Si Katara et Sokka avait une petit sœur Likana et si cette même petit sœur se retrouver bloquée par un concours de circonstance sur le bateau de la nation du feu avec Zuko.
Bienvenue Chère lectrice, cher lecteur
C'est ma première fanfiction donc n'hésitez pas à me donner votre avis !
Des fautes se glisserons peut être dans le texte, je m'excuse d'avance. Vous pouvez me dire où elles se situent, je ferais le nécessaire pour les enlever.
Les personnages ne sont pas de moi et provienne de l'univers de avatar le dernier maitre de l'air, je ne fais que réinterpréter l'histoire en ajoutant notre héroïne, Likana. Je vous encourage à découvrir la série si vous ne la connaissait pas. L'histoire ne suivra pas intégralement l'histoire de l'œuvre original je me permets de mettre mon grain de sel et de plus centrer sur la romance.
Merci de votre attention et bonne lecture :)
Chapitre 1 Prise au piège
-Tu te réveilles enfin ? (il m'attrapa le poignet) Suis-moi!
L'esprit embrumé, je grelote de froid mais je me mets en route, privé de tout repère.
Il est tombé à l'eau suite à une attaque. J'ai plongé dans l'eau gelée pour éviter qu'il se noie. Je n'ai pas hésité une seconde mais maintenant je me retrouve dans un cachot d'un bateau. Un bateau de la nation du feu nos ennemis. J'étais dans le pétrin. Petit à petit je me remémore les derniers événements…
C'est lors de l'affrontement des trois groupes que tout a dérapé. Tel un triangle amoureux, on a dû affronter les pirates et l'équipage des maîtres du feu, qui eux-mêmes étaient déjà en conflit. La cohue était telle que j'avais été séparé de ma sœur, de mon frère et que j'avais même perdu de vue Aang l'avatar. J'étais loin d'être une excellente combattante et mon habileté à esquiver m'était d'une grande aide.
Mon groupe s'était déjà dispersé tel des feuilles emportées par un rafale de vent. Je ne savais pas par quel miracle j'avais une vue dégagée sur les deux bateaux accostés. C'est à ce moment, que j'avais été surement la seule à me rendre compte, qu'un des jeunes soldats s'était pris une lourde poutre sur l'épaule et qu'il était dans l'incapacité de nager. Je n'ai pas pu oublier mon mantra : Chaque vie est précieuse, elle ne pourra jamais être échangée. Je ne pouvais pas faire semblant de ne rien voir et j'ai sauté dans l'eau pour l'aider. Je n'avais, par contre, pas anticipé qu'il me serait difficile d'avoir assez de force pour me mettre ensuite à l'abri.
Le bruit me fit revenir brusquement au présent, la garde venait de frapper sur une porte de fer. Il révèle, en ouvrant, un petit salon avec en son centre un vieil homme, le général Iroh. Il est assis à une grande table en bois sombre, une chaise vide face à lui. D'un geste il congédia le garde, la lourde porte claqua me faisant sursauter d'effroi. La nation du feu n'est pas connue pour sa gratitude ou sa gentillesse. Il me convient de signer d'approcher.
- Jeune fille viens t'assoir. Je voulais m'excuser du traitement qu'il t'a été réservé. On ne pouvait prévoir tes réactions et tu as été enfermée le temps que la situation se calme. Bien que nous soyons en guerre ce n'est pas de gaieté de cœur que j'ai pris cette décision.
Son ton était plus apaisant que ce que je m'attendais et son propose bienveillant. Il m'offrit un sourire sincère. Je remarque que je m'étais crispée sur ma chaise et commençait à me détendre. Il attire la théière fumante et sert une tasse qu'il me tend avant de s'en servir une deuxième. Il prend une gorgée et je l'imitai. Le liquide chaud me réchauffait de l'intérieur. Il poursuivit, prenant le temps de choisir les mots justes :
- Le conflit qui oppose nos deux nations est regrettable. De plus le navire où nous nous trouvons est actuellement bloqué quelque part en mer. Tu comprendras que je ne peux te laisser partir dans ses conditions. Néanmoins je garantis ta sécurité à bord de ce bateau. Je tenais également à te remercier d'avoir aidé mon cher neveu Zuko.
Ne sachant pas trop comment interpréter les différentes informations, je ne répondis rien.
- Je me permets de te réserver une tasse. À la vitesse où tu as bu, tu as dû apprécier ce thé au jasmin.
Je tendis les bras pour saisir une nouvelle fois la tasse fumante. Cependant il ne la lâcha pas de suite. Le doyen me regarda droit dans les yeux et poursuivit.
- Je compte sur ton entière coopération pour te montrer discrètement à bord. Si tu as l'idée de semer le chaos et la discorde, sache que ma priorité est le bon fonctionnement de ce bateau. Il en a grossièrement besoin après la dernière attaque.
Je dégluti et acquiesça d'un petit mouvement de tête. Une fois cette mise en garde passée, l'ambiance redevint plus légère.
- Sur un bateau tout le monde doit avoir une tâche. Je ne sais pas laquelle je vais pouvoir te confier. Je voulais te demander, as-tu des points forts ?
- Je n'ai pas beaucoup de force physique mais je connais bien les premiers soins. Ma grand-mère a pu m'apprendre comment gérer de nombreuses blessures et maladies.
- Nous n'avons pas de médecin à bord, c'est donc une bonne chose. Les habitudes sur la petite table, là-bas, son pour toi. Je vais attendre derrière la porte, je te laisse sortir quand tu te seras changé.
Une fois seul dans la pièce, j'analyse les options à ma disposition. Mon regard fut attiré par la petite fenêtre, mais bien trop petite pour que je puisse m'y faufiler. Elle m'apprit tout-de-même que le bateau était loin des côtes et que j'avais dû passer toute la nuit dans le cachot. Le soleil s'était levé il ya peu de temps, laissant le pont encore dans l'ombre. La seule autre sortie était la porte fortement gardée.
Je ne perdis pas plus de temps et retirer mes habitudes pour enfiler ceux à ma disposition. Le pantalon bien que trop long a des attaches pour ajuster au niveau de la taille. Deux ourlets furent nécessaires pour que la longueur soit acceptable afin de ne plus marcher dessus. La tunique avec ses manches longues va pouvoir me tenir chaud, ce qui ne me dépose pas. C'est une tenue militaire, les épaulettes ainsi que le plastron sont étonnamment larges, me donnant une fausse allure carré mais qu'importe. Je préfère quand même garder mon ruban bleu et prendre la décision d'entourer le nouveau autour de mon poignet.
La tenue complète, bien que pas entièrement associée, n'entraîne pas mes mouvements. Sur ce bateau, j'étais pris au piège. Je disposais de peu de marge de manœuvre et porter cette couleur rouge me nouait l'estomac. Elle symbolise la nation du feu. L'opposé de ma couleur, le bleu, elle me manque déjà. Un soupir et je pliais précieusement mais rapidement mes habitudes. Après une grande inspiration pour me donner du courage, je me dirige vers la porte.
Iroh a donné des directives aux soldats quand je passe la tête par l'encadrement de la porte. La tête haute je sortie ensuite d'un pas que j'espère assurer.
- Bien tu seras plus à l'aise au sec, maintenant suis-moi. Me dit le général avant de partir dans un couloir rouge cendré. Un couloir si lugubre…
