Hello,

Voici mon nouveau chapitre, j' ai eu un peu de mal à l'écrire mais j'espère qu'il vous plaira.

J'ai un compte insta à mon nom avec des image de la fic si vous voulez allé y faire un tour.

J'ai aussi commencé une nouvelle fanfic qui s'appelle "Le voyageur du temps" si ça vous intéresse n'hésitez pas y faire un tour.

Bonne lecture,

Bisous.


Chapitre 43: Rester et vivre

L'homme, assis le dos bien droit, faisait nerveusement tourner sa casquette en tweed entre ses mains. Il était assis en face du cercueil et ses genoux butaient contre le bois au rythme des chaos de la route. Killian posa une main gantée sur la vitre du corbillard alors que les nids de poule s'intensifiaient.

Le voyage jusqu'à Groningue avait été pénible, surtout en de telles circonstances. Après deux avions malmenés par le vent de janvier, l'irlandais subissait maintenant les petites routes de campagne du Pays-Bas. Jusqu'au moment où, Dieu merci, la voiture s'arrêta. Killian prit une seconde pour refouler sa nausée, voyager à l'arrière d'un corbillard n'avait rien de plaisant. Le chauffeur lui ouvrit la porte arrière, et le jeune homme posa enfin pied-à-terre sur le sol néerlandais.

Le cimetière était au fond d'un cul-de-sac. C'était un petit parc boisé, avec une église protestante modeste, peu après la grille. Le tout perdu au milieu de nul part.

"-La famille n'est pas encore arrivée?" demanda le garçon aux cheveux noirs, en essayant de gommer son accent que les étrangers avaient parfois du mal à comprendre.

"-Nous les avons prévenus, M. Kray. Ils ont choisi de ne pas venir." Répondit l'employé des pompes funèbres, l'air contrit. Killian le fixa un moment du regard, suffisamment longtemps pour que l'homme se sente mal à l'aise.

"-Je vous demande de retarder la cérémonie.

- Combien de temps, M. Kray ?

-Jusqu'au moment où je reviendrais." L'irlandais regarda les plaines vides qui s'étendaient autour du cimetière. "Vous n'êtes pas surchargé, alors vous attendez."

Killian prit les clés de la Volvo de l'autre employé, pour trouver la banlieue où la mère de Jaime vivait. Silvia Van Smet, anciennement Van Deer, avait une jolie maison de banlieue, en briques, au jardin bien léché. Killian gara la voiture sur la pelouse et parcourut la distance qui le séparait de la porte d'un pas rigide.

Le jeune homme frappa violemment au carreau de la porte d'entrée, remontant le col de son caban pour lutter contre les intempéries du mois de janvier. C'est une blonde qui lui ouvrit le visage avenant, elle sourit gentiment à Killian.

"-Je peux vous aider ?

-Silvia Van Deer?

-C'est Van Smet maintenant." Répondit-elle d'une voix pincée et elle avait perdu son sourire. Elle le regarda de haut en bas, avant d'essayer de fermer la porte.

"-Les pompes funèbres vous ont prévenu?"

Silvia jeta un coup d'œil par-dessus son épaule d'où s'échappaient les bruits d'un bambin joyeux.

"-Oui, mais je n'irais pas… Mon mari ignorait ce que je faisais avant. Il ne sait pas non plus que j'ai eu un autre enfant avant le nôtre.

-Alors vous allez ignorer l'enterrement de votre fils?" L'interrogea Killian suffisamment fort pour alerter s'il y avait quelqu'un d'autre dans la maison.

Ce qui valut un regard noir de la part de la femme blonde.

"-Écoutez, Jaime avait quitté la maison, il y a longtemps, pour vivre dans votre bande.

-Donc, vous n'irez pas à son enterrement, parce que vous lui en voulez d'être parti. Parce qu'il en avait assez de se prendre des coups sur la gueule de la part de votre mac."

Silvia avait les larmes aux yeux, mais c'était trop facile, se dit l'irlandais. Vous ne pouviez pas lâcher trois larmes et vous en tirer.

"- Si vous ne venez pas, je m'assurerai que votre nouveau mari sache qu'il a épousé une pute." Il posa sa main sur le panneau en bois alors que la mère de famille cherchait à fermer la porte de force. " J'irai jusqu'à mettre des affiches sur les briques de lait pour que tout le monde soit au courant.

-Sortez d'ici, avec vos menaces en l'air." La femme claqua la porte sur les doigts de Killian, qui repartit sous une pluie. Leur petite altercation avait attiré le regard du voisinage, et un couple à vélo s'était même arrêté pour le regarder.

"-La femme qui vit ici, c'est une prostituée. Elle bossait pour Yann Gorek au Quartier Rouge à Amsterdam." Cria Killian comme s'il était possédé, rouge et tremblant, en se rapprochant du couple. « En vandaag is de begrafenis van haar oudste zoon, en deze hoer gaat niet, omdat de mensen niet mogen weten dat ze zich druk maakte op de haven.»

Les deux cyclistes murmuraient entre eux, incertains, se demandant probablement si Killian était dément. L'irlandais ne leur laissa pas le temps d'intervenir, et retourna dans la voiture. Il devait assister à un enterrement.


Piotr glissa la main sous ses bandages qui entouraient les côtes pour se gratter. Sa main gauche répondait difficilement à ses ordres. Les médecins avaient parlé d'une contusion sur la moelle épinière et d'un hématome qui le paralysait partiellement pour au moins quelques semaines. Il paraissait qu'il avait eu de la chance, selon les toubibs, aucun dégâts permanents, malgré une commotion cérébrale, un nez et un zygomatique, et l'arcade sourcilière fracassée, un pneumothorax, le bras droit dans le plâtre, des l'ongle jusqu'à l'épaule, comme les méchants dans Scooby-Doo. Piotr n'avait même pas la même définition que ses médecins du mot chance. Cependant il était vrai qu'il avait plus que Jaime.

C'était étrange de se dire qu'il ne reverrait plus jamais le petit néerlandais. Plus de rires entêtants, plus de parties de foot, plus de bières sur le balcon de l'Éléphant Assoiffé.

Piotr se rappelait d'une manière très floue cette nuit-là. Il avait été éjecté de la voiture lorsqu'elle avait fait des tonneaux, et l'adolescent ne se rappelait pas s'être relevé au moment où Dani criait. Elle avait hurlé, debout, en plein milieu de la chaussée. Lui n'avait pas tenu plus longtemps. Le choc sur le macadam avait eu raison de lui.

Et aujourd'hui, il attendait dans un lit d'hôpital que le médecin accepte qu'il sorte. Piotr devait aller chez le père Cunningham, près de Belfast. Ce serait toujours mieux dans le trou paumé qui servait de repère au père Cunningham que dans cet hôpital où personne ne lui rendait visite. Sa doctoresse avait fini par donner son aval.

Franck, le plus jeune chauffeur de la famille Kray passa le prendre à l'hôpital.

«- Salut mon gars ! » lança l'autre homme d'un ton joyeux qui contrastait avec ses yeux tristes. Franck et Jamie avaient été amis, comme beaucoup de monde. Jamie était l'une de ces personnes qui se liaient facilement à son entourage. Tout l'inverse de Piotr.

«- Ça ne te dérange pas si je fais un somme à l'arrière ?

- Non, non, t'as l'air d'en avoir besoin. » Une aimable façon de dire aux soviétiques qu'il avait une sale tête. Piotr se glissa donc de son fauteuil roulant jusqu'à la banquette arrière de la berline. Il cala sa tête contre la vitre et ferma les yeux, se laissant bercer par le ronronnement du moteur.

Quatre heures, c'était long. Surtout lorsqu'on était aussi blessé, à la fin du trajet, des tâches lumineuses dansaient sous ses yeux, signe qu'une migraine accablante arrivait. Mais le ferry était là, et le jeune homme monta dans sa cabine, sans s'éterniser dehors.

Ce n'est que le lendemain qu'il put arriver dans la petite église tenue par le père Cunningham, située dans la campagne irlandaise à quelques kilomètres de Belfast. Son chauffeur s'arrêta devant le vieux bâtiment en pierre et le prêtre sortit au moment où les roues du fauteuil touchèrent le sol.

"-Piotr, comme je suis heureux de ta venue." Le Père avait ouvert les bras pour saluer le jeune homme avec affection. L'irlandais était dans son éternelle soutane malgré le temps froid, il n'avait ajouté d'un bonnet a sa tenue. « Moi aussi, mon Père. J'espère que ma chambre est prête ?

-Tu auras toujours une chambre pour toi chez moi. Laisse-moi prendre tes valises."

Le père Cunningham serra l'épaule du jeune homme avant de l'aider à s'installer. Le duo contourna l'église en passant par un petit cimetière qui y était attenant. Le lieu de vie du père était une maison en pierre quelque peu délabrée. Elle datait de la même époque de l'église du XIVème siècle ou le prêtre officiait. En l'absence de rampes pour fauteuils, l'adolescent se résolut à être porté à l'intérieur de la maison. Il se retrouva une nouvelle fois dans la cuisine du père Cunningham devant la large cheminée où crépitait un feu.

"-Un café ? » proposa son hôte après avoir déposé les valises.

Le jeune homme accepta, trop heureux de se réchauffer un peu.

Le père Cunningham, Davos de son prénom, mais personne ne l'appelait ainsi, fouilla dans ses placards à la recherche de sa cafetière en fer blanc.

L'homme devait avoir une cinquantaine d'années, mais il était difficile d'être certain avec les sorciers. Son visage, ridé, témoignait d'une vie passée heureuse, de la même manière que les cales de ses mains et ses phalanges amputées montraient un passé de pêcheur.

Pêcheur puis prêtre, comme c'était ironique, pensa à l'adolescent. Puis le regard du soviétique s'arrêta sur le cadre posé sur la cheminée, on y voyait le père Cunningham, avec 15 ans de moins, peut-être 20. Avant qu'il ne prenne les habits, il y avait sa femme et son fils, un jeune adolescent à ses côtés. Aujourd'hui, le fils était mort, et le père avait choisi la foi, ultime refuge pour son âme en peine.

"-Tu veux parler de Jamie ?" L'irlandais avait fini avec le café et s'était installé sur la chaise en face du jeune homme.

"-Non." Piotr se referma sur lui-même, se demandant pourquoi les britanniques voulaient toujours parler de tout et de n'importe quoi. "Il est mort, il n'y a plus rien à dire.

-Comment tu te sens par rapport à ça ?

-Comment ? C'est idiot comme question. Je me sens comme quelqu'un qui s'est fait éjecter d'une voiture. Je n'ai rien d'autre à dire dessus.

- Comme tu voudras, mais si tu changes d'avis, viens me trouver. Je sais très bien écouter.

-Une qualité partagée par tout le corps religieux. Vous ne faites que ça. Écoutez et faites des sermons. »


L'adaptation de leur petit groupe dans la capitale allemande se fit avec un succès mitigé. Harry, étant le plus jeune et le moins affecté par la mort de Jamie, sut s'adapter à sa nouvelle école assez rapidement. Sa classe était petite, avec peu d'enfants, et le professeur était à l'écoute de ceux qui étaient en classe. Dani, pour sa part, s'était inscrite dans la même structure. La seule différence était qu'elle avait plus de cours d'allemand. Cependant, la fillette avait recommencé à voler des touristes sur la place publique. Le plus problématique du trio était Martin. Sa culpabilité le rongeait comme une moisissure, et pour ça, pour la faire taire, l'Argentin buvait. Il descendait au moins une bouteille d'alcool fort pendant la journée.

Il descendait au moins une bouteille d'alcool fort pendant la journée, sans que cela ne préoccupe l'autre, qui buvait au moins autant que lui. Martin ne voulait pas d'aide, il ne voulait pas aller mieux non plus. Apparemment, ruminer son malheur était ce qui lui convenait davantage.

Un matin, quelques semaines après leur arrivée, Dani s'était levée tôt. Un cauchemar l'avait tirée des bras de Morphée. Dans le lit qu'elle partageait avec son petit frère adoptif, le garçon s'était étalé, les bras en croix. Un ronflement, plus fort que les autres, tira un sourire à la rouquine. Un sourire qui diminua lorsqu'elle vit le lit vide de l'argentin. Il ne devait pas être loin de six heures du matin, et son ami n'était toujours pas de retour. Doucement, la sorcière remonta le couloir, le carrelage froid gelant ses pieds nus. Elle remontait l'allée à petits pas pour se rendre dans la cuisine mais il y avait quelqu'un, allongé sur le sofa, et Dani stoppa sa progression. Elle ne voulait pas passer près d'Anton,, elle n'avait aucune confiance en lui. La rouquine attendit donc plusieurs minutes à l'entrée de la pièce, ne se décidant pas à avancer ou reculer. Puis la personne allongée jura en espagnol, et Dani relâcha un souffle qu'elle n'avait pas conscience d'avoir retenu.

"-Martin, c'est toi ? Tout va bien ?

-Si." Répondit la voix de l'argentin, un peu pâteuse.

La jeune fille s'approcha doucement dans la pénombre et contourna le sofa pour voir Martin, ce dernier dans une chemise bleu clair ouverte et tachée. En s'approchant, la fillette vit qu'il s'agissait de sang, le même qui coulait du nez de Martin.

« Tu t'es battu ?

- Un poco.

-Un peu, un peu. Tu saignes du nez un peu partout, surtout, » marmonna la fillette en attrapant un chiffon dans la cuisine pour presser les nez de son ami. Il se débattit mollement pour échapper aux soins de la plus jeune, mais elle eut le dessus, ayant l'avantage d'être sobre.

« Fous-moi la paix,

-Tiens-toi tranquille un peu, sinon on devra frotter toutes les taches de sang sur le tapis.

-Pourquoi tu veux pas me foutre la paix ?

-Parce que si tu voulais la paix, tu serais déjà parti, alors laisse-moi t'aider. »

Dani le débarbouilla grossièrement et lui donna une poche de glace pour ses côtes douloureuses. Après cette nuit, Dani se mit à le suivre le lundi soir alors qu'il sortait en boîte pour aller danser. Elle voulait savoir où aller chercher son ami s'il disparaissait de nouveau.


Remus était toujours dans l'appartement de Rodrigo. Son ami l'hébergeait depuis quelques jours. Le loup récupérait de sa transformation dans le canapé futon violet un peu délavé. Rodrigo s'était visiblement donné beaucoup de mal pour que l'appartement soit accueillant même s'il était minuscule.

Actuellement, Rodrigo discutait avec une fille sur le palier, comme souvent. Les appartements au-dessus du bordel longeaient exclusivement des prostituées et toutes partageaient les espaces communs sans problème. Remus avait donc appris que le meilleur coin pour ressasser était les escaliers, que les meilleurs potins venaient de Samantha et Layla, et que Yasmine avait toujours un surplus de nourriture. Et Rodrigo donnait les meilleurs conseils en self-défense et make-up.

Remus se leva difficilement du futon pour saluer la fille à la porte. C'était Angie. La jeune femme semblait triste, un peu déconnectée du monde.

" Pas de problème, ma chérie. On va venir t'aider, n'est-ce pas, Rem's ?

-Oui, bien sûr, on va venir t'aider, Angie, pas de souci." Le loup-garou n'avait pas idée de ce qu'il venait d'accepter, mais la jeune cubaine souriait à sa réponse.

"-Merci, les garçons, on se retrouve là-haut."

Elle se retourna pour prendre les marches qui menaient jusque sous les toits, où il y avait d'autres chambres.

"-Au fait, j'ai dit oui à quoi, moi ? Questionna le loup en se tournant vers l'autre homme.

"-On doit l'aider à mettre les affaires des enfants dans des cartons.

-Les enfants ? Quels enfants ?

-Ils sont partis juste avant que tu arrives. L'aîné bossait pour le patron.

-Comme prostitués ?" S'indigna le loup en imaginant une jeune fille travaillant dans le bordel.

-Non, bon Dieu, non !" Rodrigo enfila un sweat avant de pousser Remus hors de l'appartement pour suivre Angie. "Je sais pas trop ce qu'elle faisait, mais certainement pas la pute en bas.

-Me voilà rassuré." Marmonna le loup.

Les quatre chambres sous les toits étaient un peu plus grandes, mais bien ou moins isolées, que l'appartement qui accueillait Remus. Il faisait un froid de canard, même pour quelqu'un comme le loup-garou, qui supportait plutôt bien des températures basses. En fait, il n'y avait pas grand-chose à faire. Angie voulait qu'il descende des cartons, pour chez elle.

"-Pourquoi ils ont tout laissé ici ?

- Apparemment, le vieux Kray a une dent contre eux", répondit gentiment Angie, en lui tenant la porte ouverte. Un long reniflement venant de la porte à côté se fit entendre. C'était Samantha, la voisine de palier

"-Tu parles, rien à voir avec le vieux Kray. Les mômes ont tué quelqu'un, c'est pour ça qu'ils se sont cassés."

Remus pu voir la douce Angie, se transformer en furie sous l'effet de la colère.

"-Ils n'ont tué personne Sam! Ce sont des gamins!

-Va dire aux parents de Jaime. Il paraît que le cercueil était fermé pendant la cérémonie. C'est pas étonnant, vu que son crâne a été étalé sur tout Canary Wharf.

-Tais-toi, tu ne sais pas de quoi tu parles.

-La réalité fait mal Angie, mais ce que je dis n'en est pas moins vrai."

Samantha avait à peine fini sa phrase qu'Angie voulu lui mettre un claque. Remus lui retenus la main au dernier moment.

"-Viens avec moi, laissa la parler. On a encore des affaires à bouger.

-Elle dit que des conneries!" Angie tremblait de colère et d'indignation, le souffle court et les boucles en désordre.

"-Laisse la dire. Allez, viens."

Remus garda la main de la jeune femme dans la sienne jusqu'au moment où le loup fut certain qu'elle ne se jetterait plus sur personne.

Le sorcier laissa Rodrigo calmer Angie, après tout il la connaissait depuis plus longtemps que lui et il avait toujours du mal quand il fallait parler aux gens. Le loup se réfugia dans la chambre de l'appartement loin des hoquets furieux d'Angie, et il avait le lit à démonter. En enlevant le matelas, Remus trouva une peluche de corbeau dans un sale état. Il la regarda de plus près, qui avait une peluche de corbeau? Il y avait plus joyeux comme animal.

Puis Remus prit une grande inspiration pour déceler les odeurs qui était attaché à l'objet. Outre la poussière et les souris, la peluche sentait le vent, le serpent et… le lys? Non, pas le lys, la maison. Remus plaça de nouveau le corbeau sous son nez et inspira avec un mélange de crainte et d'espoir.

Le corbeau sentait Harry.

"-Angie! Angie!"

Remus courut dans la pièce d'à côté et attrapat la jeune femme part l'épaule. Surprise, elle se laissa faire.

"-Les enfants qui vivaient ici! À quoi ils ressemblaient?

-Quoi…Pourquoi…?"

Remus la coupa.

"-Il y avait un garçon? Environ six ans? Avec des cheveux noirs et les yeux verts?

-Rem's calme toi." Intervient Rodrigo en se plaçant entre eux.

"-Non, je ne me calmerais pas. Je dois absolument savoir. Pitié réponds-moi Angie.

-Oui, oui. Il y avait un garçon comme tu l'as décrit.

-Harry." Chuchota le sorcier pour lui même mais la jeune femme hocha la tête.

"-Oui, Harry et la grande c'est Dani. Tu les connais?

-Ils sont où?

-Aucune idée, ils sont partis vite sans dire à personne où ils allaient. Le patron à envoyé un chauffeur les prendre il y a quelques semaines. Depuis rien.

-Et c'est quoi cette histoire de meurtre? Ils ont tué quelqu'un?"

Remus s'éloigna doucement vers le mur pour se soutenir, la nouvelle était trop importante pour lui.

"-Ils ont été impliqués dans un accident de voiture au nouvel an.

-Et Harry a été blessé?

-Non, non mais il y a un gamin qui est mort. C'était un chouette môme, Jaime, mais les accidents ça arrive."

Angie serra les bras autour de sa taille, inquiète face à la réaction de Remus. Rodrigo posa une main sur l'épaule de la jeune femme, lui aussi été affecté par le sort des enfants.

"-Alors vous savez où il est?

-Non.

-Qui le sait?

-Notre patron mais crois moi c'est une très mauvaise idée."


Alors vous en pensez quoi? N'hésitez pas à laisser un commentaire.