Chapitre 9 : Le danger du secret
Petit à petit, la tension tomba entre les murs de Poudlard. Harry et ses amis avaient gagnés la demande d'Appel et tout le monde, sauf certains Serpentard était content du résultat.
Au fur et à mesure des jours, une amitié entre Pierre et Simon se construisit. Pierre ne se méfia plus de son camarade et avait toute confiance en lui, même s'il se demandait bien quel lourd secret cachait Simon.
Les Gryffondors regardaient l'amitié qui se construisait entre Pierre et Simon avec méfiance et inquiétude. Les origines de Simon étaient arrivées rapidement aux oreilles de ses camarades de Gryffondor qui se méfiaient de lui. Ils en parlèrent de temps en temps à Pierre, qui ne les écoutait pas. Pierre savait qu'il pouvait avoir confiance en Simon.
Drago prenait régulièrement des nouvelles de Pierre et l'observait de loin. Fin septembre, Pierre profita de l'une de ses nombreuse entrevus avec Drago pour lui demander d'acheter un cadeau pour Sabrina dont l'anniversaire allait avoir lieu début octobre.
Pierre reçut une lettre de son père le remerciant pour le cadeau quelques jours plus tard. Il lui promit également qu'il le donnerait de sa part à Sabrina.
Pierre recevait régulièrement des nouvelles de sa famille qui allait très bien. Le 10 octobre, il reçut une nouvelle lettre de son père qui le remercia de la part de Sabrina pour son cadeau en précisant qu'elle avait été contente de le recevoir.
Plus les jours passaient, plus Simon et Pierre devenaient très amis et même inséparables et ça, même si Pierre sentait que beaucoup de secrets restaient encore entre eux. En effet, Simon était très discret sur sa vie chez les mangemorts et restait secret et ça, malgré les questions de Pierre, mais il avait décidé de ne pas baisser les bras, car il sentait que Simon n'allait pas bien et que ses secrets lui pesaient. Sa curiosité fut piquée à vif lors d'un cours de DCFM :
Le 26 octobre au début du cours de DCFM, Remus donnait aux élèves de première année de Gryffondor et Serpentard le résultat du premier devoir noté qu'ils avaient réalisés quelques jours plus tôt. Remus s'approcha de la table de Simon et Pierre qui étaient au deuxième rang. Quand il arriva devant le bureau de Simon et de Pierre, il s'arrêta net et regarda Simon droit dans les yeux en disant :
« Non, ce n'est pas possible ! Je dois me tromper.
- Qu'il y a-t-il professeur ? Demanda Simon
- Je dois vous parler Monsieur Pirc. Venez me voir à la fin de l'heure. Dit précipitamment Remus en donnant la feuille à Simon »
Il donna ensuite sa copie à Pierre sans détacher sont regard de Simon. Simon eut un frisson. Il ne comprenait pas l'attitude de son professeur qu'il trouvait étrange. Il se demandait bien ce qui avait pu se passer pour que le professeur lui demande de venir à la fin du cours. Simon sentit le regard de Pierre sur lui. Il tourna son regard vers lui et haussa les épaules avant de jeter un œil à sa copie l'air inquiet. Pierre n'écouta que très peu le cours de Remus ce jour-là, tellement il avait l'esprit remplie de question.
A la fin du cours, Simon rangea ses affaires et se dirigea devant le bureau de Remus. Celui-ci resta silencieux et observa Simon d'un regard perçant en attendant que la classe se vide. Pierre rangea ses affaires doucement. Il était dans les derniers encore restant dans la salle. Seul lui et un élève de Serpentard restait dans la salle quand Remus prononça ses premières paroles :
" Voulez-vous nous laisser Monsieur Gryffondor-Potter et Monsieur Clark. Je dois m'entretenir seul avec Monsieur Pirc. »
Pierre fut surpris par le ton de Remus. Il tourna le regard vers l'élève de Serpentard qu'il ne connaissait pas. Il vit l'élève de Serpentard fixer Simon d'un regard inquiet avant de partir. Pierre partit peu de temps après en se demandant bien pourquoi cet élève était resté et que signifiait ce regard. Connaissait-il Simon ? En sortant de la salle, Pierre ne suivit pas l'élève de Serpentard. Non. Il décida de se cacher pas loin de la salle de DCFM.
Pierre vit Remus s'approcher de la porte et regarder de chaque côté avant de fermer la porte. Pierre s'approcha de la porte pour écouter curieux de savoir ce qu'avait à dire Remus à Simon :
« Monsieur Pirc, je sais que chaque personne a ses secrets, mais là, ce que vous cachez est extrêment dangereux. Je comprends votre réticence à en parler mieux que personne, sachez-le, mais en tant que professeur, je me dois de vous rappeler que cacher cela aux enseignants, ainsi qu'à Poudlard, pourrait avoir de graves conséquences.
- Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez, professeur. Dit Simon complètement déconcerté
- Ah oui, vraiment ! N'essayez pas de nier Monsieur Pirc. Répliqua Remus de colère
- Je, je ne comprends pas… hésita à dire Simon
- Ça ne sert à rien de me le cacher. Je l'ai senti en vous donnant votre copie et je le sens également à présent. On peut vous aider. Votre secret sera bien gardé, je vous le promets. J'aimerais juste que vous me permettiez de le dire au corps enseignant pour pouvoir vous aider. Essaya de rassurer Remus
- Je n'ai pas besoin d'aide professeur. Vraiment, je ne sais absolument pas de quoi vous parlez. Répondit Simon
- Vous me mettez dans une situation délicate en niant ainsi, sachez-le Monsieur Pirc. Je comprends que vous ayez honte de cela et que vous ne voulez pas que cela s'ébruite, mais je me devais de vous dire que si vous aviez besoin d'aide pour régler votre problème, je suis là. Dans votre intérêt et dans celui de vos camarades, je vous en supplie, dites-moi la vérité. Dit Remus
- Je vous remercie de votre sollicitude professeur, mais je vous assure que je n'ai pas de problème et que je ne vois absolument pas de quoi vous parlez. Répondit Simon
- Très bien. Comme vous voulez. Je me suis peut-être trompé, quoi que, ça m'étonnerait, mais bon. Si vous avez besoin de parler, ou que vous changez d'avis ou que vous avez un problème, n'hésitez pas à venir me voir et ça, à n'importe quelle heure du jour, comme de nuit. Je vous aiderais. Si vous êtes sûr que vous n'avez vraiment rien à me dire, vous pouvez partir. Soupira Remus »
- Simon partit en quatrième vitesse sans adresser le moindre regard à son professeur. Il partit tellement vite qu'il ne vit même pas en ouvrant la porte, ni sans se retourner que Pierre était juste à côté. Pierre, surpris, le regarda partir en se posant milles questions. Il suivit Simon en se demandant bien quel était le lourd secret que Simon cachait à tous.
Le soir même, Drago passa dans le bureau de Remus pour lui donner sa dose de potion tue-loup. Remus le reçut avec un visage inquiet. Drago le remarqua et lui dit :
« Ça va Remus ? Tu as l'air malade ?
- Ne t'inquiète pas Drago. C'est sûrement l'effet de la pleine lune qui approche. Je te remercie pour la potion. Je ne mets pas en doute tes qualités de maître des potions, mais tu es sûr qu'il n'y a pas eu de problème dans ta préparation ? Demanda Remus
- Je fais cette potion régulièrement. Je t'en ai même déjà donné par le passé et il n'y a jamais eu le moindre problème. Pourquoi cette question ? Dit Drago
- Comme tu le sais, j'ai des sens plus développées et j'ai eu l'impression qu'il était encore plus puissant que d'habitude, mais c'est sans doute parce que je me fais vieux. Dit Remus
- Tu as senti quelque chose ? Demanda Drago
- Je ne sais pas trop. J'ai dû me tromper. Enfin, j'espére m'être trompé. Dit Remus
- Tu veux en parler ? Demanda Drago
- On ne dit pas ces choses-là sans en être sûr, Drago. Je ne suis pas sûr de ce que j'ai senti. Je préfère donc ne rien dire au cas où je me serais trompé. Dit Remus
- Comme tu veux. N'hésite pas à venir me voir si tu changes d'avis. Au sujet de la potion, tu peux dormir tranquille. Je n'ai fait aucune erreur. Dit Drago en partant »
Les jours suivants, Remus observait Simon et Pierre de loin d'un regard inquiet et douteux. Pierre remarqua le comportement étrange de Remus et interrogea Simon au sujet de la discussion qu'il avait eu avec leur professeur, mais ses questions restèrent sans réponses. Simon évitait toujours la discussion et avait l'air inquiet. Simon recevait aussi régulièrement des lettres qu'il cachait aux yeux de Pierre. Pierre se posait de plus en plus de question sur l'attitude étrange de Simon.
Le 30 octobre, Drago retint Pierre à la fin du cours de potion. Simon était en train de l'attendre derrière la porte, quand le dernier Serpentard à sortir de la salle s'approcha de Simon en disant :
« Ça va ? Que voulait le professeur Lupin l'autre jour ?
- Eric, je me demandais quand est-ce que tu allais essayer de me parler pour me poser la question. Je te rappelle que nous ne sommes pas censés nous parler. Soupira Simon
- Tu évites toujours le sujet dans tes lettres. Il fallait bien que je te parle. Ecoute, je comprends que tu as peur, que Pierre se méfie de moi et donc de toi s'il nous voit ensemble. Je sais que je n'ai pas atterri dans la bonne maison, mais je sais aussi que cela peut servir. J'entends beaucoup de choses dans ma salle commune. Crois-moi, Pierre devra être extrêmement prudent. Prévint Éric
- Tu ne peux pas en savoir plus ? Demanda Simon
- Non. Tu sais bien qu'ils ne me font pas confiance. Pour eux, je suis un moins que rien. Ils savent très bien dans quel camp je suis. Ce ne sont pas des idiots. Mais je te promets que si jamais j'entends quelque chose, je t'en informerais. Mais n'essaye pas de changer de sujet. De quoi t'as parlé le professeur Lupin ? Dit Éric
- Il m'a posé une série de question sur un secret que je cacherais à l'école. Dit Simon
- Tu crois qu'il sait quelque chose ? Demanda Éric
- Je ne sais pas. Il est resté vague, mais cela me fait peur. J'ai peur des conséquences si je dis la vérité. Répondit Simon
- Tu ne pourras pas le cacher indéfiniment et tu sais que tu le dises ou pas, les conséquences peuvent être catastrophiques. Dit Eric
- Je sais. Ecoute, je suis perdu et je ne sais plus quoi faire avec cette histoire. Soupira Simon
- Je te comprends et c'est pour cela que je garde ton secret, mais je crois vraiment que tu devrais dire la vérité. Dit Eric
- Je vais y réfléchir. Je te remercie de ta sollicitude à mon égard, mais je t'en supplie, n'essaye plus de me parler. Les lettres doivent rester notre principal contact pour l'instant. Ne viens me voir qu'en cas d'extrême urgence, c'est compris ? Dit Simon
- Comme tu voudras. Fais attention à toi demain. Si tu as besoin, tu sais où me trouver. Soupira Eric avant de partir »
Pierre rejoignit Simon quelques minutes plus tard, Simon le regarda en disant :
« Que te voulais le professeur ?
- Prendre de mes nouvelles. Comme tu le sais, c'est un ami de mes parents et il garde un œil sur moi à leur demande, j'imagine. Dit Pierre
- Je les comprends. D'après ce que je sais, les Serpentard préparent quelque chose. Je ne sais pas quoi exactement, mais je compte bien le découvrir. Dit Simon
- Tu as des informateurs parmi eux ? Demanda Pierre
- Comme je te l'ai déjà dit, j'ai mes sources, Pierre. Dit Simon »
Simon adressa un sourire à Pierre avant de partir déjeuner. Pierre soupira et suivit Simon l'esprit remplie de question.
Le soir du 31 octobre, juste avant le repas du soir, Simon et Pierre jouaient aux échecs version sorcier. Pas loin d'eux, il y avait Alex et Alexis Sira qui faisaient leurs devoirs. C'était Pierre qui gagnait la partie, ce qui n'était pas courant face à Simon qui était particulièrement absent et fatigué. Quand Pierre gagna la partie, Simon sourit et dit :
« Bravo Pierre. Tu m'as battu cette fois
- Ça ne compte pas. Tu n'as pas l'air dans ton assiette. T'es sûr que ça va ? Demanda Pierre
- Ça fait 3 fois que tu me pose la question. Je dois être juste fatigué. Je vais aller me coucher. Dit Simon
- Tu ne veux pas manger avant ? Le repas d'Halloween est délicieux, parait-il ? Dit Pierre
- Non merci Pierre. Je ne vais plus tenir longtemps. Bon appétit. Dit Simon en se levant pour aller vers le dortoir.
- Il est vraiment bizarre. Dit Alexis en se tournant vers Pierre
- Je sais. Il est comme ça depuis sa discussion avec Remus, mais je n'ai pas réussi à savoir pourquoi. Soupira Pierre
- Ne te préoccupe pas de lui. Je suis sûr que c'est un mangemort. Dit un Gryffondor présent dans la salle commune
- J'ai mes raisons de lui faire confiance. Je ne veux plus que vous me parliez de ses parents. Je sais qu'il n'est pas comme eux et au cas où vous l'auriez oublié, notre professeur de potion, qui est un Malefoy, est de notre côté. Cela prouve bien que nous ne sommes pas forcément comme nos parents. Maintenant, excusez-moi, mais je vais aller manger. Peut-être qu'il a juste besoin de dormir. Alex et Alexie ? Vous venez ? dit Pierre
- On arrive Pierre. Dirent Alex et Alexis en cœur »
Pierre partit avec Alex et Alexis vers la Grande Salle. En y allant, alors qu'ils étaient en pleine discussion, ils entendirent un cri perçant. Alexis s'arrêta net et dit :
« Je connais cette voix
- Mais lâchez-moi ! Laissez Patricia tranquille… dit une vois au lion
- C'est Sylvie. Ça vient de par là. Dit Alexis en courant vers les cris »
Pierre et les jumeaux Sira sortirent leurs baguettes et partirent en quatrième vitesse vers les cris. Après avoir parcouru quelques couloirs, ils tombèrent sur une bande de 4 Serpentard qui tenaient fermement Sylvie pendant qu'une de ses amis se faisait torturer par un Serpentard que Pierre reconnut tout de suite. C'était Diablos. Alexie dit :
« Lâchez-les !
- Tu crois vraiment que tu me fais peur ? Je ne vais faire qu'une bouchée de vous 3. Vous là, attachez cette sale préfète de sang de bourbe et occupez-vous de ces traitres à leurs sangs pendant que je m'occupe de ma prisonnière. Fœtus mortem. Dit Diablos
- NON. Hurlèrent Patricia et Sylvie au même moment. »
A la suite du sort de Diablos, Patricia tomba dans les pommes. Dans la foulée, un combat commença à se dérouler. Alex et Alexis jetaient des sorts de tous les côtés. Malgré leurs jeunes âges, leur mère leurs avaient enseignés quelques sorts de défense au cas où. Pierre essaya d'aider ses amis du mieux qu'il pouvait, mais il ne connaissait que peu de sort. Il décida donc d'essayer autre chose. Il se concentra au maximum et fit appel aux pouvoirs des Gryffondors.
Pierre lança des rayons lasers rouges sur ses adversaires. Surpris par cette attaque, les Serpentard tombèrent à terre en ressentant une vive douleur de brûlure, ce qui les fit hurler.
Ses hurlements arrivèrent aux oreilles de Drago et Alison qui étaient en route vers la Grande Salle. Ils se précipitèrent vers les cris. Ils arrivèrent rapidement sur les lieux. Alison et Drago purent voir deux Serpentard à terre en train d'hurler de douleur, tandis que deux autres étaient en train de prendre le dessus sur les jumeaux et sur Pierre qui était blessé. Un peu plus loin, ils virent Diablos en train de torturer Sylvie, pendant que Patricia était immobile au sol.
Drago décida de s'occuper des deux Serpentard qui combattaient les jumeaux Sira et Pierre, tandis qu'Alison s'occupait de Diablos. Le couple Malefoy arriva rapidement à vaincre les Serpentard qui furent rapidement neutralisés et ligotés. Après avoir arrêté les Serpentard, Drago hurla :
« Alors là, vous avez dépassés les bornes tous les cinq. Je vous préviens tout de suite, je vous enlève 50 points chacun et je vous donne à tous une retenue tous les soirs jusqu'à la fin de l'année scolaire, si toute fois vous restez jusque-là, car sachez que je vais en informer le Directeur et le Ministère de vos actes. Maintenant, on va aller à l'infirmerie en silence. »
Tout le monde partit à l'infirmerie dans un silence pesant. Diablos serrait les dents sous l'œil de Drago et d'Alison qui ne le lâchaient pas des yeux.
Une fois arrivé à l'infirmerie, tout le monde fut installé sur des lits. Madame Pomfresh commença à soigner ses élèves. L'infirmerie était séparée en deux. D'un côté était disposé Pierre et ses amis, tandis que l'autre était composé des élèves de Serpentard. Ils étaient tout au fond de la pièce. Les deux camps furent séparés par un paravent et quelques sorts d'insonorisation disposée par Alison. Quant à Drago, il était parti prévenir Dumbledore des récents évènements.
Après avoir séparé l'infirmerie en deux, Alison s'approcha de Sylvie pour se renseigner sur l'attaque. Sylvie n'écoutait pas les questions d'Alison, obnubilée par l'état de son amie que Madame Pomfresh était en train d'occulter :
« Il faut faire vite Madame Pomfresh ! Diablos a jeté le sort « Fœtus mortem »
- Elle est enceinte ? demanda madame Pomfresh
- Oui. Je suis désolé qu'on ne vous l'ait pas dit. S'il-vous-plait, dites-moi s'ils vont bien. Je vous expliquerais après toute l'histoire promis. Dit Sylvie
- Ce sort est pratiqué en générale lors des avortements. S'il a été lancé correctement, je crains qu'il ne soit trop tard. Malgré tout, ce sort est complexe. Il faut avoir une grande puissance pour le lancer. Etant donné que Diablos n'est qu'étudiant et c'est sans doute la première fois qu'il le lançait, l'enfant de votre amie a peut-être des chances de s'en sortir. Je vais voir ça. Pendant ce temps, reposez-vous. Alison, je vais avoir besoin d'aide. Je ne pourrais pas m'occuper de tout le monde. Il faut que tu préviennes le professeur Blanchard, ainsi que Ginny à Sainte Mangouste et j'aurais aussi besoin des elfes de maison. Dit madame Pomfresh en examinant Patricia.
- Je vais les prévenir. Pendant ce temps, occupe-toi de Patricia. Dit Alison »
Dans les minutes qui suivirent, Alison fit un patronus messager dans le but de prévenir le professeur Blanchard, ainsi que Ginny, qu'on avait besoin d'eux. Après avoir lancé son sort, Alison partit vers les cuisines pour aller chercher quelques elfes de maison. Elle fut de retour quelques minutes plus tard, accompagnée de trois elfes de maison. Au même instant, arriva Monsieur Blanchard, le professeur de médicomagie de Poudlard.
Après avoir échangé quelques mots avec Madame Pomfresh, Monsieur Blanchard partit vers le fond de l'infirmerie où étaient présents les Serpentard, accompagnés des trois elfes de maison. Alison, quant à elle, prit les instructions auprès de Madame Pomfresh pour soigner Pierre, Sylvie, ainsi que les jumeaux, pendant que Madame Pomfresh s'occupait de Patricia.
Ginny arriva 20 minutes plus tard, accompagnée de Julis Sira. En arrivant, Ginny dit :
« Je suis venue aussi vite que j'ai pu. Dans ton message, tu m'as dit qu'une personne était enceinte. J'ai donc pensé que Julis pourrait nous être utile.
- Tu as bien fait. Dit Madame Pomfresh
- Pierre, tu as été blessé toi aussi ? Dit Ginny en voyant Pierre dans un des lits de l'infirmerie
- Un peu, mais ça va aller, ne t'inquiète pas. Répondit Pierre
- Alex, Alexie, vous avez été blessé ? Dit Julis en voyant ses deux fils pas loin de Pierre.
- Rien de grave, maman, ne t'en fait pas. Occupe-toi de Sylvie et Patricia en premier. Elles ont besoin de toi. Dit Alexis
- Ne vous en faites pas, après une bonne nuit de sommeil, Pierre, Alex et Alexis seront guéris. Sylvie, par contre, ses blessures sont plus graves, mais elle s'en sortira. Mais pour Patricia et son fœtus, c'est autre chose. Dit madame Pomfresh
- Comment va Patricia et le fœtus ? Demanda Julis en s'approchant de Madame Pomfresh
- D'après mes examens, Patricia a été gravement blessée pendant l'attaque. Je pense qu'elle a essayé de repousser le sort « fœtus mortem » sans y parvenir. Son corps a essayé de protéger le fœtus, mais cela n'a pas suffi. Le fœtus a survécu au sort, mais il est très faible. Je ne sais pas s'il survivra longtemps. Je vais avoir besoin de ton aide Julis, en effet. Dit Madame Pomfresh
- Je m'en occupe tout de suite. Dit Julis en sortant une fiole de liquide soignant de son sac. »
Julis et Madame Pomfresh s'occupèrent de Patricia, tandis que Ginny soignait Sylvie. Alison administrait les soins à Pierre, ainsi qu'aux jumeaux. Peu de temps après, Albus arriva accompagné de Drago, ainsi que d'Harry et son équipe. Madame Pomfresh parla :
« Albus, ils ont besoin de repos
- Je sais. Ça ne prendra que quelques minutes. J'ai besoin de savoir ce qu'il s'est passé en détail pour prendre les dispositions qui s'imposent. Dit le professeur Dumbledore
- Très bien, mais faites vite. Dit madame Pomfresh
- Comment vont-ils ? demanda le professeur Dumbledore
- Pierre et les jumeaux, Alex et Alexis ont eus des blessures bénignes. Ils ont besoin d'une bonne nuit de sommeil et après tout ira bien. Ils ont déjà eu leurs traitements. Sylvie a été aussi soignée. Elle devra rester quelques jours ici. Les Serpentard sont en train d'être soignés par Monsieur Blanchard. Après quelques traitements, ils iront bien. La patiente qui m'inquiète le plus, c'est cette jeune fille. Elle se nomme Patricia. Elle est enceinte. Les Serpentard lui ont jeté un sort qu'on utilise généralement pour les avortements. Le sort qui se nomme « fœtus mortem » est un sort difficile à lancer et qui demande une bonne pratique. Mal lancé, il peut provoquer des malformations, mais s'il est lancé correctement, le fœtus meurt. Dans le cas qui nous préoccupe, le sort a été mal lancé, ce qui est logique, vu que Diablos n'est qu'étudiant et que ça devait être la première fois qu'il ait lancé ce sort. J'ai notamment noté que Patricia avait, par une magie que j'ignore, essayée de repousser le sortilège pour protéger le petit, mais cela n'a pas été suffisant. Le sort les a touchés en plus de d'autres sortilèges de tortures. Le fœtus survit pour l'instant, mais j'ignore si on va réussir à le sauver. Pour ce qui est de Patricia, elle a été gravement blessée et s'est vidée d'une partie de son énergie. Je pense tout de même pouvoir la sauver. Expliqua pompon
- Merci Madame Pomfresh. Je vous laisse retourner à vos soins. Pierre, Alex, Alexie et Sylvie, pouvez-vous m'expliquer ce qu'il s'est passé. dit le professeur Dumbledore
- J'étais dans les couloirs avec Patricia. On allait vers la Grande Salle, quand Diablos et sa bande nous ont attaquées. Ils voulaient faire du mal à Patricia. Diablos nous a attaquées, car il est le père de l'enfant. Il a violé Patricia quelques jours après la rentrée. Il l'avait bloqué dans une salle de classe désaffecté. Je n'étais pas loin et j'ai entendu crier, mais je suis arrivé trop tard. Patricia n'a pas voulu que ça se sache. Elle avait peur de Diablos. Nous avons donc gardé le silence. Mais Patricia s'est sentie mal. Elle a préféré ne pas venir à l'infirmerie. Elle pensait que c'était le choc. Mais nous avons découvert le 10 octobre qu'elle était enceinte. J'ai un ami qui est dans le secret qui fait des études de médicomagie avec Monsieur Blanchard et elle a lancé le sort qui nous a confirmé que Patricia était enceinte. Patricia ne voulait rien dire. Je ne sais pas comment Diablos l'a su. Mais en tout cas, il a torturé Patricia et moi, il m'a lancé quelques sorts avec ses acolytes pour m'empêcher d'intervenir. Alex et Alexis, accompagnés de Pierre sont arrivés peu de temps après et ont essayés de nous aider. Mais ils ont été surpassés par les Serpentard. Monsieur et Madame Malefoy sont ensuite arrivés et ont réussis à arrêter les Serpentard et à nous amener ici. Expliqua Sylvie
- Merci Sylvie. A l'avenir, si tu es témoin de chose de ce genre de chose, j'aimerais être prévenu, même si je peux comprendre que vous ayez gardé le secret. Diablos a déjà posé problème par le passé, mais là, c'est trop grave. Je ne peux garder un violeur dans mes locaux. Il passera en cours de justice. Harry, je te laisserais t'en occuper. Pour ce qui est des autres qui ont provoqué l'attaque de ce soir, Drago leur a retiré des points et leur a donné une retenue durant l'année scolaire. Je vais la prolonger jusqu'à la fin de leur scolarité et les tiendrait à l'œil. Dit le professeur Dumbledore
- Je m'occuperais personnellement de Diablos, Albus. Je te le promets. Dit Harry
- Il y a un truc qui me pose question Sylvie. D'après Pompom, Patricia a essayé de protéger son enfant ? demanda Hermione
- Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Quand le sort a été lancé, on a hurlé toutes les deux, sachant ce que c'était. Patricia a fermé les yeux et a mis la main sur son ventre, mais elle s'est ensuite évanouie. J'ignore ce qu'elle a essayé de faire. Expliqua Sylvie
- Bien, merci Sylvie. On en parlera avec elle dans les prochains jours, car je trouve ça étrange. Dit Hermione
- Le sort était défaillant d'après Madame Pomfresh. Rappela Dimitri
- Certes, mais apparemment, d'autres sorts ont été lancés. L'accumulation de sort aurait dû être fatal normalement, n'est-ce pas Julis ? Demanda Hermione
- Pas obligatoirement. Tout dépend de l'intensité avec laquelle a été lancé le sort d'avortement. J'ai administré quelques potions qui ont stabilisé le fœtus. Pendant mon examen, j'ai remarqué une chose inhabituelle. Dit Julis
- Que veux-tu dire ? demanda Hermione
- Je détecte un pouvoir puissant venant du fœtus. S'il arrive à terme, l'enfant sera très puissant et je pense que ce pouvoir a aidé le fœtus à survivre. Il s'est appuyé sur le sort défaillant évidement, mais le sort défaillant n'est pas la seule chose qui l'a sauvé, c'est certain. Pour le soigner totalement, je vais notamment ne pas avoir le choix et devoir administrer une certaine potion que vous connaissez tous. Expliqua julis
- Je croyais que c'était interdit ? dit Hermione
- Il est vrai que Sainte Mangouste n'aime pas ce genre de traitement, sont utilisation est donc très réglementé et rare. J'en n'ai toujours en stokes au cas où. Ce qui m'ennuie, c'est que je ne vais pas pouvoir demander à Patricia ce qu'elle en pense. Expliqua julis
- J'ai pris la liberté de prévenir les parents de Patricia qu'elle était blessée. Ils ne devraient plus tarder. Tu pourras peut-être leur en parler. Dit le professeur Dumbledore
- Ça va leur faire un choc, mais on n'a pas le choix. Dit Julis »
Les parents de Patricia arrivèrent peu de temps après. Madame Pomfresh et Julis expliquèrent ce qui s'était passé aux parents qui furent horrifiés et inquiets. Julis leur demanda si elle pouvait administrer un traitement spécial en expliquant rapidement les effets. Les parents autorisèrent Julis à administrer le traitement avec le cœur remplie d'inquiétude. Alison, quant à elle, administrait quelques soins à Sylvie. Dumbledore, lui, discutait avec les parents de Patricia.
Pendant ce temps de l'autre côté du paravent, Harry et son équipe discutaient avec Drago des évènements et allèrent interroger les Serpentard qui restèrent au départ, silencieux. Le premier à parler fut Diablos qui explosa de rire :
« Vous croyez vraiment me faire peur ? Je m'en moque de finir en prison. Je suis sûr qu'on finira par me libérer. Ça ne sera qu'une question de temps et à ce moment-là, je me ferais un plaisir de rendre visite aux disparus pour me venger. Répliqua diablos
- Je te préviens que si tu leur fais le moindre mal, tu auras à faire à moi ! dit Drago
- Tu ne me fais pas peur sale traite ! Tu crois quoi que cette saleté de Patricia fût ma première victime ? Bien sûr que non, mais je te rassure, ta fille sera la prochaine ! dit diablos avec un sourire sarcastique »
A cet instant, Drago perdit le contrôle et prit la gorge de Diablos dans sa main. Diablos ne bougea pas d'un cil et avait toujours un sourire provocateur. Ce geste surprit tout le monde. Dimitri fut le premier à réagir et se précipita sur Drago pour qu'il lâche sa prise en essayant de le rassurer.
Au fur et à mesure des paroles de Dimitri, Drago desserra sa prise et finit par lâcher Diablos avant de lui tourner le dos. A ce moment-là, Diablos éclata d'un rire machiavélique. Drago se retourna avec un air menaçant au moment où Harry lança « silencio » en direction de Diablos qui se tut en gardant un sourire machiavélique. Dimitri mit la main sur l'épaule de Drago en disant :
« Calme-toi ! Il cherche à t'énerver. Ne rentre pas dans son jeu. Il n'arrivera rien à Magalie. Il restera en prison longtemps. Je te promets qu'il sera sous haute surveillance.
- Je l'espère ! Sinon, je peux te jurer que s'il touche à un seul cheveu de ma fille, il mourra ! répliqua Drago
- Je te comprends Drago. Je pense qu'on avait tous envie de l'étrangler, mais ce n'est pas la solution. Dit Hermione
- Tu devrais peut-être aller prendre l'air un petit peu. Ça te calmera. Merci pour ton aide. On va s'occuper de lui. Je te le promets. Je tiens tout comme toi à ce qu'il reste le plus loin possible des disparus. Fais-moi confiance. Dit Ron »
Drago respira à fond avant de sortir de l'infirmerie pour aller vers l'extérieur. Quand Harry fut sûr que Drago était parti, il rendit la parole à Diablos qui répliqua :
« Je vois que le traître est fragile des nerfs. Cela ne m'étonne pas. Vous n'êtes que des faibles ! J'ai hâte de voir ta tête Potter, quand ça sera un des tiens qu'on enlèvera. Rigola Diablos
- Je ne vous laisserais pas enlever mes enfants. répliqua Harry
- Quoi que tu fasses Potter, un jour, on réussira, car crois-moi, certains d'entre nous imaginent des plans machiavéliques qui te feront faire des cauchemars. Tu verras Potter, le prochain sera à nous. Dit Diablos
- Le prochain ? demanda Harry
- Harry, ne rentre pas dans son jeu. Il essaye de tout faire pour nous énerver. En premier, ça a été Drago et maintenant, c'est toi ! N'essaye pas de le faire parler. Tu n'arriveras à rien avec lui. Il vaut mieux arrêter cet interrogatoire. Ça ne nous mènera à rien. Dit Dimitri
- Oui, tu as raison. Partons d'ici. On l'emmènera une fois les soins finis. Dit Harry en partant avant de changer d'avis. »
Le reste du groupe suivit Harry en laissant Diablos menotté à son lit. Diablos les regarda partir avec un sourire machiavélique. Harry prit ensuite des nouvelles des blessés. La potion avait été administrée à Patricia qui restait sous la surveillance de ses parents, Julis et l'infirmière. Tous les autres patients de l'infirmerie se portaient bien. Harry s'approcha de Dumbledore en disant :
« Tu nous tiens au courant pour Patricia. Au sujet de Diablos, Madame Pomfresh vous pensez que je pourrais l'emmener rapidement. Demanda harry
- Je lui ai donné son traitement. D'ici une heure, tu pourras l'emmener Harry.
- Parfait, je vais prendre l'air et je reviens. Dit Harry »
Harry sortit dans le parc en compagnie de Ron, Hermione et Dimitri avec l'esprit rempli d'inquiétude et avec les avertissements de Diablos à l'esprit.
a suivre le chapitre 10
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La-plume-de-Clara
