Bonjour à tous,
Je publie la suite, un peu plus tard que je ne l'aurais souhaité. Avec les fêtes de fin d'année, c'était un peu plus compliqué que prévu. C'est dingue de se dire qu'on est déjà bientôt en 2025 ! Assez de bavardages, sur ce, bonne lecture !

PS: J'ai intégré certains éléments de l'Ordre du Phénix pour décrire St Mangouste.

Disclaimer : Tout l'univers de Harry Potter appartient à Madame J.K. Rowling.

À l'aube, Rose se réveilla avec une impatience qu'elle n'avait pas connue depuis des semaines. Après s'être rapidement habillée, elle descendit prendre son petit déjeuner, tout en énumérant mentalement les tâches qui l'attendaient.

À huit heures moins le quart, Rose transplana devant un bâtiment de briques rouges. L'enseigne usée de 'Purge & Pion Ltd trônait au-dessus d'une façade délabrée, un magasin oublié pour les Moldus. Inspirant profondément, Rose chercha à contenir sa nervosité. Elle se pencha pour examiner les mannequins écaillés exposés dans la vitrine poussiéreuse.

— Rose Weasley, je viens commencer ma première journée en tant que guérisseuse.

Sans attendre, Rose franchit la vitrine, qui ondula autour d'elle comme un rideau d'eau fraîche. En entrant dans le hall principal, son regard fut immédiatement attiré par l'effervescence ambiante. Des guérisseurs pressés défilaient d'un bout à l'autre, leurs robes vertes flottant derrière eux. Des patients attendaient, certains installés dans des fauteuils, d'autres discutant à voix basse, tandis qu'au-dessus de leurs têtes, des objets magiques lévitaient, suivant des trajectoires précises.

La jeune femme n'eut pas le loisir de s'attarder davantage. Un homme s'avança, arborant un air cordial qui captait naturellement l'attention. Yann Gritch, le directeur de l'hôpital, se démarquait dans la foule par sa prestance. Elle se souvint d'un article de journal où son visage trônait en première page. Il était grand et élancé, avec des cheveux bruns parsemés de gris et une barbe taillée avec soin.

— Mademoiselle Weasley, bienvenue à St Mangouste, déclara-t-il d'un ton clair en lui tendant une main ferme.

D'emblée mise en confiance, le nœud qui s'était formé dans son ventre se relâcha peu à peu tandis qu'elle lui rendait sa poignée.

— Merci, Monsieur Gritch. Je suis ravie de rejoindre vos équipes, répondit-elle avec enthousiasme

— Appelez-moi Yann, corrigea-t-il avec un sourire. Je vais vous faire visiter le service et vous présenter à vos collègues.

Rose suivit son guide à travers les couloirs de l'hôpital. Yann parcourait chaque recoin avec assurance, détaillant le rôle des secteurs et les cas particuliers qu'ils accueillaient.

— Ici, c'est le service des blessures par créatures magiques. On y traite tout, des morsures de loup-garou aux griffures de dragon. Ils sont souvent débordés, dit-il en désignant un soignant qui courait après un patient couvert de bandages.

Le directeur se tourna et désigna la direction opposée d'un geste de la main.

— Là-bas, c'est le service des maladies magiques contagieuses. Tu n'iras pas souvent dans ce secteur, mais mieux vaut éviter de t'en approcher sans être bien préparée.

Ils passèrent devant le service des malédictions et sortilèges, où Rose savait que Scorpius travaillait, ainsi que le service des pathologies des sorts, tous deux dédiés aux cas complexes et délicats.

— Et voici ton service : celui des empoisonnements par potions et plantes. C'est ici que tu passeras le plus clair de ton temps, précisa Yann en ouvrant une porte donnant accès au troisième étage qui menait à un couloir plus calme.

En entrant dans l'espace réservé à son équipe, Rose sentit un frisson lui parcourir l'échine. La pièce bourdonnait d'activité : des guérisseurs s'affairaient autour de chaudrons fumants, libérant des effluves d'herbes médicinales et de potions aux arômes variés. Sur les étagères soigneusement organisées, des plantes étaient alignées près de fioles de liquides aux teintes éclatantes, avec divers instruments. L'ensemble formait un ballet méthodique, où chaque geste semblait maîtrisé, précis.

La jeune fille se laissa gagner par l'énergie vibrante qui emplissait la pièce, presque contagieuse. Alors qu'ils approchaient, un jeune homme émergea du fond de la salle, d'un pas sûr. Il dégageait un certain charme, avec ses traits fins et harmonieux, ainsi que ses cheveux courts qui lui donnaient une allure élégante.

— Yann voici donc notre nouvelle recrue.

— Exactement, Jared, voici Rose Weasley, présenta Yann en s'écartant légèrement pour la laisser se présenter.

Jared s'arrêta devant elle et lui tendit sa main.

— Bienvenue dans l'équipe, Miss Weasley. Je suis Jared Fenwick, le chef du service. Je veillerai à ce que vous appreniez tout ce qu'il faut pour exceller ici.

Rose, bien qu'elle fût impressionnée, lui serra sa main avec assurance.

— Merci, monsieur Fenwick. Je suis ravie d'être ici et d'avoir l'opportunité d'apprendre auprès de vous.

Jared relâcha sa main, affichant une expression bienveillante.

— Nous verrons si cet enthousiasme tient le coup après quelques journées bien chargées.

— Avant de commencer, je vais te montrer ton bureau annonça Yann

Rose découvrit son bureau avec un mélange d'étonnement et de satisfaction. Modeste mais accueillant, un bureau en bois sombre trônait au centre, accompagné de parchemins, plumes et d'une lampe flottante. Sur le mur adjacent, une étagère débordante de livres côtoyait une petite fenêtre qui laissait entrer une lumière douce, dévoilant les rues extérieures.

— Voilà, dit Yann. C'est ici que tu pourras te retirer entre deux patients.

La rouquine acquiesça, ravie prête à entamer cette nouvelle aventure. Après un entretien avec le directeur sur ces fonctions, Rose se rendit aux vestiaires pour se changer et enfiler sa robe.

Sa matinée fut chargée. À peine installée, plusieurs patients lui furent confiés. Un homme souffrant d'une intoxication sévère à cause d'un filtre d'amour périmé, une sorcière empoisonnée par une plante d'Albanie. Rose s'attela à ces taches avec soin, faisant appel à ses connaissances acquises. Absorbée par les multiples cas qu'on lui confiait, elle perdit toute notion du temps. Ce ne fut que lorsque son estomac gronda doucement, rappelant à l'ordre ses besoins primaires, que Rose leva enfin la tête. L'heure du déjeuner avait déjà sonné. Après avoir soigneusement rangé ses fioles et noté ses observations dans un carnet, elle quitta son poste d'un pas rapide.

En entrant dans le restaurant, la rouquine fut frappée par le brouhaha. C'était l'heure de pointe. Guérisseurs, assistants médicaux et autres employés en pause occupaient toutes les tables. Son regard balaya la salle à la recherche d'un endroit libre. Elle aperçut Scorpius près d'une fenêtre. Un dossier ouvert reposait à côté de son assiette, et il feuilletait les pages avec attention. Rose s'avança vers sa lui , attirant son regard lorsqu'elle arriva à sa hauteur.

— Weasley. Je t'aurais plutôt imaginée, enterrée sous une montagne de dossiers, déclara-t-il d'un ton faussement désinvolte.

Rose haussa un sourcil, posa son plateau sur la table et s'installa en face .

— Toujours aussi drôle, Malefoy.

Une lueur amusée sur son visage, il referma son dossier avant de mordre dans son burger.

— Comment s'est passée ta matinée ? questionna-t-il d'un ton léger.

— Disons qu'ils m'ont rudement mise à l'épreuve. C'est bon signe, non ? Mais honnêtement, je me demande si je tiendrai le rythme.

Scorpius la fixa un instant, puis croisa les bras sur la table et se pencha vers elle.

— Je suis certain que tu vas tu t'y faire. Tu es compétente et tu t'impliques.

Rose redresse la tête, légèrement surprise.

— Compétente ? répéta-t-elle C'est tout ce que tu trouves à dire ?

Scorpius lança un regard en biais.

— Brillante concéda-t-il finalement avec une pointe d'exaspération. Mais je doute que tu aies besoin de moi pour te le rappeler.

Le mot, glissé avec cette pointe d'agacement typiquement Malefoy, eut pourtant un effet inattendu.

— Je ne vais pas nier que ça fait plaisir à entendre, avoua la rouquine d'un ton sérieux Mais venant de toi, ça me surprend. Tu serais malade, Malefoy ?

Alors qu'elle lançait cette pique avec légèreté. Rose vit un sourire se formait sur ces lèvres. Il ne s'énervait jamais face à ces piques ce qui l'avait toujours amusée. Une part d'elle s'interrogea. Pourquoi semblait-elle touchée? Était-ce parce que ces mots venaient de lui? Après tout, des compliments de sa part étaient si rares. Elle balaya rapidement cette pensée et reprit.

— Et toi, comment ça se passe dans ton service ?

Scorpius prit quelques secondes avant de répondre, comme s'il évaluait la manière de raconter son histoire.

— Rien de très surprenant, sauf un cas qui m'a pris toute la matinée. Une sorcière s'est accidentellement retrouvée piégée dans son propre miroir magique.

Rose releva la tête, incrédule.

— Piégée dans un miroir ? répéta-t-elle. Comment c'est possible ?

— Le miroir était enchanté ayant la capacité de changer son style vestimentaire expliqua-il . En tentant de modifier certaines parties de son visage, le sort s'est retourné contre elle, la projetant directement à l'intérieur.

La rouquine se pinça les lèvres, réprimant un rire qui menaçait de fuser.

— Tu plaisantes…

— Je t'assure que non. Le pire, c'est qu'elle refusait d'en sortir, se trouvant parfaite de l'autre côté.

Cette fois, la jeune fille ne put contenir un éclat de rire, attirant quelques regards des tables voisines.

— C'est quand même un autre niveau, admit-Rose. Dans mon service, on se limite généralement à quelques potions ratées. Ce matin, j'ai traité un patient intoxiqué par un filtre d'amour périmé depuis trois semaines. Je crois que je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi... confus.

Scorpius arqua un sourcil.

— Classique. L'alchimie des potions et les sentiments ne fait jamais bon ménage.

— Tu serais surpris de voir combien de cas d'empoisonnements sont liés à des maladresses avec des potions "romantiques", dit-elle en jouant avec sa fourchette.

— Je n'en doute pas une seconde, répondit-il avec une lueur malicieuse

L'horloge murale sonna soudain, marquant la fin de leur pause.

— Je crois qu'il est temps d'y retourner, fit remarquer Rose en ajustant les plis de sa robe.

Scorpius acquiesça, récupérant son dossier.

— Bonne chance, Weasley,

— Bonne chance à toi aussi, Malefoy

Ramassant son plateau, Rose se leva et jeta un dernier coup d'œil à Scorpius, qui quittait également la table. D'un signe de la main, elle le salua avant de repartir vers son service.

L'après-midi, Rose s'occupa à traiter quelques dossiers, se plongeant dans les comptes rendus de ses patientes de la matinée et notant chaque détail. Elle ne vit pas l'après-midi passer.

La fatigue commençait à se faire sentir alors que Rose franchissait les portes de St Mangouste. Dehors, une bouffée d'air frais lui apporta un léger répit avant qu'elle ne transplane. En arrivant chez elle, l'odeur réconfortante d'un gratin de légumes emplit l'air, dissipant momentanément l'épuisement accumulé au fil de la journée

— Rose! appela Hermione en l'entendant refermer la porte. Alors, cette première journée? !

Ron, assis sur son fauteuil, releva la tête de son exemplaire du Chicaneur.

— Oh, laisse-la respirer, Hermione.

— Eh bien, confia-elle c'était intense. Fascinant, mais aussi un peu effrayant… dans le bon sens.

— Raconte-nous tout en attendant que le dîner soit prêt, lança Hermione.

Rose rejoignit sa mère à la salle à manger, bientôt rejointe par son père, qui déposa son journal sur la table basse. Sa mère lui tendit une tasse de thé.

— Eh bien, ils m'ont mise rapidement dans le bain. Mon premier patient était un cas d'empoisonnement causé par un filtre d'amour périmé depuis plusieurs mois.

Ron, qui buvait une gorgée de thé, s'étrangla bruyamment.

— Des filtres d'amour? Répéta-il

Hermione écoutait d'une oreille attentive.

— Oui, continua Rose. Le pauvre monsieur était complètement perdu.

Ron grimaça, déposant sa tasse sur la table comme si elle avait soudain perdu toute saveur.

— C'est… franchement perturbant. Qui utilise encore ce genre de trucs? C'est ridicule.

Hermione afficha un sourire amusé.

— Je ne dirais pas ça, Ronald. Après tout, je me souviens d'une victime d'un filtre d'amour à cause d'une farce mal calculée, rappela-t-elle.

Ron tourna la tête vers sa femme, visiblement embarrassé.

— Hermione, c'était il y a des années ! Et ce n'était pas ma faute !

Intriguée, Rose lança un regard curieux à ses parents.

— De quoi parles-tu, maman ? Papa, tu as été victime d'un filtre d'amour ?

Hermione éclata de rire, savourant pleinement l'embarras de son mari.

— Oh, oui. C'était à Poudlard, expliqua-t-elle. Une élève avait glissé un filtre d'amour dans des chocolats pour Harry pendant notre sixième année.

Sa mère marqua une pause, décidée à maintenir volontairement le suspense.

— Mais c'est ton père qui les a mangés, pensant que c'était un cadeau d'anniversaire.

La rouquine resta figée, les yeux écarquillés.

— Merci de me rappeler ce jour mémorable. Rien de tel qu'un filtre d'amour suivi d'un empoisonnement pour pimenter sa journée fit remarquer Ron avec ironie

Rose porta une main à sa bouche, incapable de cacher sa stupeur.

— Après les effets du filtre d'amour, Slughorn lui a donné un antidote, reprit Hermione. Mais ensuite, il a offert un verre d'hydromel empoisonné à Harry et ton père. C'était une tentative d'assassinat visant Dumbledore. Heureusement, Harry a réagi à temps avec un bézoard.

Rose resta bouche bée., absorbant ce récit pour le moins surprenant. Le sourire de sa mère s'adoucit.

— Il a eu beaucoup de chance, reprit Hermione, son ton légèrement plus grave. Cela aurait pu très mal tourner, mais cet événement nous a ouvert les yeux sur bien des choses. Au final, il a changé bien plus qu'on aurait pu imaginer.

Hermione posa sa main sur celle de Ron, ses doigts s'entrelacèrent avec douceur. Ils échangèrent un regard complice.

— Eh bien, on ne peut pas dire que ce soit une histoire ordinaire, lança Rose avec un sourire en coin.

Rose prit une gorgée de thé, songeuse. Ses yeux s'attardèrent sur leurs mains, jointes, éveillant un élan de tendresse. Leur amour n'était pas parfait, elle le savait. Il oscillait entre maladresse ou tempêtes passagères. Pourtant, il avait su traverser les épreuves et se renforcer avec le temps, plus solide qu'elle ne l'aurait cru.

— C'est fou que vous ne m'ayez jamais raconté ça avant finit par dire Rose

— Ce n'est pas exactement une histoire qu'on partage autour d'un dîner de famille, fit remarquer Ron en riant

Le reste du dîner se déroula dans une ambiance légère. Rose partagea encore quelques anecdotes sur sa première journée, décrivant les situations imprévues qui rythmaient son service. À la mention de la plante d'Albanie, Hugo redressa la tête, visiblement intrigué. Sa curiosité naturelle, affinée par son métier d'herboriste, semblait piquée au vif. Avec patience, Rose détailla les propriétés fascinantes de la plante ainsi que les défis rencontrés pour inverser ses effets. Captivé, les yeux brillants d'admiration, Hugo buvait ses paroles. Elle ne put s'empêcher de ressentir une pointe de fierté.

Après avoir quitté la table, Rose regagna sa chambre et s'effondra sur son lit avec un profond soupir de soulagement, savourant enfin ce moment de calme. Le regard rivé sur le plafond, les événements de la journée défilaient dans son esprit comme un film.

« Votre première journée se déroule plutôt bien, mademoiselle Weasley. Continuez ainsi et vous deviendrez vite indispensable », lui avait confié Jared d'un ton encourageant en fin de journée.

Rose sourit en repensant à ces mots, mais son répit fut interrompu par un bruit sourd. Un léger cliquetis retentit contre la fenêtre, suivi d'un battement d'ailes nerveux. Surprise, la rouquine tourna la tête et aperçut un hibou couleur noisette, les yeux brillants dans l'obscurité, qui tambourinait contre la vitre avec insistance.

— Allez, entre s s'exclama-t-elle en ouvrant la fenêtre.

L'animal s'empressa de s'engouffrer à l'intérieur, une lettre solidement attachée à sa patte. Rose défit le parchemin d'un geste hésitant, le cœur battant à tout rompre. Elle reconnut tout de suite l'écriture familière de Frank.

Salut Rose,

J'imagine que ta première journée a été un succès. Ça ne me surprend pas. Tu as certainement dû impressionner tout ton service.

De mon côté, on a eu droit à une sacrée journée aussi. La Gazette du Sorcier a couvert notre dernier match.

J'aurais aimé que tu voies ça. Le stade était en délire, et pour être honnête, c'est probablement l'un des meilleurs matchs que j'ai joués. Pour fêter cette victoire, l'équipe organise un petit dîner demain soir au Chaudron Baveur. J'aimerais vraiment que tu sois là. Ça me ferait plaisir de te présenter tout le monde.

Si tu as envie de passer, je t'attendrai après le travail.

Je t'aime
Frank.

Immobile, la lettre suspendue entre ses doigts, Rose laissa des pensées enfouies refaire surface dans le silence de la pièce. L'image de Frank traversa furtivement son esprit, accompagnée de ce parfum de mûre qu'elle avait tenté de reléguer dans un coin obscur de sa mémoire. Une douleur sourde lui noua le ventre, mais elle ramena son attention sur le parchemin. Avait-elle des raisons de s'inquiéter ? La question, qu'elle s'efforçait d'ignorer, résonnait à nouveau, implacable. Secouant la tête pour chasser ses préoccupations, Rose saisit une plume et s'installa à son bureau pour écrire.

Frank,

Félicitations pour la victoire ! Tu sais que je vais devoir trouver cet article pour vérifier si tu n'exagères pas.

Ma journée a été longue, mais enrichissante. J'ai déjà beaucoup appris, et je sens que St Mangouste va être une belle opportunité pour moi.

Je passerai au Chaudron Baveur après le travail. J'ai hâte de rencontrer ton équipe et d'écouter vos récits.

À demain

Je t'aime
Rose.

La rouquine attacha le parchemin à la patte du hibou. L'animal s'envola sans attendre, ses ailes fendant la nuit silencieuse.

Rose resta quelques secondes à la fenêtre, le regard perdu dans l'obscurité où le hibou avait disparu. Elle voulait croire que tout allait bien, que ses doutes n'étaient qu'une illusion.

Demain, Rose se rendrait au Chaudron Baveur, écouterait leurs exploits et verrait Frank entouré de ses collègues. La rouquine éteignit la lumière et se glissa sous ses couvertures, espérant trouver dans le sommeil un répit à ses interrogations.

Voici la fin du chapitre 5, en espérant qu'il vous a plu. Comme toujours, n'hésitez pas à laisser vos avis en commentaire. Je vous souhaite de très bonnes fêtes en compagnie de vos proches et vous donne rendez-vous en janvier pour le prochain chapitre, que j'essaierai de publier entre le 3 et le 5.

A bientôt

XX

D