CHAPITRE 7


Les beaux jours de mai s'installent progressivement sur La Push et l'été arrive à grand pas. Cet après-midi, Haven a prévu de faire une randonnée en forêt. Elle y va avec sa sœur en temps normal, mais depuis qu'elle travaille au poste de police, elle n'a pas tous ses week-ends de libre.

Haven a prévenue toute sa famille ainsi que Jill, dans le cas où elle ne revient pas, ils auront tous les mêmes instructions.

- Je vous ai rédigé mon circuit, cette fois je longe Dickey River ensuite il y a deux options soit je continue le long de Coal Creek soit de Colby Creek, informe une nouvelle fois la jeune fille.

- Tu sais que je n'aime pas que tu partes toute seule comme ça... s'inquiète sa mère.

- Il ne m'arrivera rien ! Je n'ai jamais eu de problème ! déclare-t-elle sûre d'elle.

Mais elle n'aurait pas dû.

Car oui, il lui est arrivé quelque chose. Elle s'est un peu éloignée de la rivière et a trouvé un massif rocailleux à escalader. Elle s'est coincée la jambe gauche dans une crevasse et n'arrive pas à la déloger. Il est plus de vingt heures et cela fait environ quatre heures qu'elle essaye de téléphoner à quelqu'un alors qu'elle n'a aucun réseau, même les appels d'urgences ne passent pas.

- Je suis la personne la plus stupide que je connaisse ! rage-t-elle, pensant soudainement à Paul.

Haven voit sa batterie diminuer d'heure en heure, à force de tenter de joindre quelqu'un elle épuise toute sa recharge. Elle a extrêmement mal à la cheville et a envie de hurler à la mort. Elle n'a pas l'impression d'être gravement blessé, mais elle sent bien que sa cheville est tordue.

Vingt-deux heures et quatre minutes, l'heure à laquelle son téléphone rend l'âme. Haven termine de pleurer toute les larmes son corps, cela fait deux heures qu'elle est bloquée et six heures qu'elle est partie de chez elle.

La jeune fille ressasse sans arrêt. Comment avait-elle fait pour ne pas voir cette crevasse ? Le plus rageant étant qu'elle n'est qu'à quelques mètres du sol, entre un-quatre-vingt et deux mètres à tout casser.

Il fait nuit et Haven pense à ses parents qui doivent être terriblement inquiet. Elle qui est partie si sure d'elle, ce matin… Elle espère que des patrouilles de polices vont être lancées à sa recherche, mais soupire en pensant qui doit y avoir un délai de quarante-huit heures avant que quelconque recherche ne soit lancée...

Elle hurle. C'est tout ce qu'elle peut faire.

Haven se laisse finalement tomber par terre. Elle a choisi de rester debout malgré la fatigue, mais c'est devenu trop dur. Elle a envie de dormir et se doute bien qu'elle va passer la nuit ici, autant qu'elle soit confortable…

Elle finit par s'endormir après avoir grignoté un bout de sa barre de céréales et bu une gorgée d'eau. Haven sort de son sommeil sans vraiment se réveiller à chaque fois qu'elle bouge un peu, sa cheville la lance et la rappelle à l'ordre. Elle sent la douleur tout en restant dans son rêve où un ours de l'Olympic National Park se blotti contre elle pour la protéger. Ce rêve est tellement rassurant qu'elle a l'impression de vraiment sentir un pelage contre sa peau.

Lorsque le soleil se lève, Haven ouvre aussitôt les yeux. La nuit a été courte, mais assez pour qu'elle ne soit pas trop fatiguée. La jeune Quileute fouille dans son sac pour se saisir de sa barre de céréale à peine entamée ainsi que de sa gourde. Elle se retient de tout dévorer et tout boire et range le tout.

Son petit-déjeuner terminé, elle tente de se lever sans se coincer l'autre jambe dans la crevasse. Déjà que la gauche est toute engourdie, ce n'était pas le moment de prendre des risques…

- Non mais t'es complètement taré de partir comme ça seule en randonné ! gronde la voix de Paul derrière elle. Ta mère c'est fait un sang d'encre et a pleuré toute la nuit !

Haven tourne le buste dans la direction du garçon et soupire, ce n'est pas un rêve, il est vraiment là !

- S'te plais Paul, tais-toi et aide-moi !

- Non, je suis bien tenté de te laisser là ! rajoute-t-il en croisant les bras sur sa poitrine nue.

- Ouais, laisse-moi là et va t'expliquer avec ma mère, décrète la jeune fille, d'un ton légèrement menaçant.

Il commence à partir. Par ego, la jeune fille se retient de le supplier de revenir l'aider. Notant une absence de réaction, Paul revient sur ses pas.

- Tu ne te mets pas à pleurer et supplier de tout ton être ?

- J'en ai assez de te supplier, retorque-t-elle.

Le garçon s'accroupie au-dessus de la crevasse et saisie la cheville de sa camarade. En quelques minutes, il arrive à lui dégager la cheville. Sans un mot, il ramasse le sac à dos au sol et porte la jeune fille dans ses bras.

- Qu'est-ce que tu fais ? l'attaque-t-elle.

- Je sauve la jeune fille en détresse… soupire-t-il.

- Très drôle,maintenant repose-moi ! répond-elle amère

Sans lui prêter attention, Paul redescend du massif et entame la marche pour rentrer à La Push. Haven capitule rapidement et se laisse aller contre le garçon. Il est aussi chaud que Jacob et Leah. Elle est sûre que, si elle vérifie, tout le reste de la bande l'est aussi…

- Vous êtes tous chaud comme ça ? ose-t-elle demander.

- Ouais, truc de famille, grommelle Paul.

- Ça me fait penser aux Guerriers-Loups des légendes : grands, beaux et forts.

- Huhum… fait-il songeur avant de se reprendre : Attends, tu me trouves beau ?

- C'est possible, déclare-t-elle une pointe de malice dans la voix, tandis qu'il esquisse un sourire un coin.

Le reste du chemin se fait dans le silence. Haven prend le temps d'observer son environnement, ce coin du parc national est sympa, elle y retournera bien quand elle aura l'occasion.

- Je peux marcher tu sais... soupire-t-elle au bout du compte.

- Tu ne poses pas un pied à terre tant que tu n'as pas vu le doc, de plus il ne reste qu'une heure de marche alors respire et regarde les arbres.

- Une heure ? Déjà ? s'étonne-t-elle, une pointe de déception dans la voix.

- Tu aimes tellement ma présence que tu ne veux pas me laisser… Si c'est pas mignon ! se moque-t-il avec tendresse.

- Oui voilà c'est ça… Non j'ai un problème de notion du temps, gros béta ! retorque-t-elle, complètement sur la défensive.

- Ne soit pas vexante, c'était juste une blague, microbe, riposte-t-il.

Haven se renferme soudainement, ils arrivent à La Push et il faut qu'elle fasse bonne figure. Paul reste Paul quoi qu'il arrive. Il ne faudrait pas qu'elle se laisse berner par la fausse gentillesse du garçon. Puis, elle avait déjà fait une bourde… Oui, elle le trouve beau.

Arrivée chez elle, la jeune Quileute est accueilli par ses parents, sa sœur et le docteur Cullen. Ce dernier l'ausculte sous le regard attentif de Paul. Elle ne comprend pas pourquoi il est toujours là d'ailleurs…

- Tu as une entorse, mais il faudra que tu viennes à l'hôpital demain pour faire une radio, déclare le docteur. Immobilise ta cheville pour le reste de la soirée et la nuit, je te donnerais une attelle demain.

Et voilà, elle en avait pour un mois d'immobilisation. Elle soupire en se disant qu'elle ne pourrait peut-être pas danser au bal de promo inter-lycée en juin… Même si ça ne l'enchantait pas au début, y aller pour faire plaisir à Seth l'a vraiment motivé. Avec un peu de chance, il sera organisé fin juin.

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Installés dans la chambre de la jeune fille, Jacob et elle passent leur après-midi ensemble. Jacob est assis dans un coin de la pièce tandis qu'Haven est à son bureau et gribouille quelques mots.

- On a réfléchis avec les gars et on veut bien aller au bal, déclare Jacob pour rompre le silence, Tu accompagnes Seth, mais tu voudras bien danser avec moi ?

- Oh ! Bien sur ! s'exclame la jeune fille dans un sourire.

- Mais euh… reprend-il hésitant, il faut tu saches...

- Tu me fais peur Jake...

- Paul veut venir aussi, annonce-t-il.

- Qu'il vienne ! Cela ne m'empêchera pas de mettre une belle robe et de danser avec mes amis ! conclue-t-elle fermement et les deux amis rient.

Haven a hâte d'y être.

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Le soir du bal, la jeune Quileute se prépare tranquillement, elle prend soin de choisir une belle robe noire, lui arrivant au-dessus des genoux. Elle se maquille légèrement d'une couleur prune, sa préférée, rappelant sa paire d'escarpin et son sac à main en simili cuire. Elle hésite à mettre du vernis à ongle mais se ravise, cela ferait trop.

Une fois prête, elle descend voir ses parents.

- Oh mon petit bébé... s'exclame sa mère en la prenant dans ses bras.

- Et donc Seth… est ton petit copain ? interroge son père, légèrement dérouté par ce choix de cavalier.

- Non, c'est un ami, explique-t-elle pour la troisième fois depuis le début de la journée, je l'accompagne au bal car il n'est pas en dernière année et qu'il voulait s'y rendre.

- Tu es magnifique ma chérie, j'espère que tu vas bien t'amuser ce soir ! intervient sa mère.

Haven s'était préparée tôt afin que sa mère puisse la voir avant de partir en week-end. Monsieur et Madame McGeller se rendaient chez des cousins sur Harstine Island.

Les heures tournent au ralenti, Haven ne cesse de vérifier le contenu de son sac à main ou l'état de son maquillage.

Lorsque la voiture de Jacob arrive, la jeune fille enfile son manteau et se précipite à l'extérieur. La maison fermée à clef, elle grimpe dans le véhicule sous les regards circonspect des garçons présents : Jacob, Quil, Embry et sans oublier Seth.

- J'ai quelque chose sur le visage ? se défend-elle.

- Tu aurais pu attendre que je vienne te chercher, boude Seth.

- Pardon mon chéri ! s'excuse-t-elle en riant.

Tous pouffent et Jacob démarre. Haven trépigne d'impatience, la soirée s'annonce vraiment bien.

Devant le gymnase, ils rejoignent Kim et Jared déjà présents. Haven complimente son amie et se fait complimenter en retour. Aux fins d'albums photo souvenir, un élève de la classe de photographie de Forks immortalise les couples et les groupe d'amis.

A l'intérieur, les gens sont déjà en train de danser, rire et s'amuser. La salle se remplie au compte-goutte, mais est très vite pleine à craquer. Haven est soulagée, elle pourra passer inaperçue.

Elle danse comme une folle avec ses amis, elle se prête même au jeu des slows avec ses cavaliers, chacun leur tour. Elle s'arrête plusieurs fois pour boire du punch, normalement sans alcool. C'est quelque chose de connu, durant les bals de promo américains, les élèves enfreignent ce règlement.

Certains élèves en ressentent déjà les premiers effets et Haven en fait partie. Elle ne sait pas l'heure qu'il est et elle s'en moque. Elle s'amuse et c'est tout ce qu'il compte.

- Tiens, mais ça ne serait pas le microbe ? dit la voix de Paul dans son dos tandis qu'elle se retourne.

- Tu te montres enfin, je m'étonnais de ne pas t'avoir vu. C'est pour une humiliation publique ? répond-elle, sarcastique.

- Non, je suis là pour m'amuser.

- Tu pus l'alcool.

- Toi aussi.

Il a l'air étrangement sobre pour quelqu'un qui empeste l'alcool, Haven en reste dubitative. Est-ce normal qu'il soit aussi près d'elle ? La jeune fille recule d'un pas mais les mains du garçon enserrent sa taille et la plaque contre lui.

- Je n'ai pas envie de danser avec toi, laisse-moi, articule-t-elle, le cœur battant à cent à l'heure.

Elle est figée sur place. Elle n'avait plus l'impression d'avoir bu à cet instant, comme si la situation l'avait dégrisée instantanément. Seth s'approche à grand pas, bousculant quelques personnes au passage.

- Paul, suit moi ! ordonne ce dernier.

- Ce n'est pas un bébé qui va m'obliger à quoique ce soit.

Seth l'attrape par le bras et le tire vers lui. Haven, jusque-là maintenue par Paul, trébuche sur ses pieds. Jared la rattrape au vol avant de suivre Seth qui entraine Paul jusqu'aux vestiaires des garçons. Elle retourne danser avec Kim pour se changer les idées.

Elle ne sait pas ce qu'est devenu Paul par la suite et elle s'en moque.

Actuellement la jeune Quileute danse avec un très beau garçon. Les partenaires changent à plusieurs reprises selon demande du DJ de la soirée. Haven trouve cela assez drôle, lui permettant de faire des rencontres.

L'animateur de soirée annonce la dernière danse de la soirée et demande aux élèves de retrouver son cavalier. La jeune fille soupire, cherchant Seth des yeux. Les couples se forment rapidement et elle se retrouve seule au milieu de la piste. Elle aperçoit quelqu'un s'approcher d'elle, surement Seth. Elle sourit et va à sa rencontre, mais se fige lorsqu'elle reconnaît Paul. Il pose des mains sur sa taille.

- Tais-toi et écoute-moi, ordonne-t-il. Ce n'est pas souvent que tu vas l'entendre, mais je suis désolé pour tout à l'heure, débite Paul à une vitesse hallucinant.

- Tu peux lâcher maintenant que tu as fini, conclue-t-elle fermement.

Un slow. Ils dansent un slow. Paul resserre son étreinte, tendrement ce qui surprend la jeune fille.

- T'as fini oui ? l'interroge-t-elle, exaspérée.

- T'es sexy, répond-il.

- Paul ! le réprimande-t-elle en lui mettant une tape sur l'épaule.

Elle se fait plus mal qu'autre chose, mais elle l'a fait pour le principe. Il sourit tandis qu'elle passe ses bras autour du cou du garçon. Après tout, il a fait l'effort de venir s'excuser.

La musique s'arrête. Les deux jeunes s'éloignent l'un de l'autre. Ils rejoignent le reste de leurs amis afin d'attendre que la salle se vide un peu. Haven a quelque peu la tête qui tourne, elle n'aurait pas dû se resservir du punch. Sans être ivre, elle est un peu trop joyeuse.

Jacob, dans son rôle de capitaine de soirée, ramène tout le monde à La Push. Il dépose Seth en premier. Haven sort du véhicule au même moment afin de lui dire au revoir et le remercié d'avoir été son cavalier. Après tout, sans Seth elle ne se serait jamais rendue au bal. L'air frais lui fait du bien.

- Je vais rentrer à pied, ça va me dessaouler un peu, déclare-t-elle à ses trois cavaliers restants.

- T'es sur ? demande Jake légèrement inquiet.

Elle acquiesce et remercie chacun des garçons d'une bise sur la joue. Elle entame quelques pas douloureusement et fini par retirer ses chaussures. La voiture démarre devant elle et s'éloigne progressivement.

- Tu rentres toute seule ? intervient la voix de Paul dans son dos alors qu'Haven sursaute. Je te raccompagne ? Il ne faudrait pas qu'il t'arrive malheur.

- On est à La Push, Paul, s'te plais arrête.

- Je dis ça pour toi, moi je m'en fiche, rétorque-t-il en haussant les épaules.

- De toute façon même si je refuse tu me suivras quand même…

Les deux Quileute marchent en silence. L'alcool ayant terminé de lui monter à la tête, Haven fait n'importe quoi. La jeune fille tente de marcher telle un équilibriste sur un fil invisible et manque plusieurs fois de se casser la figure. La présence de Paul n'était pas si mal, après tout, ce dernier l'ayant rattrapé à chaque fois.

- T'es sympa, dit-elle à Paul.

- Je suis saoul, mentit-il.

- Bois plus souvent.

Haven rit. Elle rit à s'en faire mal au ventre. Elle rit comme jamais avant ça, à tel point qu'elle se fait peur. Elle s'éloigne de sa trajectoire et se cogne dans le garçon qui passe un bras autour de sa taille afin de guider ses pas.

Devant la porte de la maison McGeller, la jeune fille cherche ses clefs dans son sac. Elle tente d'ouvrir la porte, mais l'alcool déformant sa perception, elle ne vise pas correctement la serrure. Désespéré, Paul lui retire les clefs des mains et ouvre la maison.

Elle balance ses chaussures devant le meuble prévu à cet effet et se retourne vers Paul qui lui tend ses clefs. La jeune fille s'en saisit tout en se mordillant la lèvre. Sans un regard pour elle, le garçon se détourne pour s'en aller. Haven le retient par le poignet et s'approche de lui.

Paul la regarde incrédule, tandis qu'elle pose sa main sur sa joue, la jeune fille lui caresse le visage avec tendresse. Elle se dresse sur la pointe des pieds et d'un commun accord leurs deux visages se rapprochent.

- Laisse-moi au moins ça...souffle-t-elle.

Leurs lèvres se scellent dans un baiser tendre et passionné.

Le lendemain, Haven se réveille en gémissant légèrement. La jeune fille s'étire dans son lit avant de se redresse le cœur battant, la place à côté d'elle est vide.

Elle tourne la tête après avoir perçu un mouvement et constate que Paul est en train de se rhabiller. Elle se rappelle la nuit passée avec lui et je remonte les couvertures sur sa poitrine nue.

- Je regrette ce qu'il s'est passé, laisse tomber Paul, ça n'aurait pas dû arriver. Maintenant c'est fait mais, sache que je regrette, je n'aurais pas dû faire l'amour avec toi.

Il termine de boutonner son jean et sort de la chambre. Haven, se recroqueville sur elle-même lorsqu'elle en entend la porte se fermer. La jeune fille se mets à pleurer. Elle pleurs en se remémorant ses caresses et ses baisers, elle pleurs en reniflant son odeur qui imprègne les draps et elle pleurs en me souvenant de sa tendresse.

Elle ne sait pas depuis combien de temps elle est couchée en train de pleurer, mais elle entend la porte d'entrée s'ouvrir. Elle se fiche de savoir si c'est un cambrioleur ou ses parents et reste là, à pleurer.

Quelqu'un s'assoit sur son lit, à côté d'elle et la regarde, profondément peiné. C'est Jacob.

- Haven... commence-t-il désolé.

- Il a dit qu'il regrettait...

- Reprend-toi ! Regarde-toi, tu es couché là a pleuré alors qu'il y a quelques mois tu étais prête à le tuer à la moindre occasion ! ordonne-t-il.

- Moi, je ne regrette pas... dit-elle comme s'il n'avait rien dit.

- Aller, debout ! ordonne-t-il.

Il sort de la pièce et descend les escaliers

Il se lève et me dis qu'il va dans le salon. Il la gronde encore une fois de loin et elle finit par obtempérer. Avant toute chose, elle prend une douche et revient dans sa chambre pour choisir des vêtements.

Au rez-de-chaussée, elle retrouve Quil et Embry assis sur le canapé. Les trois garçons motivent leur amie à aller au cinéma, elle accepte à contre cœur. Le cinéma, c'est là que tout a commencé.

Au cinéma, les quatre amis choisissent un film sous les regards amusé de la guichetière. Ils optent pour un film d'action.

- C'est rare de voir des quadruplés par ici ! s'extasie la guichetière, tout sourire.

Il est vrai que les trois garçons se ressemblent énormément.

- On est les seuls à la réserve ! répond Haven, entrant dans son jeu.

- Vous avez l'air de très bien vous entendre, mais ça ne doit pas être facile tous les jours... répond la vendeuse en donnant les tickets d'entrée.

- Oh oui ! J'ai trois fois moins le droit de m'habiller comme je veux, trois fois moins de droit de sortir et trois fois moins le droit d'avoir un petit-copain, plaisante la Quileute.

La femme leur souhaite un agréable film et les quatre amis entrent dans la salle obscure. Malgré tout, Haven passe un excellent après-midi.


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