Chapitre 23 : La dangereuse demande du Ministre de la magie

Pendant tout le reste du mois d'août, Harry resta triste et silencieux et s'enfermait régulièrement dans sa salle d'entrainement dans l'espoir de devenir encore plus puissant pour protéger sa famille du monde mangemort. L'atmosphère était pesante à l'intérieur de la maison, mais Harry essayait de cacher son inquiétude aux yeux de ses enfants.

Harry savait au fond de lui que tous ses efforts étaient vains. Il savait depuis toujours que son cauchemar se réaliserait un jour. Il avait juste évité toutes ces années de penser à cet enfant en larme enfermé dans cette cage car penser à cela avait failli le rendre malade des années plus tôt. Pour chasser ses idées noires, Harry regarda Pierre par la fenêtre qui jouait au Quidditch avec ses frères et sœurs. En les voyant s'amuser, Harry sourit. Il n'imaginait pas sa vie sans eux, ses enfants, qui le rendaient heureux tous les jours. Il ferait tout pour protéger ses enfants qu'il aimait tant. Il serait prêt à sacrifier sa vie pour sauver les leurs.

Après quelques minutes, un nuage apparut dans le ciel. Ce nuage rappela à Harry qu'un jour, un de ses enfants serait enfermé dans le monde mangemort loin de lui et souffrirait entre les mains de Lucius. Rien que de penser à cela le rendait malade. Comment pouvait-il continuer à vivre tout en se laissant abattre et accepter la destinée que vivra ce petit. Comment pouvait-il accepter cela. Harry se répétait les paroles de son mentor, mais aussi de son grand-père de cœur qui avait toujours été là pour lui : « écoute ton cœur car le destin est en marche et que tu n'y peux rien ». Il ferma les yeux et respira à fond en se promettant que si jamais cela arrivait, il ferait tout son possible pour que cet enfant soit le moins longtemps possible entre les mains des mangemorts.

Le 1er septembre, Pierre prit le train pour partir à Poudlard accompagné de Simon, Heidi, Alex et Alexie et d'une partie de sa garde rapprochée. Heidi avait hâte de voir Poudlard et d'être répartie dans l'une des 4 Maisons. Elle n'arrêtait pas d'harceler son frère de question sur le sujet.

Pendant la répartition, Heidi fut répartie à Gryffondor. Tout au long du mois de septembre, Pierre s'entraina pour postuler au poste de Gardien de l'équipe de Gryffondor. La garde rapprochée de Pierre l'aida à s'entrainer sous le soleil de septembre sans être dérangé par les mangemort qui avaient décidés de rester silencieux.

Le 2 octobre à 11 heures, Harry travaillait dans son bureau avec ses amis. Quand le premier Ministre arriva, il dit :

« Monsieur Potter.

- Oui. Dit Harry

- Puis-je vous parler un moment seul à seul ? Demanda le Ministre de la Magie

- Tout de suite ? Dit Harry

- Oui. Répondit le Ministre de la Magie

- Et pourquoi mes amis ne pourraient-ils pas entendre ce que vous avez à me dire ? Demanda Harry

- Car ça ne les concerne pas. C'est une affaire entre vous et moi. Répondit le Ministre de la Magie

- Ça ne concerne pas l'enquête ? Demanda Harry

- Non. Il s'agit d'une mission que j'aimerais vous donner à vous seul, Monsieur Potter. Répondit le Ministre de la Magie

- D'accord, je vous suis. Dit Harry »

Harry suivit le Premier Ministre perplexe. Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Une mission à lui seul ? C'est Quoi ce cirque !

Le Premier Ministre s'assit sur le fauteuil derrière son bureau et proposa à Harry de s'asseoir. Harry obéit. Le Premier Ministre proposa à boire. Harry refusa poliment. Harry dit :

« - Je vous écoute ?

- J'ai une mission à vous confier. Je pense que vous êtes le seul à pouvoir résoudre le problème. Dit le Ministre de la Magie

- Je vous écoute et ensuite, je verrais si j'accepte cette mission ou pas. Dit Harry

- Vous n'êtes pas sans savoir que l'un de nos Aurors qui a été envoyé en Irac en est mort ? Dit le Ministre de la Magie

- Je l'ai appris en effet, mais quel est le rapport avec moi ? Demanda Harry essayant de comprendre où le Ministre voulait en venir.

- Vous savez tout comme moi qu'il ne faut pas que le médaillon de résurrection tombe entre les mains des mangemorts ? Pour cela, nous avons besoin d'Auror sur le terrain. Il est donc important de remplacer cet Auror qui nous a malheureusement quittés. Continua le Ministre de la Magie

- Oui. Répondit Harry en écoutant attentivement le Ministre de la Magie

- Il faut impérativement qu'on retrouve le médaillon avant les mangemort. Depuis plusieurs années, le Ministère envoie des Aurors en Irac, mais pour l'instant, ils n'ont pas réussi à le retrouver et ont, pour beaucoup, étés tués lors de leurs recherches. Sur les 30 que nous avons envoyés, seuls 5 sont revenus et encore, sans votre femme, ils seraient morts à Sainte Mangouste à cause de leurs nombreuses blessures... Dit le Ministre de la Magie

- Monsieur le Premier Ministre, excusez-moi de vous interrompre, mais je sais tout cela, alors est-ce-que vous pouvez en venir tout de suite au fait au lieu de tourner autour du pot ! J'ai une enquête à résoudre ! Je n'ai pas toute la journée moi ! Dit Harry

- Comme vous voudrez. Je veux que vous alliez en Irac récupérer ce médaillon. Dit le Ministre de la Magie »

Harry resta muet d'étonnement. Ce Premier Ministre était dingue. Lui, le grand Harry Potter, celui qui a tué lord Voldemort en Irac ? C'est la mort assurée. Harry dit :

« - C'est une blague ?

- Pas du tout. Répondit le Ministre de la Magie

- C'est non ! Je n'irais pas me faire tuer en Irac ! Répondit Harry

- Je suis sûr que vous reviendrez ici vivant. Dit le Ministre de la Magie

- Vous êtes dingue ! Vous voulez que Ginny vous réserve une place chez les fous de Saint Mangouste ? Car je crois que c'est votre place ! Moi en Irac ? Il y a plus de gens qui veulent ma peau dans ce pays que dans toute la Grande-Bretagne. Le monde mangemort a envoyé beaucoup de leurs hommes là-bas dans le but de retrouver ce médaillon. C'est une sorte de course à qui le trouvera en premier. Je vous rappelle que cette année les Serpentard ont poursuivi mon fils Pierre a un tel point que j'ai dû lui coller une garde rapprochée pour le protéger des mangemorts ! Je dois rester auprès de ma famille pour la protéger. Rétorqua Harry de colère

- Les mangemorts ne font rien en ce moment... commença à dire le Ministre de la Magie

- La question n'est pas là ! Et qui vous dit qu'ils ne reprendront pas dans quelques mois ? Je n'irais pas en Irac ! J'ai 6 enfants à charge ! Je ne peux pas les abandonner et je ne peux pas les laisser sans père ! Je sais le mal que ça fait et il est hors de question que j'inflige ça à mes enfants ! Dit Harry

- Mais c'est pour eux que vous devez avoir le médaillon... Dit le Ministre de la Magie

- Je connais les enjeux de l'enquête sur le médaillon de résurrection ! Vu qu'elle est liée à celle des disparus ! Je vois Julis au moins une fois par semaine pour en parler, donc pas la peine ! Je connais toute l'affaire ! Dit Harry

- Je suis sûr que vous êtes le seul à pouvoir régler cela. Julis mène cette enquête d'ici, mais il nous faut toujours des hommes là-bas et comme l'un d'entre eux est mort, nous devons le remplacer... argumenta le Ministre de la Magie

- Vous en avez parlé à Julis ? Demanda Harry

- Non. Dit le Ministre de la Magie

- C'est bien ce que je pensais. Vous ne respectez pas les protocoles ni les règles qui entourent l'enquête sur le médaillon de résurrection. Je pense donc que je vais devoir vous les rappeler : « Le Premier Ministre n'a pas le droit de demander à quelqu'un qui a des enfants en charge d'aller en Irac » et celle-ci « Le Premier Ministre doit demander l'avis de celui qui dirige l'enquête sur le médaillon de résurrection avant de proposer la mission à quelqu'un ». Cita Harry

- Ces règles existent, c'est vrai, mais je suis persuadé que vous êtes le seul à pouvoir nous rapporter ce médaillon. Dit le Ministre de la Magie

- Dites plutôt que vous voulez ma mort. Rétorqua Harry de colère

- Mais non ! C'est dans votre intérêt... Dit le Ministre de la Magie

- Jamais je n'irais en Irac ! Et c'est mon dernier mot ! Dit Harry

- Je vous demanderais l'an prochain et l'année d'après et si vous refusez vous serez viré. Tout comme le stipule le code des Aurors « Si une mission est refusée plus de 3 fois, l'Auror est démit de ses fonctions pendant 3 ans ». Menaça le Ministre de la Magie »

Harry réfléchit et il se rappela des paroles d'Albus : « Harry, ça va être long. Tu auras des hauts et des bas, mais sache que tu devras toujours écouter ton cœur. Que tu ne devras jamais quitter ceux que tu aimes et ça, sous aucun prétexte ! Reste toujours auprès d'eux ! Quoi qu'il arrive ! Ne pars pas d'Angleterre ! Et rappelle-toi que si tu as des ennuis, tu as un poste à Poudlard qui t'attends. » Ces paroles lui revenaient en boumerang et lui donnaient froid dans le dos. Comment Albus Dumbledore pouvait-il connaitre le futur ? Que lui cachait-il ? Il éloigna ses questionnements de son esprit et prit une grande inspiration et décida de ne pas changer d'avis et d'écouter son cœur : « Jamais il n'irait en Irac et ça, quoi qu'il arrive »Harry dit :

- « Virez-moi si ça vous chante ! Je m'en moque ! Mes finances vont très bien. Ginny a un très bon salaire et mes économies sont énormes. Je ne suis pas obligé de travailler. Et puis, je suis sûr que je trouverais facilement du travail autre part.

- Ou ça ? Demanda le Ministre de la Magie

- Poudlard ou peut-être au Quidditch. Après tout, je suis doué dans ce sport. Je suis sûr que certaines équipes seraient contentes de m'avoir parmi eux. Ou peut-être autre chose, je ne sais pas encore, mais je suis sûr que je trouverais un emploi en moins d'un mois. Dit Harry
- Je ferais tout pour que vous restiez au chômage toute votre vie. Menaça le Ministre de la Magie
- J'ai vachement peur ! J'ai des relations, vous savez. Et puis même si je ne retrouve pas d'emploi, mes finances iront toujours très bien. J'ai des économies colossales et avec le salaire de Ginny qui est assez haut, j'arriverais très bien à vivre convenablement avec les enfants. Rétorqua Harry
- Et si j'arrivais à convaincre Sainte Mangouste de virer votre femme ? Menaça le Ministre de la Magie
- Je ne vois pas ce que vous pourriez dire pour que Sainte Mangouste vire un de leurs meilleurs élément. Qui plus est, il y a une règle de Sainte Mangouste qui dit « Ne jamais virer une Médicomage qui possède le don des larmes guérissantes, car elle est le seul espoir de survie de certains patients », et puis Ginny s'entend très bien avec sa chef. Dit Harry
- Et si j'arrive à convaincre Ginny que vous devez aller en Irac ? Iriez-vous ? Demanda le Ministre de la Magie

- Vous n'avez aucune chance ! Jamais Ginny n'acceptera un truc pareil. Et si j'étais vous, je n'oserais pas lui demander. Dit Harry

- Je vais essayer quand même. Dit le Ministre de la Magie

- Je vous souhaite bon courage ! En tout cas, si je peux vous donner un conseil. Ne l'énervez pas car la colère d'une Weasley est terrible. Dit Harry

- Vous irez en Irac Potter ! Prévint le Ministre de la Magie

- Dans vos rêves ! Dit Harry en partant du bureau. »

Harry partit en claquant la porte et dit :

« Pour qui il se prend cette andouille de Premier Ministre !

- Je la convaincrais de gré ou de force ! Menaça le Ministre en ouvrant la porte de son bureau »

Harry se retourna. Il vit le Premier Ministre devant la porte de son bureau afficher un sourire. A cet instant, Harry regarda le Premier Ministre droit dans les yeux en lui disant d'une voix ferme :

« Je vous préviens Monsieur le Ministre. Si jamais vous touchez à un seul cheveu de ma femme ou d'un autre membre de ma famille, je ruinerais votre réputation et votre carrière ! J'ai de très bonnes relations, sachez-le ! Je vous déconseille de m'avoir comme ennemi Monsieur le Ministre !

- Arrêtez de vous prendre pour le centre du monde, Potter, vous irez en Irac de gré ou de force, croyez-moi ! Menaça le Ministre de la Magie. »

A cet instant, Harry et le Premier Ministre se regardait droit dans les yeux. Aucun d'eux ne voulaient baisser les yeux. C'est dans cette atmosphère pesante qu'apparut Hermione, Dimitri et Ron dans le couloir. Ils furent surpris de voir Harry et le Ministre de la Magie immobile et en train de se fixer. Hermione s'adressa à Harry en disant :

« As-tu fini ton entretien avec le Ministre ? Ginny va bientôt arriver pour manger avec nous ce midi.

- Oui, j'ai fini Hermione, allons-y ! Répondit Harry

- Quand votre femme arrivera Monsieur Potter, n'oubliez pas de lui dire que j'aimerais lui parler le plus tôt possible. Déclara le Ministre de la Magie

- Je suis là Monsieur le Ministre. Que voulez-vous me dire ? Demanda Ginny en arrivant dans le couloir

- J'ai demandé à votre mari de faire une mission qu'il a refusé et j'espérais que vous pourriez le convaincre de réfléchir à la question car son refus pourrait lui faire perdre son travail. Précisa le Ministre de la Magie

- Si Harry refuse une mission, c'est qu'il y a une bonne raison. J'ai toute confiance en son jugement. Juste par curiosité Harry, qu'elle était cette mission ? Demanda Ginny en se tournant vers Harry

- Je résumerais sa demande en un mot « L'Irac ». Répondit Harry

- Attends, tu n'es pas en train de me dire qu'il t'a demandé d'aller en Irac chercher le médaillon de résurrection ? Demanda Ginny pour être sûre d'avoir bien compris

- Si. Confirma Harry

- C'est une plaisanterie, Monsieur le Ministre ? Vous pensiez vraiment que j'allais être d'accord avec vous pour cette mission et que j'allais demander à mon mari d'aller se faire tuer là-bas ? Vous êtes fou ! Je peux vous garantir que tant que je serais en vie Monsieur le Ministre, Harry n'iras jamais en Irac ! Et si vous voulez vraiment le virer, j'attends avec impatience votre lettre de renvoi pour réduire votre réputation en poussière ! Maintenant, excusez-moi, mais il est l'heure de manger. Dit Ginny d'une voix ferme

- Madame Potter, je n'ai pas fini ! Cria le Ministre de la Magie

- Moi si ! Vous pouvez dire ce que vous voulez, je ne changerais pas d'avis ! Je vois clair dans votre petit jeu. Vous ne voulez pas notre bien, mais notre perte ! Depuis que vous êtes arrivé au pouvoir, vous faites tout votre possible pour fermer l'enquête sur les disparus. D'abord le procès et maintenant ça. Vous saviez très bien qu'Harry allait refuser votre demande. Vous demandez cela dans le seul but d'avoir le droit de le renvoyer et après ces 3 années vu que vous n'avez pas le droit de demander en même temps à un Auror de la même équipe de faire cette mission. Vous aviez décidé d'attendre 3 ans pour virer Harry et après, je suppose que vous auriez demandé la même chose à Hermione, Ron et Dimitri tout en sachant pertinemment qu'ils refuseront une telle demande ! Vous savez très bien que c'est grâce à la présence d'Harry et à celle d'Hermione si mes enfants sont toujours à mes côtés. Sans eux, ils seraient je ne sais où et moi avec et Voldemort serait sans doute revenu à la vie. Ne nous prenez pas pour des idiots ! C'est à croire que vous travaillez pour eux… Expliqua Ginny

- Je vous interdis Madame Potter de sous-entendre une telle chose ! Je pense juste que Monsieur Potter est le plus qualifié pour réussir cette mission… Dit le Ministre de la Magie

- Taisez-vous ! Ginny a raison ! Je vous l'annonce tout de suite et je pense parler au nom de toute l'équipe. Aucun d'entre nous n'ira en Irac ! Vous pouvez virer tout le monde si cela vous chante ! Sachez qu'on continuera cette enquête avec ou sans le Ministère ! On fonctionne toujours en groupe. On s'est toujours soutenu mutuellement. Ce n'est pas maintenant que cela va changer. Oh et une dernière chose, si cela arrive, je pense que vous ne resterez pas longtemps Ministre de la Magie, car je ruinerais votre réputation. J'ai de très bonnes relations et je ne suis pas la seule, car je pense que si Drago apprend votre stratagème, il va détruire votre réputation en un claquement de doigt. Dit Hermione

- Je n'ai pas peur de vous Madame Weasley, ni de Monsieur Malefoy ! Je suis le Ministre de la Magie. Je n'ai peur de rien. Dit le Ministre de la Magie

- Vous devriez Monsieur le Ministre. Je connais très bien ma femme et sachez que je la soutiendrai. Il est hors de question que l'un d'entre nous aille chercher ce médaillon en Irac ! Le jour où je partirais de l'Angleterre sera le jour où je pourrais libérer mon fils et ma fille des mains de Lucius, car j'aurais découvert où il les a cachés. Dit Ron

- Et bien Monsieur le Ministre, je crois que toute l'équipe a répondu à votre requête, sauf moi peut-être ? Je vais donc vous confirmer ce qu'a dit Hermione. Je n'irais pas en Irac non plus et ça, quoi que vous disiez ou que vous fassiez ! Virez-moi si vous le voulez aussi, je m'en moque. Je pense que je trouverais du travail ailleurs. J'ai aussi de bonnes relations avec le milieu de la presse et je suis doué en potion. Je pense pouvoir donc tout à fait me reconvertir s'il le faut dans un des 2 domaines. Je n'ai donc absolument par peur de vous ! Comme l'a dit Hermione, nous sommes une équipe et donc je vous préviens aussi que si jamais un seul d'entre nous est viré car il aurait refusé 3 fois de faire cette mission, je contacterais toutes mes connaissances du milieu de la presse dans le seul but de vous détruire politiquement parlant. Je vous déconseille donc de nous sous-estimer Monsieur le Ministre. Expliqua Dimitri

- Je pense que vous avez eu votre réponse Monsieur le Ministre. Nous allons donc vous laisser rejoindre votre bureau pour jouer votre rôle de Ministre de la Magie, avant que vous ne puissiez dans quelques temps, si vous continuez votre démarche, ne plus exercer cette fonction. C'est à vous de voir Monsieur le Ministre ! Dit Ginny avant de partir avec à sa suite Harry et son équipe.

- Je n'ai pas peur de vous ! Vous allez moins faire les fier quand vous serez mis à la porte. Cria le Ministre.

Harry et sa brigade accompagnée de Ginny continuaient leurs routes vers la cantine sans écouter le Premier Ministre. Arrivés à la cantine, Ginny, Harry et son équipe prirent leurs repas au self avant de prendre place à une table où étaient déjà installés Frédéric, Jules, ainsi que Julis et Ilan. Dès qu'Harry fut assis, il se tourna vers Julis en disant :

« Est-ce-que tu pourrais demander au Ministre de la Magie de réfléchir au sujet de sa nouvelle lubie car elle concerne ton enquête.

- Qu'est-ce qu'il nous a encore sorti celui-là ? Demanda Julis

- Il veut que j'aille en Irac. Précisa Harry

- C'est une plaisanterie ? Il ne m'en a jamais parlé ! J'irais lui dire ma pensée sur cette affaire cette après-midi. Il veut ta mort ou quoi ? Dit Julis

- Sache que j'ai des doutes à son sujet sur ses idées politiques. Cela ne m'étonnerais pas qu'il ait des affinités avec le monde mangemort, mais ce sont que des soupons. Je n'ai aucune preuve là-dessus, mais vu l'acharnement qu'il met en œuvre pour fermer mon enquête, je pense que je vais faire des recherches à son sujet pour avoir le fin mot de l'histoire. Dit Harry

- Tu penses vraiment qu'il pourrait avoir des liens avec les mangemorts ? C'est quand même le Ministre de la Magie. Demanda Julis

- Ministre de la magie ou pas, Julis, il a des idées très bizarres. Comment il peut imaginer un seul instant que Harry allait accepter de partir en Irac ? Comme tu l'as dit, ça serait une mission suicide et ça pour n'importe lequel d'entre nous. Dit Ron

- Parce qu'il a demandé à quelqu'un d'autre de l'équipe de réaliser cette mission ? Demanda Julis

- Non, il a juste demandé à Harry pour l'instant, mais tout comme lui a rétorqué Ginny et Hermione tout à l'heure, si son but est de nuire à notre enquête, il demandera sûrement après à l'un d'entre nous. Je lui souhaite bien du courage, car je vais moi aussi mener mon enquête sur lui ! Il est hors de question que je le laisse fermer notre enquête sans me battre ! Dit Ron

- Ne t'en fait pas Ron, on retrouvera un jour les disparus. Je te l'ai promis Ron et ça avec ou sans le Ministère. Comme tu le sais, je respecte toujours mes promesses. Ça prendra le temps que ça prendra, mais on les retrouvera. Qui plus est, cette enquête me concernera plus personnellement dans quelques temps sans doute. Dit Harry en mettant sa main sur l'épaule de Ron avant de se lever pour aller remplir la carafe d'eau.

- Ginny, Vu qu'Harry est parti, peux-tu nous dire comment il va ? Demanda discrètement Hermione après le départ d'Harry

- Il est toujours dans ses livres ! Il explose de rage et de colère tous les jours. J'ai beaucoup de mal à le calmer. Il fait des cauchemars la nuit. Le sourire qu'il avait cet été a laissé place à une mine fermée et sans émotion. La seule fois où je vois son sourire et ses rires, c'est avec les enfants. Dit Ginny

- Je le savais. Je n'aurais jamais dû vous en parler. Dit Hermione

- Tu as bien fait, Hermione. On devait le savoir. Tu t'en serais voulu sinon ! Dit Ginny

- Excusez-moi de vous interrompre. Voilà plusieurs mois que je vois Harry toujours dans ses pensées comme enfermé dans une bulle et souvent avec un air triste. Si je comprends bien Ginny, il est aussi comme ça chez lui. Serait-ce indiscret de te demander pourquoi ? Demanda Frédéric "

Hermione résuma à ses amis la discussion qu'elle avait eu avec Ginny sur les disparus et sur le projet futur de Lucius d'enlever le prochain enfant d'Harry qui naîtra s'il a le pouvoir du liquide soignant ou celui du bouclier. Frédéric et Jules qui étaient des amis d'Harry et qui connaissaient tous ses secrets furent catastrophés par les révélations d'Hermione. Frédéric parla le premier en disant :

« J'en était sûr qu'Alexandre n'avait pas été enlevé par hasard. Je comprends mieux pourquoi Harry est dans ses pensées depuis quelques temps. Tu penses vraiment qu'ils vont mettre tout l'effectif mangemort lors de leur prochaine attaque dans le but d'enlever le futur enfant que pourrait avoir Harry et Ginny ?

- La discussion qu'on a eue avec Dobby et Harry sur le poison d'Olympe m'a fait réfléchir et j'en suis venue à cette conclusion. Ils veulent que cet enfant ait un don précis, or Lucas ne possède pas le don du liquide soignant, ni celui du bouclier. C'est pour cela qu'ils attendent une nouvelle naissance ou comme ils disent « le prochain ». dit Hermione

- Ils ne vous lâcheront donc jamais ? demanda Jules

- J'espère qu'un jour, tout cela sera fini Jules, mais pour l'instant malheureusement, ce n'est pas à l'ordre du jour, même s'ils veulent nous faire croire le contraire. Dit Hermione

- Tu n'es pas obligé de me répondre Ginny, mais est-ce-que Harry et toi envisagez d'avoir un autre enfant ? demanda Julis

- Pour être franche avec toi Julis, je ne sais pas quoi faire. Je n'ai pas envie que Lucas soit le dernier, mais imaginer ce que pourrait subir ce petit me fait hésiter. On en parle régulièrement avec Harry et on tombe toujours à la même conclusion qui est qu'on ne peut pas infliger cela à notre futur enfant. Dit Ginny

- Vos enfants ont toujours été menacés, qu'est-ce qui change aujourd'hui ? Demanda Jules

- L'espoir Jules. Harry et moi on a toujours tout fait pour les protéger et on croyait avoir une chance d'empêcher les mangemorts de les enlever. Ce que m'a dit Hermione et ce qu'a confirmé Albus, c'est que quoi qu'on fasse, si cet enfant possède le pouvoir du liquide soignant ou du bouclier, il sera enlevé et on ne pourra rien faire contre cela. On a déjà hésité dans le passé, mais on préfère vivre heureux malgré la menace. Or là, ce n'est plus une simple menace, c'est une chose qui arrivera quoi qu'il arrive. Le fait que cet enlèvement soit inévitable change beaucoup de chose. Il est difficile pour nous d'accepter de donner ce futur si sombre à ce petit. Tu vois ce que je veux dire ? expliqua Ginny

- Oui, je vois ce que tu veux dire. Dit Jules

- Il y avait du monde pour la carafe d'eau. De quoi parliez-vous ? Demanda Harry en arrivant à table »

Un silence s'installa. Personne ne savait quoi répondre à Harry. Il relança sa question en disant :

« Et bien, vous êtes bien silencieux. Le sujet est-il si grave que ça ? Vous me cachez quelque chose ?

- C'est qu'on ne sait pas vraiment si tu souhaites en parler. Commença à dire Jules

- Parler de quoi ? On est amis, alors si vous avez un truc à me dire, je vous écoute. Dit Harry

- On parlait de la discussion que tu as eue avec Albus. Dit Hermione

- L'une des décisions les plus compliqué de ma vie. Dit Harry

- Est-ce-que tu souhaites en parler ? Demanda Frédéric

- Je ne sais pas ce que je vais faire. Tout ce que je sais, c'est que si jamais les mangemorts arrivent à leurs fins, je ne serais que l'ombre de moi-même. J'ai peur de sombrer dans la dépression si jamais ça arrive. Je veux que vous promettiez une chose ? Dit Harry

- Laquelle ? Demanda Hermione

- Si jamais je sombre dans la dépression, promettez-moi de tout faire pour m'empêcher de me faire du mal ou de partir loin de ma famille. Ne me laissez pas m'éloigner de ma famille et sombrer. Ils ont besoin de moi et je ne tiendrais pas le coup sans vous. Dit Harry

- On sera toujours là pour toi et tu le sais. On est une famille. N'est-ce pas Ron ? Dit Hermione qui se tourna vers Ron qui était muet depuis le début de la discussion

- Evidement qu'on sera là pour te remettre les idées en place. C'est juste que je repense aux mots que t'as dit Dumbledore Harry. Si mes souvenirs sont exacts, tu m'as dit que Dumbledore t'avait dit que tu ne devais surtout pas partir d'Angleterre et que une place sera toujours là pour toi à Poudlard si jamais tu as des ennuis, c'est ça ? demanda Ron

- Oui, c'est exact. Dit Harry

- Ça ne te semble pas bizarre que quelque temps après que vous avez eu cette discussion, le Ministre de la magie te demande d'aller en Irac ? Je veux dire, est-ce que Dumbledore connait l'avenir ? demanda Ron

- Je me suis posé la même question que toi. Je ne pense pas qu'il soit voyant, mais je pense que Dumbledore sait plus de choses que moi sur toute cette histoire. J'ai toujours eu l'impression que c'était lui qui menait les ficèles et que j'étais sa marionnette, ce qui me donne des frissons. Confia Harry

- Tu crois qu'il sait l'avenir ? Demanda Frédéric

- Dumbledore a toujours eu une longueur d'avance et a une grande intelligence. C'est un grand sorcier. Rien ne me surprend de sa part. Dit Hermione

- Tu as raison, Hermione, mais ça reste quand même flippant. Au sujet du petit, on doit encore y réfléchir avec Ginny. En tout cas, une chose est sûre, je n'irais pas en Irac. Dit Harry

- Dis plutôt que tu n'as pas assez dévoré de livres sur les forces du mal. Franchement, j'ai l'impression de vivre avec Hermione depuis quelque temps. Dit Ginny »

Tout le monde eut un petit rire avant de changer de sujet. La discussion fut orientée sur une lettre qu'avait reçue Harry le matin même de Poudlard :

« Au fait, je ne vous aie pas dit ? Pierre est le nouveau Gardien de Gryffondor.

- C'est génial ça ! Tu crois que Dumbledore accepterait qu'on aille voir un mach ? Demanda Ron

- Si Dumbledore nous le permet, oui j'irais le voir. Dit Harry

- Au fait, tu as prévu quelque chose pour l'anniversaire de Sabrina ? C'est le 8, c'est ça ? Demanda Jules

- il y a une fête comme d'habitude. Je voulais vous en parler justement. On se retrouve le 8 au soir pour fêter les 6 ans de Sabrina. Dit Harry

- Pas de problème, on sera là. Dit Jules »

Le soir même, Harry envoya une lettre à Dumbledore pour lui demander s'il pouvait assister lui et sa famille au premier mach de Pierre à Poudlard.

Le 8 octobre, pendant qu'Harry et ses proches fêtaient les 6 ans de Sabrina, Harry reçut une invitation de la part de Dumbledore pour venir au prochain match entre Serpentard et Gryffondor qui se déroulerait le 28 octobre.

Le jour du mach arriva vite pour Harry et sa famille qui avait hâte de voir le premier match de Pierre à Poudlard. Harry et Ginny accompagnés de leurs enfants, ainsi que d'Hermione, Ron et leurs enfants arrivèrent de bonheur pour encourager Pierre.

Le premier à voir Harry et sa famille fut Mathias, l'attrapeur, qui était aussi le capitaine de l'équipe des Gryffondor qui rentra dans les vestiaires en disant :

« Pierre, ta famille est là.

- Quoi ? Il ne me l'a même pas dit ! Dit Pierre surprit

- Il ne voulait sûrement pas te stresser. Dit Mathias

- Sûrement ou me faire la surprise. Avec lui, tu as le choix. Dit Pierre

- Garde les buts. C'est tout ce qu'on demande. Dit Mathias

- Merci du renseignement. Je sais jouer au Quidditch tout de même ! J'y joue depuis mes 5 ans ! Et toujours au poste de Gardien ! Alors, je sais en quoi ça consiste, Mathias ! dit pierre

- Ne prend pas la mouche, Pierre. C'était pour rire. Allez, dépêchez-vous, c'est bientôt l'heure ! dit Mathias »

Tout le monde s'avança sur le terrain. Les deux chefs d'équipe se serrèrent la main. Tous les joueurs montèrent sur leurs balais. De ses buts, Pierre voyait les tribunes et il vit son père lui adresser un sourire. Là, Pierre vit Hermi. Il lui sourit. Mais Pierre se reconcentra. Il devait garder les buts.

Et il les garda d'ailleurs très bien pendant les 15 premières minutes du match. Pierre avait arrêté tous les souafles qui avaient essayés de rentrer dans ses buts. Les supporters de Gryffondor étaient très heureux, ce qui n'était pas le cas des Serpentards. Celui qui racontait ce qui se passait sur le terrain était Simon, écoutons-le :
- « Les poursuiveurs de Serpentard se passent le souafle depuis tout à l'heure. On se demande s'ils ne veulent pas troubler le nouveau Gardien de Gryffondor. Enefer passe le souafle à Nott. Ce dernier le passe à Macnair. Macnair le repasse à Enefer. Macnair recule tandis que Nott s'avance. Enefer le passe à Nott qui le passe à Macnair. »

Pierre en avait le tournis. Le souafle n'arrêtait pas de changer de main. Pierre souhaitait plus que tout que l'un de ses 3 poursuiveurs se décident enfin à lancer ce fichu souafle.

Il regardait ses parents qui, eux, avaient des visages perplexes. Pierre se relatait les matchs de Quidditch avec sa famille. Il avait beau réfléchir, il n'avait jamais utilisé une tactique pareille. Olympe, sa mère et Romain n'avaient jamais fait ça ! Et pourtant, sa mère était une très bonne poursuiveuse ! Mais Pierre repris rapidement ses esprits et il se reconcentra sur le souafle.

A l'autre bout du terrain, plus précisément dans la tribune, nos héros discutaient de la tactique des Serpentards :
- « ils veulent lui donner le tournis ! Dit Ron
- Il l'a déjà ! Regarde ses yeux. Dit Harry
- je n'ai jamais vu ni fait une tactique pareille et toi, Ron ? demanda Ginny
- Non plus. Mais je les comprends. Pierre est assez fort. Ils ont 0 point ! Alors que les Gryffondors en ont 50 ! Ils veulent le faire tomber, c'est certain. »

Pendant ce temps, les Serpentards continuaient leur jeu avec le souafle. Pierre se tenait bien à sont balais, mais il avait du mal à tenir. Il avait de plus en plus le tournis.

A un moment, il glissa de son balai. Pierre se rattrapa en gardant les mains bien accrochées au balai. Il était en dessous de son balai. Ses mains étaient les seules choses qui tenait le balai.

Diane Enefer décida enfin que c'était le moment de lancer le souafle. Pierre regarda le souafle s'approcher. Il enleva un bras du balai. Il se tenait au balai avec son autre main. Avec son bras qui est en l'air, il rattrapa le souafle. Il tenait bien la balle avec fermeté. Il remonta sur son balai avec le souafle dans les mains. Pierre prit le souafle des deux mains et le lança aux poursuiveurs de son équipe qui l'attrapèrent.

Sinon qui était au micro dit :

Pierre Gryffondor-Potter a rattrapé le souafle avec une agilité exceptionnelle !

Les Gryffondors, Serdaigles et Poufsouffles applaudirent à tout rompre. Les Serpentards, eux, soupiraient de désespoir. Dans les tribunes, Ron dit :

« Oh, par merlin ! Il a réussi ! C'est un pro ! Encore meilleur que moi !

- J'ai cru qu'il allait tomber. Dit Sabrina

- Tout le monde l'a cru, Sabrina. dit Samuel »

10 minutes après, l'attrapeur de Gryffondor attrapa le Vif D'or. C'était un mach mémorable. Une véritable humiliation pour les Serpentards, car les Gryffondors avaient gagnés de 200 à 0 points. Les Serpentards n'avaient pas marqué un seul but. Après le mach, Harry et Ginny félicitèrent leur fils. Pierre dit :

« J'ai eu des entraineuses exceptionnelles !

- Pierre, je n'ai jamais fait cela ! Dit Ginny

- Oui, c'est vrai maman, mais quand même. Dit Pierre

- En tout cas, tu nous a fait une belle peur. Allez, va te changer. Dit Harry

- Vous restez encore longtemps ?

- Jusqu'à ce soir. Demain, j'ai du travail.

- Ok. »

Pendant que Pierre partait se changer avec son équipe, Albus Dumbledore s'approcha d'Harry et Ginny en disant :

« Comment ça va Harry depuis notre dernière discussion ? As-tu réfléchi au sujet du petit ?

- J'en aie parlé avec Ginny et on a pris la décision de s'arrêter là. Je ne veux pas qu'il ait un de mes enfants, Albus. Je ne pourrais pas le supporter. Je ne veux pas sombrer dans la dépression et faire vivre un calvaire à cet enfant. Je dois être auprès de ma famille, Albus. Dit Harry

- Je sais que c'est un choix difficile, mais il faut que vous compreniez que vous n'avez pas le choix. Ce petit a son rôle à jouer dans toutes cette histoire. S'il ne naît pas, ça pourrait tout bouleverser. Dit albus

- Albus, serais-tu devin ? Aurais-tu des dons de voyance ? Comment peux-tu connaître mon futur à ce point ? Je ne peux pas t'écouter à l'aveugle sans savoir exactement où je vais ! Si ce petit naît, il va souffrir et je ne veux pas qu'il ne souffre pour rien. Cela fait des années que les disparus ont étés enlevés et on n'est pas près de les retrouver. Je ne veux pas que ce petit passe toute sa vie d'enfant dans une prison. Je ne tenterai pas le diable sans avoir une lueur d'espoir de les retrouver avant leurs majorités. Dit Harry

- Crois-moi, tu fais une erreur, Harry et cette erreur aura de lourdes conséquences. Dit albus

- Je ne le ferais pas sans savoir les risques, Albus. Dit Harry

- Tu dois me croire, Harry. Tu fais une grave erreur qui pourrait coûter la vie à Ginny. Dit Albus

- De quoi tu parles ? Quel est le rapport entre ce petit et la vie de Ginny ? demanda Harry

- Je ne peux pas tout te dire, Harry. Dit albus

- Avoue, même si je ne sais pas comment tu as fait, que tu connais le futur, Albus. Dit Harry

- N'insiste pas, je ne te dirais rien de plus, Harry. Dit albus

- Alors ma réponse restera la même, Albus. Tant que l'enquête n'aura pas avancé, c'est non ! Dit Harry en partant devant. »

Ginny commença à partir, quand Albus lui attrapa le bras en disant :

« Ginny, quel est ton avis sur la question ?

- Je ne veux pas que ce petit souffre, Albus. Je ne veux pas qu'Harry sombre dans la dépression. J'ai besoin de lui et mes enfants ont besoin d'un père. dit Ginny

- Je sais qu'Harry aura du mal à vivre cela, mais nous n'avons pas le choix. S'il-te-plais, réfléchissez bien à cela. Chaque vie à son rôle à jouer pour nous amener à la victoire. Il ne subira pas tout ça pour rien. Dit albus

- Alors aide nous à trouver dans quelle forêt ils sont. Si tu sais notre futur, alors tu devrais nous aider à les retrouver. Dit Ginny

- Ce n'est pas si facile que ça. Chaque chose doit se savoir à un moment précis, crois moi ! Je ne vous demanderais pas cela si ce n'était pas important. Dit albus

- Je vais y réfléchir avec Harry. Dit Ginny »

- Albus lâcha le bras de Ginny sachant très bien qu'il lui avait dit tout ce qu'il avait le droit de révéler. Le reste de la journée se passa sans problème.

- En rentrant chez lui, Harry fonça ver la bibliothèque. Il fouilla des centaines de livres et après avoir vérifié pour la centième fois depuis la fin du mois d'aout que rien ne pourrait sauver son fils, il s'effondra en larme. Il ne savait plus quoi faire. Albus avait fait germer le doute en lui. Cette question qu'il s'était posé pendant toute sa septième année revenait dans son esprit : « Ecouter sa tête ou son cœur ».

J'espère que cette suite vous a plus. La suite arrivera dans qu'elle que semaine le temps que je finisse de l'écrire et que mes correcteurs la corrige je vous tien au courant

Merci à ceux qui laisserons une trace de leurs passages

La-plume-de-Clara