Hi !

Comme d'habitude, voici la suite :)

Résumé : N'ayant eu aucune nouvelle de House pendant plusieurs jours, Cuddy décide de se rendre chez lui. Rapidement, les deux médecins se retrouvent et passent la nuit ensemble. À leur réveil, ils se taquinèrent comme à l'accoutumée et House partit rejoindre son équipe, laissant Cuddy seule dans son appartement.

Good Read ;)


Chap' 41

Elle prit le temps de déambuler dans l'appartement, arpentant chaque recoin de l'habitat comme s'il ne lui avait jamais été dévoilé. Elle ressentit un drôle de sentiment à faire ça. Devait-elle avoir honte ? Se sentir coupable ? C'était étrange. Pourtant elle prit plaisir à découvrir l'endroit où il vivait depuis des années. Ce lieu avait forcément des choses à raconter. Et ces fameuses choses avaient inévitablement une vérité à lui apporter sur lui. Qui était-il ? Que faisait-il de son temps libre ? Évidemment elle en avait une petite idée, aussi vague que précise soit-elle, mais elle voulait en savoir plus. Était-elle en train de violer son intimité, cette partie de lui dont il ne parlait jamais ? Sûrement. Elle voulait en apprendre davantage, c'était ainsi et elle se dit que s'il avait accepté qu'elle reste chez lui en son absence c'était forcément en connaissance de cause. House ne faisait rien par hasard. Donc il n'y avait en fait aucune curiosité malsaine dans ce qu'elle s'apprêtait à faire.

Après avoir fouiné dans la cuisine comme pour s'imprégner de ses goûts culinaires, Lisa s'aventura dans le salon, ne sachant pas très bien par où commencer. Il y en avait partout ! Des livres plein les étagères. Des romans, des encyclopédies médicales et historiques, en passant par des Atlas en tout genre et des manuels de construction. Elle trouva aussi des livres en espagnol et en mandarin, d'autres en français. Subjuguée. Fascinée. Elle ne savait pas trop. Sans doute les deux à la fois. Il était si secret, si mystérieux. Elle le savait cultivé sur pas mal de sujets, mais là ça dépassait ses espérances, si tant est qu'elle en ait eu. Quand elle survola sa bibliothèque des yeux, elle se dit qu'il s'intéressait à tout. Quelle soif de connaissance ! Elle trouva cela tout bonnement prodigieux. Elle ouvrit certains des bouquins qu'elle ne pouvait juste pas se contenter de contempler. Elle les feuilleta délicatement, émerveillée, comme si elle était en plein rêve. Son bas-ventre la torpilla sans crier gare. Ses hormones la manipulaient très clairement.

Et puis, après avoir passé un temps qu'elle serait bien incapable de quantifier, ses yeux divaguèrent vers ce qui semblait parler le mieux de lui. Elle s'attarda d'abord sur les deux guitares. L'une classique, l'autre électrique. Elle n'y connaissait absolument rien, mais pensait qu'il s'agissait de cela. Et puis il y avait ce piano, bien sûr. L'instrument trônait fièrement dans le coin du salon, tel un meuble imposant qui impressionne mais dont vous n'osez pas trop vous approcher. Tout le paradoxe était là. Il l'impressionnait, tout en l'appelant à la fois. Il semblait la supplier de s'avancer vers lui. Elle ne mit pas longtemps à succomber à cette supplique silencieuse. Au début, elle caressa lentement sa surface vernis dans un geste éthéré, comme si elle redoutait de laisser la marque de ses doigts dessus. Et puis la tentation fut trop forte. Elle fit le tour, s'autorisant à laisser glisser le bout de ses doigts sur les touches blanches et noires du clavier, mais se refusant à prendre place sur le petit tabouret. Cette place n'était pas la sienne, elle en avait bien conscience et voulait respecter ça.

Et il y eut aussi toutes sortes de baskets. Elle sourit en se rendant compte qu'elle avait la même chose avec ses escarpins, aussi divers soient-ils. Et dans la chambre, elle ne put faire autrement que d'ouvrir les placards et faire défiler les différentes chemises sous ses yeux. Elle aimait les bleu ciel, celles qui faisaient ressortir un peu plus ses yeux bleus. Avait-il seulement conscience que ça le rendait plus attirant encore, plus sexy aussi ? Cette couleur semblait avoir un tel pouvoir sur elle lorsqu'il la portait. Et puis il y avait aussi cette chemise rose, celle qu'il ne mettait pas souvent. Elle accroissait également son pouvoir d'attraction. Elle referma la penderie avec un large sourire sur les lèvres. C'était quand même mieux que de fouiner dans ses boxers.

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House n'avait pas vu Wilson débarquer dans son bureau comme il s'était attendu à le voir faire. Il s'était visiblement trompé, il fallait le reconnaître. Mais avec ses nouvelles responsabilités, il ne voyait pas très bien comment il aurait le temps de venir bavasser. Il n'avait lui-même pas été squatter le bureau de l'oncologue comme il avait tant l'habitude de le faire, ni même celui de Cuddy dans lequel il passait environ la moitié de son temps. Il n'avait rien fait, il fallait l'admettre. Ce manque d'action ne pouvait, selon Wilson, vouloir dire qu'une chose.

C'est à la cafétéria que les deux hommes se retrouvèrent, le néphrologue n'ayant, comme à son habitude, pas de quoi payer son repas.

Tu sais que je ne suis pas ton portefeuille ? Lança l'oncologue en s'installant à une table.

Alors quoi, tu ne veux même plus inviter un vieil ami ? S'offusqua House avec une moue d'enfant battu.

Wilson secoua la tête devant les gamineries de son collègue. Il porta ensuite un regard à sa montre, à croire qu'il n'avait pas une seconde à perdre.

Tu sais que tu ne seras pas poursuivi pour avoir pris ta pause repas ? Et tes dossiers super chiants seront toujours sur le bureau à t'attendre. Se moqua le barbu avec une grimace de dédain.

Il ne répondit rien, voulant en fait aborder un autre sujet, bien plus intéressant que leur boulot… pourtant très intéressant.

Tu t'es réconcilié avec Cuddy ? Demanda-t-il alors, sans détour.

Ça y est, nous y voilà… Soupira l'intéressé, apparemment peu enclin à s'étendre sur le sujet.

Je veux juste m'assurer qu'elle va bien, et toi aussi par la même occasion. Indiqua Wilson, sa fourchette se plantant dans l'omelette de son assiette. Elle a vécu des choses difficiles ces temps-ci et le fait que vous vous soyez éloignés ne va rien arranger.

On n'était pas si éloigné que ça hier soir… Murmura-t-il dans un sourire à peine plus dissimulé que son malaise.

Oh… Lâcha l'oncologue, quelque peu gêné. Donc vous avez discuté ?

On n'a pas discuté… Souffla House en promenant son regard amusé aux alentours. Enfin j'en sais rien, pas vraiment. Il se passa une main sur le visage en voyant son ami le regarder avec insistance. On ne s'était pas vu depuis que je l'ai ramenée chez elle. Il fallait que je réfléchisse.

Wilson l'observa un long moment. Il savait bien ce que réfléchir voulait dire pour le diagnosticien. Était-ce une bonne chose ? Sûrement, dans une certaine mesure. Il espérait juste qu'il n'allait pas tout foutre en l'air juste parce qu'il aurait un peu trop réfléchi. Il n'allait pas lui rabâcher les mêmes choses que la dernière fois, ça ne servirait à rien de vouloir lui faire du bourrage de crâne. Il se contenta de laisser un "ne réfléchis pas trop non plus" passer la barrière de ses lèvres avant de clore le sujet. Il n'avait quasiment rien mangé. Apparemment, sa réflexion avait encore du chemin à faire.

En sortant de la cafétéria, le logicien entendit des ragots. Pas besoin pour lui de tendre l'oreille, les médisances avaient un niveau sonore suffisamment élevé pour qu'il les comprenne sans mal. En passant à proximité du groupe – d'infirmières ? –, il ne se priva pas de leur lancer un regard noir, l'air mauvais. Les langues de vipère moururent sous son regard de glace qui les fustigea sans qu'il n'y eut besoin de mot. Certaines d'entre elles baissèrent la tête, ne souhaitant de toute évidence pas batailler du regard avec lui. Il les dépassa avec dédain et continua de claudiquer jusqu'à l'ascenseur. Il se mordit la langue à plusieurs reprises pour ne pas dire ouvertement ce qu'il en pensait, sachant qu'il se devait de ne pas faire de scandale s'il voulait que sa relation avec la Doyenne perdure.

Arrivé dans la cabine métallique, il attendit que les portes de celle-ci se refermèrent pour souffler bruyamment, appuyé lourdement sur sa canne. Il regagna son bureau sans croiser qui que ce soit ; tant mieux. Il se coinça dans sa chaise bureautique, tournant le dos à la porte et plongeant son regard sur le bout de ciel que la vitre laissait apparaître, se perdant dans la multitude de ses pensées. Ses doigts se refermèrent sur sa blessure, serrant sa cuisse qui le lançait soudainement. Il se saisit du flacon orangé dans la poche de son jean. Pendant de maigres secondes, House fixa le cylindre coloré. Il commençait à détester ces comprimés, pourtant si utiles pour combattre la douleur. C'était insensé. Pourquoi détester ce dont on a besoin ? Et pourquoi maintenant, après toutes ces années à n'en avoir eu cure ? Peut-être parce que les choses changent. Elles étaient en train de changer pour lui, pour eux. Une main lasse glissa sur son visage piquant de barbe et il avala une Vicodin sans même y penser. Non, la seule chose qu'il eut en tête à cet instant précis était qu'elle méritait bien mieux.

Son équipe débarqua dans la salle mitoyenne moins d'une heure plus tard, ce qui le fit sortir de ses pensées. Intérieurement il les en remercia ; il fallait absolument qu'il se focalise sur autre chose avant qu'il ne devienne totalement dingue.

Nous avons un cas, déclara Foreman lorsque leur patron entra dans la pièce, un homme de 37 ans avec perte de sensibilité dans les pieds et picotements dans les doigts.

Le diagnosticien se saisit du dossier que le médecin lui tendait, le balayant du regard rapidement avant de relever la tête vers son équipe.

Aucun antécédent et constantes normales. Poursuivit l'immunologiste devant son regard interrogateur.

Et avant que vous ne demandiez, la perte de sensibilité est fluctuante et les picotements sont récurrents. Ajouta à son tour le jeune homme.

House plissa les yeux en direction des trois médecins. Il posa le dossier sur la table de verre et avança vers le tableau blanc, le marqueur noir traçant les lettres composant le noms des symptômes sur la surface émaillée.

De toute évidence, le problème est neurologique.

Vous dites ça parce que vous ne pouvez pas voir autre chose. Rétorqua le misanthrope barbu à l'attention de Foreman.

Parce que vous voyez une infection, vous ? Le questionna le neurologue, les sourcils froncés en sa direction.

Il nous faudrait faire des examens pour ça. Intervint la jeune médecin, excédée par l'attitude des deux hommes.

Bien dit ! S'exclama-t-il en joignant les mains à la parole. Prise de sang, recherche de toxines et tout ce qui s'ensuit.

Les trois médecins quittèrent la salle, devant retourner voir le patient pour pratiquer les examens. Dans l'ascenseur, Cameron ne put s'empêcher de revenir sur ce qui la turlupinait encore depuis ce matin.

Pourquoi est-ce que House t'a donné vingt dollars ? Demanda-t-elle à Chase en se tournant légèrement vers lui.

Une envie soudaine de gentillesse. Tenta l'urgentiste avec une moue dubitative.

C'est bien ça le problème ! Il est tout sauf gentil.

Peut-être parce que Cuddy n'est plus dans les parages. S'en mêla le neurologue. Ou parce qu'il est heureux et que c'est sa façon de le montrer.

Heureux ? Nan mais réveillez-vous ! S'indigna leur collègue face à leur mine détachée. Y a quelque chose qui cloche.

Ou pas, justement. Fit Chase avec un sourire suffisant.

On s'en fiche de savoir pourquoi ! S'impatienta Foreman face à cette conversation qu'il jugea sans intérêt. On a un cas, et on devrait se concentrer dessus plutôt que de chercher quelle mouche l'a piqué.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, laissant les médecins s'échapper de la cabine métallisée. Ils firent quelques pas dans le couloir avant d'arriver devant la chambre de… Daniel Miller.

House avait passé les deux heures et quelques suivantes à réfléchir à son cas. En fait non, la réflexion sur son cas ne s'était pas éternisée et ses pensées avaient divagué toujours vers la même personne ; toujours pour les mêmes choses. Plus il réfléchissait, plus il avait l'impression que ses pensées n'aboutiraient jamais. Cette réflexion était un puits sans fond, et elle semblait le consumer sans qu'il puisse s'en départir. C'était pourtant simple, il lui suffisait de se laisser porter par les évènements. Mais ses peurs et ses inquiétudes le figèrent et cette croyance qu'il avait de ne pas être l'homme qu'il lui fallait ne faisait que le faire se sentir un peu plus minable.

Il sortit de ses cogitations incessantes en sentant son portable vibrer dans sa poche. Lorsqu'il ouvrit le clapet de celui-ci, il put y lire un message de la femme qui habitait son esprit. Elle lui indiquait qu'elle rentrait chez elle, ne pouvant pas rester constamment en peignoir. Un sourire sillonna ses lèvres fines pendant sa lecture.

Cuddy regagna sa maison en milieu d'après-midi. L'appartement de House était agréable et rassurant pour elle, mais le confort de ce tissu éponge l'était un peu moins à la longue. Et que dire de son frigo à moitié vide ? Il n'y avait pas de quoi l'appâter, heureusement avait-elle trouvé des œufs. Elle avait donc remis ses vêtements de la veille et était allée faire deux trois courses avant de rentrer.

Les sacs en papier kraft posés sur le comptoir de la cuisine, Lisa attrapa son téléphone dans son sac et pianota quelques secondes dessus. Un sourire étira ses lèvres et elle se mit tranquillement à ranger ses courses. Elle se surprit à espérer presque secrètement qu'il comprendrait l'invitation cachée dans son message. Oui, ce soir elle avait envie qu'il vienne. Elle voulait qu'il la rejoigne tous les soirs, qu'il soit dans son lit tous les matins en se réveillant. Elle voulait être là pour lui, et qu'il soit là pour elle ; pour eux. C'était si simple. Mais House étant ce qu'il est, elle s'intimait presque furieusement de ne pas trop s'accrocher à ses espoirs, ses désirs. Elle ne lui demandait pas de changer, juste de s'ouvrir un peu et de lui faire confiance - de se faire confiance, surtout.

En sortant de la douche une heure plus tard, la jeune femme passa des vêtements confortables et attacha ses cheveux en un chignon brouillon. Par la fenêtre de sa chambre, elle pouvait voir les branches des arbres s'agiter, ployant sous la force du vent qui s'était levé. La pluie s'abattit soudainement contre les vitres, sans ménagement. Lisa trembla légèrement, sentant les frissons se frayer un chemin le long de sa colonne vertébrale. Quel temps épouvantable ! Elle frictionna ses bras à l'aide de ses mains puis regagna le salon, s'affairant sans perdre une minute à faire un feu de cheminée.

Cuddy resta un moment devant l'âtre, hypnotisée par les flammes qui dansaient et s'entrelaçaient entre elles. Elle aurait pu rester comme ça pendant des heures, sans jamais se lasser devant ce spectacle chatoyant, mais elle sortit de sa contemplation et fila ensuite dans la cuisine pour préparer le repas. Le vent soufflait toujours dehors, laissant derrière ses bourrasques le bruit sourd de la pluie battante. Elle alluma les lumières, la maison étant maintenant plongée dans le noir prématurément à cause du mauvais temps qui faisait rage.

En quittant le Princeton Plainsboro, il regretta d'avoir pris sa moto. S'il avait su… Il s'engagea prudemment sur l'avenue en se rendant compte que pour une fois il allait faire attention à sa vitesse. Arrivé à un croisement, il dut s'arrêter au feu rouge, maudissant ce dernier d'avoir changé de couleur en le voyant avancer. Séquestrées dans son casque, ses mâchoires s'étaient serrées avant qu'il n'eût lâché un juron. Lorsqu'il put reprendre sa route, il traça tout droit au lieu de prendre à droite. Et environ dix minutes plus tard, il gara enfin sa Honda et se hâta aussi vite que sa jambe le lui permettait, montant les quelques marches qui menaient à l'entrée. Il ne prit pas la peine de s'annoncer et entra dans la maison, refusant de laisser ce sale temps se déchaîner sur lui ne serait-ce qu'une seconde de plus.

Attends, je vais te chercher une serviette.

Elle disparut au fond du couloir, et revint vers lui moins d'une minute plus tard. L'eau ruisselait le long de son cuir de motard, s'échouant sur le paillasson de l'entrée. Cuddy lui tendit le linge de coton et il s'en saisit pour s'essuyer brièvement le visage avant d'éponger les gouttes d'eau de son blouson. Entre-temps, elle avait récupéré son casque qu'elle avait séché et déposé sur la table basse du salon. Elle prit sa veste en cuir et alla la poser sur le dossier d'une chaise dans la salle à manger. Quand elle retourna vers lui, elle sentit son ventre se tordre de plaisir. Ses cheveux étaient mouillés et ébouriffés. Les gouttes d'eau présentes un peu plus tôt sur son cuir chevelu avaient dévalé sur son visage, certaines restant accrochées à ses cils, d'autres terminant leur course dans son cou.

Il avait enlevé ses chaussures et se tenait maintenant devant elle, les yeux plongés dans ceux de la jeune femme, brillants d'une envie monstrueusement dévorante. Elle s'approcha un peu de lui, lentement. Et, sur la pointe des pieds, agrippa sa nuque avant de se saisir de ses lèvres, tout aussi lentement. Au début, elle les effleura tout juste, avant de les caresser doucement. Il répondit à ce doux baiser et se délecta de cette tendresse. Bien qu'il avait envie d'approfondir le baiser tout autant qu'elle, le néphrologue se mit à frissonner dans ses vêtements humides, ce qui les tira de leurs désirs dévorants, les arrachant à leurs plaisirs enivrants.

Va te changer, souffla-t-elle doucement, le front resté appuyé contre le sien, on va bientôt passer à table.

Il la laissa lui échapper lorsqu'elle regagna la cuisine, un léger sourire aux lèvres. Pendant quelques secondes, House resta immobile, comme à se demander ce qu'il venait de se passer. Sa tête bougea dans un petit mouvement latéral tandis que ses yeux se fermèrent un instant. Le sourire bienheureux aux lèvres, il attrapa sa canne et s'avança dans la maison. Son T-shirt et sa chemise lui collaient à la peau, et que dire de son jean qui entravait sa démarche.

Heureusement il avait laissé quelques affaires ici, sans trop savoir pourquoi. Il sortit de la douche une dizaine de minutes plus tard, et c'est dans le salon qu'il la retrouva. Assise sur le canapé, elle avait un livre dans les mains et semblait profondément plongée dans sa lecture lorsqu'il vint prendre place à ses côtés.

Nouvelle lecture ? Questionna-t-il en distinguant la couverture du livre.

J'essaie de lire le plus de choses possibles. Avoua-t-elle sans détourner le regard des pages.

House l'observa un moment, se délectant devant les traits de son visage, son air si concentré. Elle étudiait cette encyclopédie sur la grossesse et la maternité de la même façon qu'elle analysait ses dossiers. Elle était si assidue à la tâche, c'en était presque fascinant. Sa main s'activa à masser sa cuisse droite, et avec un sourire il reporta son attention sur elle.

Tu seras une super maman.

Comment peux-tu en être sûr ? Demanda-t-elle en levant les yeux vers lui, dubitative.

Une intuition. Lâcha-t-il dans un haussement d'épaules.

Lisa referma le livre et le laissa sur ses genoux. Elle avait la tête légèrement inclinée sur la droite, les yeux brillants et un léger sourire aux lèvres.

Non, tu ne fonctionnes pas à l'intuition.

J'en sais rien… Je le sais, c'est tout. Tu as tellement envie de ce bébé… Il fit une pause et un doux sourire étira ses lèvres, presque timidement. Tu feras tout ce qu'il faut.

Il vit son visage s'illuminer. Elle était belle ; elle était heureuse. Il se savait chanceux de partager sa vie, mais ne pouvait toujours pas s'empêcher de se dire qu'un jour tout ça prendrait fin. Il ne pouvait tout simplement pas s'empêcher de penser qu'un jour elle allait enfin se rendre compte qu'elle mérite mieux que lui. Ce jour arriverait sûrement à la naissance de leur enfant, et l'anéantirait. Il le savait.

Pour l'heure, il la suivit en direction de la salle à manger. Elle mourait de faim, et elle avait beau dire qu'elle n'était pas très bonne cuisinière, il ne s'était encore jamais plaint de ses compétences culinaires.

TBC...


J'espère que ça vous aura plu, sans pouvoir en être sûre...

J'avoue que je suis déçue du manque de reviews. Bien sûr en l'espace de 10 ans beaucoup de personnes (pour ne pas dire tout le monde...) se sont détournées de cette Fic parce qu'elle n'avait plus rien à raconter, plus rien à vous faire découvrir. Je ne blâme personne ; j'aurais sûrement fait la même chose.

Néanmoins je vois que vous êtes des centaines tous les mois à venir lire la suite de cette histoire, à la découvrir ou la redécouvrir peut-être. Et pourtant, je ne reçois aucun retour de votre part... J'attends pourtant des commentaires, vos avis, des critiques constructives qui me permettraient d'en tirer le meilleur parti. Mais rien. Je n'ai rien en retour et c'est franchement désagréable et très frustrant pour un auteur de n'avoir aucun retour de ses lecteurs...

J'ai dans l'idée de faire une suite à cette histoire, bien que cette dernière ne soit pas encore terminée. Mais très franchement je me pose la question de savoir si ça vaut vraiment la peine de vous « la donner en pâture » !

Je vais quoi qu'il en soit finir de poster DISTRAUGHT jusqu'à la fin, parce que je n'aime pas l'inachevé. Pour le reste, le temps nous le dira.

- Kisses to you and see you soon -