillent, avec à mes pieds notre petit chien Prince et notre petit crocodile Rikiti :
- Comment te sens tu ? Demanda Benn.
- Mieux... mais j'ai très faim.
- Tant mieux, on t'a ramené ceci, sourit Crocodile.
Je découvre un plateau repas, je me redresse pour me mettre assise et je ne m'attarde pas pour manger, mon dernier repas était un fraisier après tout, aussi je me jette sur la nourriture.
- C'était délicieux, soupirai-je d'aise repue.
- As-tu encore faim ? Demanda Benn.
- Non merci, merci de veiller sur moi mes amours.
Je les embrasse et là Hongo vient me voir :
- Tu as repris des couleurs dis-moi, tu permets que je fasse un petit contrôle.
- Bien sûr.
- Bon je vous demande de me laisser avec ma patiente et de prendre vos animaux.
Mes hommes ne bronchèrent pas et partirent, laissant Hongo m'ausculter.
- Ta tension a remonté, ton rythme cardiaque est à la normal.
- Il me fallait juste un peu de repos loin des gemmes nox.
- Oui heureusement... Benn nous a dit tout ce que tu avais vécu, bravo Ariel pour ton sang-froid et ton courage.
- Merci Hongo.
- Je t'en prie... Dis-moi veux-tu que je te fasse une coupe ?
C'est vrai que j'ai coupé mes cheveux à la sauvage pour échapper à Mamba, je dois ressembler à rien.
- Je ne savais pas sur tu étais coiffeur.
- A mes heures perdues, faut bien que j'entretienne tout ce beau petit monde, sourit-il.
- C'est vrai... c'est d'accord.
- Alors lève-toi et je t'invite à t'installer ici.
Il me pointe un coin de l'infirmerie avec une coiffeuse.
Je me lève et je m'installe, ce n'est pas terrible je vois qu'à l'arrière j'ai un côté plus court que l'autre et j'ai quelques mèches devant qui elles sont intactes.
- Quelle tristesse, toi qui avais de si beaux cheveux...
- Ce ne sont que des cheveux ça repoussera, rassurai-je. Et puis c'était soit ça, soit ma vie donc j'ai préféré sauver ma vie.
- Je me doute, mais tu vas les avoir très courts pour que je rattrape tout ça.
- Ce n'est pas grave et puis je suis sûre que mes chéris seront ravis de voir ma nuque dégagée.
- C'est vrai que ça peut être un argument de premier choix, gloussa t'il.
- Alors fais-moi une coupe courte et je veux des mèches devant, plus longues sur les côtés pour encadrer mon visage, un peu comme un carré plongeant.
- Ok je te fais ça.
Je laisse Hongo me bichonner et je ne boude pas mon moment de détente.
C'est si agréable quand j'ai quelqu'un qui me shampooine les cheveux, je fonds de bonheur :
- Houlà c'est donc ça une Ariel qui fond de plaisir ? Gloussa Hongo.
- Oui...
- Bon tes cheveux sont propres je vais pouvoir te les couper.
Je vis Hongo dégainer ses ciseaux et démarrer son travail.
J'ai hâte de voir ce que me donnera une coupe courte et puis au pire je redeviendrai vite fait une fée pour qu'ils repoussent comme lorsque j'étais redevenue humaine il y a deux ans.
- Tu ne poses pas de questions ?
- A quel sujet ? Demandai-je.
- Et bien... concernant Scorpius...
- J'imagine que vous ne les avez pas épargnés... Je ne vous dirai rien... j'ai aussi conscience du nombre de victimes qu'ils ont fait... s'ils étaient redevenus riches ils allaient recommencer leurs crimes, ils me l'ont dit. Même si je ne suis pas pour la torture et le fait de tuer des gens, je sais que c'est parfois nécessaire pour le bien commun. Donc non, je n'ai aucune envie de vous demander si vous les avez tués, car je me doute de la réponse. Je préfère ne pas savoir comment ils sont morts, si vous les avez torturés ou pas.
- Pendant que tu étais dans les pommes on avait un peu des craintes que tu nous en veuilles.
- Je comprends mais... C'était eux ou moi, ou nous devrai-je dire. Je ne vous reprocherai rien Hongo.
- Merci Ariel.
Je lui souris dans le miroir le rassurant.
Il continue de me coiffer avec un air plus détendu.
- J'ai presque fini, me prévient-il.
- D'accord, j'ai hâte.
- C'est drôle j'aurai vraiment pensé que tu serais triste d'avoir perdu ta longueur.
- Je préfère ça plutôt que d'être séparée à jamais de ceux que j'aime. Si je devais devenir chauve je suis prête à le devenir pourvu que je puisse vivre avec ceux que j'aime.
- Tu as bien raison, bon voilà tu en penses quoi ?
- Oh ça me change et c'est tout léger en plus, j'adore merci Hongo.
Je me lève ravie et lui fait une bise.
- Ah enfin une patiente qui me remercie comme je le mérite, sourit Hongo.
Je ris :
- Dit comme ça le Red Force semble indomptable.
- Si tu savais... Bref, je te laisse retourner à ton lit pour te reposer et si tout va bien demain je t'autoriserai à sortir.
- Super j'ai hâte.
- Je me doute, je vais chercher tes chéris.
- Merci.
Je me rallonge sur mon lit et très vite mes hommes reviennent :
- Alors vous en pensez quoi ? Demandai-je en pointant mon visage.
- Tu es radieuse et adorable, répondit Benn.
- Cela te va bien... tu te rends compte Benn on a les cheveux plus long qu'elle maintenant.
- Oui c'est vrai, admit Benn. Cela te fait une très belle nuque.
Il me la caressa délicatement me faisant frissonner sous ses doigts taquins et agiles.
Vu les regards qu'ils ont je crois que je leur fais beaucoup d'effet :
- C'est mignon d'avoir conservé une mèches plus longue de part et d'autre de ton doux visage, fit Crocodile en enroulant son doigt dans mes cheveux.
- Hongo c'est testé et approuvé, m'exclamai-je.
- Je vois ça, de vrai pot de colle, ricane t'il. Cela étant la malade a besoin de repos donc pas de galipettes pour aujourd'hui.
Je pique un fard, Crocodile tousse et Benn fixe Hongo :
- Rassure-toi on ne comptait pas faire de "galipettes", nous sommes des hommes raisonnables.
- Parfois..., ajoutai-je taquine.
Hongo explose de rire et mes hommes se rapprochent de moi pour me coller :
- Qu'as-tu oser dire délicieuse enfant ? Demanda Benn avec un sourire en coin.
- Rien, mentis-je hilare.
- Petite chipie, mais c'est signe de bonne santé alors tu es pardonnée, sourit Crocodile.
- Je suis contente quand je suis à vos côtés, cela me redonne de l'énergie.
- Surtout pour dire des bêtises, taquina Benn en tapotant le bout de mon nez.
Mes hommes me réconfortent beaucoup, ils sont vraiment aux petits soins, cela m'aide à ne plus penser à ce qui m'est arrivée.
Même si cela ne m'empêche pas d'en parler un peu et d'avoir beaucoup de réconfort, ils m'écoutent en silence quand je commence à formuler ce que j'ai vécu.
- Tu t'es vraiment décarcassée pour nous laisser le temps d'arriver et tes efforts ont été payant et en plus tu as sauvé des gens, bravo ma belle Ariel.
Benn embrasse mon front :
- Merci... je me dégoûtais parfois quand je séduisais Scorpion.
- Il ne faut pas, c'était un homme sans pitié, coupa Crocodile. Crois-moi aucun de nous deux ne t'en veux, tu as bien fait mon doux trésor.
Il déposa un baiser sur mes cheveux :
- Merci...
Et là j'éclate en sanglots :
- Vient dans nos bras ma belle, tu peux pleurer autant que tu veux, ne te retiens plus, chuchota Benn.
Ils me prennent dans leurs bras en me disant des mots doux et gentils :
- J'ai eu si peur ! Hoquetai-je.
- Pardon trésor de pas avoir été là plus tôt, chuchota Crocodile.
- Scorpion m'avait dit qu'il promettait que jamais je puisse vous revoir..., sanglotai-je.
- Il ignorait combien on est déterminé et combien tu es une femme plus forte qu'elle n'en a l'air, sous-estimer quelqu'un est une terrible erreur. Notre amour gagnera toujours, on a foi en toi Ariel, tu as cru en nous et en notre arrivée pour te secourir, et tu vois c'est ce détail qui aura permis de renverser la situation, continua Benn.
[POV Benn]
Je me disais aussi qu'elle était bien trop calme, c'est juste qu'elle n'était pas mentalement prête à lâcher prise. Là elle doit enfin réaliser qu'elle est en sécurité et qu'elle a le droit de parler, notre pauvre chérie.
- Il ne te hantera plus, rassura Crocodile.
- Plus jamais.
Elle nous serre dans ses bras :
- Vous m'avez tant manqué…, articula-t-elle de sa petite voix étouffée.
- Toi aussi ma belle, on s'en veut tellement de t'avoir laissé si longtemps seule dans cet enfer, murmurai-je.
[POV Crocodile]
La voir pleurer me rassure, car je la trouvais trop… calme… mais d'un autre côté cela me broie le cœur de l'entendre pleurer à chaudes larmes, c'est déchirant.
Comme j'aurais voulu qu'elle ne subisse plus aucune épreuve, malgré cela elle a su être une passive-active intelligente, elle a été réfléchie, elle a, je trouve, bien géré la situation. Elle a vraiment gardé son sang-froid, je la trouve admirable, malgré cela je serre les dents, c'est si injuste qu'elle soit retombée en enfer, j'aurais donné n'importe quoi pour tout encaisser à sa place.
- Tu m'as aussi manqué ma belle, même si ce n'était moins d'une journée, ces heures sans toi, sans savoir ce que tu vivais, c'était épouvantable. Merci de t'être battue, d'avoir été si forte, si vaillante, merci notre doux trésor, chuchotai-je.
[POV Ariel]
J'hoquète et je continue de pleurer, surtout quand mon regard se pose sur ma main droite en particulier mon annulaire :
- Ils m'ont volé ma bague de fiançailles… ils voulaient… financer une salle de torture avec… et cela m'a… brisé le cœur… cela représentait tant pour moi… je suis désolée…
- Hé ce n'est rien Ariel, on te la refera, ce n'est rien c'est matériel, je te préfère bien vivante et entière, murmura Benn d'une voix douce et rassurante.
- Je sais… mais j'ai… toujours rêvé d'être aimée… et de me marier… me la prendre… c'était comme m'interdire ces rêves d'espoir… et vous éloigner de moi à jamais…
- Tu es très attachée à la symbolique, mais on la recommandera. De plus, tu as toujours le droit d'être aimée et de te marier, cela ne change rien trésor, bague ou pas, continua Crocodile.
- Il y a un espion à Alabasta… ils savaient pour votre demande en mariage…, avouai-je tout bas.
- De ce qu'on a vu dans les esprits des hommes de Scorpius ils étaient tous ici. J'imagine qu'ils voulaient être au grand complet pour la réussite de leur plan. Donc rassure-toi, tout ira bien, murmura Benn.
J'hoche la tête, soulagée de savoir que nous pourrions retourner sur Alabasta l'esprit tranquille.
- De plus j'ai demandé à Shanks, pendant que tu étais inconsciente, d'effacer de la mémoire des otages sur le fait que tu sois une fée des joyaux, continua Benn.
- Merci…, chuchotai-je tout bas.
- Benn pourquoi on n'a pas effacé les souvenirs de la petite, il y a deux ans, quand elle a vue Ariel en fée si cela était possible ? Chuchota Crocodile.
- Effacer des souvenirs n'est pas la meilleure des expériences pour un adulte, un enfant ce n'est même pas envisageable, sauf si tu es cruel et sadique, car il y a juste un risque énorme de le tuer et au mieux de le traumatiser. Non même si je pouvais, je ne l'aurais pas fait sur un enfant.
- Je comprends, répondit Crocodile.
J'imagine du coup que l'expérience a dû être un peu douloureuse pour les otages. Cependant à cet instant, je suis bien trop heureuse de savoir que ces gens ont tout oublier, cela fait problème en moins, je ne veux plus être une cible.
Je me laisse aller dans les bras de mes hommes, j'ignore combien de temps a passé, mais j'ai si mal aux yeux… et je suis vidée :
- Tu te sens mieux ? Demanda doucement Benn.
- Un peu…, murmurai-je.
- Est-ce qu'il y a quelque chose qui te ferait envie ? Questionna Crocodile.
- Je ne sais pas vraiment…, murmurai-je.
- Veux-tu qu'on te fasse quelque chose à manger ? Proposa Benn.
- Un délicieux massage ? Suggéra Crocodile.
- Un bain chaud ?
- On te lit une histoire torride ?
- Mieux on pose nu et elle nous dessine.
Au lieu de rougir, je pouffe de rire devant les suggestions qu'ils enchainent sans me laisser le temps d'en placer une, ils veulent me faire rire et ça marche.
- Et si je vous mets au défi de faire tout cela en même temps ? Demandai-je timidement.
- Tu es une petite gourmande insatiable, rétorqua Benn.
- C'est juste que toutes les propositions me tentent… puis vous m'avez rendu pourrie gâtée, taquinai-je gentiment avec un sourire timide.
- On ferait n'importe quoi pour te redonner le sourire, mais tu es sûre que tu veux nous dessiner ?
- Mes douces moitiés sont mes meilleurs remèdes… donc… oui.
Je me mordis les lèvres en rougissant :
- Chipie va… nous dire ça pour mieux nous attendrir, franchement, maugréa faussement Crocodile.
- Oui c'est une odieuse bassesse ça madame, confirma Benn.
Je me mets à glousser, amusée de leurs réponses.
- Bon que veux-tu manger ma belle Ariel ?
- Je ne sais pas… j'imagine que je me laisserai tenter par ce que vous me préparez, je crois que j'ai envie d'une bonne viande grillée… me demandez pas pourquoi.
- Pourquoi ? Demandèrent mes deux hommes avec un large sourire.
J'étouffe un rire :
- Vous alors….
- On va te faire ça tu vas te régaler je te promets, me rassura Benn.
- Merci mes amours de m'aider à me changer les idées, de me faire rire et de vous plier en quatre, je vous dois tant… merci d'être là pour moi, leur confiai-je doucement.
Je reçu sur chacune de mes joues leurs lèvres pour un bisou tendre et affectueux :
- C'est normal d'être là pour ceux qu'on aime belle Ariel, chuchota la voix chaude et douce de Benn.
- Et puis tu nous es précieuse Ariel, on t'aime de tout notre cœur.
- Moi aussi… je vous aime de tout mon cœur… je t'aime Benn, je t'aime Crocodile.
Je les embrasse chacun, les enlaçant de mes bras, pour les retenir encore quelques instants de plus, jusqu'à ce qu'ils décident doucement de s'éloigner de moi :
- On revient vite avec ta viande, souffla Crocodile.
- D'accord, merci.
- A tout à l'heure trésor, repose-toi bien, si tu as besoin tu appelles.
- D'accord… merci mes amours.
Je les vois partir à regret, la fatigue me guette, à avoir tant pleuré j'ai un petit coup de barre, j'imagine que je ne suis pas totalement remise.
Bon, je vais faire un petit somme, je parie qu'Hongo sera ravi de cela :
- Non ! Une patiente qui décide de se reposer ? Mais pourquoi les autres résistent à leur convalescence ? Demanda Hongo qui passa me voir.
Il est ravi, j'avais raison, je souris et m'enveloppe dans mes couvertures :
- Je ne sais pas… bonne nuit…
- Repose-toi ma pauvre.
Hongo tire les rideaux, me permettant d'avoir une pénombre, une fois que je ferme les yeux je me sens happer et je m'assoupis.
Hum… ce qui me tire de mon sommeil, c'est une délicieuse odeur de viande bien cuite avec des épices… ça sent si bon…
J'ouvre péniblement un œil et là je vois mes amants pousser l'odeur du plat vers moi :
- C'est une nouvelle méthode pour me réveiller ? Demandai-je en souriant doucement.
- Oui et elle marche, s'exclama Benn en riant.
- Pff vous êtes bêtes, gloussai-je en me redressant.
- Ta faute, tu nous as rendu niais, faible, tendre et sentimental, répliqua Crocodile.
- Je ne comprends pas, tu ne me listes que de merveilleuses qualités, fis-je en gloussant.
Ils me sourient :
- Allez installe-toi trésor qu'on te donne à manger, reprit Benn.
- Tant mieux car j'ai terriblement faim, admis-je. Ah !
J'ouvre la bouche et je les entends pouffer de rire, avant que Benn me donne une première fourchette, que je savoure :
- Hum… c'est trop bon ! Gémis-je de bonheur.
Je laisse mes hommes me nourrir, ils m'ont préparé des pommes de terre rissolées avec des herbes fraiches, c'est savoureux.
Et pour accompagner tout ça j'ai droit à un sauté de légumes, délicatement doré, je suis gâtée.
- Tu manges bien, constata Hongo qui passa pour voir comment j'allais.
- Oui mes hommes prennent soin de moi.
- Je vois ça, c'est bien, tu vas reprendre des forces, allez je vous laisse en amoureux.
J'hochai la tête avant de réceptionner une fourchette garnie que Crocodile me présenta.
- Vous avez cuisiné combien de temps ? Je me demande si je me suis assoupie longtemps.
- Deux bonnes heures, on a pris le soin de laisser mijoter tout ça, donc ça a demandé un peu de temps, répondit Benn.
- Je vois.
- Allez mange ma belle.
Benn me présenta un bout de viande, je me jette sur la fourchette, faisant rire mes amants :
- Toujours aussi plaisant de te nourrir, sourit Crocodile.
- Je suis née pour manger !
- Pfff ! Ricanèrent mes hommes.
- Vous êtes de si bons cuisiniers, soupirai-je. Je suis ravie d'être avec des hommes qui adorent cuisiner comme moi, en plus chacun de vos plats je ressens le réconfort et l'amour que vous avez mis dedans.
- Ou alors tu es juste très amoureuse ma belle, sourit Benn affectueusement.
- Moi je pense qu'on a juste un sacré talent en cuisine, coupa Crocodile.
- Et tes chevilles ? Taquinai-je.
- Elles vont très bien, rétorqua Crocodile un sourire en coin.
- Je vois ça, ris-je.
- Ton rire est si doux à attendre, je suis ravi que tu ailles mieux, constata Benn.
- Entre ce délicieux repas et vos bêtises pour me faire rire et sourire... cela est le meilleur des remèdes.
- Et tu oublies tout l'amour qu'on te porte, ajouta Crocodile.
- Aussi, tu as raison, j'ai été négligente, gloussai-je.
- Alors tu vas être punie, obligation de finir cette assiette, exigea Crocodile.
- Alors punie-moi tout le temps, souris-je plus que ravie de ma sanction.
En plus j'ai faim, avoir débuté le repas m'a fait réaliser combien j'étais affamée, je suis donc plus que motivée à racler cette assiette et à la nettoyer de toute trace de sauce.
D'ailleurs, je pique mon pain pour tout saucer, faisant le bonheur de mes hommes.
- Bon pour le dessert on a fait une tarte tatin, annonça Benn.
- Oh ça va être super bon ! M'extasiai-je.
- Jamais vu une femme avec un appétit si vorace, pouffa Crocodile.
- Bah si vu que je suis une femme, que je suis devant toi et qu'à ce jour tu n'es pas encore aveugle, rétorquai-je.
- Tss toujours aussi chipie, ricane Crocodile en secouant la tête.
- Moi cela me va, c'est un bon indicateur que notre petite Ariel va mieux. Une Ariel heureuse mange et est taquine, rétorqua Benn.
Ils me firent une bise chacun sur mes joues :
- Dire que bientôt je deviendrai votre femme... je serai la femme la plus comblée du monde, roucoulai-je.
- Chut ne parle pas de combler, commença Benn.
- On sait que tu es en manque de sexe, mais tout de même, calme-toi, termina Crocodile.
Je pique un fard :
- Mais ! M'écriai-je.
Ils éclatent de rire et je finis par les rejoindre :
- C'est bon de rire, soupirai-je.
- Et tu sais ce qui est bon ? Demanda Crocodile.
- Beaucoup de choses, souris-je.
- Très juste, admit Benn.
- Que dirais-tu d'un bon bain, avec Benn qui te massera de tes deux mains et moi qui te fait la lecture, proposa Crocodile.
- Voilà une proposition tout à fait indécente, gloussai-je.
- Mais c'est parce qu'elle est indécente qu'elle est séduisante, rétorqua Benn.
- J'accepte ce bain amélioré, approuvai-je en me mordillant mes lèvres.
Benn s'éclipse le temps de convaincre Hongo de me laisser prendre un bain.
Benn m'emmène dans son ancienne cabine, il reprend possession des lieux et il ne faut pas longtemps pour que mes hommes fassent couler de l'eau chaude qu'ils agrémentent avec de la mousse.
- Allez ma belle tu peux te poser, fit Benn qui me portait pour m'installer dedans.
- Merci.
- Bon qu'est-ce que je te lis ? Demanda Crocodile.
Il sortit de son corps de sable plusieurs tomes, là je détourne le regard :
- Je… sais pas… je te laisse choisir.
- Prends le plus torride, répondit Benn hâtivement.
- Vendu ! Accepta vivement Crocodile à la proposition de Benn.
Je n'aurais peut-être pas dû leur laisser le choix… car ils en profitent… pour mon plus grand plaisir :
- Celui-ci est pas mal, alors voyons quel chapitre chaud bouillant je vais te prendre, fredonna Crocodile en faisant tourner les pages.
Je sens les mains chaudes de Benn effleurer ma peau et débuter son massage :
- Laisse-moi te faire du bien trésor.
- Un chapitre qui débute avec un massage me parait de circonstance, sourit Crocodile.
- Hum… ferme tes jolis yeux belle Ariel, ordonna Benn de sa voix envoûtante.
J'obéis et je laisse les mains de Benn s'inspirer du récit que lit Crocodile, je fonds littéralement dans l'eau chaude.
- Dieu que j'aime tes mains Benn…, soupirai-je.
- Pauvre Crocodile, taquina Benn.
- Mais… soit pas mesquin… c'est toi qui ne me masses pas lui, pas contre… Dieu que j'aime ta voix Crocodile.
- Pauvre Benn, rétorqua Crocodile un sourire en coin.
On laisse un petit rire s'échapper et mes hommes reprennent leurs bons soins.
- Merci mes amours… mais faites attention je vais vraiment devenir pourrie gâtée, murmurai-je en somnolant doucement.
- Tu es notre princesse et une princesse doit être gâtée, rétorqua Crocodile.
- De plus cela fait deux ans qu'on te gâte et tu n'es pas franchement devenue pourrie gâtée, continua Benn.
- Enfin, il me semble qu'il n'y a pas que nous qui te gâtons, acheva Crocodile.
- Il n'y a pas de raison que je ne le fasse pas, répliquai-je.
- Et bien nous pourrions dire la même chose, surtout quand notre belle chérie a eu tant de mésaventures, murmura Benn.
- Merci mes amours, mes puits d'amour…
- Tant de guimauve et de bons sentiments, constata Crocodile.
- Oui elle nous rend faible… mais j'adore cela, sacré bout de femme.
- …. Dites… Après le bain vous poserez vraiment nu pour que je vous dessine ?
Ils se regardent et éclatent de rire :
- Si Madame veut…
- Alors Madame obtiendra, termina Benn.
- Chic alors, je vais pouvoir compléter ma collection de dessins indécents, gloussai-je.
- J'espère qu'on pourra compter sur toi pour poser pour nous, souffla Benn d'une voix chaude.
Je pique un fard avant d'accepter, Benn aussi savait dessiner et il ne manquait jamais une opportunité de m'esquisser.
Moi je vote pour un mini Banane-Croco =D
Sur ce je vous dis à mercredi pour la suite et fin de Prise en Otage.
