Hello,

Nouveau chapitre avec un peu de retard mais j'ai été pas mal occupée alors j'espère que vous ne m'en voudrez pas. Si ça vous intéresse je me suis lancé dans une nouvelle histoire, je vous laisse aller voir sur mon compte.

Merci aux nouvelles personnes qui ont décidé de me suivre.

Bonne lecture,

Bisous,

XCheschireCat


Chapitre 44:

Dani pouvait sentir la tête lui tourner, comme à chaque fois qu'elle s'est mise dans une situation inextricable. De rage, elle donna un coup de pied dans une canette au sol qui vola contre un mur. Pourquoi fallait-il qu'elle se retrouve toujours dans les ennuis?

Berlin n'avait été qu'une suite de déception et désillusions, avec de moins en moins d'argent et de plus en plus de dettes générées par Martin. L'argentin passait toutes les nuits hors de l'appartement, parfois s'éloignant pendant plusieurs jours. La fillette était complètement dépassée par la situation et ne pouvait que ramener son ami chez eux lorsque celui-ci s'endormait dans une flaque de vomi.

De plus, chaque semaine, Harry lui demandait quand est-ce qu'ils rentraient à la maison. Après quelques mois à ce rythme Dani était presque à son point de rupture. Età son grand étonnement ce fut Irina, la femme d'Anton, qui mis le feu au poudres. Jusqu'à présent la jeune femme avait été une hotesse merveilleuse et jusqu'à présent elle semplaitêtre heureuse d'avoirdu monde sous son toit. La fillette soupçonnait leur présence d'avoir adoucit le comportement d'Anton.

Jusqu'au mois de mars ou Irina annonça la grande nouvelle, elle était enceinte. Dani était dans la cuisine pour préparer le diner avec la jeune femme lorsqu'elle fut témoin de la réaction violente d'Anton. Son cousin se mit à crier sur son épouse et leva la main la frapper au moment où la sorcière se mit entre eux.

"-Sort de là gamine, et pour une fois mèle toi de ton cul.

-Tu as raison, je devrais pas avoir à intervenir mais je vais quand même pas te laisser la frapper. Bordel de merde!"

Anton esseya de la sortir de la cuisine mais la rouquine s'accrocha fermement au comptoir, plus que décider à affronter cette situation une bonne fois pour toute.

"-Je corrige ma femme si je l'estime necesaire et toi tu n'as pas à t'en meler où c'est toi qui t'en prendra une." Anton hurlait maintenant, au-dessus de Dani dont il avait attrapé le col du tee-shirt. "Tu es ici sous mon toi alors tu respecter ma loi.

-Mais pourquoi tu veux la frapper?! Elle est enceinte de toi, c'est pas ce que tu attendais d'elle?"

L'homme ne répondit pas à la fillette, préférant la traîner hors de la pièce puis Dani le mordu et la bagarre dégénèra assez rapidement. Anton était plus lourd et savait cogner pour faire mal mais il avait perdu l'habitude que les gens se défendent face à lui. Ralenti par l'alcool il ne pu éviter le coup de poele à frire que Dani lui donna et se retrouva au sol. Dani s'était prit un coup de poing à la tête et saignait à cause des bagues qui lui avaient ouvert le cuir chevelu. La sorcière respirait bien trop vite pour aller bien et tremblait comme une feuille . La poêle toujours en main, elle allait remettre un deuxième coup à son cousin lorsqu'Irina s'interposa.

"-Sort d'ici! Je ne veux plus te revoir!

-Irina, c'est pour te protéger.

-Je n'ai pas besoin de protection, encore moins contre mon mari.

-...Mais il te faisait du mal."

La fillette ne comprenait plus rien. Pourquoi ne voulait-elle pas se protéger de l'homme qui l'avait battu?

"- Sors d'ici. Je ne veux plus te voir sous mon toit." Fit l'allemande avec colère, trop sous le coup de l'émotion pour se rendre compte qu'une fillette de dix ans ne devait pas vivre seule dans les rues.

La fillette était sans voix, complètement dans l'incompréhension. Rageusement, elle lança la poêle à frire contre le carrelage du mur, avant de retourner dans la chambre pour préparer ses bagages. Elle réveilla Martinl qui cuvait toujours dans son lit avec le bruit de ses valises traînant sur le sol.

"-Tu vas où ?

- Je pars.

-Ok, tu me ramèneras du café, steplait ? J'ai tout fini hier.

- Non, Martin, je pars. Je pars vraiment. Avec Harry, on quitte Berlin.

- Tu t'enfuis encore. Où es-tu cette fois ?

- Je vais à... Je vais en Irlande. Piotr a dit qu'il y avait un prêtre qui l'avait recueilli pendant sa convalescence. C'est près de Belfast. Est-ce que tu viens ?

-Non, merci. Les prêtres, ce n'est pas pour moi."

Martin fit mine de s' endormir, malgré les bruits rageurs de Dani rangeant ses affaires.

"-Tu comptes rester ici ?

-Humm…

-Très bien. Libre à toi. De. Te. Tuer à petit feu, de boire jusqu'à perdre la tête, de te faire tabasser dans un quartier mal famé, ou encore de te mettre une balle dans la tête." La tirade de Dani était amère et un peu désespérée. "Jaime est mort et rien ne changera ça. Rien ne va le ramener. Rien ne le ramènera. Même si tu... Et ce n'est pas en essayant de te tuer qu'il reviendra. Tu devrais retourner à Rome, reprendre tes études. Sinon, tu vas crever dans ce trou à rats, loin de chez toi. »

Dani quitta la pièce pour passer un coup de fil à Piotr, s'assurant que la maison du père Cunningham pouvait les accueillir, elle et son petit frère.


Remus avait cru perdre la tête en apprenant qu'Harry avait vécu dans ces conditions. Par ces conditions, il entendait un appartement mal famé dans un quartier peu accueillant de Londres, au-dessus d'un lieu de passe. Le loup-garou avait fouillé tout l'appartement où le petit garçon avait vécu. Mais, par contre, il n'avait pas prévenu Albus Dumbledore. Le vieux sorcier inspirait de moins en moins confiance à Remus, qui préférait se retrouver seul avec lui-même. Et, si c'était pour que le gamin se retrouve de nouveau chez les Dursley pour s'échapper, il préférait laisser Albus en dehors de tout ça.

Du coup, le loup se retrouva à chercher Killian, le patron d'Angie et de Rodrigo, un irlandais à l'air sévère. Et, malheureusement pour lui, il n'avait l'aide de personne dans sa quête. Aucun de ses amis ne voulait prendre le risque de contrarier le caïd, Killian, avait une vingtaine d'années et déjà une sale réputation.

Un soir, Remus lui tomba dessus, baguette en main et le tira dans une ruelle mal éclairée. Le loup-garou avait beau être motivé pour retrouver le fils de ses amis, il n'avait pas pensé à anticiper la réaction de l'irlandais. Et avant qu'il ne comprenne ce qu'il se passait, Killian tira son arme et pointa son revolver sur lui.

"-Écoute-moi bien, sorcier, un mouvement de travers et tu es mort.

- Où est Harry Potter ?" Demanda Remus, ne se souciant pas du fait qu'une arme pouvait le tuer.

"-Je ne sais pas de qui tu me parles… c'est pour ce gars que tu m'attaques ?

-L'enfant qui vivait sur Brick's Lane, celui qui est impliqué dans l'accident de votre père, c'est lui que je cherche."

Killian fit mine de réfléchir un moment avant de répondre, la main droite toujours sur la gâchette, tandis que sa main gauche tenait fermement le manteau de Remus.

-Il est hors du pays et c'est tout ce que tu sauras. Maintenant, explique-moi comment tu m'as trouvé.

-J'ai suivi le gamain après qu'il ait récupéré l'argent de Brick Lane." Remus reprit son souffle avant de continuer. "Harry, c'était le fils de mes amis. Lily et James. On a été à l'école ensemble et je sais que sa tante lui a rendu la vie très difficile.

-Tu veux dire, l'a maltraiter?

-Oui. Et il s'est enfui avec une fillette. J'ai appris que les deux travaillaient pour vous, ou avaient travaillé pour vous. Je veux m'assurer qu'ils vont bien."

Killian ne répondit pas immédiatement, le loup-garou attendait la réponse lorsqu'un coup de feu retentit. La balle traversa le ventre de Remus de part en part avant de se loger dans le mur derrière lui.

"-Tu apprendras, sorcier, que je ne trahis pas les gens qui travaillent pour moi. Encore moins pour quelqu'un de ton espèce."

L'homme laissa Remus affalé contre le trottoir, se vidant de son sang. Contrairement à ce qu'avait pensé le sorcier l'avantage n'allait pas toujours à celui qui avait une baguette magique mais plutôt à celui qui n'avait pas peur de se servir de son arme.


Sirius avait regagné une nouvelle cellule, bien plus sécurisée que l'ancienne. Il avait aussi un garde avec lui, quasiment 24 heures sur 24, donc plus de transformations en Animagus. D'un autre côté son bras avait guéri relativement bien, si l'on omettait la douleur quasi constante qui ne le quittait plus. Apparemment, ce phénomène s'appelait la douleur fantôme, sauf que ce putain de fantôme ne le lâchait plus. Au moins, personne ne pouvait l'accuser d'avoir la marque des ténèbres, vu qu'il n'avait plus de bras gauche. Cette pensée le fit rire amèrement.

Une ombre se posta devant la porte de sa cellule, celle d'une visiteuse.

— Vous avez l'esprit qui trouble, Lord Black." dit-elle.

Comme tous les prisonniers, Sirius aimait les visites même si elles étaient bien rares dans son cas. La femme, une belle blonde aux cheveux clairs se posta devant la porte et, contrairement aux autres visiteurs de Sirius, elle avait un léger sourire. Le gorille personnel du prisonnier hocha la tête pour ne pas qu'elle s'approche trop.

"-Désolé, My Lady, ce prisonnier n'a pas droit aux visites." dit-il.

La blonde lui glissa quelques pièces dans la poche et l'ombre s'écarta.

"- De la corruption de la part d'une Serdaigle." fit Sirius.

"-Comment va Rosier ?

-Comme vous, son esprit est envahi de mauvaises pensées." Répondit-t-elle.

"-Il l'était bien avant d'entrer à Azkaban. Et pourtant vous venez lui rendre visite depuis le début.

- C'est mon frère." Fit-t-elle en s'asseyant sur une chaise qu'elle avait fait apparaitre devant la grille. Sirius se redressa pour la regarder après tout ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu une conversation aussi civilisée. "Comment avez-vous perdu votre bras ? demanda-t-elle.

-Il voulait prendre le soleil. Je lui ai décidé de lui redonner son indépendance." Plaisanta Sirius avec insolence

"- Mon frère m'a dit que vous preniez des nouvelles du jeune Potter. Est-ce que c'est en voulant aller le chercher que vous avez été charcuté ?

-Pourquoi posez-vous toutes ces questions, My Lady, surtout si vous connaissez les réponses ?" demanda Sirius.

Pandora Lovegood sourit un peu tristement. Elle et Sirius avaient été amis avant son incarcération, avant qu'il entre à Gryffondor, avant la guerre. Ils avaient fait partie des mêmes cercles, dont les enfants marqués par l'idéologie du sang pur.

— Je suis certaine qu'Harry va bien." Dit la femme avec confiance.

Le prisonnier la regarda sans crier, essayant de reconnaître la fille qu'il avait connue il y a longtemps. Elle avait le don de dire des vérités sans avoir la moindre preuve mais Sirius était prêt à la croire.

"-Savez-vous où il est ?

-Il est certain que le garçon est loin des yeux avides du vieux barbu et de sa partie d'échecs.

-Toujours aussi honnête, Pan.

-Tu devrais trouver un meilleur avocat, plutôt que de mettre en place des plans tordus pour t'évader, Sirius."

Elle se leva, laissant l'homme perplexe.

"-Est-ce que ça veut dire que tu crois en mon innocence ?" cria l'Animagus.

Mais la forme de la femme était déjà loin.


Harry en avait assez. Il aurait voulu rester à Berlin, et avant ça, il aurait voulu rester à Londres. Et maintenant, il devait vivre à Belfast, sans Martin. Apparemment, le jeune homme était retourné à Rome.

Le petit sorcier n'avait pas décroché un mot de tout le voyage, mais comme Dani avait une migraine foudroyante, elle ne faisait aucun effort pour lui parler non plus, ce qui contrariait encore plus le garçon. Harry garda les bras croisés, et le visage fermé.

Le paysage paisible depuis la fenêtre de la voiture était composé de belles prairies verdoyantes, mais pourtant Harry restait de marbre, focalisé sur sa bouderie. Son arrivée à l'église n'améliora pas son humeur, ni l'accueil chaleureux du père Cunnimgham. Harry prit le chemin de la maison, monta à l'étage où on lui avait présenté sa chambre, et s'assit sur le lit, en silence. Il resta enfermé là-haut à lire ses manuels sur les runes, tout l'après-midi sans ouvrir la bouche. Il n'ouvrit pas la porte à Dani lorsqu'elle toquait, ni au père lorsqu'il monta son dîner. Lui, il voulait rentrer chez lui, et il ne comptait parler jusqu'à son retour à la maison.

Harry a tenu trois jours sans décrocher un mot. Puis, il éclata en sanglots et sa sœur fut à ses côtés, lui promettant d'être toujours là pour lui et que sa maison était désormais ici, près de Belfast.

Doucement, le garçon découvrit les lieux. Une grande demeure en pierre, vieille et peu lumineuse comme on en faisait beaucoup dans le coin, aux murs épais comme son bras, avec un jardin plein de plantes et des fleurs dont le père Cunningham s'occupait avec passion. Il lui promit aussi d'installer une balançoire, dès qu'il le pourrait.

Assis sur un banc devant la porte d'entrée, le petit garçon profitait de l'éclaircie entre deux averses irlandaises.

"-Petit corbeau, je te dérange ?" lui demanda Dani en s'approchant.

Il fit non de la tête et elle se plaça à ses côtés.

"-Est-ce que tu veux voir un truc cool ici ?"

Il haussa les épaules et sa sœur le prit par la main pour l'emmener plus loin. Ils traversèrent le jardin et un champ, avant de voir des chevaux qui broutaient paisiblement.

"-Ils sont beaux, n'est-ce pas ?" Interrogea-t-elle.

"-Oui, on peut rentrer pour les caresser ?

-Oui, l'éleveur est d'accord, mais il a dit qu'on doit être gentil avec eux."

Harry acquiesça et avança doucement vers le bai, qui n'avait rien à faire de sa présence. Le cheval se laissa flatter, continuant à brouter.

"- On pourra prendre des cours d'équitation, d'après le père Cunningham.

- Si on reste assez longtemps…

- On va rester ici des années, je te l'ai déjà promis.

-On verra."

Dani ne renchérit pas. Le père Cunningham lui avait dit qu'il faudrait du temps au petit garçon pour se sentir en sécurité. Ceci dit, elle avait l'air plus triste que d'habitude de ne pas être crue. Elle laissa donc Harry jouer avec les chevaux jusqu'à la tombée de la nuit. Ça lui rappela le deuxième été passé ensemble à la maison de campagne de la famille Fell.

Sur le chemin du retour, le sorcier aux yeux verts traînait un peu des pieds. Il voulait parler à sa grande sœur sans parvenir à trouver les bons mots.

"-Dani…

- Je t'écoute.

-Est-ce que tu vas partir pour retrouver Killian ?

- Non, je ne pars plus. Le père m'a dit qu'on pouvait rester sans avoir à payer. Il va nous aider et il va monter un dossier pour qu'on soit ses pupilles.

-C'est quoi, pupille ?

-Ça veut dire qu'il sera notre gardien aux yeux de la loi.

-Et du coup, tu n'as plus de travail pour Killian ?"

Dani se mordit les lèvres, hésitante.

"-Je vais lui préparer quelques potions. Apparemment, celles du père Cunningham sont catastrophiques. Mais je ne quitte plus la maison.

-Est-ce qu'on pourra quand même retourner voir Angie ?

-Si tu veux, on ira. Pour l'instant, on s'installe ici et on profite un peu de l'Irlande. Et tu vas voir, on sera bien."


Piotr serra les dents en entrant dans le salon où sa mère attendait. L'impératrice était assise, le dos bien droit, une tiare solidement ancrée sur sa tête et une tasse de thé en main.

"-Assieds-toi, mon fils."

Le jeune homme prit place dans le fauteuil face à elle en silence.

"-J'ai appris récemment que tu avais envoyé un assassin ici.

-...

- Réponds-moi quand je te parle.

-Oui, mère.

-Si jamais quelqu'un apprend cela, le Kremlin aura un argument de plus contre moi. Aimes-tu vraiment avoir ma tête au bout d'une pique ? Me détestes-tu tant que ça ?

-Non, mère.

-Ne me coupe pas la parole, Petya. Je t'ai tout donné. J'ai assuré ton avenir malgré l'opprobre que tu as jeté sur notre famille. Alors pourquoi tu me fais ça ?

-...

- Réponds.

-Je suis désolé, mère."

La tirade continua un moment, mais l'adolescent se contenta de fixer ses pieds, s'excusant à intervalles réguliers ou se taisant au bon vouloir de l'impératrice, se donnant un air concerné. La femme continua de lui parler et finit par évoquer la fille Parassabat qui travaillait elle aussi pour Killian. Comment sa mère savait-elle cela ? Piotr avait bien sa petite idée en tête. Elle était très au courant des affaires de la famille Kray, et il pouvait dire merci à Grigori pour ça.

L'impératrice aurait aimé que son fils noue plus de liens avec les Parassabat. Après tout, cette famille avait toujours eu de l'influence et de l'argent, malgré la chute de la branche iranienne, deux choses qui commençaient à manquer aux Roumanoff.

Intérieurement, Piotr poussa un soupir. Le seul avantage à être un Cracmol avait été qu'il échappait aux magouilles de la famille concernant les mariages et autres alliances. Jusqu'à présent, du fragile immunité commençait à voler en éclats. Le jeune homme avait soufflé ses quatorze bougies au début de l'année, et les filles commençaient à l'intéresser mais certainement pas pour un mariage. Encore moins une môme de dix ans qui lui hérissait le poil, même si leur relation allait un peu mieux depuis le nouvel an.

Les gardes finirent par l'escorter à l'extérieur, après ce charmant échange avec sa mère. Les gens ne devraient plus s'étonner de voir que Piotr n'aimait pas grand monde, surtout pas les magiciens. Après tout, ces derniers lui apportent surtout des emmerdes.

Après que les gardes l'aient reconduit dans l'entrée, puis dans les jardins ou il retrouva Grigori,, le jeune homme voulut partir sans un regard en arrière. Mais une petite fusée aux cheveux bruns en avait décidé autrement.

"-Ritulya, qu'est-ce que tu fais ici ? Si mère te voit…

-J'ai quand même le droit de saluer mon grand frère, non ?"

La petite fille de onze ans se jeta dans ses bras et le tenait fermement. Piotr lui rendit son geste sans hésiter. Après tout, Margarita avait toujours été sa préférée, et bien plus gentille avec lui que le reste de ses frères et sœurs.

"-Tu continueras à m'envoyer des lettres ?" murmura-t-elle en français, en jetant un regard mauvais à Grégory qui les accompagnait.

"-Promis, mais ne te fais pas prendre."

Le garçon lui embrassa le front avant de reprendre la direction de la sortie, sans quoi il se serait fait sortir manu militari du palais.


Alors?

Vous en pensez quoi? Le prochain chapitre aura une petite ellipse mais c'est pour le mieux.