Bonjour,
J'espère que vous allez bien.
Ainsi se clôture l'arc de "La naissance de L'Enchanteresse démoniaque".
MUSIQUE A PREPARER AVANT CONFÉRENCE :
^^ J'ai découvert une chanson lundi qui va bien coller avec le chapitre.
Je vous invite à chercher sur tonton Youtube ou Deezer :
À deux pas de l'enfer - Star Sky
Je vous invite à la mettre le titre en route quand vous lirez cette phrase :
"De… de quoi parle-t-il ? "
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Prévoir des mouchoirs.
Bonne lecture
Chapitre 129 : Vie passée
[POV Narrateur]
Un grand homme à la fière allure, la peau pâle, encadré de longs cheveux noirs raides, surplombés de deux cornes fixa de ses yeux noirs le corps sans vie d'Ariel Castelrelli qui reposait sur un autel en pierres :
- Tu as subi de sacrés dommages demoiselle, ton âme a été très abimée, mais je vais t'aider à la restaurer, autrement même dans le repos éternel tu vas souffrir.
Tels furent les mots de Omsra Dieu des enfers et des morts, surnom : Satan.
Omsra se plaça là où reposait la tête d'Ariel et son corps s'illumina, ses cheveux flottèrent, entourés d'une aura violette terne qui l'enveloppea et le corps inerte d'Ariel :
- Mes soins s'arrêtent là, tu peux la prendre en charge Asmadora.
- Très bien Omsra, je vais l'emmener pour terminer de la soigner.
Devant lui se tenait une biche, la même qu'Ariel avait rencontré quand elle avait vu Hadès la toute première fois il ya deux ans.
Cette biche est Asmadora Déesse de la vie, de la faune et de la flore.
Omsra dépose Ariel sur le dos d'Asmadora qui s'évapora dans l'air pour revenir dans son royaume :
-Asmadora ! Est-ce l'âme d'Ariel Castelrelli ?
- Oui… venez avec moi vous cinq, vous pourrez réconforter Ariel quand elle reprendra ses esprits, elle va en avoir besoin.
Les cinq petits lapereaux qui avaient autrefois reçu Ariel lors de son coma, suite à l'empoisonnement qu'elle avait subi à Impel Down suivirent Asmadora.
Déités mineures on pouvait distinguer :
Câline une petite lapine blanche.
Bien-être un petit lapin tout noir.
Chaleur un petit lapin roux.
Réconforter un petit lapin marron clair
Bonheur un lapin au pelage blanc, noir, roux et marron.
La Déesse Asmadora s'avance dans l'eau d'un lac cristallin et plongea le corps d'Ariel.
Sur la peau d'Ariel commençait à apparaître une multitude de fines cicatrices, un peu comme serait un vase brisé qu'on aurait recollé et où apparaîtrait les marques de brisures.
- Asmadora tu penses qu'il lui faudra combien de temps ? Exigez du Bien-Être.
- Je ne sais pas… cela dépendra d'elle, répondit Asmadora qui sortit de l'eau.
La Déesse observe le fond du lac où repose Ariel et cela de longues heures durant.
[Point de vue d'Ariel]
Je me redresse et sens que je suis entourée d'eau, mais ce qui est étonnant c'est que je peux respirer. Je lève mes yeux vers le ciel et je décide de nager vers la surface, je sors et fait quelques pas une peu chancelante :
- Elle s'est réveillée ! Firent en cœur des voix enfantines.
J'abaisse mon regard et je retrouve les cinq lapereaux que j'avais vu lors de mon coma suite à mes blessures de Marineford.
Ils accourent vers moi et ils tournent autour de moi joyeusement en bondissant et mes vêtements sèchent au rythme de leurs danses. Je n'avais pas réalisé qu'ils avaient des pouvoirs lorsque je les ai rencontrés la première fois.
Je regarde ce que je porte, c'est la même la robe blanche unie que j'avais qui se noue dans le cou, le dos nu et qui est fendue à partir de mes cuisses et avec pour seule note de couleur mes escarpins dorés.
- Bonjour, merci à vous, souris-je doucement en me baissant pour être à leur hauteur.
Aussitôt ils en profitent pour me grimper dessus et se blottir dans mes bras, je m'écroule au sol et je ris, je les câline avec joie, c'est si réconfortant.
- Bienvenue Ariel.
Je me tourne, en soutenant ma petite tribu de lapins et je vois la biche :
- Bonjour, réponds-je.
- J'imagine que tu as des tâches de questions dont le fait pourquoi tu nous entends.
- Oui… je suppose que c'est à cause de mon métissage en étant fée des joyaux, me risquai-je.
Ce n'est qu'avec ma transformation que j'ai pu comprendre les animaux alors j'imagine que c'est ça :
- En effet, je me présente, je suis Asmadora, Déesse de la vie, de la faune et de la flore.
- Enchantée madame…
Je ne sais pas quoi dire, je suis intimidée :
- Tu peux m'appeler Asmadora, me dit-elle d'une voix avenante et douce.
- Vous êtes sûr ? Je ne veux pas paraitre impolie.
- Tu ne l'es pas, tu peux aussi me tutoyer.
J'ai doucement la tête :
- De quoi te souviens-tu de mon enfant ? Exigez Asmadora.
Je réfléchis, mais j'ai beaucoup de mal à me rappeler :
- Je me souviens… que les cinq doyens m'ont enlevé…
- Et quoi d'autre ? Exigez doucement la biche.
- Ils m'ont injecté et fait boire quelque chose, après cela devient très flou…
- As-tu d'autres souvenirs ?
- Non… enfin plus des émotions… des ressentis, c'est très bizarre, admis-je.
- Dis-moi mon enfant.
- Le sentiment d'étouffé, d'être écrasé sur qui je suis, je souffre, je veux de l'aide, je lutte intérieurement contre quelque chose en moi…
- Il est normal que tu ais perdu en partie ta mémoire, car tu as fait face à une expérience très traumatisante, celle d'être dominée et possédée par des personnalités fortes qui voulaient prendre possession de ton corps. A cause de cela et pour éviter de bénir des gens, tu as sacrifié ton âme pour tenter de dompter ces personnalités qui t'étouffaient. Cependant en faisant cela ton âme s'est brisée et donc Omsra le Dieu des morts a éliminé les traces de ceux qui ont pu te posséder et les cicatrices physiques que tu as eues. Et quand Omsra a terminé il t'a confié à moi pour soigner et reconstituer ton âme, voilà pourquoi tu t'es réveillée au fond du lac, cette eau la régénérait.
- Omsra…, répétai-je.
- Oui ?
- Est-ce… je suis morte ? Exigez-je lentement.
- Oui.
Un flash me revient, ce sont mes dernières pensées où j'ai senti la mort me cueillir et je me rappelle le sentiment de culpabilité qui m'a envahi, même si je ne sais plus pour quoi exactement.
- Je… je crois que je me rappelle… du moment de ma mort…, représailles-je d'une voix blanche.
Benn… Crocodile… je commence à que réaliser je les ai… perdu.
Je ne peux retenir mes larmes et je les laisse couler, avant de cacher mon visage dans mes mains :
- Ne sois pas triste, fit la voix fluette d'un des lapereaux.
Je me mordis les lèvres, c'était plus facile à dire qu'à faire, mais je sens que ces petits lapins qui essayaient de me réconforter, en frottant leurs petites têtes contre ma peau. Cependant ma douleur était béante, j'étais séparée des deux hommes de ma vie et plus je pleurais plus des brides de souvenirs me revenaient :
- J'ai… je… je leur ai… fait du… mal, sanglotai-je.
- Ce n'était pas ta faute, fit une lapine blanche.
- J'ai… blessé… tant de gens…, m'exclamai-je.
- Ariel….
Je me tourne vers Hadès et là mes pleurs redoublent, je le sens me prendre dans ses bras et je m'accroche à lui.
J'ai tellement mal…
Oh Benn… Crocodile… me pardonnerez-vous ?
- Que… va-t-il m'arriver ? Gémis-je inconsolable.
- Tu vas rester à mes côtés, répond doucement Hadès.
Je tremblais contre lui, secouée de spasmes.
Alors… c'était fini… jamais je ne reverrai mes hommes… mon père… mes amis…
- Hadès…, commençai-je hésitante.
- Oui ?
- Est-ce que c'est possible de dire… au revoir à Benn et Crocodile, même si… c'est via… un rêve. Je veux leur demander pardon… et aussi à ceux… que j'ai attaqué…
Je le regarde suppliante, je ne veux que quelques instants avec eux :
- Je… suis désolé…
Sa réponse me sonne, mais larmes redoublent, mon cœur se serre… c'est si douloureux :
- Dites-moi… mes hommes m'en veulent-ils ? Articulai-je avec peine.
- Non.
- Et tous… ces gens ?
- Non plus.
Je lâchai léger un soupir d'apaisement, savoir cela me réconforta quelque peu :
- Tu… m'en veux ? Exigez Hadès.
- De quoi ? Reniflai-je.
- De ne pas à ta demande.
- Je… suppose… que vous… ne pouvez pas…, arrivai-je à dire.
Il me serra plus fort et je criai toute ma douleur, j'étais prise d'une terrible crise de larmes, je n'arrivais pas à moi plus calme, il me fallut de longues minutes avant d'y parvenir.
Hadès m'aida à me relever quand j'arrive à renforcer mes sentiments :
- Vient, suis-moi, m'invita doucement Hadès.
- Où allons-nous ? Demandai-je d'une petite voix.
- Nous allons vers un endroit où vous pourrez trouver le repos, l'apaisement et guérir, répondit Hadès.
- D'accord…
Tout en le suivant, je continue de pleurer silencieusement, la tête baissée.
Merci… mes amours… mes amis… mon tendre papa… de m'avoir donné deux belles années de vie… pardon de vous quitter… pardon de vous avoir bénir… pardon…
- Pourquoi ?
Je vis Hadès me faire face, je le regarde perdue :
- Pourquoi ? Répéta Hadès.
- Je ne… comprends pas, répondis-je d'une voix faible.
- Pourquoi ne me fournit-tu pas de te redonner vie ?
Je lui souris tristement et je lui réponds courageusement :
- Je pense que si… vous en conserviez le pouvoir… et que… vous estimez que je… le méritais… vous l'auriez fait. Et puis… vous supplier… ça serait… ingrat de ma part… j'aurais pu mourir cette nuit-là… mais vous m'avez réincarné… dans ce manga… même s'il ya eu des épreuves… j'ai rencontré des gens bien… un père… des amis… mes amours…. Ces deux années… de bonheur ont été… intenses… merveilleuses… les plus belles de ma vie… pour cela merci à vous… de ce cadeau que vous m'avez fait. Vous avez aussi… veillez sur moi… influençant ma destinée… alors que vous n'étiez pas obligé… je vous dois tant…. Bien sûr j'en crève d'envie… de revenir à la vie… je mentirais si je ne disais pas… que j'aurais voulu vivre… plus longtemps…. J'avais… tant de projets… d'avenir… bien sur… que c'est mon vœu le plus cher… mais… ma réincarnation a été un précieux cadeau… j'ai conscience… que ce n'est pas… un dû. Voilà pourquoi… je ne vous supplie pas… de me redonner la vie… car si c'est pour me révéler que… vous ne pouvez pas… cela va vous faire souffrir et moi aussi… alors… autant… s'éviter souffrance… cette inutile.
Je peine à finir de parler, je pleure de nouveau et Hadès me reprend dans ses bras :
- Pardon… de pleurer autant…
- Tu as le droit de pleurer, je ne t'en veux pas.
- Merci… Hadès.
- Tu ne m'as jamais déçu… pas une seule fois.
Je laisse échapper un petit rire triste :
- Merci… d'essayer de me consoler…
- Ariel… pardonne-moi pour le fait de prononcer ton ancienne identité, mais j'ai une question.
Je me tendis contre lui, mais j'étais prête à entendre mon ancien prénom :
- Dis-moi es-tu morte en tant que Dolorès ? Ou en tant qu'Ariel ?
Je m'écarte un peu de lui, je le regarde incertaine et très confus :
- Je… les deux… c'est mes deux… identités. Dolores c'est mon prénom de naissance… et Ariel celui que j'ai choisi… un prénom de substitution, répondis-je sans comprendre.
- Permets-moi de reposer ma question avec d'autres mots. Es-tu morte en appartenant à ce monde qui t'a vu renaître ? Exigez Hadès.
- Heu… oui, répondis-je avec hésitation.
- En es-tu sûr ?
- Je… oui… enfin… j'ai l'impression que… vous attendez un non de ma part… je suis morte… dans ce monde…
- En effet, mais ta réincarnation est-elle partielle ou totale ?
Ces termes je les ai entendus qu'une fois.
[Flashback]
- Calme-toi, tu es morte dans ton monde, cependant tu n'es pas encore un personnage de ce monde, c'est pour cela qu'il faut que tu évites de changer le cours de l'histoire et que tu parles de ta réincarnation, car tu es perçue comme une anomalie par l'Univers de One Piece. Ta réincarnation n'est que partielle, tu pourras la compléter et devenir une personne appartement pleinement à ce monde comme Luffy, Crocodile, Shanks et j'en passe.
- Mais commentaire ? Que dois-je faire ?
- Une réincarnation totale se mérite, c'est à toi de faire tes preuves et quand je jugerai que le temps sera venu je ferai de toi un membre à part entière de ce monde.
[Flashback Fin]
- Je… j'aurais… j'aurais dit… totale… mais…
- Mais je ne t'ai pas prévenu de ma décision n'est-ce pas ?
J'ai doucement touché ma tête :
- Tu as raison j'aurais pris soin de t'avertir, donc….
- Ma… réincarnation était partielle….
Pourquoi… un sentiment d'espoir m'envahit ?
- Tu m'avais aussi demandé ce jour-là pourquoi je ne t'avais pas sauvé d'Impel Down.
J'hochai la tête, oui je me souviens on parlait de son influence sur mon destin dans le monde de One Piece :
- Te souviens-tu de ma réponse ? Exigez Hadès.
- Je crois que vous m'avez dit que l'ignorance vaut parfois mieux que la connaissance.
- En effet. Ariel… cela ne dépendra pas que de moi, cependant j'aurais de l'influence…
Je le vois se tourner vers le ciel et tendre sa main droite au-dessus de lui :
- J'en appelle à toutes les divinités de ce monde, faites partie de votre choix.
Je sens une lumière émaner de ma poitrine, je baisse mon regard et je vois un collier scintillant, depuis quand j'ai ce bijou sur moi ? Je ne l'avais pas plutôt. Qu'est-ce qu'il représente ?
- Je donne sans condition mon accord, s'exclama Hadès.
De… de quoi parle-t-il ?
[POV Narrateur]
Marie Géoise.
Personne ne vit, car caché par ceux qui l'étreignaient, un collier aux pierres translucides et finement taillées apparaît sur le buste d'Ariel.
Et ce même collier s'illumina et générala un vent qui repoussa tout ceux autour du corps inerte d'Ariel.
- Ariel…, murmurèrent Benn et Crocodile pris d'un sentiment d'espoir.
Elbaf :
- Hadès…, murmura Isakis.
- Et les gens nous prie en masse et à l'unisson, souffla Odalys.
- Il va y avoir un précédent, sourit Rosalis.
La gemme qui retenait les trois fées des joyaux explosa, leurs pouvoirs étaient régénérés, aussitôt les fées fusèrent vers Mary Geoise brisant la barrière créée par les doyens, dernier vestige de ces monstres.
Puis elles se posèrent près du corps sans vie d'Ariel qui flottait dans les airs, le collier qu'elle avait émis une lueur blanche et éclatante :
- Nous donnons sans condition notre accord, s'exclamèrent la voix unie des fées des joyaux tendant leurs mains vers le ciel.
Aussitôt un ruban de lumière blanche, violette, turquoise et bleue entourant le corps d'Ariel pour créer une sphère de lumière.
Suivi de près d'un autre ruban, violet plus terne, d'un jaune, d'un vert, d'un rose, toutes ces couleurs étaient la manifestation des déités qui avaient donnés leurs avals, permettant la création d'un sablier qui apparaissait derrière le corps d'Ariel.
Un peu plus tôt dans le royaume des enfers et des morts :
- Je donne sans condition mon accord Hadès, a répondu Omsra.
Dans le royaume des cieux :
- Je donne sans condition mon accord, sourit Nika Dieu du Soleil.
Du côté d'Hadès :
- Je donne sans condition mon accord Hadès, s'élève la voix d'Asmadora.
- Nous aussi, nous aussi on donne notre accord sans condition, firent la voix unis des cinq lapereaux en bondissant en chœur.
[Point de vue d'Ariel]
Je fixe Asmadora et les petits lapins, puis Hadès :
- Ariel si j'avais influencé trop ton destin et t'éviter bien des désagréments, je n'aurais pas eu la possibilité de t'offrir le présent que je compte te faire. J'ai retardé volontairement ta réincarnation totale, car en la retardant je pouvais encore influencer une dernière fois ton destin qui je le voyais s'annonçai funeste. Ariel je te donne quatre choix, écoute-les bien.
Je le regarde, un espoir secret n'était en moi, mais je n'ose le formuler, je suis terrifiée à l'idée de me méprendre :
- Premier choix Ariel, tu décides de rester à mes côtés et de connaître enfin le repos éternel.
Mon cœur palpite, je fixe Hadès avec appréhension :
- Deuxième choix, je te ramène à la vie dans le monde qui t'a vu naître, ton monde de naissance, dans une période de prospérité et avec l'apparence de ton choix.
Non je ne peux pas y croire, il parle de résurrection… puis-je espérer ?
- Troisième choix, je te ramène à la vie dans un autre monde de ton choix, différent de celui qui t'a vu naître et de One Piece. Toujours dans une période de prospérité avec l'apparence de ton choix.
Je retiens mon souffle et le fixe avec espoir, serrant mes mains, priant silencieusement, tremblant de tout mon être et je le vois sourire :
- Quatrième choix, je te ramène à la vie dans le monde qui t'a vu te réincarner, tu retrouveras les tiens et tu connaitras la période de prospérité à venir et avec l'apparence de ton choix.
Je craque et sanglote, plongeant mon visage dans mes mains, je ne peux le croire :
- Vraiment… j'ai… j'ai… ce droit ? Hoquetai-je.
- Oui.
Je n'arrive pas à croire les mots qu'Hadès a prononcé… j'ai le droit de revenir…
- Si… si c'est vraiment possible… je veux retrouver… mon père… mes hommes… mes amis, mais… est-ce qu'il ya… une contrepartie ? Est-ce que je vais perdre la mémoire par exemple ? Vont-ils m'oublier ? Exigez-je un peu avec crainte.
C'était trop beau pour être vrai, pouvais-je vraiment y croire ?
- Aucune contrepartie, répondez Hadès en posant ses mains sur mes épaules.
- Mais… pourquoi ? Je croyais… je pensais….
- Tu as réunis toutes les conditions sans exception, me coupa doucement Hadès.
- Est-ce que je peux… les connaître ? Hoquetai-je.
-Oui tu peux. Lors de notre toute première rencontre il me semble t'avoir demandé de rectifier le destin de Monkey D Luffy.
J'hochai la tête en essuyant mes larmes qui n'étaient pas arrêtées de couler :
- Tu as comblé toutes nos attentes il ya deux ans et plus encore aujourd'hui. Tu as réalisé avant ta mort que Luffy n'avait pas éveillé ses pouvoirs, tu as fait en sorte de répéter un combat similaire à la trame d'origine. C'est quelque chose qui a permis de corriger le destin de Luffy, tu n'y étais aucunement obligée, mais tu l'as fait. Cela nous a grandement satisfait moi, mais aussi à toutes les divinités présentes majeures comme mineures.
- Nous on est des divinités mineures, on représente le réconfort, les câlins, le bien-être, la chaleur et le bonheur, firent en chœur les lapins.
Je les fixe avec un petit sourire, voilà pourquoi je me sentais si bien à leur contact :
- Ensuite… jamais tu ne m'as reproché le fait d'avoir vécu tant de mésaventures que ce soit dans ta première vie ou la seconde.
- … Cela nous forge…, répondis-je faiblement. Cela nous oblige à apprécier la vie, à la respect… et puis… je pense qu'elle serait sans saveur, on ne se battrait pas pour ce qui est juste. Je pense qu'avoir des épreuves n'est pas une mauvaise chose, même si on ne va pas se mentir certaines sont très difficiles à encaisser….
- En effet, mais je te remercie de ne pas t'être plainte, car beaucoup m'en on voulut… je comprends… cependant quand on offre une nouvelle vie avec un nouveau départ j'espérai autre chose que des remontrances constantes.
- Je comprends.
- Pour prolonger, tu n'as pas cherché le pouvoir comme bien de ceux dont j'ai permis la réincarnation, tu as pris un très grand soin de ne pas influencer le destin de ceux dont tu connais l'avenir. L'un des derniers exemples c'est le roi Cobra, tu n'as pas cherché à l'avertir alors que tu savais qu'il allait mourir… mais finalement il n'en sera rien. Alors oui il ya eu des changements, mais ils ne viennent pas de toi, plus depuis notre première rencontre, ce sont les différents acteurs de ce monde qui ont fait des choix différents et ça change tout. Je me rappelle même que tu m'as demandé si tu pouvais aider les fées des joyaux quand elles t'ont imploré de l'aide pour activer leurs pierres. Tu as hésité et cette hésitation a été grandement appréciée. De plus j'ai aussi conscience que tu es frustrée, tu t'interdis de parler de ton ancien monde, tu t'interdis de chanter et jouer des musiques de ton monde, pour ne pas trahir que tu n'es pas de ce monde. Tu as fait preuve de beaucoup de vigilance, là où d'autres n'ont eu que guérir. Ensuite, il y a deux ans, tu as commis un acte qui a surpris toutes les divinités, même moi… et je n'ai pu rester insensible à ta requête aussi je te l'ai exaucé.
- De quoi parler-vous ? Demandai-je ne comprenant pas.
Hadès fait une petite pause et me regarde avant de reprendre :
- Tu as renoncé à la récompense des fées des joyaux pour sauver Odalys, cela n'a pas fonctionné car il fallait l'accord des trois fées des joyaux, en étant morte Odalys ne pouvait donner son accord. Cependant ta générosité nous a tous touchés alors j'ai concrétisé ta demande, même si en échange tu as été fréquemment frappée de douleurs et je suis navré de cela.
- C'est pour ça que ça n'a pas marché au départ, réaliseri-je en me souvenir.
- En effet, cela nous a encore plus ému, car tu étais désespérée à l'idée de ne pas redevenir humaine, tu aurais pu utiliser ce vœu pour inverser ta transformation, mais cela ne t'a même pas effleuré l'esprit, car tu voulais avant tout sauver la vie d'Odalys, même si c'était à ton détriment. Cet acte t'a immédiatement attiré la sympathie des divinités.
- Merci pour Odalys, merci d'avoir accepté ma demande, je ne savais pas que c'était vous.
- Je t'en prie… ce n'est pas moi qu'il faut remercier, c'est ta générosité et le fait que tu sois une très bonne personne.
Je souris émue et hoche doucement la tête, un peu embarrassée :
- Pour reprendre, il y a encore d'autres conditions qui sont obligatoires pour t'accorder de revenir à la vie.
Je le regarde sans l'interrompre :
- Malgré que nous nous soyons rencontrés et que tu as vécu des difficultés, à aucun moment, aucun tu n'as imploré mon aide. Alors que tu as fait face à des personnes dangereuses comme les hommes de Scorpius, les cinq doyens ou Mérénos, à aucun moment tu n'as demandé que je t'aide à te sortir de ces situations, là où d'autres m'ont souvent imploré. Enfin non, ce que je dis n'est pas tout à fait correct, tu m'as imploré par deux fois, mais pour mourir.
Hadès claqua des doigts et j'entendis ma voix :
« Si une divinité existe ne me ramenez pas une deuxième fois à la vie ! Je vous en conjure ! Laissez-moi mourir ! Même si j'inspirerai à une autre vie… je ne veux plus souffrir… Laissez-moi partir… J'implore votre pardon si j'ai commis des fautes… Pitié… Laissez-moi renoncer à la vie… »
- C'était… lors de mon exécution à Marineford, réalisai-je.
- Oui, tu étais aux portes de la mort et au lieu d'implorer la vie, tu as imploré la mort… définitive.
- Et la deuxième fois… c'était avant que les doyens fassent de moi un pantin.
- Tout juste.
La reclaqua des doigts.
« Hadès ! Ne me laissez pas devenir un monstre !
Otez-moi ma vie je vous en conjure ! »
- Tu aurais pu me demander de te sauver de leurs griffes, mais là aussi tu as préféré mourir et pour le bien commun. Tu as une qualité rare, tu n'as jamais eu peur de mourir.
- J'ai souvent espéré cela… dans ma jeunesse…
- Pourtant tu n'arrives pas, même une fois libre, à te suicider, alors que ça t'a souvent effleuré l'esprit.
- Parce que… je me disais que… peut-être j'allais louper quelque chose de précieux… on dit souvent que la roue tourne… je n'attendais que cela… mais cela ne venait pas…. Et puis… j'avais peur de me louper dans mon suicide… si je devenais handicapée, un légume… et que le tiers qui devrait veiller sur moi abus de mon état… je…
- C'est ce qui t'a toujours retenu et je suis content que tu ne l'aies jamais fait, que tu te sois accrochée péniblement à la vie, même si je constate que tu as gardé le réflexe d'implorer la mort, plutôt que la vie. Enfin… tu as accepté la mort et le fait que je ne t'autorisai pas à avoir un contact, même bref, avec tes proches pour leur dire « au revoir ». Tu as pleinement accepté cette décision, sans la contester. Le collier que tu portes est le symbole de toutes les qualités que je viens d'évoquer. Tu as réuni toutes les conditions obligatoires et tu as obtenu la sympathie des divinités et j'irai même plus loin, le monde à prié leurs divinités que leur « Ange de la Paix » Ariel Castelrelli soit réanimée, qu'elle vive.
- Le monde…, répétai-je sans comprendre.
- Oui tes sauveurs ont diffusé tout le combat, pour révéler le vrai visage des doyens et donc les gens du monde entier ont vu ta mort en direct et ont prié pour qu'Hongo parvienne à te faire revenir et tous ont été triste à ta mort.
- Vraiment ?
- Oui, confirme Hadès. J'ai une question, si je te dis que dans le monde des vivants la diffusion des images continue et que la population voit que tu portes un collier magique et que ton corps flotte dans les airs. Que crois-tu que les gens soient en train de faire ? Ils prient pour qu'un miracle se réalise : ta résurrection. Et cette prière silencieuse et si espérée a rendu la liberté aux fées des joyaux. Toutes les Déités de ce monde ont été oubliées à cause d'Imu, les doyens, effacés de l'histoire, mais aujourd'hui ces divinités retrouvent enfin leur influence, car les gens croient de nouveau en elles. Tu as le soutien de la population, de leurs divinités, de tes proches et de moi. Tu as eu un impact si positif en deux ans, tu jouis d'une excellente réputation et tu ne l'as pas utilisé à de mauvaises fins, jamais. Je te rappelle que tu as sauvé la vie d'hommes et de femmes de la colère de Barbe Blanche et Shanks à Marineford, les victimes comme leurs familles et proches te doivent beaucoup. De plus tu as fait bien des dons aux œuvres te charités, le fait que tu as contribué à soulager les douleurs fantômes, tous ces actes pèsent extrêmement lourd dans la balance, surtout quand on voit que tu n'as rien commis de mal et volontairement. Et puis tu as été reconnaissante envers moi, plus d'une fois durant ces deux ans tu m'as remercié, tu as eu une pensée pour moi.
- C'était normal… vous… vous m'avez tant offert, je vous dois tant, j'ai découvert le bonheur d'être aimé, respecté, désiré. J'ai eu tout ce que j'espérai en secret et même bien plus… je pensais lorsque je suis morte la première fois… que c'était fini… et je regrettai de ne pas avoir connu le vrai bonheur. J'aurai pu mourir ce jour-là, mais je me suis réveillée dans un monde certes très différent et avec sa part de dangerosité, mais j'ai rencontré tellement de gens incroyables, bons…. Et puis c'était aussi un monde où je connaissais les personnages, il m'a été plus facile de faire confiance, surtout en développant mon haki… là où dans mon monde je n'y arrivais pas, j'étais trop méfiante, trop déçue…. Vous m'avez vraiment beaucoup donné et je ne sais comment exprimer ma gratitude.
- Merci Ariel. Voilà pourquoi aujourd'hui je suis plus que ravi que tu sois la première à qui j'accorde une nouvelle vie.
- La première ? Répétai-je surprise.
- Oui, il y a eu d'autres candidats avant toi, mais ils ont préféré rester à mes côtés pour un repos éternel, sans contrainte, sans peine, sans douleur, sans trahison et tout autre désagrément. Toi tu es la première qui veut revenir, bon après tu es celle qui a eu le temps de réincarnation le plus court, mes autres réincarnés réaliser bien plus que deux ans. Ils ont eu la chance de fonder une famille, de vivre leurs vies, de faire des projets, il est logique qu'après une vie bien remplie on inspire au repos, tandis que toi tu n'as qu'effleuré les cadeaux de la vie. Et puis n'oublie pas que vous n'êtes pas nombreux à qui je permets de se réincarner et que vous êtes encore moins nombreux à réunir tous les critères pour qu'on vous offre une nouvelle vie. Tu sais j'aurais été bien embêté si tu m' fourniavais de te ramener à la vie ou de contester mes décisions, beaucoup quémandait et il m'était impossible d'accéder à leurs demandes. Comme tu l'as si bien dit tout à l'heure, c'est un cadeau pas un dû. Aussi merci à toi et à ton attitude exemplaire, cela me fait toujours chaud au cœur quand je vois qu'un réincarné vit heureux et sans faire n'importe quoi. J'espère qu'après toi d'autres auront la même chance que toi, d'avoir l'autorisation de renaître une dernière fois.
- Je l'espère aussi… en tout cas, je vous remercie de cette nouvelle chance, je ferai tout pour l'honorer et vous rendre fier.
- Je n'en doute pas car tu m'as déjà rendu fier Ariel. Bien, la prochaine fois qu'on se rencontrera ce sera à ta prochaine mort, qui elle sera définitive. Je veux aussi que tu ais conscience que je ne pourrais plus influencer ton destin.
- Ce n'est pas grave, je vous dois tant, vous me faites le plus précieux des cadeaux.
- Tu es adorable ma chère Ariel.
- Merci… heu… j'ai une question.
- Dis-moi.
- Est-ce que… je retrouverai ceux que j'aime après la mort ?
- Oui, sourit-il.
Je me sens soulagée, j'avais peur que dans un avenir lointain de ne pas retrouver mes hommes en sachant ce qu'il m'attendait après la mort :
- Une dernière chose avant de procéder à ta résurrection.
- Oui ?
- Dis-moi tu as toujours eu envie de connaître tes origines, ton passé.
- Vous évoquez… mes parents biologiques ? Je prends ce risque.
- Oui.
- C'est vrai… j'ai parfois eu envie de connaître les circonstances plus exactes… surtout concernant ma mère… je me suis souvent demandée comment elle était… si elle souffrait encore de son viol…. Mais… pourquoi évoquez-vous ça ?
Il ne répondit pas tout de suite, à la place je vis autour de mon poignet gauche un bracelet jonc assez large en or. Il y avait une alternance de cœurs stylisés avec pointe vers le haut et vers le bas et leurs contours étaient sertis de pierres précieuses ou au moins semi-précieuses. Quant au centre des cœurs, ils étaient vides permettant de voir la peau.
Je notais aussi que certains cœurs n'avaient pas fini d'être sertit, c'est curieux on dirait qu'il est inachevé :
- Merci… mais pourquoi ce bracelet ? Exigez-je.
- Ce bracelet vient de ta mère.
- Quoi ?
- Ta mère n'a pas non plus eu une vie facile… aussi si tu les désirs tu la rencontreras d'ici un mois.
- Comment ça ?
- J'attendais de savoir si je pourrais te redonner vie ou non et comme je vais pouvoir, je vais lui permettre de se réincarner et je vais l'informer que sa fille est dans ce monde.
- … Est-ce… qu'elle… regrette de m'avoir abandonné ? Exigez-je doucement.
- Non…
Je suis sonnée, je baisse les yeux, alors pourquoi….
- … car encore devrait-il qu'elle t'ait abandonné en premier lieu, continua Hadès en pertinent mon visage.
- Que voulez-vous dire ? Ma… mère m'a abandonnée à la naissance… dans mon dossier médical après ma naissance… elle m'a écrit… une lettre…, m'arrêtai-je incapable d'achever ma phrase c'était trop douloureuse.
Sa lettre avait été horrible, douloureuse, me faisant comprendre combien j'étais un fardeau pour elle, moi le fruit de son viol.
Quand j'avais découvert sa lettre j'avais eu un petit espoir de lire quelques mots gentils, mais non… je n'inspirai qu'un profond dégoût qui m'avait brisé un peu plus à l'époque :
- Mais es-tu certain que ce soit bien ta mère qui a rédigé cette lettre ?
J'hésiterai :
- Mais…
- On t'a arraché à ta mère, elle venait juste d'accoucher qu'on l'a privé de toi immédiatement, elle n'a même pas eu le bonheur de te prendre dans ses bras, pas même un instant. Elle n'a eu de cesser de te chercher pendant 37 ans….
- Elle… elle…
- Oui ta mère t'aime de tout son cœur, chaque pierre représente un mois sans toi, voilà pourquoi il est inachevé.
- Mais… c'est impossible… pourquoi ?
- Elle te le dira quand tu la rencontreras… si tu en as envie bien sûr.
- … J'en ai envie… mais….
- C'est aussi pour cela que je ne t'en dis pas plus, car ce choc est déjà violent, même pour ta mère quand elle apprendra que sa fille lui sera à portée de main. Ce bracelet te permettra qu'elle te reconnaisse, alors porte-le.
- Allez-vous lui révéler mon nom ? Je veux dire… Ariel Castelrelli, pas Dolores.
- Oui.
Je suis retournée… ma mère me cherche… depuis ma naissance :
- Pourquoi… on m'a enlevé à elle ? Exigez-je d'assimiler toutes les informations.
- Elle te le dira quand tu la rencontreras, pour l'instant prépare-toi mentalement à des rétrouvailles.
J'hochai doucement ma tête, choquée, j'étais sonnée, heureuse, stressée et pleine de questions :
- Ariel je te libère de tes contraintes, tu pourras parler de ta réincarnation à qui tu veux, même si je t'invite à la prudence. Enfin je fais de toi une personne à part entière de ce monde, je t'accorde la réincarnation totale. Souhaites-tu conserver ton apparence ?
- Oui je veux conserver l'apparence que j'ai eu lors de ma réincarnation. Est-ce qu'on peut juste faire en sorte que plus personne ne voit mes cicatrices passées ? Et si j'en ai suite à ce que m'a fait subir les doyens je veux bien qu'elles disparaissent.
-Entendu. Bien Ariel nous allons remonter le temps juste avant ta mort, si tu es prête à toi l'honneur de faire connaître ton choix, qui sera définitif.
- Heu…
- Tu dois dire « Je donne mon accord sans condition », sautilla le lapin marron clair.
- Et il faut aussi dire que tu veux vivre, fit un autre multicolore.
- Et oui car on a beau être favorable pour te redonner la vie, ton avis prévaut, continue le lapin noir.
- Je vois…. Je… je veux vivre….
A cet instant je pense à Nico Robin qui a osé dire ces mots avant moi.
Je verse quelques larmes de bonheur et je trouve la force de finir la phrase qu'on attend de moi :
- Et je donne mon accord sans condition, bégayai-je bien que déterminer.
Je me sens perdre des forces, Hadès me tient dans ses bras pour me soutenir :
- Merci… Hadès, arrivai-je à dire.
- Vis….
Tout autour de moi devient flou comme un rêve qui s'évanouit.
Quand je rouvris les yeux, ma vision n'est pas très nette, je vis des images qui bougeaient si rapidement… comme si sur rembobinait une vieille VHS.
Et là je percutais, Hongo tente de me réanimer alors je suis bien en train de remonter le temps comme m'a prévenu Hadès.
C'est particulier car personne ne semble me voir et puis cela me permet de voir ce qui s'est passé, de constater tout l'amour qu'on me porte et combien ils espèrent me sauver.
Les images commencent à ralentir, je suis accusée contre la barrière de Bartolomeo.
Je me sens projetée et là je récupère mon corps physique, je prends conscience que je devais être un esprit hors de mon corps.
Dès l'instant où je fais plus qu'un avec mon corps, le temps reprend son cours.
Je tombe à genoux et je m'effondre.
[POV Benn]
- Ariel !
On la voit s'écrouler et quand cela arrive, une poussière d'or l'entoure et ses cheveux retrouvent entièrement leur roux d'autrefois, ses vêtements changèrent pour une robe unie blanche et avec des chaussures dorées. Que s'est-il passé au juste ? On dirait comme un enchantement, qui je pense est gentil si elle retrouve son ancienne apparence… je l'espère en tout cas.
Mais à cet instant le plus important c'est mon Ariel.
[POV Crocodile]
C'est quoi ça ? Pourquoi ses vêtements changent ? Et son apparence ? Qu'est-ce que ça signifie ? J'espère que ce n'est pas une autre mauvaise surprise de ces tarés.
-Ariel ! Reste avec nous, suppliai-je en la prenant dans mes bras avec Benn.
- Benn… Crocodile… je suis… si heureuse… de vous… revoir…, haleta-t-elle en souriant doucement.
- Chut… garde tes forces, sommai-je.
- HONGO ! Hurla Benn.
[Point de vue d'Ariel]
- Tout ira… bien… je vous… le promets…, articulai-je en posant mes mains sur leurs joues pour les rassurer.
Mais je me sens partir, épuisée, sans force, j'entends qu'on crie mon nom, avant de sombrer dans un doux sommeil avec un petit sourire aux lèvres. Je sais que tout ira bien cette fois. Merci Hadès… et vous divinités…
- ARIEL !
Vous n'avez pas le droit de dire que je suis pas fidèle à Oda, je fais comme lui je tue pas mes protégés ;w; puis je fais ce que je veux XD.
Et non j'ai pas pleuré comme une madeleine à écrire ce chapitre et en le relisant ;w; c'est à cause du sable de Crocodile... et aussi parce que Benn coupe des oignons ;w; et puis je suis entourée de poussière aussi ;w;
...
...
Non mais vous pourriez faire un effort de croire en ce que je dis X)
Un dimanche pour la suite et débuter l'Arc Ultime.
