bonsoir bonsoir,
voilà un nouveau chapitre pour débuter la semaine ^^ le prochain est en cour d'écriture, et si vous avez un peu de chance, vous le lirez dans pas très longtemps.
Sur ce je vous laisse à votre lecture
ah oui, j'allais oubliée... à l'avenir, même si vous avez l'impérieux besoin de mettre des majuscules dans les commentaires, ne le fait pas, ça à le don de me crispé au plus au point ;) Sinon, à part ça, merci beaucoup pour vos commentaire, et merci à tout ceux qui suivent (ombre ou lumière)
Swann.
- Tu as parlé un peu avec Régina ?
Assises sur le sol, Emma et Ruby triaient le nouvel arrivage de partitions, minutieusement.
- Régina n'est pas vraiment femme à se confier, je me concentre surtout sur Henry, j'ai l'impression qu'il ne va pas bien, il a l'air soucieux.
Ruby rit doucement.
- Il te retourne la tête cet enfant, plus sûrement que la drogue.
Son commentaire lui valut une tape sur l'épaule.
- Il a tellement d'énergie à revendre, mais il ne l'exploite pas.
- Il te ressemble.
- Pardon ?
- Il te ressemble, j'ai vu chez Henry la même chose que ce j'ai vu chez toi au même âge. Vous avez tous deux cette étincelle qui donne envie, à ce qui vous côtoie, de faire tout leur possible pour aller dans votre sens. Et c'est précisément pour cette raison que tu pourras venir en aide à Régina aussi.
- Je ne suis pas sûr que ce soit ce qu'elle souhaite.
- Attends un peu et tu verras.
Depuis toujours Ruby donnait cette impression de pouvoir prédire ce qu'il allait se passer. Elle avait cette irrésistible tendance à glisser des conseils l'air de rien, pour qu'ensuite on se rende compte qu'elle avait raison. Une fois de plus. Emma avait appris à l'écouter, dans les périodes difficiles, elle s'était révélée être une alliée de qualité. Puis Emma n'imaginait plus réellement faire sa vie sans elle, sans ses bons conseils et son air nonchalant mais pourtant si rassurant. Emma lui ébouriffa les cheveux en se relevant.
- Je vais finir par être en retard avec tes âneries.
- Tu donnes une leçon à Henry ce soir ?
- Non, cependant je comptais donner une petite visite surprise aux Mills, Henry est toujours plus bavard quand il ne s'attend pas à me voir.
Après un dernier signe de main, Emma quitta le magasin d'un pas rapide, inconsciemment pressée de retrouver les deux bruns. Elle avait pris l'habitude de passer plus souvent chez eux, leur compagnie étant synonyme de bouffée d'air frais. Rapidement, elle se retrouva devant le manoir, d'une démarche gaie elle s'avança dans l'allée. Cependant elle déchanta bien rapidement lorsqu'elle vit un homme s'acharner sur la porte du 108 Mifflin Street.
- Monsieur ?
Ce dernier l'ignora. La colère commença à se mélanger à l'incompréhension, elle posa une main forte sur l'épaule de l'inconnu pour attirer son attention.
- Je peux vous aider ?
- Lâchez-moi pour commencer !
D'un mouvement brusque, il se dégagea avant de faire face à la blonde.
- Ce que je fais ici ne vous regarde pas.
Il frappa une nouvelle fois à la porte en criant le nom de Régina.
- Ouvre-moi, cette comédie n'a qu'assez durée !
L'homme semblait à deux doigts d'exploser de colère et Emma le voyait de plus en plus comme une véritable menace. Faisant fi de ce qu'il lui avait demandé plus tôt, elle posa une nouvelle fois sa main sur son épaule pour l'amener à s'éloigner de la porte.
- Je vais vous demander de partir
- Vous êtes de la police ?
- Je ne sais pas depuis combien de temps vous êtes là mais si Régina ne vous ouvre pas c'est bien pour une bonne raison, alors quittez les lieux s'il vous plait.
De colère, les deux protagonistes se firent face. Leur corps se tendirent pour paraître le plus imposant possible. La carrure de l'Homme n'était pas à envier à celle d'Emma. Pendant plusieurs minutes, ils se jaugèrent sans qu'aucun des deux n'eurent de faiblesse dans le regard. Certains de leur capacité à vaincre le combat. Finalement l'inconnu baissa les yeux. Dans un dernier coup rageur, et avec le vague espoir de ne pas perdre totalement la face, il tapa son poing contre la porte avant de bousculer Emma et quitter les lieux. Toujours silencieuse, elle le regarda faire, s'assurant du bon déroulement du processus. Une fois le danger éloigné, elle se tourna vers la porte toujours close.
- Régina ? Ouvre, il est parti.
Deux légers coups suivirent la phrase. Emma n'osa pas respirer, incertaine d'obtenir une réponse. Les minutes s'égrainèrent et toujours rien. Elle ne voulut insister et se prépara, à son tour, à faire demi-tour, attendant une minute de plus pour la forme. Cependant la porte s'ouvrit à sa grande surprise.
- Régina…
- Il est parti ?
L'inquiétude était nettement visible dans les yeux de la brune, Emma eu une bouffée de protection à son égard. Un fort désir de la prendre dans ses bras et la rassurer prit place au creux de son ventre. Mais elle ne fit rien. Par peur, sans doute.
- Oui, il a fini par partir. Qui était-ce, Régina ?
- Cela n'a pas d'importance. Répondit cette dernière en s'effaçant pour laisser entrer la blonde. Que me vaut le plaisir de ta visite ce soir ?
- Pas de ça avec moi, bien sûr que si cela a de l'importance. Parle-moi.
- Non.
- S'il te plait, je vois bien que cette visite t'a mise mal !
- Emma ! Ne m'oblige pas à me répéter ! Tu ne vaux pas la peine.
Une chape de plomb tomba dans la pièce. Aucune d'elles n'osèrent parler. Tête basse, Emma prit une profonde inspiration avant de se diriger vers les escaliers.
- Je vais aller voir Henry.
Régina voulu la retenir. Sincèrement. Mais elle ne bougea pas, clouée sur place par la culpabilité qui lui tordait l'estomac. Les épaules abattues de la blonde, son regard fuyant avaient serré le cœur de Régina. Dire qu'elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle venait de dire était peut-être un stéréotype mais pourtant tellement la vérité. La jeune femme était partagée entre l'envie de courir après son amie pour lui demander des excuses, ou la laisser tranquille avec son fils pour l'instant. Ce fut la deuxième idée qui prima. Il lui sembla plus sage de leur laisser le temps à chacune d'entre elle pour se calmer puis après, se faire face. Surtout que Régina n'était pas sûre de l'étendue qu'avait eues ses paroles. Nous ne pouvons jamais être sûr d'une telle chose. Elle se versa un verre de vin, abattue.
- Hey bonhomme, fit Emma passant la tête dans l'encadrement de la porte.
- Emma ! Pourquoi tu es là ?
Le jeune homme, qui jusqu'alors lisait une bande dessinée, assis sur son lit, se releva pour entourer la blonde se ses bras.
- Je suis venue voir comment tu allais, ces derniers temps, tu as l'air ailleurs, j'espérais pourvoir te faire parler. Sourit-elle en lui caressant les cheveux tendrement. L'enfant afficha une moue soucieuse. Le silence se prolongea, chacun perdu dans ses pensées. Mais ce type de moment fini toujours par être brisé. Pour diverses raisons, mais dans ce cas présent, le jeune homme avait besoin d'aide.
- Tu penses que j'ai été méchant avec Régina ?
La blonde soupira en caressant les cheveux de l'enfant. Que répondre à un enfant que la vie avait décidé de faire grandir trop vite ? Elle ne connaissait rien de leur histoire, elle avait eu rapidement le point de vue d'Henry mais rien ne lui disait qu'il n'était pas biaisé par sa vision d'enfant. Pouvait-elle aider en quoi que ce soit le jeune homme ? Ou pour lui aussi, elle ne valait pas la peine. Mais quand elle sentait ses bras autour de sa taille, sa joue contre son ventre. Avait-elle le droit de douter ? Pourquoi pas. N'est-ce pas le but du doute ? Malgré toutes les preuves, nous persistons à croire que c'est faux. Elle souffla. Une phrase avait suffi à la faire basculer. On ne le dira surement jamais assez mais le pouvoir des mots est le plus dévastateur. Elle serra plus fort l'enfant contre son corps. Ne sachant dire si c'était pour le rassurer lui, ou elle. Mais au final qu'importe ? Pourquoi pas les deux ?
- Tu as réagi aux évènements du haut de ton enfance Henry, ce n'est pas être méchant que d'essayer d'encaisser les choses avec des informations que nous pensons vraies. Mais peut-être qu'il est temps de prendre le rôle que t'a laissé ton père : prendre soin de Régina.
Elle se mit à sa hauteur pour le regarder dans les yeux. Ses si beaux yeux qui avaient déjà cette teinte triste.
- Mais tu peux prendre tout ton temps, ne le fais pas du jour au lendemain, réfléchis, repose-toi. Puis vois. Tu es un garçon intelligent, j'ai confiance en toi.
- Pourquoi avoir fait tout ceci pour nous ? Pourquoi vouloir aider ma mère malgré la méchanceté qu'elle avait envers toi ?
Elle ne savait si cette question était tirée de son innocent jeune âge. Mais elle sourit.
- Je t'expliquerai quand tu seras plus grand.
- Je hais cette phrase, les adultes disent toujours ça. Mais vous savez très bien que plus grand je n'aurai pas de réponse parce que je ne me souviendrai plus de la question.
- Tu as gagné petite tête. Fit la jeune femme en ébouriffant les cheveux bruns. J'ai pu voir au-delà de la méchanceté de ta mère, j'ai essayé de comprendre d'où cela venait et quand j'ai compris que ce n'était pas directement envers moi, j'ai décidé de passer au-dessus. A force de grandir, tu comprendras vite que même si la porte est fermée, nous pouvons toujours entrer par la fenêtre. C'est le cas avec ta mère.
Henry fronça les sourcils.
- Il faut être motivé.
- Oui, c'est toujours mieux quand on entame une quête jeune homme.
Henry sembla se perdre dans ses pensées, Emma ne dit rien, l'observant juste. Une bouffée d'attendrissement prit possession de son ventre. Un peu de douceur dans ce monde de brutes.
- Emma ? Je suis heureux de t'avoir rencontrée.
La blonde sourit, secrètement émue mais trop fière pour le montrer, elle se contenta de l'attirer une nouvelle fois contre elle.
- Moi aussi Henry, moi aussi.
Puis elle le relâcha, lui intimant d'aller dormir. Après lui avoir lu un chapitre de son livre du moment, la blonde pu quitter la chambre a pas de loups. Arrivée en bas, elle trouva Régina dans la cuisine, la tête entre ses bras, une main tenant un verre.
- Il dort, je vais partir. Bonne soirée.
Prestement, elle quitta le foyer. Mais c'était sans compter la main qui lui retint le poignet.
- Emma…
La blonde ne bougea pas. Ce qui n'arrangea guère l'état dans lequel se trouvait la brune. La peur lui serrant le ventre plus durement que des sangles.
- Je n'aurais pas dû dire ça.
- Effectivement.
- Je ne le pensais pas.
- Si tu l'as dit, c'est bien que tu le pensais quelque part.
- Peut-être pas non.
La blonde accepta de se retourner. Sourire aux lèvres. Sourire de façade pensa Régina. Quoi d'autre, pourquoi diable pouvait-on sourire dans pareille situation. Peut-être ne voyait-elle pas le côté attendrit d'Emma à son égard. Croyait-elle que ce fût seulement réservé à Henry ?
- Je comprends pourquoi tu as dit ça Régina, ne t'en fais pas. Je vais partir maintenant.
Parfois, dans la vie. On ne se rend pas compte à quel point telle ou telle phrase, mot, action peut avoir comme effet sur l'esprit et le corps d'autrui. Des choses nous paraissent tellement normales qu'on ne fait plus attention, mais pour d'autres, c'est autre chose. Quelqu'un peut avoir l'habitude de dire « je t'aime » à sa sœur, tandis que pour la personne à côté, c'est impensable. Certains partent sans rien dire, ne donnent plus de nouvelles pendant des jours sans un au revoir, sans que cela les gêne car ils savent qu'ils vont revenir. Mais leur interlocuteur peut avoir une toute autre réaction, peut-être que cela leur rappelle des souvenirs. Souvenirs de ces gens qui partent pour ne jamais revenir.
Et à cet instant précis Régina avait peur de ceci, de voir partir son amie pour que jamais elle ne revienne. Elle avait pris la mauvaise habitude de la voir comme un pilier. Mais ne voulait pas le croire. Elle ne voulait pas voir qu'elle était trop faible pour tenir debout seule. Alors oui, elle avait dit à Emma qu'elle n'en valait pas la peine. Mais que ne dirions-nous pas pour garder les yeux fermés ? Pour rester dans l'illusion que nous sommes forts et imbattables. Que malgré toute les tempêtes dans nos vies, malgré toute la colère dans nos corps, on restera fiers et droits, tels des phares au milieu des vagues déchainées. Nous voudrions être aussi beaux. Aussi fiers. Résistants. Mais on oublie trop souvent qu'on n'est pas seuls. Il y a un rocher sous ses fondations. Et nous ne pouvons pas être rochers et phares. Il faut choisir. Céder la place. Et ce soir, Régina avait accepté de céder, de laisser encore un peu plus de place à la blonde dans sa vie. C'était effrayant certes. Mais vital. Emma était-elle un mal nécessaire ? Oui. Nécessaire oui. Mais était-elle un mal ? Non. Indéniablement non.
La phrase avait déclenché la peur de la brune. Mais comme bien souvent chez les humains, dans certaines situations les mots ne sortent pas. Ils se bloquent là, dans la gorge, dans l'esprit. On tourne milles fois la formulation dans nos têtes et lorsque nous comptons la dire, elle nous parait stupide, inutile, fade. Mais ne voulant pas perdre la face, on cherche une solution. Si la situation le permet, certain écrivent. Les mots sur les papiers sont plus faciles à coucher, à avouer. Mais quand la situation ne le permet pas, comme ici, alors on fait des gestes. Avec le temps, c'est un langage qui se perd, si on a plus l'occasion de l'exploiter, on est parfois gênés de le remettre en œuvre. Certains gestes prennent une envergure monstre. Ils nous semblent impossibles à faire. Rien que visualiser dans nos tête le fait de serrer quelqu'un contre soi nous parait impossible. Mais la brune ne voyait pas d'autre solution. Les mots lui semblaient futiles, et elle ne voulait pas attendre que la blonde ait quitté sa maison pour lui expliquer. Alors elle se colla à elle, enroula ses bras autour du corps de la jeune femme, et ne bougea plus.
Le temps se figea. Les respirations se stoppèrent. De surprise. D'angoisse. Un inhabituel contact, la première fois qu'il est mis en place, peut surprendre autant que toucher. Mais d'un autre côté, et généralement pour celui qui l'initie, il est source d'angoisse. La peur d'être rejeté étreint le ventre avec force. Surtout quand les bras ballants de l'autre restent inexorablement pendus le long de son corps. Alors on songe à une manière de fuir la tête haute. Prétexter un moment de folie. Une chute inattendue. Toutes les excuses sont les meilleures après tout. Alors Régina recula lentement, extrêmement lentement. Mais elle fut arrêtée dans son retrait par des bras qui s'enroulèrent autour d'elle. Son étreinte lui était rendue. Soulagée.
- Je suis désolée Régina, je n'aurais pas dû insister, je me rends compte que j'y suis allée un peu fort. Ne panique pas, je suis là.
Dans sa vie, on lui avait souvent dit « je suis là » dans le vide. Les mots du moment pour rassurer, mais la promesse que contenait ces mots n'était que du vent. Mais elle sentait toute la sincérité d'Emma Swan. Elle devait l'être aussi.
- Une part de moi veux te parler, tout t'expliquer. Que tu comprennes, que tu saches. Mais une autre trouve que c'est trop tôt. Alors je ne sais pas, mitigé entre elles deux, je te dis des choses blessantes car j'ai peur de donner raison à la première mais je refuse obstinément d'accepter la deuxième possibilité.
- Prend ton temps, maintenant je sais alors je peux attendre que tu viennes à moi. Tu le feras quand tu seras prête.
Régina se laissa aller contre l'épaule de la blonde.
- Pourquoi toujours avoir un passé compliqué dont on a du mal à parler.
- Ceux qui se ressemblent, s'assemblent, on cherche dans le regard des autres, dans leur vie, des choses qui nous rappellent nous. Pour être sûrs de ne pas être seuls, pour voir si un poids similaire a déjà été porté et quelles leçons pouvons-nous en tirer. Nous sommes poussés à toujours aller vers nos semblables car c'est ainsi que nous vivons. Tu as un passé et j'ai le mien, en les partageant, nous aurons un avenir.
Régina plongea son regard dans celui de la blonde. Elle ne s'était jamais rendu compte que ses yeux étaient aussi magnifiques. Ce vert si profond, si beau. Mais c'est ainsi que la blonde était dans l'entièreté de son être. Collée contre elle, Régina s'en rendait bien plus compte. Elle se sentit soudain mal à l'aise de telles pensées, d'un tel contact. Elle s'éloigna doucement et garda les yeux baissés.
- De bien belles paroles utopiques que tu as là.
Emma prit le menton de son amie entre ses doigts et la força à la regarder. D'une voix douce elle poursuivit.
- Si tu me laisses te venir en aide, ce seront bien plus que des paroles.
- Des promesses…
- Oui.
Régina se dégagea. Le contact sensible.
Ce sont des choses créées dans l'illusion qu'elles seront respectées mais nous savons très bien toi et moi que les promesses sont toujours brisées. C'est un mot de légende. Un mythe. Il n'y a rien de plus derrière que la poussière d'un tombeau égyptien.
- Laisse-moi te prouver le contraire.
Emma avait la désagréable sensation que tout se jouait sur cette discussion. Soit le mur se baisse définitivement. Soit il se relève.
- Et comment ?
- Avec le temps, de la patience, les actes.
- Quels actes ?
- Ceux que tu me laisseras avoir, que tu me laisseras faire.
Régina observa longuement la jeune femme qui lui faisait face. Réfléchissant à toute allure.
- Que veux-tu dire Emma Swan ?
L'interpellée s'approcha, glissa sa main sur la joue de son amie. Dans ses yeux brillait une lueur qui surprit grandement Régina pour l'avoir rarement vue.
- Que je suis là. Que derrière mes promesses il n'y a pas de la poussière qui s'envolera au premier coup de vent. Que ce ne sont pas des paroles empoisonnées. Que je suis honnête car je connais que trop bien la douleur d'être déçue.
- As-tu l'audace de me dire que tu ne me décevras jamais ?
- Non, pas jamais. On déçoit toujours à un moment donné. Mais ce ne sera pas irrattrapable, ce ne sera pas sur quelque chose qui te tient à cœur.
- Comment peux-tu en être sûre ?
Régina s'adoucissait. La blonde avait parfois cet effet là sur elle, souvent même.
- Je me connais. Et avec le temps je te connaîtrai.
- La clé de toute chose ?
- Au moins de celle-ci.
Il est fou de constater qu'un certain corps peut tout à fait nous calmer, nous stabiliser dans nos craintes. Sans aucune raison particulière. Juste sa présence à nos côtés. Ce qui surprenait le plus Régina, c'était à la vitesse à laquelle c'était arrivé. Emma était dans sa vie, une bien grande surprise, bien plus qu'elle ne le laissait croire.
- Tu devrais rentrer chez toi, te reposer.
- Tu devrais faire de même.
- Je suis déjà chez moi. Répondit la brune dans un sourire en coin.
- Oui, mais pas reposée.
Emma commença à faire les mouvements pour quitter les lieux, mais elle se stoppa lorsqu'elle sentit les lèvres de la brune sur sa joue.
- Merci Emma, pour tout.
Emma sourit. Sincèrement touchée. Régina Mills était magnifique quand elle remerciait.
- Merci à toi Régina.
(TBC…)
Spooky358 : promis cette histoire reviens maintenant de manière bien plus sérieuse, et je te laisse découvrir les suites, bonne lecture
P.G.D.F : bonsoir bonsoir ^^
A parce que tu pense ? pardon.. mes amis me disent souvent que j'ai un humour particulier et cette blague ci était bien trop simple à faire. Aucune originalité ces jeunes, c'est fou ! Mais oui, je suis de retour pour vos beaux yeux Majesté ;) (hi hi, on se refait pas).
Oui les études, le travail tout ça, beaucoup occupé... alors occupé je le suis effectivement, surtout que j'ai quelques horaires... caucasse ^^ cependant j'ai remarqué que j'étais bien plus propice à l'écriture après une journée productive, ce qui fait que j'ai en quelque sorte plus le temps d'écrire. Et oui je suis très bien dans ce nouveau cocon, c'est plus grand, j'ai enfin l'impression de pouvoir respiré ! le bonheur.
comme toujours je ne vais pas beaucoup répondre sur l'histoire... mais continue à dire tes idées cela me fait toujours sourire. Et oui Emma à bu son chocolat cannelle, un peu d'imagination mademoiselle, je ne vais pas tout vous écrire ! ;)
j'essaye de faire un chapitre plus long, promis, mais parfois si c'est court c'est pour le suspense... faire traîner... lire tes commentaire qui dirons "mais heu... je veux l'histoire" ou alors "gneu gneu gneu c'est pas assez long" (oui je suis dans une phase de "gneu gneu gneu" ^^). Puis sur word ça parait long, 4/5 pages, tout ça, puis une fois sur le site ça fait toujours très court ^^
sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une bien bonne soirée l'écureuil !
