Bonjour à tous!

Me revoilà avec un nouveau chapitre. Wow, j'ai dépassé les 70 000 mots pour cette histoire. C'est bientôt la dimension d'un roman!

J'espère qu'il vous plaira. J'angoisse un peu, parfois, lorsque je publie un chapitre. Il y a tellement de situations que j'aimerais écrire! On dirait que j'ai envie de mettre Harry et Tom dans diverses situations, mais elles ne concordent pas toujours avec mon histoire. C'est donc pourquoi j'ai commencé une nouvelle histoire... Hé oui. Bon, je vais l'écrire lentement et la publier lorsque celle-ci sera terminée. Enfin, c'est mon idée du moment. Vais-je résister? Je ne sais pas. Peut-être qu'elle changera. J'ai tellement envie de représenter Harry de plusieurs façons. Je ne pensais pas développer une obsession pour ce couple. Suis-je la seule? My god, je deviens comme Tom.

J'aime tellement un Tom obsédé, possessif. Je devrais peut-être tenter de relire des Snarry. Si vous avez des suggestions, je suis preneuse.

Bref, bonne lecture!

SeverusRiddle


CHAPITRE 12

— Ça va Harry? Harry?

— Hein?

Le garçon cligna de ses yeux vitreux, cernés. Son visage était encore plus pâle qu'à l'habitude. Son nez endormi piquait dans son bol de café. Il leva le menton puis observa Orion, qui le fixait avec une certaine inquiétude.

— Que se passe-t-il? Tu es affreux depuis quelques jours.

Harry haussa les épaules, trempant ses lèvres dans le café chaud. C'était son deuxième bol, il espérait que la caféine ferait bientôt son effet.

— Bon sang, Harry! Quelle est la dernière fois où tu as eu une nuit décente?

Une seconde fois, le garçon haussa les épaules.

— Va voir l'infirmière pour une potion de sommeil!

Pourquoi Black parlait-il si fort? Sa voix tempêtait dans ses oreilles, pulsait jusque dans son crâne. De plus, il possédait déjà quelques potions, mais depuis les… événements avec Tom, Harry redoutait de s'affaiblir avec un remède durant la nuit. Certes, il protégeait son lit de divers sorts — il était vrai qu'il avait quelques fois oublié de le faire —, mais à quoi bon? Jedusor les avait surmontés auparavant. Il recommencerait s'il le voulait, sans difficulté! Alors, la meilleure façon de se protéger était de dormir d'un œil ouvert. Il eut un rire à cette conclusion: il était si épuisé que bientôt, il tomberait de sommeil dans les bras de sa Némésis.

— Pourquoi dors-tu si mal? insista Orion, les yeux plissés d'inquiétude.

Cette vision réchauffa le cœur d'Harry. Il y avait au moins une personne dans cette ligne temporelle qui se souciait de lui. D'un coup d'œil prudent, il scruta les tables de la Grande Salle et surtout, celle des Serpentards. Il vérifia même derrière lui avant de se pencher vers Orion.

— L'angoisse, répondit-il si bas que Black dut s'incliner davantage. Tu sais, Tom… Je ne sais pas ce qu'il veut me faire.

La bouche d'Orion se plissa drôlement, mais il hocha la tête.

— Veux-tu que je dorme avec toi? souffla-t-il. Peut-être que ça te rassurerait.

Harry le fixa, les yeux écarquillés, avant de voir le visage du sorcier se tordre de rire.

— Arrête tes conneries, espère de serpent!

Et Black ricana de plus belle, mais leva bien vite les mains en signe de paix. Ce geste était devenu familier pour Harry: il représentait le drapeau blanc en temps de guerre.

— Mais sérieusement, poursuivit Orion, tu dois dormir.

Harry était d'accord. Peut-être devrait-il retourner dans la Salle sur demande? Mais Tom le surveillait avec tellement d'intensité qu'il était difficile de se glisser hors de la Salle commune le soir. Le sombre sorcier le suivait à la trace depuis qu'il avait embrassé sa cicatrice. Parfois, Harry pensait réussir sa dérobade, mais abandonnait bien vite quand Tom apparaissait au tournant d'un corridor. Il avait parfois l'impression que son corps possédait un traceur Moldu pour repérer tous ses déplacements.

— Je suis d'accord… Peut-être que nous pourrions trouver quelque chose à Pré-au-lard plus tard?

— Peut-être…

Mais Black arrêta sa réponse en voyant Harry se raidir. Celui-ci fixait les portes de la Grande Salle. Tom, aussi éblouissant qu'à son habitude, les traversait en compagnie de Lestrange, Avery et Malefoy. Harry s'empressa d'ingurgiter le reste de son café, s'étouffant avec son goût amer. Il toussa un long moment, attirant les regards autour de lui. Greengrass, assise un peu plus loin, l'observa avec un sourire moqueur.

— Je me demande parfois pourquoi tu es à Serpentard avec cette maladresse.

Mais cette réplique n'était pas sournoise ni méchante, elle cachait une certaine douceur rare dans cette maison. Et c'était ces petits moments qui redonnaient de l'espoir à Harry dans la perspective de modifier certaines mentalités, d'adoucir les futurs Mangemorts. Ce faible espoir qui le faisait s'illusionner sur une possible rédemption chez Tom. Celui-ci le scrutait d'ailleurs avec la même intensité habituelle.

— Bonjour, Evans, lui susurra-t-il en prenant place près de lui.

Mais Harry s'étouffa une fois de plus, la gorge encore irritée de son étouffement. Une main fraîche se posa sur sa joue.

— Tu es cerné, Evans, signe de nuits mouvementées, chantonna Tom en caressant le haut de ses pommettes. Laisse-moi régler ce problème.

Et d'une geste rapide — et avant qu'Harry puisse se reculer —, Tom tapota le bout de sa baguette sur son visage. Une chaleur l'inonda. Harry ne sut si c'était dû au toucher du garçon ou bien à cause du sort. La main s'attarda un moment, assez pour qu'Harry fronce les sourcils, avant de la repousser.

— Qu'as-tu fait? grogna-t-il.

— J'ai redonné de la beauté à ton joli minois, répondit Tom en plongeant ses yeux dans les siens.

Harry sentit le rouge monter à ses joues. Il vit Greengrass les étudier avant de détourner le regard. Même Avery les observait avec une certaine curiosité. Malefoy et Lestrange, quant à eux, restaient silencieux, un peu plus loin, mais les traits remplis de haine.

Alors que les mains d'Harry allèrent saisir son bol de café, celles de Tom s'en emparèrent rapidement.

— Hé !

Et Harry observa les lèvres du sorcier venir s'appuyer à l'exact endroit où il avait bu à son bol. Sa bouche s'entrouvrit et le peu de café restant glissa entre ses lèvres jusque dans une gorge, qui ondulait à intervalle régulier. La pomme d'Adam se soulevait joliment, luisant sous la lumière du matin.

— Si sucré… Ce n'est plus du café à ce stade.

Mais Harry était toujours hypnotisé par la gorge de Tom pour se soucier de la critique.

— Tu aimes ce que tu vois? entendit-il alors qu'il réalisait qu'il fixait le jeune homme depuis un temps anormal.

Il cligna des yeux, toussa une autre fois, puis se leva.

— On doit y aller, lança-t-il à Black avec hésitation. Linette nous attend.

La magie de Tom le piqua.

— Bellerose? Tu vas à Pré-au-Lard avec Bellerose? siffla-t-il, son beau visage plissé de froideur.

— Eh bien, oui, dit-il. Elle m'a invité, tu te souviens? Tu étais présent.

Un grognement s'éleva de la gorge de Tom, tel un animal, ce qui était extrêmement étrange. Il avait toujours le contrôle de ses émotions et des traits de son visage en public, mais pas cette fois-ci. Et ce constat donna envie à Harry de le taquiner.

— Tu n'avais qu'à m'inviter en premier, lâcha-t-il alors qu'il voyait Orion trépigner d'un pied à l'autre, manifestement mal à l'aise d'être près d'eux.

— Je n'invite personne, murmura Tom, les yeux étincelants, dominateurs.

— Oui, je sais, répondit Harry. Tu imposes. Mais cela ne fonctionne pas toujours avec moi, n'est-ce pas?

Harry tapota l'épaule de Tom comme pour le consoler, un sourire en coin, puis s'éloigna de la table. Il ignora l'étrange lueur cupide dans les yeux du sorcier et sortit finalement de la Grande Salle, Orion sur ses talons.

— Je prédis que nous allons le revoir, marmonna son ami. Il va faire fuir Linette, je le sens.

Un soupir s'échappa des lèvres d'Harry.

— Peut-être deviendras-tu le prochain professeur de Divination? Nous l'éviterons, lui assura-t-il. Il y a plein d'endroits à Pré-au-Lard. Il ne faut pas s'inquiéter. Je suis certain que tu vas pouvoir discuter en toute tranquillité avec Linette.

Cette phrase souleva à nouveau un vent d'angoisse en lui. Devait-il séparer la Poufsouffle du Serpentard? Et ce, même si la chronologie était complètement désorganisée pour un futur déjà différent? Harry ne savait que penser. Peut-être devait-il laisser aller les choses? Si un autre Black décidait de suivre une voie meilleure, malgré les idéaux de la famille, qui était-il pour l'empêcher? Orion lui faisait confiance. Il lui avait même demandé de le protéger.

Ils rencontrèrent Linette une heure plus tard près du portail de Poudlard. Elle fut surprise de voir Orion avec Harry, mais le salua chaleureusement. Harry cacha son rire provoqué par les joues rouges de Black, puis ouvra le chemin avec Linette, discutant des derniers jours. Elle-même avait remarqué son manque de sommeil.

— Je m'inquiète, Harry, lui avoua-t-elle alors qu'ils approchaient de Gaichiffon. J'ai même écrit à ma mère. Elle te conseille de prendre de la potion sans rêve pour un minimum de deux semaines.

Harry roula les yeux, mais sentit encore une fois une chaleur inonder son cœur. Lui qui était si vide avant d'atterrir en 1942 avec la perte de ses meilleurs amis. Il avait l'impression, pour la première fois depuis bien trop longtemps, de forger de nouveaux liens avec Linette et Orion. Il voulait les protéger, à tout prix.

— D'accord, souffla-t-il alors. Je vois bien que vous vous inquiétez tous les deux. Je vous promets de prendre les fichues potions de Mme Silky.

Un bras s'enroula autour de ses épaules.

— Eh bien voilà, tu es intelligent quand tu veux, lui murmura Orion, le sourire taquin. J'ajouterai des défenses autour de ton lit — ajouta-t-il, plus bas.

Et Harry hocha la tête.

— J'aimerais faire un arrêt chez Gaichiffon, leur dit Linette. Ma mère aimerait des chaussettes pour mon beau-père, celles qui crient lorsqu'elles sentent trop mauvais.

Orion partit dans un grand rire, ne s'attendant pas à une telle réplique. Linette lui lança un regard perplexe, mais il s'adoucit bien vite. Ils pénétrèrent la boutique et Harry profita du moment pour faire de nouveaux achats. Il possédait peu de vêtements depuis sa présence en 1942. Son regard se promena sur les étoffes, puis s'arrêta sur les sous-vêtements autonettoyants. Son visage devint rouge pivoine, mais il s'acheta quelques exemplaires.

Orion se promenait aussi entre les rangées, ses yeux plus attirés par la Poufsouffle que par les exemplaires. Linette, quant à elle, observait les chaussettes d'un œil calculateur, inconsciente d'être elle-même un sujet d'émerveillement. Ils payèrent leurs achats et reprirent le chemin extérieur. Bien entendu, ils entrèrent chez Honeydukes. Harry fut immédiatement happé par les arômes sucrés et toutes les couleurs de l'endroit. Comme un enfant, il goûta tous les échantillons offerts, sous les rires de Linette et Orion.

— Tu as tellement la dent sucrée!

Linette lui montra ses friandises préférées, Orion derrière eux. Elle traîna ensuite Harry par la manche vers un stand de chocolats, les yeux pétillants.

— Savais-tu que je désirais devenir chocolatière, enfant?

Harry arrondit les yeux de surprise.

— Je sais, continua-t-elle. Ça serait étrange pour une sorcière. Mais mon père adorait le chocolat. Alors, je me suis intéressée à ce sujet. Le processus est assez complexe: la torréfaction, le raffinage, mais surtout, le fait que le chocolat doit être impérativement bien tempéré. Chaque chocolat est unique et je voulais créer le meilleur chocolat pour mon père. Mais… cela ne sert plus à rien. Il faudrait que je l'atteigne par l'au-delà.

Ses épaules se tendirent et immédiatement, Harry la serra contre lui. Linette n'avait peut-être pas vécu les mêmes horreurs que lui, mais elle avait non seulement perdu son frère, mais aussi son père. Enfin, c'est ce qu'il put déduire de ses dernières paroles. Elle portait son lot de malheurs.

— Je ne trouve pas que ce soit étrange pour une sorcière de devenir chocolatière.

Ces propos vinrent d'Orion, toujours près d'eux, les sourcils froncés.

— Quand on y pense, il ne doit pas exister meilleure façon pour créer le meilleur chocolat! Un chocolat dont tous raffoleront, des sorciers jusqu'aux Moldus!

Linette l'observa, une étincelle nouvelle dans les yeux.

— Tu crois?

— Bien sûr, continua Orion. J'imaginerais bien un nom particulier pour les chocolats. Pourquoi pas Délice, ou bien, Magistralement le meilleur chocolat fondant de Miss Bellerose, ou tout simplement Wonka?

Linette pencha la tête sur le côté.

— J'aime bien Wonka, avoua-t-elle.

Harry eut un sourire.

— Et si nous allions discuter de ce projet aux Trois Balais? J'ai envie d'une Bièraubeurre.

Linette et Orion hochèrent la tête.

Lorsqu'ils pénétrèrent le pub, celui-ci se trouvait fort bruyant. De nombreux élèves s'y tenaient, comme des passants inconnus et même des professeurs. Ils se faufilèrent difficilement parmi la foule avant d'atteindre, avec chance, l'une des seules tables libres. Un homme s'approcha d'eux et Harry reconnut le tenancier à qui il avait loué la chambre à la fin de l'été.

— Bonjour, jeunes gens! Oh! Vous, dit-il en pointant Harry. Eh bien, heureux de vous revoir.

Harry hocha la tête poliment, ignorant les regards de ses amis.

— Que puis-je vous servir? Bièraubeurre?

— Tout à fait, s'exclama Harry.

Bientôt, les breuvages lévitèrent jusqu'à eux. Harry apporta la boisson à sa bouche et fronça les sourcils. Elle était délicieuse, comme toujours, mais semblait un peu plus forte.

— Est-ce que la Bièraubeurre a toujours été aussi alcoolisée?

Orion et Linette goûtèrent leur breuvage et hochèrent la tête.

— Oui, pourquoi?

Harry s'empara de la boisson de Black et y trempa les lèvres. Même goût.

— Hé! Demande la permission d'abord! s'outra-t-il avant de retrouver le sourire. Et puis?

— Je ne me souvenais pas que le taux d'alcool y était aussi présent.

— Ah bon, haussa simplement Orion alors qu'il continuait sa conversation sur les chocolats.

Pourquoi s'attendait-il à ce que la Bièraubeurre de son époque soit la même qu'en 1942? Peut-être avait-il modifié la recette en voyant tous les jeunes s'y régaler un peu trop. Mais elle était tout aussi bonne. Harry profita de ce moment pour écouter les idées de ses amis, éloignant ses souvenirs de Ron et d'Hermione. Bientôt, il prit une seconde boisson, le corps léger, l'esprit pétillant agréablement.

— Oh! s'exclama Linette. Je n'avais pas réalisé l'heure.

— Et qu'y a-t-il à cette heure? questionna Harry, intrigué.

Les joues de Linette devinrent cramoisies.

— Justin Rawen m'a demandé de le rejoindre chez Scribenpenne, avoua-t-elle. Je lui ai dit que j'étais déjà prise ce jour, mais il a insisté.

Rawen, Rawen, ce nom lui rappelait quelque chose.

— Ah! s'exclama-t-il. C'est un Serdaigle, c'est ça? Il est dans mon cours de potions.

Linette affirma ses propos.

— Oui, voilà. On s'est… disons… rapproché depuis quelque temps, souffla-t-elle en enroulant une boucle autour de son doigt.

— Oh! comprit Harry, qui ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil à Orion.

Le visage de Black s'était affaissé, mais il demeurait sous contrôle comme le Serpentard qu'il était.

— On se parle depuis le début de l'année, poursuivit Linette avec une joie non dissimulée. Il était assis près de toi, Harry, au premier cours de Métamorphose. Il n'est pas aussi bon que toi en cours, mais il est brillant.

Elle débitait rapidement les informations comme si elle cherchait l'approbation d'Harry, comme elle le ferait avec son véritable frère. Et ce constat réchauffa encore plus son cœur, malgré la manifeste tristesse chez Orion.

— Si votre relation s'approfondit, l'avertit-il, Rawen devra prouver qu'il peut prendre soin de toi et surtout, te respecter. Tu devras me le présenter, aussi!

Linette hocha la tête, essoufflée par ses émotions diverses. Elle était vraiment mignonne ainsi.

— Oui, je n'y manquerai pas. Bon, j'y vais! lança-t-elle. J'ai aimé discuter avec toi — elle regardait Black avec chaleur. J'espère que nous pourrons devenir de bons amis, Orion.

Elle partit du pub.

— Ahhhhhhhhh… souffla Black, la tête écrasée contre ses bras.

D'un geste automatique, Harry lui tapota la tête.

— Je n'ai vraiment pas de chance, continua-t-il, la voix pleine de déception.

— Elle t'intéressait à ce point? demanda Harry, assez curieux. Tu ne l'as pas vue si souvent.

Le visage d'Orion se durcit un moment, ses lèvres se pincèrent.

— Et comment le sais-tu? Tu es à Poudlard depuis seulement cette année, siffla-t-il avec force. Moi, j'y suis depuis ma première année. Ça fait donc 6 ans que je sais qui est Linette Bellerose!

Harry recula sur sa chaise, étonnée. Heureusement, les conversations bruyantes du pub empêchaient les curieux d'entendre les mots échangés.

— Jamais je n'en ai parlé auparavant, mais je l'ai remarquée assez rapidement. Elle dégage une joie de vivre difficile à ignorer. Et cette joie de vivre là est comme un parfum affriolant.

— Un parfum affriolant? répéta-t-il en clignant des yeux.

— Oui! Je n'ai jamais connu ça. Et avec le décès de son frère et celui de son père, elle réussit à garder cette étincelle. Je… Cette curiosité est beaucoup trop attirante.

Les bras croisés, Harry scruta Orion.

— Est-ce que c'est juste ça qui t'intéresse chez elle? s'entendit-il dire d'une voix beaucoup trop tranchante.

— Bien sûr que non! s'exclama-t-il. Certes, au début, c'était le cas. Mais je l'observe depuis 6 ans maintenant! Elle est si gentille, si généreuse… Bref, elle a toutes les qualités qui font défaut à ma famille.

Cette explication radoucit Harry. Alors, dans sa chronologie, Orion Black avait aussi été amoureux de Linette Bellerose, mais leur relation n'avait jamais évolué. Il s'était contenté de l'observer de loin et de suivre les idéaux de sa famille. Mais dans cette ligne temporelle, Harry lui avait permis de franchir une étape supplémentaire.

Une troisième Bièraubeurre atterrit dans les mains d'Harry. Peut-être devrait-il arrêter de boire? Mais il aimait bien cette sensation de lâcher prise. La chaleur ambiante le berçait avec douceur et surtout, le brouhaha environnant le ramenait à ses vieux souvenirs des Trois Balais.

— Je reviens, souffla Orion, les yeux vitreux. Je vais aux toilettes.

Harry se demanda si c'était pour un besoin primaire ou bien pour laisser libre cours à sa tristesse. Il observa le dos du garçon s'éloigner lorsqu'il le vit s'arrêter devant deux rubis étincelants.

Tom…

Les deux sorciers discutèrent un moment, puis Black partit vers son objectif pendant que Jedusor s'installa à la table devant Harry.

— Bonjour, Evans, roucoula Tom, un sourire encore plus confiant qu'à l'habitude.

Harry cligna bêtement des yeux. Tom avait toujours été beau, mais là, sous la lumière du pub, son écharpe verte et argent autour de son cou, rappelant son grain de peau parfait, et ses lèvres fines qui s'étiraient en ce sourire particulier seulement envisageable chez ce sorcier… Et ses yeux, qui le détaillaient avec une telle convoitise… Harry sentit son ventre se tordre étrangement. La Bièraubeurre n'aidait manifestement pas à éclaircir ses idées.

— Bonjour, répondit-il, la bouche pâteuse. Que fais-tu ici?

— Eh bien, que font les étudiants ici, habituellement? questionna Tom, une lueur moqueuse dans les yeux.

Harry balaya sa question de la main.

— Tom, je parle ici, à ma table?

— Oh, s'exclama-t-il, alors qu'il n'était pas du tout surpris. Je te tiens compagnie jusqu'au retour de Black.

Harry prit une autre gorgée, puis essuya sa bouche recouverte de mousse.

— Tu dois avoir de meilleures choses à faire, dit-il avec une certaine lassitude.

Tom était difficile à cerner. Il semblait toujours calculer tout. Et il cherchait obsessionnellement Harry. Il avait certes été troublé par son comportement de la dernière fois, lorsqu'il avait léché son front comme un animal — Harry en était persuadé —, mais il poursuivait encore et toujours sa personne. Il regrettait en ce moment son aveu d'être son Horcruxe.

— Harry, susurra-t-il.

Ce dernier leva subitement la tête. C'était la première fois que Tom utilisait son prénom. C'était d'ailleurs la première fois qu'il l'entendait utiliser le prénom de quelqu'un.

— Harry, répéta-t-il comme s'il comprenait tout ce que cette prononciation provoquait chez lui, il n'y a pas meilleur endroit que d'être ici, avec toi.

Harry pouffa. L'alcool allégeait son esprit, chassait sa nervosité.

— Je suis sérieux, Harry, poursuivit Tom en se penchant vers le garçon. Je… Je n'ai jamais rencontré une personne aussi intrigante que toi. Tu es magiquement puissant, tu as un esprit nouveau, différent de tous les Serpentards. Et lorsque je te touche… J'en veux plus.

Harry cracha sa gorgée de Bièraubeurre.

— Pardon? bégaya-t-il, le cœur battant à tout rompre.

— Lorsque je te touche, j'en veux plus.

Comme pour se protéger du regard avide de Tom, Harry croisa les bras.

— C'est à cause du lien, du fait que je suis ton Horcruxe, répondit-il. Rien de plus.

— Rien de plus?

Harry haussa les épaules, mais quelque chose dans les yeux de Tom lui donnait envie de parler.

— Tu sais, je suis lié à toi depuis presque ma naissance. Cela fait si longtemps... Nos âmes doivent se répondre l'une et l'autre.

— Je t'ai fait cette cicatrice lorsque tu n'étais qu'un bébé?

— J'avais 1 an, révéla Harry, étrangement confortable de préciser l'information.

Tom devint pensif, mais son regard ne lâchait pas une seule fois son visage.

— Pour créer un Horcruxe, il faut assassiner une personne, murmura avec une inhabituelle douceur les lèvres de Tom. J'en déduis donc que cette cicatrice — il leva la main pour la caresser avec possessivité — a été créée par un Impardonnable. Je dirais même le sortilège de la mort.

Harry ferma les yeux, penchant la tête vers les doigts de Tom. Il désirait accentuer les caresses. Il souhaitait même que les doigts de Tom pénètrent sa cicatrice pour toucher son âme. Il poussa un très léger gémissement alors que Tom le brûlait de son regard.

— Je me demande bien pourquoi mon futur moi voudrait assassiner un simple bébé de 1 an. Qu'est-ce qui pourrait être assez imposant pour inciter un sorcier à commettre un tel geste insensé?

Harry se laissa bercer par la chaleur de Tom, par sa magie et par le pétillement de l'alcool. Un doux bourdonnement, léger comme la soie, effleura sa tête, pénétra son esprit.

— Ne peux-tu pas me le dire? demanda doucement le sorcier d'une voix qui fit frissonner Harry.

« L'obsession d'un psychopathe envers une prophétie », pensa-t-il.

— Pourquoi mon futur moi serait obsédé par une prophétie?

Harry entrouvrit les yeux, toujours absorbés par la caresse de Tom. Avait-il dit tout haut ce qu'il pensait tout bas? Depuis combien de temps Jedusor lui massait-il le front? Et où était Orion?

— Cette prophétie devait indiquer une menace pour moi, et donc, cette menace, était-ce toi?

Lentement, Harry papillonnait des paupières. Il se sentait bizarre. Il avait envie de faire confiance à Tom, tellement envie de se livrer, d'en finir avec tous ses secrets.

— Oui, souffla-t-il. Tu es et tu seras toujours ma Némésis, Tom. Dans mon présent, comme ici.

La prise de Tom se raffermit sur le visage d'Harry. Ses doigts s'encrèrent dans son crâne, s'entortillant dans ses cheveux. Sa chaleur se fit plus vive, plus forte.

— Nous nous détestions, alors, murmura-t-il, sombrement.

— Bien sûr, ricana Harry. Tu as cherché à me tuer tellement de fois. J'ai été la cause de ta perte, d'ailleurs.

— Alors, souffla Tom d'une voix tremblante, pourquoi y a-t-il… ça, entre nous?

Ça? Oh oui, ça

— Je n'en sais rien, gémit Harry alors que Tom le caressait avec plus de force. Notre lien de haine est peut-être inversé. Dans mon présent, tu ne pouvais pas me toucher sans que j'en ressente une grande douleur alors que là…

Harry ouvrit ses yeux, le visage engourdi par toutes les sensations en lui. Tom l'inondait de sa magie, l'alcool coulait dans ses veines et quelque chose chez Tom lui déliait la langue. Pourquoi? Il n'entendit plus rien autour de lui, aucune conversation ne venait perturber la leur. Il avait l'étrange impression d'être dans un endroit isolé. Ce constat le fit vérifier son environnement. Les murmures bourdonnaient autour de lui, mais personne ne leur portait attention.

— Comment un bébé peut-il survivre au sort de la mort? continua Tom.

Il parlait bien à Harry, mais ce dernier avait l'impression qu'il se parlait plutôt à lui-même, émettait ses hypothèses à haute voix.

— Ta ligne de vie est absente de tes mains, tu résistes au sort de la mort… Es-tu immortel?

Ce mot, ce mot en trop, claqua Harry au visage. Il se retira de l'étreinte de Tom, les yeux plissés étroitement. Ses barrières mentales s'érigèrent avec plus de force autour de son esprit. Sa matière grise se trouvait encore dans un doux velours, mais elle s'éclaircit un peu plus, loin de la peau de Jedusor. Sa main impérieuse cherchait à l'agripper à nouveau, mais Harry se leva d'un bond. Il tituba drôlement sur ses jambes, mais s'ajusta grâce à la table.

— Qu'as-tu fait? crissa-t-il entre ses dents.

— Que veux-tu dire? répondit Tom, les yeux étroits.

Mais bien vite, son visage changea et ses lèvres s'étirèrent pour former un sourire carnassier.

— Harry, souffla-t-il.

Celui-ci se psalmodia mentalement de tous les noms devant la réaction de son cœur en émoi.

— Il faut se méfier des Bièraubeurres, tu en as bu un peu trop.

— Comment le sais-tu?

— Parce que je t'observe depuis tantôt, attendant le bon moment pour attaquer.

Harry serra ses poings avec force.

— Qu'as-tu mis dans ma boisson? l'accusa-t-il.

Tom fronça les sourcils.

— Rien, dit-il avec une sincérité qui étonna Harry. L'alcool est bien assez efficace pour délier les langues. Bon, je dois l'avouer, j'ai pris une gorgée de Felix Felicis.

— Quoi? Tu as pris Felix pour… pour me faire parler? répondit Harry avec incrédulité.

Tom se leva à son tour, les yeux le transperçant de toutes parts.

— Bien entendu, je ne vois pas pourquoi cela te surprend, répliqua Tom, la bouche tordue. Je veux tout savoir de toi, je te l'ai déjà dit. Mais tu es si entêté! Je dois bien me donner un coup de pouce pour te faire parler!

Et cela avait marché… Harry n'osait imaginer quelle chance aurait obtenu Tom avec une potion non abîmée.

— Où est Orion? répéta-t-il alors qu'il décidait de partir à sa recherche.

Harry quitta le pub à grands pas, accrochant plusieurs personnes au passage. Il s'excusa sommairement avant que l'air frais n'atteigne son visage et dégrise un peu sa cervelle. Tom le suivit à son grand déplaisir.

— Je l'ai convaincu de retourner au château pour digérer sa pathétique peine d'amour, se moqua Jedusor pour répondre à sa question de plus tôt.

— Ce n'est pas pathétique, cracha Harry en se retournant vers le sorcier, le visage furieux, les yeux étincelants. L'amour n'est pas pathétique, Tom! C'est le sentiment le plus merveilleux au monde! Il te transporte, te donne de la force contrairement à ce que tu penses. Il fait vibrer toutes les cellules du corps humain!

Tom le lorgnait avec une intensité doublée. Ses pupilles étaient à nouveau dilatées, son souffle saccadé.

— L'amour est si violent que ça?

Qui utilisait le mot violent pour décrire l'amour?

— Oui, on peut dire ça! s'exclama Harry, dépassé. Il peut faire prendre les meilleures comme les pires décisions! L'amour est insensé, troublé, mais si beau lorsqu'il est partagé.

Harry se tut, troublé. Il repensa à son attirance pour Tom, à son dégoût de lui-même. Puis, il ricana un moment de sa propre folie. Un chatouillement lui effleura l'esprit.

— Non! Dégage! siffla-t-il.

Puis il partit dans l'allée principale de Pré-au-Lard, ignorant les regards scrutateurs des passants. Harry fulminait : Tom était un véritable désastre. Il était fou et un sacré obsédé. Il pouvait bien mal finir!

Dans un passage désert, mais offrant un raccourci vers Poudlard, le pied d'Harry heurta une plaque gelée au sol. Il glissa vers l'arrière, mais deux bras le rattrapèrent de justesse. Ses yeux ne rencontrèrent pas le ciel, mais plutôt le visage de Tom.

— Fais attention, bon sang! siffla ce dernier. Tu vas te fracasser le crâne.

— Et alors! Si ça peut me faire t'oublier!

Et Tom rit, Harry toujours enfermé dans ses bras. Il rit franchement comme cette fois dans la Salle sur demande. Harry l'observa la bouche ouverte, émerveillé de son visage sincère et heureux. Puis il se remit sur pied et secoua la tête, comprenant que Felix Felicis agissait encore sur Jedusor.

Harry se retira avec force des doigts toujours agrippée sur lui et lissa ses vêtements. Tom l'observait faire, les mains maintenant dans ses poches, un sourire satisfait sur le visage.

— Où va-t-on? demanda-t-il.

— Il n'y a pas de on qui tienne!

— Tu es certain? J'aurais aimé que l'on se promène pour t'émettre ma théorie sur ce lien entre nous.

Harry croisa à nouveau ses bras, sceptique.

— Tu as une théorie?

— Bien entendu. Mais je pense bien la garder pour moi, finalement.

Brutalement, Tom tourna les talons et prit le chemin vers Poudlard. Sans y réfléchir, Harry le poursuivit.

— Non, attends!

Sans même pouvoir observer son visage, Harry devina son sourire satisfait et cela le rembrunit davantage. Il se faisait mener par le bout du nez, il en était conscient.

— Oui, Harry?

— Oh, arrête de m'appeler comme ça! Pour toi, j'ai toujours été Evans!

Tom plissa le nez, puis secoua la tête.

— Je suis désolé, mais ce sera Harry maintenant.

— Et pourquoi? se lamenta-t-il.

— Eh bien, parce que Evans n'est pas ton véritable nom et que je veux t'appeler comme il se doit.

Harry renifla bruyamment.

— Alors, tu veux entendre ma théorie? roucoula Tom d'une voix vicieuse.

— Oui…

Harry, immobile, regarda le sorcier le lorgner avec une convoitise difficile à ignorer. Il se mit à tourner autour de lui, comme un rapace qui attend de dévorer sa proie.

— Ce ne sera pas gratuit, tu sais?

Le corps tremblant, Harry releva bien haut le menton.

— Tu as déjà eu des informations sur moi, plus tôt! Ta réponse sera donc le retour du balancier.

Un claquement de langue s'éleva de la bouche de Tom.

— Je refuse, siffla-t-il. Ces informations, j'ai travaillé seul pour les obtenir.

— Mais oui… Il n'y avait pas Felix derrière tout ça, marmonna-t-il, mais Tom l'ignora. Tu pourras utiliser mon prénom en échange des informations — ajouta-t-il plus fortement.

Tom l'observa, la tête penchée sur le côté.

— Mais j'ai déjà obtenu ce droit, ricana-t-il. Ce n'est pas une récompense adéquate.

Harry bouillonnait sur place. En fait, Tom faisait toujours ce qui lui chantait. Peu importe ce qu'Harry lui offrait, ce n'était jamais suffisant. Ce dernier devait toujours succomber à ses caprices.

— Que veux-tu, alors?

— Trois cheveux.

— Qu… quoi? bégaya Harry, le nez plissé. Trois cheveux? Mais pourquoi?

Le cerveau d'Harry s'échauffa. Pourquoi Tom désirait-il de ses cheveux? La seule potion qu'il connaissait et qui demandait un tel ingrédient était le Polynectar. Était-ce pour cela que Jedusor lui faisait cette requête? Voulait-il se transformer en lui? Et si oui, pourquoi faire? C'était insensé! Il fronça les sourcils. Il devait être facile de trouver de ses cheveux dans le dortoir. Sur son oreiller, sur sa brosse à cheveux. Alors, pourquoi demander? C'était suspect.

— Pourquoi?

— Mes raisons m'appartiennent, répondit Tom, son visage à nouveau sérieux.

— Mais bien sûr, dit Harry en roulant des yeux.

Il comprit que Felix Felicis n'agissait plus aussi intensément sur Tom et donc, sur Harry. Il avait vraiment réussi son sabotage de la potion. Jedusor s'en rendait-il compte?

— Non, trouve autre chose.

— Hum, pensa alors Tom. Je t'offre un dernier choix. Ce sera donc ce choix ou les cheveux.

— Pourquoi est-ce que c'est toujours toi qui émets les conditions, dis-moi? s'énerva Harry, les joues en feu.

— Parce que tu aimes ça, Harry.

Sa respiration se coupa. Son corps trembla. Sa mâchoire se crispa. Sa réaction fit rire Tom, ce qui frustra davantage le garçon.

— Alors, mon second souhait serait de goûter tes lèvres.

Harry, paralysé, cligna bêtement des yeux.

— M'em… m'embrasser, tu veux dire?

— Si tu préfères le dire ainsi, oui.

Non… Non, impossible. Harry recula avec maladresse.

— Pourquoi tes choix sont-ils toujours aussi tordus? Des cheveux ou un baiser. C'est n'importe quoi!

Harry plongea ses mains dans sa tignasse, l'ébouriffant dans tous les sens.

— Pourquoi veux-tu m'embrasser, d'ailleurs? Une manière pour toi de récolter ma salive pour un projet maléfique?

Mais Tom resta silencieux, les yeux dilatés, les lèvres pincées, les sourcils froncés. Il fixait Harry sans répondre comme s'il ne comprenait d'ailleurs pas lui-même l'objectif d'une telle demande.

— As-tu déjà embrassé quelqu'un? osa Harry, s'étonnant de sa propre audace.

— Non, répondit-il, honnêtement. Je n'aime pas quand on me touche, l'idée d'échanger des fluides me répugne.

— Alors, pourquoi me demandes-tu cela?

Harry ne comprenait pas. Il ne comprenait rien! De plus, pour une personne qui détestait échanger des fluides, comme disait si bien Jedusor, ce dernier n'avait-il pas léché son sang? Tom se rapprocha, pénétrant dans l'intimité d'Harry.

— Alors, que choisis-tu? murmura le sorcier d'une voix rauque et sombre.

Que devait-il faire? Il voulait vraiment entendre la théorie de Tom, mais l'échange ne lui semblait pas équivalent.

— Je… je…

Harry était hypnotisé par le regard devenu rouge de Tom. Un feu brûlait derrière ses iris, comme si Harry représentait la seule vérité dans l'univers de Jedusor. Il l'aperçuthumidifier ses lèvres comme s'il connaissait son choix final. Il se sentait comme une souris tremblante devant un chat affamé. Cheveux ou baiser, cheveux ou baiser? Finalement, Harry leva les bras et poussa Tom, qui recula de quelques pas, le visage surprit.

— Garde tes théories pour toi! Je trouverai bien par moi-même!

Ses jambes se mirent à courir, à courir et à courir. Il devait mettre le plus de distance possible entre Tom et lui. Son cœur ne le supportait plus, il se déchirait tellement de désir que bientôt, il sut que sa résistance s'effacerait. Et Tom le manierait comme une marionnette, profiterait de lui et de ses sentiments. Et Harry se perdrait dans le dégoût, le désespoir et… le néant. Alors que son souffle brûlait, tout comme ses poumons, son corps s'échoua au sol, sur la fine couche de neige. Harry Potter n'était plus le Potter était plutôt le pantin.


Alors... J'espère que le chapitre vous a plu. Les rapprochements se font de plus en plus entre Harry et Tom.

Pourquoi pensez-vous que Tom veut les cheveux d'Harry? Je suis curieuse de lire vos théories.

À la prochaine!