Bonjour, voici la suite.
Chapitre 7: Poudlard
Nous sommes dans le train. J'aimerai me reposer enfin mais Regulus, n'est plus revenu. Je pose ma main sur la rune qui se trouve sur ma nuque. J'utilise cette rune quand je n'en peux vraiment plus. Je n'y suis pas encore.
- « Callie ? »
Je me tourne vers Harry, ces deux amis sont préfets et ont une réunion. Nous sommes seuls dans le compartiment car mon frère m'évite depuis notre discussion.
- « Oui ? »
- « Je suis désolé mais… »
Prévisible, je regarde autour de nous mais à première vue, il n'y a rien. J'ai deux choix, soit lui mentir pour l'appâter, soit lui dire la vérité. Je tombe sur ses yeux verts pleins d'espoirs.
- « Ils ne sont pas là. » Ces épaules s'affaissent. « Mais ça ne vaut pas dire qu'ils sont parti. C'est plutôt rassurant de se dire que les morts ne nous suivent pas tous le temps . » Je lui dis avec un sourire essayant d'être convainquant.
- « Je suppose. »
- « Si je vois un changement, je te le dirais. »
- « Merci. »
Hermione et Ron reviennent, je les laisse parler, je suis tellement fatiguée. J'espère qu'à Poudlard, je pourrais fermer l'œil. Nous arrivons et descendons du train, j'avance avec le groupe et là, je vois des Zombrals qui tirent des calèches, ils se tournent tous vers moi, c'est glaçant. Le plus près de moi vient me toucher. Je lui caresse le museau, c'est pas désagréable.
- « Qu'est-ce que c'est ? » Me demande Harry, je les connais même si je n'en avais jamais vu de si près.
- « Des Zombrals, seul ceux qui ont vu la mort peuvent les voir. »
- « Des amis à toi. » Plaisante-t-il je mets mon front contre celui de l'animal, c'est comme si nous étions connectés.
- « On peut le dire. »
- « Bonjour Harry. » Fait une voix derrière nous, on se retourne ensemble vers une belle brune asiatique.
- « Bonjour Cho. »
- « On monte ensemble. J'aimerai te parler. »
- « Bien sûr, tu viens Callie ? »
Nous montons ensemble et je vois bien que l'asiatique n'a pas l'air d'apprécié ma présence. Elle remet une mèche derrière ses oreilles en me scrutant.
- « Qu'est-ce que tu voulais me dire ? »
- « Je suis désolée pour l'année passée, pour mon amie mais nous étions sous Veritaserum. »
- « Je sais. »
- « Est-ce que tu voudrais recommencer à zéro ? » Je vois bien qu'il n'a pas vraiment envie mais devant l'air candide de la brune, il lâche.
- « On peut essayer. »
Elle sourit et lui prend la main puis l'embrasse. Je regarde par la fenêtre puis la calèche s'arrête. Elle sort la première, non sans lui avoir fait un bisous et je regarde Harry avec un sourire moqueur.
- « Ta petite amie ? »
- « Ça ne s'est pas vraiment bien passé. »
- « J'ai cru comprendre. Tu l'aimes ? »
- « C'est compliqué. »
- « Miss Light, venez avec moi, vous passerez en première. » Nous interromps le professeur McGonagall.
J'avance dans la grande salle, tout le monde me regarde, je déteste ça. Normalement, on arrive à 11 ans, j'ai l'air de quoi ? Je croise le regard de mon mentor, indescriptible comme toujours. Je m'assieds sur le tabouret et la sous-directrice pose le Choixpeau sur ma tête.
- « Je vois, je vois beaucoup de colère, de l'intelligence, du courage, une envie de vengeance, de la culpabilité aussi. »
- « Pas Serpentard. » Si j'avais une vie normale, je m'en foutrais mais là si je vais à Serpentard ma mission est compromise.
- « Pas Serpentard et pourtant tu n'es pas assez Fraternelle pour Pouffsouffle, pas assez Studieuse pour Serdaigle, certes tu es courageuse. »
- « Pas Serpentard. »
- « J'entends ce que tu me dis mais là est ta place. SERPENTARD ! »
Je reste un moment de marbre avant que je sente une main me pousser légèrement. Foutu bout de tissu miteux. Je me lève et me dirige vers la table des vert et argent. Je n'écoute pas la suite, j'ignore mes nouveaux coéquipiers, je veux juste sortir d'ici. Dès que je peux, je me lève et quitte la salle, je vais dans la pelouse. J'ai besoin de respirer, j'ai besoin d'être seule. Ma nuque commence à brûler, j'ai merdé, il le sait déjà. Je m'appuie contre le muret en regardant la fontaine.
- « Light avec moi. » Dis le professeur de Rogue dans mon dos. Je le suis, il m'amène dans les cachots, puis derrière une porte, ces appartements.
- « Il est déjà au courant. » Je sais, j'ai senti la brûlure caractéristique de son mécontentement.
- « Rien n'est mal fait. Tu peux encore te rapprocher de Potter. » Je me sens si épuisée à l'instant. « Quand est-ce que tu as dormi pour la dernière fois ? »
- « Je vais tenir le coup. »
- « Répond ! » Toujours cette impression d'être une petite fille, ça m'agace.
- « Avant qu'on parte. » Je marmonne
- « Regulus ? »
- « Absent. »
- « Je peux te donner une potion. »
- « Je peux encore tenir »
Il me sonde, il sait que j'en ai pris trop ses derniers temps, j'ai raison et il ne sait pas comment m'aider.
- « Je te raccompagne. »
Il m'amène devant le dortoir des Serpentard. J'entre, je vais au lit sans un mot de plus, je fais semblant de dormir quand les autres arrivent.
Le lendemain, je pars la première du dortoir et de la salle commune. Il faut que je les trouve, il faut que je donne quelque chose à Potter. J'arpente les couloirs que je connais. J'ai passé des nuits à déambuler, des vacances aussi. Mais maintenant que j'y pense, je n'ai jamais vu de fantôme enfin autre que…
- « La princesse est de retour. »
- « Bonjour Peeves. »
- « Que fais-tu là, en plein jour ? »
- « Je viens finir ma scolarité. »
- « C'est vrai. Chouette ! Tu as quelque chose pour moi ? » Je l'ai aidé parfois avec des farces, ça me passait le temps. Mais c'était avant d'avoir à rendre des comptes à un mage noir.
- « Peut-être plus tard. Est-ce que tu as déjà vu des fantômes autre que vous à Poudlard ? »
- « Non, la protection des Fondateurs offre asile à nous autre mais pas aux vagabonds. »
- « C'est bien ma chance. »
Je décide d'aller manger, il n'y a encore que peu d'élève. Je commence par des panckakes quand quelqu'un vient devant moi. Je relève la tête pour voir un garçon blond platine. Drago certainement, il ressemble beaucoup à ses parents.
- « Ton emploi du temps Light. »
- « Merci. » Je prends le parchemin mais il reste planté là.
- « Je croyais que la dernière de la famille Light c'était marié à Londubat. »
- « C'est le cas. »
- « Tu es la sœur de Londubat ? » Il l'a dit avec tellement de dégoût.
- « Exact. » Je regarde mon horaire essayant de l'ignorer mais il ne semble pas vouloir lâcher l'affaire.
- « Mais pourquoi tu ne portes pas son nom ? »
- « Ma grand-mère pensait que je ne le méritais pas »
- « Et le fait que tu sois à Serpentard va lui donner raison. » Fait une voix à côté de moi, une fille qui doit avoir mon âge. Elle a les cheveux blonds mais pas aussi blanc que ceux des Malefoy, plus doré. Ils sont lisses et encadre un beau visage de porcelaine aux yeux verts.
- « Oui je suppose. »
- « Drago Malefoy » Se présente-t-il pompeusement
- « Merci pour l'horaire mais j'aimerai me dégourdir les jambes avant le premier cours. »
Ça m'énerve, je suis certaine que j'aurai eu ma place parmi eux, j'aurai aimé pouvoir me faire des amis même s'ils sont pourri. Pourquoi je dois jouer un rôle dans ma propre vie ? Quand j'arrive devant la classe de défense, il y a peu de monde. Seulement une fille et les jumeaux Weasley.
- « Coucou gamine. » Me dit Georges, mais il se fout de moi ? On a le même âge.
- « Gamine ? On a le même âge vieillard. »
- « Je te présente Angelina Johnson, notre géniale poursuiveuse. » Dit-il en montrant la belle brune à ses côtés qui me fait un sourire poli.
- « je ne suis pas une fan de Quidditch. » C'est comme si je les avais insultés
- « On a tous nos défauts. Alors comment trouves-tu Poudlard ? » Me demande Fred
- « Grand. »
- « Et ta maison ? » Je me demande à quoi ils jouent. La fille n'a pas l'air des plus heureuse de me parler et eux ils font comme si de rien n'était.
- « Je croyais que les Serpentards et les Gryffondor ne se parlaient pas ? »
- « On est des rebelles. On a quand même été viré l'année passée »
- « Et qu'est-ce que vous faites là ? »
- « On a juste repris les cours en élève libre, tu dois connaitre ça. Nous habitons au village où nous avons une boutique, viens nous voir à l'occasion. »
Les autres élèves arrivent, je reste dans mon coin même si cet échange m'a plu. La porte s'ouvre sur Sirius Black. Nous entrons et nous prenons place, j'arrive à être seule à une table.
- « Bonjour, je suis Sirius Black, comme vous l'avez surement appris enfin je l'espère, j'ai été innocenté fin juin. Je suis là, pour vous apprendre la défense. »
Je ne l'écoute pas vraiment. Son premier cours fut assez théorique et j'ai mieux à faire que de l'écouter. J'essaye de trouver des solutions pour me rapprocher de Potter. Quand je sors du cours, je me fais interpeller par un grand basé.
- « Et Light ! »
- « Oui ? »
- « Cassius Warrington. » Me dit-il en me tendant la main qui est immense. Je le regarde de plus près, il fait deux tête de plus que moi, il semble pouvoir briser un mur avec ses poings tellement il est épais. Il a les cheveux très cours, noirs, de gros sourcils qui souligne ses yeux bruns qui lui donne un air dur. « Et voici Erika Johnson et Oliver Hart » Présente-t-il les deux personnes qui l'accompagnent. Il y a la blonde de ce matin et un garçon un peu moins grand que lui, les cheveux légèrement bouclé, brun, quelconque.
- « Ok. »
- « Comment ça se fait que tu commences seulement l'école maintenant ? » Me demande-t-il alors qu'on marche vers le cours de potion.
- « C'est compliqué et franchement pas intéressant. »
- « Ok »
Ils n'insistent pas, nous arrivons au cours de potion et Erika se met à côté de moi. Mon mentor arrive dans un tournoiement de cape. Nous sommes que 11 à avoir cours.
- « Bonjour, j'attends dans ma classe d'Aspic de la régularité, de l'attention. Les ingrédients que vous allez manipulé cette année sont chers et rares, je ne tolérai aucune approximation. Je peux à tout moment vous faire renvoyer de ma classe.
Il fait apparaitre la recette au tableau, la potion anti-feu. Potion qui sert à calmer la douleur dû à des brulures. Je la connais, je l'ai apprise il y a deux ans. Cette année va être une formalité. Je commence à préparer mes ingrédients et je prépare la potion. Il passe à côté des chaudrons fait des commentaires parfois plus secs qu'à d'autres.
- « Mettez votre potion dans un flacon et laver le reste. Light ne touchez à rien et restez. »
Je vois les autres s'affairer, mon plan de travail est déjà nickel, donc j'attends juste que tout le monde sorte.
- « Ta potion est trop foncée pourquoi ? » Me demande-t-il
- « Elle vaut un optimal. » Je suis en manque de sommeil, je suis un peu irritable.
- « Ce n'est pas ma question. » Je soupire
- « J'ai remué une minute de trop. »
- « Tu es fier de ton travail ? »
- « Elle n'est pas parfaite. » Il continue de me regarder donc je rajoute. « non. »
- « Met-là toute en flacon et met les étiquettes. Tu me feras une rédaction sur le temps de remuage. Ne crois pas que cette année va être une formalité. Tu as encore beaucoup à apprendre. »
- « Oui Monsieur. »
Je m'exécute, il a toujours été exigent avec moi et il a toujours su quand il devait me remotiver comme il aimait le dire. Le pire c'est que je sais qu'il va vendre ma potion, sinon il ne me ferait pas la mettre en bouteille. J'ai loupé le temps de midi, je me dirige directement vers mon cours de Rune où on est 8. Je m'installe, en soit c'est un peu bête d'avoir pris ce cours. Ma connaissance des runes est assez approfondie après qu'on m'en ai posé sur tout le corps j'ai voulu en savoir autant que possible. Cependant, j'ai toujours voulu parlé à ce professeur, son nom est important pour moi. A la fin du cours, je vais tout près de l'enseignante Bathsheda Babbling.
- « Oui Miss Light ? »
- « Je me demandais si c'était quelqu'un de votre famille qui avait écrit « La rune et l'Oracle ». Ce livre, je l'ai lu et relu. Il m'a beaucoup appris sur ma condition.
- « Oui c'était mon grand-père, c'est étonnant que vous l'ayez lu à votre âge. »
- « J'avais mes raisons. » Je lui réponds en tirant sur ma manche par réflexe.
- « Je vois. » Elle plisse les yeux et pose ses lunettes. « Mon grand-père était un oracle. J'ai eu la chance de beaucoup le côtoyé avant sa mort. C'est de lui que venait la plupart des idées, je l'ai aidé à les mettre en forme. »
- « De quoi est-il mort ? » Cette question me passe en tête chaque fois que je vois ou qu'on me parle d'un oracle. J'ai peur de finir par me faire happer par les revenants. « Pardon, c'est indiscret. »
- « Mon grand-père a aidé beaucoup de monde, mort et vivant. Cependant, vers la fin de sa vie, il se demandait si les oracles suivaient vraiment la bonne voie. » Je suis étonnée par cette révélation. Son livre était une ode aux oracles, il n'avait pas l'air de remettre en cause les pratiques.
- « Qu'est-ce qui lui a fait penser autrement ? »
- « Il a dû apposé des runes sur une enfant. » Un flash-back de la nuit où j'ai eu mes runes s'imposent à moi. Je vois un homme âgé, je blêmis et je sers la table de mes mains. « Il n'a pas supporté. Il pensait que les runes n'étaient pas utilisé de la bonne façon. Que quelque chose avait été perdu au cours des années. »
- « Comment ça ? »
- « Je n'en sais pas plus, ça doit être un truc d'oracle. » C'est justement pour ça que son livre était si intéressant. Il y a quasiment pas d'écrit sur les principes des oracles. Tout se fait de bouche à oreille peut-être que des informations importantes se sont perdues au fil des année.
- « Merci professeur. » Je fais demi-tour pour partir quand j'ai la main sur la poignée, j'entends.
- « Miss Light, mon grand-père m'a demandé que si un jour, une petite fille venait me trouver, je devais lui dire qu'il demandait son pardon. » J'avale difficilement ma salive, il n'a rien fait de mal, il a fait ce que Dumbledore lui avait demandé.
- « Je lui pardonne. »
Je sors de là et je suis attrapée par Erika.
- « Erika. Tu m'attendais ? »
- « Tu restes avec le professeur Rogue puis avec Babbling. » Je marche et elle me suit.
- « C'est nouveau pour moi, la scolarité. »
- « Je vois, pas les runes en tout cas. J'ai vu ton dos ce matin. Je me demandais si tu pouvais m'aider. »
- « C'est pas parce que j'ai des runes sur moi que je suis forcément bonne. »
- « Arrête, tu n'as rien écouter en cours et Babbling t'a interrogé deux fois et tu as répondu sans réfléchir plus que ça. » Oui, c'était pas très malin.
- « Ok si je t'aides qu'est-ce que j'obtiens en retour ? »
- « Tu ne t'ai pas trompé de maison finalement. Si tu m'aides, je ferais en sorte que personne ne t'embête à Serpentard. » Je hausse les épaules en continuant d'avancer.
- « Comme si j'avais besoin de ton aide. »
- « Je sors avec Warrington et il est préfet en chef. » Je réfléchis, j'ai pas vraiment besoin de quelqu'un pour me défendre, mais est-ce que j'ai vraiment envie de perdre du temps à ça ? Surtout quand me rapprochant de Potter, je vais forcément me faire des ennemis dans ma maison.
- « Ok donne moi l'immunité et je t'aide. »
- « Marché conclu. »
Le reste de la semaine, j'ai essayé de rentrer en contact avec Potter mais rien n'y a fait. Soit je ne le trouvais pas, soit il m'évitait. Quand je regardais à la table des rouges et ors, Neville me fusillait du regard, j'avais toujours un regard blagueur des jumeaux mais Potter rien. Le vendredi matin, je décide de forcer le destin. J'ai réussi à avoir l'information par Drago que lui et Potter avaient cours de Métamorphose les deux premières heures, j'ai pas de cours de mon côté. Je décide d'aller l'attendre à la sortie. Il sort en premier.
- « Harry. » Il semble étonné mais pas en colère.
- « Salut Callie, je suis assez pressé. » Les autres sortent, certains partent mais d'autres s'agglutinent. Il veut avancer mais je le retiens par le bras.
- « Tu me fuis ? »
- « Non enfin. »
- « J'ai fait quelque chose de mal ? »
- « A part être à Serpentard ? » Se moque un rouge et or, je le fusille du regard.
- « Tu es ? »
- « Seamus Finnigan. » Dit-il en bombant le torse.
- « Jamais entendu parlé et c'est très impoli de s'incruster dans les conversations des autres. »
- « Harry tu devrais peut-être écouté. » Commence Hermione mais je vois une baguette bougé à ma droite.
- « Chauve-furie ». Le sort m'atteint mais j'avais anticipé et mon bouclier repoussa facilement le sort mineur
- « Qu'est-ce que c'est que cette attroupement, vous n'avez pas cours ? » Intervient le professeur de métamorphose en sortant de sa classe.
- « Si professeur c'est Light. » Fait une fille de la maison des braves.
- « Allez en cours. Light vous pouvez déjà entrer. » Me dit-elle alors que j'ai cours avec elle après. Je la suis alors que Potter me lance un regard désolé.
- « Professeur je voulais juste parler à Harry. »
- « Pourquoi ? » Me demande-t-elle soupçonneuse en s'asseyant derrière son bureau.
- « Pourquoi pas ? » Elle soupire et retire ses lunettes pour les posées devant elle.
- « Je sais que cela doit être difficile pour vous. Votre grand-mère devait avoir ses raisons. Si vous avez des difficultés. »
- « Non aucune et sinon j'en parlerai à mon directeur de maison. »
- « Très bien. N'ennuyer pas mes élèves. Dix points en moins pour Serpentard pour avoir sorti votre baguette. » Je l'ai pas joué fine sur ce coup.
- « Je n'ai fait que me protéger. C'est un de vos chers qui m'a lancé un sort. »
- « Ne les approchez plus et de Potter non plus. » Elle le protège, je suis mal partie. Si seulement le choixpeau m'avait écouté.
Le vendredi soir, je suis à table dans notre salle commune avec Warrington et Erika.
- « J'ai toujours pas compris pourquoi tu avais gardé les Runes. » Râle le colosse en parlant à sa petite amie. Il est sur un devoir de potion, il n'est pas mauvais.
- « J'aime ça, c'est tout. »
- « Elle je comprends, mais pas toi. » Me dit-il en me montrant du menton. Elle lui avait bien sûr dit pour mes runes mais je ne pense pas qu'il a ébruité la chose.
- « Si c'était la seule chose que tu comprenais pas chez moi. »
- « Pourquoi tu te laves deux fois les cheveux ? »
- « Non, je les lave et puis je les soigne. Explique lui. » Me demande-t-elle comme si entre fille on devait se soutenir. En réalité, je les aime bien, ils sont divertissant.
- « Je ne suis pas là pour ça. Ce n'était pas la rune de l'eau. » Je lui dis en regardant son devoir ou elle a eu un D.
- « Si c'est la rune de l'eau. »
- « Pas quand elle est associé à la nuit »
- « C'est vrai que tu as attaqué Potter ? » Me demande Cassius
- « N'importe quoi. J'ai voulu lui parlé et un idiot de ses amis m'a envoyé un sort »
- « C'est pas ce qu'il se dit. »
La porte de notre salle s'ouvre à ce moment-là et je vois notre cher directeur de maison entrer.
- « Light votre tuteur à fait une rechute, il vous demande à son chevet. Prenez des affaires pour la semaine.. » Je regarde mes deux collègues qui s'échangent un regard.
- « Oui Monsieur. »
Bien sûr, le bilan de cette première semaine est plus que mauvaise. Je vais chercher quelques affaires dans le dortoir. Carmen, une deuxième fille de mon dortoir est sur son lit où elle lit un magazine. C'est une fille assez ronde, elle a des beaux cheveux long noir. Erika me rejoint alors que je fais mon sac.
- « Tu vas où ? » Me demande Carmen, on n'a pas vraiment parlé ensemble, elle fait sa vie dans son coin. Elle semble beaucoup parlé avec sa sœur qui est à Serdaigle.
- « Je dois aller voir mon tuteur, il est malade. »
- « Mourant ? »
- « Pas bien en point »
- « Mais pourquoi il a besoin de toi ? Pas pour que tu l'aides ? » Me demande Erika faisant référence à mon don.
- « Non pour ne pas être seul, je suppose. »
- « Profite en pour dormir un peu, tu as une tête de zombi. »
- « Oui je vais essayer ».
Je rejoins mon mentor puis je le suis dans son appartement.
- « Vous l'avez vu ? »
- « Oui, il est furieux. »
- « Il fallait s'y attendre. » Je dis tout en commençant à mettre mes barrières psychiques en place.
- « Tu peux tout arrêter à tout moment. »
- « On sait bien que c'est faux mais merci. »
Je passe par la cheminée et j'arrive dans la salle du trône. J'ai toujours pas dormi une nuit complète depuis mon départ. Il va falloir que je mette mes dernières forces dans mes barrières mentales.
- « Petite Light, tu m'as fortement déçu. »
- « Je suis navrée Maitre. »
- « Je t'envoi à Poudlard pour te rapprocher de Potter et tu vas à Serpentard. » A l'entendre on dirait que je l'ai choisi.
- « Le Choixpeau… » Je commence pour essayer de me défendre mais il me coupe la parole.
- « Écoute toujours les demandes des élèves. »
- « Il ne l'a pas fait. » Stupide, la fatigue me fait perdre toute notion d'intelligence.
- « Te moqueras-tu de moi ? » Il est arrivé si vite devant moi, que je n'ai rien compris.
- « Non Maitre mais Potter veut voir ses parents, je le tiens. »
- « Les as-tu trouver ? »
- « Pas encore. »
La douleur arrive si vite qu'elle me coupe le souffle, je suis comme un verre de terre qui gesticule par terre. Mon corps est en feu, ma tête est prête à éclater puis le calme avant qu'un feu d'abord doux puis brûlant parcours mes veines. Des pauses, puis cela recommence, des simulations de noyades, des électrocutions, des coupures. Il me tire les cheveux en arrière.
- « Feras-tu mieux ? »
- « Oui Maitre. » J'arrive à dire. Il relâche ma tête et je crache du sang au sol.
- « Je veux des résultats rapidement. Je veux que Potter te considère comme sa plus proche amie. Que tu saches tous ces faits et gestes, qu'il ne pense que par toi. »
- « Oui Maitre. Je ne vous décevrais pas. » Je hoquete difficilement
- « J'y compte bien et je le sais que tu ne le feras plus. » Je pose ma tête sur le sol appréciant le froid sur mon front en sueur. « Sors là d'ici. »
Je sens deux bras me porter, je me laisse faire qu'il m'amène où il veut, au cachot ou autre part mais loin de lui. Alors que je me calme, je reconnais l'odeur et l'énergie, j'entrouvre les yeux et c'est bien lui. Je me colle un peu plus à son torse musclé.
- « Princesse, tu n'as pas été une gentille fille. »
- « J'ai pas envie de jouer. S'il te plait, aide-moi. »
- « Je suis là. »
Il m'emmène dans sa chambre, puis dans sa salle de bain, il me déshabille doucement avant de me poser dans l'eau tiède. Je gémis sous la douleur, il me frotte doucement, les larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse les contrôler. Finalement il me sort en m'enroulant dans une serviette chaude. Il me pose délicatement sur le lit, je me mets en position fœtale.
- « Laisse moi t'aider. » Me dit-il, il a les yeux noires signe de sa soif.
Il me fait mettre sur le dos et dégage mes cheveux encore humide de mon cou. Je mets ma tête en extension pour qu'il y ai un belle accès. Je sens ses dents qui perforent ma peau et puis je me laisse aller aux ténèbres sans rêve.
Quand je me réveille, je suis encore dans le lit, il est à côté de moi, réveiller. Je me rapproche de lui et m'accroche à sa chemise. Il passe un doigt sur ma rune à l'épaule.
- « Tu as merdé. »
- « Je suis au courant. »
- « Comment tu te sens ? »
Je le lâche et me redresse d'un coup, prête à me lever du lit.
- « Non, non. On est rien, on se préoccupe pas de l'autre. C'est la règle. »
- « C'était juste une question ma belle. Je voulais juste savoir si tu avais encore besoin de moi. J'ai une mission et je vais bientôt devoir y aller. Rien n'a changé. » Je me calme, rien n'a changé, rien ne changera entre nous. Ma stabilité. Il est lui, je suis moi et, notre relation est donnant-donnant.
- « Je… Je vais bien. Tu peux partir. » la vérité ? j'ai envie qu'il reste, j'ai envie de dormir toute la journée à ses côtés. Mais je ne peux pas être faible.
- « Certaine ? »
- « Oui. »
- « Ok. Tu peux profiter de la chambre mais laisse moi ta culotte pour quand je reviendrai. » Oui rien n'a changé, je lui lance le coussin alors qu'il ouvre la porte.
- « Je te déteste. »
Il sort et je m'assieds sur le lit encore bien courbaturé. Je pose ma tête sur mes mains.
- « Tu devrais arrêté. » Je relève la tête trop vite, mais Regulus est là. Je souris, il m'a manqué, j'ai cru qu'il était parti.
- « Reg. Tu es revenu ? »
- « Pourquoi tu t'accroches à lui ? » je regarde la porte par où mon amant est parti.
- « J'ai besoin de dormir. »
- « C'est tout ? »
- « J'ai vraiment passé une sale soirée. J'ai mal partout, je vais devoir retourner à Poudlard. »
- « Comment ça se passe là-bas ? »
- « Pas terrible mais il va falloir que j'y retourne.
»
Je vais dans la salle de bain, mon corps ne porte plus de trace visible mais j'ai l'impression d'être passé sous un bus. Je mets un bandeau dans mes cheveux, je jette un Tempus et je me rends compte qu'on est dimanche soir. Je prends mes affaires quand ma marque refait des siennes. Je ne comprends pas, je pensais que c'était bon et que je pouvais quitter cet endroit. Je soupire tout en reposant mon sac. Je descends les escaliers croisant deux autres mangemorts qui me font un signe poli. Je suis étonnée la marque m'amène dans son bureau, je n'y ai plus été depuis un moment.
- « Bonjour Light. » Me dit-il un verre à la main, j'en boirais bien un aussi mais pas ici.
- « Maitre. Dis-je en m'inclinant.
- « Sais-tu ce qu'est ceci ? » ME demande-t-il en me montrant le livre que j'ai ramené de ma dernière mission
- « Le livre que vous m'aviez demandé d'aller chercher. »
- « L'as-tu regarder ? »
- « Non Maitre. »
- « Tu es une bonne fille. Ce livre a été écrit par un oracle, Stephen Soles, le connais-tu ? » ME demande-t-il et je frémis, tout le monde connais cet oracle, c'est l'exemple à ne pas faire.
- « Oui Maitre. »
- « Qu'en sais-tu ? »
- « Seulement ce qu'on m'a dit. Il est décrit comme tout ce qu'il ne faut pas faire. Il a voulu utiliser les esprits à son avantage. Il s'est aventuré trop loin et c'est brûlé les ailes. » Il ne semble pas d'accord mais ne me contredis pas.
- « Se sont ses mémoires et ils sont fort intéressant. Il a trouvé le moyen de dormir sans aide, les morts le respectait tellement qu'il n'osait pas le défié. Il était devenu le Maitre de la Mort. Vois-tu où je veux en venir ? » J'avale difficilement ma salive, je vois et j'ai pas envie de voir.
- « Il est mort, la Mort l'a eu au final. »
- « Effectivement, tu vas faire mieux, beaucoup mieux. Je vais t'aider à le dépasser. »
- « Maitre, je ne pense pas. »
- « Endoloris ». Il l'a fait durer juste assez pour que je comprenne à qui je parlais. « Tu n'es pas là pour penser jeune Light. Tu es là, pour me servir. »
- « Oui Maitre. »
- « Bien. La première étape est l'apprentissage de l'Occlumencie et la Legimencie, mais vu ton mentor, je sais que tu as déjà appris ses capacités. » Je le sens testé légèrement mes barrières.
- « Oui Maitre. »
- « Bien, fort bien nous avancerons plus vite. Le but étant de protéger ton esprit contre toute intrusion. Voyons voir. Legimens
Il m'a prise par surprise et je mets toute mes forces contre lui. Cette exercice est d'autant plus primordiale que j'ai beaucoup trop de chose à cacher.
- « Tes barrières sont correct mais elles peuvent être meilleur. Elles doivent résister même quand tu es inconsciente. Tu vas t'entrainer avec Severus, à notre prochaine rencontre nous avancerons. »
- « Oui Maitre. »
Je quitte le manoir, je transplane dans la maison de mon mentor avant de reprendre la poudre de cheminée pour arriver dans ses appartements. Il est là.
- « Est-ce que tu as besoin d'une potion ? » Pas de fioriture, il sait ce que c'est de passé devant le Lord quand on merde.
- « Non. »
- « Tu as vu Regulus ? » Même s'il sait pour Rab, j'ai pas envie qu'il sache quand je couche.
- « Oui. »
- « Que comptes-tu faire ? »
- « Attendre la première sortie de Pré-au-Lard. J'espère que les parents de Potter seront-là. » Il semble satisfait de mon plan mais si ce n'était que ça. « Mais il y a autre chose. »
- « Raconte moi. »
- « Le livre que j'ai pris au fantôme. C'était un livre de Stephen Soles. »
- « Ce nom me dit vaguement quelque chose. »
- « C'est un oracle, on m'en a parlé à ma mini-formation. Il a corrompu son serment, au lieu d'aider les fantômes, il les a utilisé, soumis à son désir. Mais il a fini par mourir. »
- « Il veut que tu fasses pareil ? » Il le connait bien, trop bien.
- « Oui c'est de la folie. »
- « On sait comment ce Stephen est mort ? »
- « Non personne n'en parle. »
- « J'en parlerai à Dumbledore qu'attend le Lord de toi pour le moment ? »
- « Il m'a demandé de travailler mes barrières psychiques avec vous. Il faut qu'elle soit assez forte même quand je dors. »
- « Dans tous les cas, ça ne peut être qu'utile. » Joindre l'utile au désagréable.
Les choses ont continués leurs cours. Je n'ai plus essayé d'approcher les rouges et ors. Ces derniers me fusillent du regard chaque fois que je les croisent. La rumeur comme quoi j'ai attaqué Harry, c'est répandu dans toute l'école. Les autres maisons aussi me détestent. Je vois souvent Harry trainé avec Cho ou avec Hermione et Ron mais jamais tout seul.
La première sortie à Pré-au-Lard arrive et j'appréhende, si les parents ne sont pas là, j'envisage vraiment de lui mentir. Néanmoins, sortir de Poudlard me fait du bien. Alors que je passe le portail, je vois Potter et ses deux amis. je décide de les suivre au loin. Alors qu'ils sont dans un magasin de bonbons, je vois enfin quelque chose. Une lumière derrière Harry. Mais alors que je veux m'approcher, Ron m'accoste
- « Pourquoi tu nous suis ? » Il est remonté contre moi mais je ne vais pas me laisser faire.
- « Je ne vous suis pas. »
- « On t'a vu. » Je préfère ignorer son ami pour me tourner vers la vraie cible.
- « Harry, je peux te parler ? » Il semble mi-gêné ; mi-ennuyé.
- « Je préfère pas. »
- « S'il te plait. » Fais avec toute la conviction que je peux.
- « Ok. » Fait-il simplement mais alors qu'ils avancent tous les trois, je les arrête.
- « Seul. » Ron renifle
- « Tu rêves. » Encore une fois, je l'ignore et je regarde Potter.
- « Tu ne le regretteras pas. » Il semble comprendre et rassure ses amis d'un regard. Je l'emmène hors des rues bondées. Je suis heureuse car la lueur nous suit.
- « C'est bon là, on est assez loin. Que veux-tu me dire ? »
- « Tu as bien un fantôme qui te suit. » Ces yeux s'illuminent, il ne faut vraiment pas que je rate mon coup.
- « C'est vrai ? ma mère ? Mon père ? »
- « Attend. »
Je me tourne vers la lueur, je pose une main sur mon épaule et quand j'ouvre les yeux, une jolie femme se trouve devant moi.
- « Quels sont tes vraies intentions oracle ? » Elle ne fait pas de détour mais j'essaye d'apaiser les tensions que je ressens. Ne jamais contrarié un fantôme, même les purs.
- « Elles sont bonnes. »
- « J'en doute. Protègeras-tu mon fils ? » Je regarde le brun, c'est mon but, il n'est peut-être pas clair mais je veux aussi que cette guerre s'arrête.
- « Je le ferais. » Alors que la mère semble me jauger, nous sommes coupées par le fils.
- « C'est ma mère ? »
- « Oui. »
- « Est-ce que je peux ? » Je soupire mais c'est le seul moyen pour qu'il me fasse confiance totalement. Je fais un signe de tête à la maman qui sourit en posant sa main sur mon épaule.
- « Bonjour mon chéri. » C'est différent qu'avec Regulus, le froid et la sensation désagréable est toujours là mais elle est si pur.
- « Maman. » Dit simplement le brun les larmes aux yeux.
- « Je suis si fier de toi. Il faut que tu te protège mon cœur. Ton père est moi, nous ne voulons que ton bonheur. Tu n'as pas à sauver le monde. » Elle le prend dans les bras avec mes bras et c'est plus bizarre qu'autre chose.
- « Est-ce que papa est là ? » Elle le relâche
- « Pas pour le moment. Nous n'avons plus notre place ici. »
- « Mais j'ai besoin de vous. »
- « Tu as des amis fort, aie confiance. »
Je décide de couper la connexion, mais ni la maman, ni Harry ne peuvent savoir que ça vient de moi. Harry pleure doucement. Je décide de mettre une main sur son épaule.
- « Harry. »
- « Merci. » je le laisse reprendre ses esprits. Ça doit lui faire un choc autant que moi si je parlais maintenant à mes parents..
- Harry ? » C'est Hermione et elle est avec mon frère. Sans un mot de plus, ni un regard ils partent et je souris, je vois mon ami mais à côté de lui, je vois aussi la mère d'Harry qui a un regard réprobateur. J'espère qu'elle ne va pas commencer à me suivre. Je préfère retourner à Poudlard, au moins, elle ne pourra pas me suivre. Je croise mon mentor mais nous n'échangeons aucune parole, il sait déjà probablement tout. Au lieu d'aller dans les cachots, je préfère monter dans les étages, jusqu'à mon endroit préféré, la tour la plus haute. Je m'assieds au bord et je regarde l'horizon, les zombrals volent bas. Je reste là longtemps à les regarder voler.
Alors que je crois être seule, je sens une présence dans mon dos. Je braque ma baguette vers la porte et Harry apparait de nulle part. je vois une cape à ses pieds, une cape d'invisibilité, j'en ai jamais vu avant.
- « Putain Potter, qu'est-ce que tu fais là ? j'aurai pu te faire mal. »
- « Je voulais te remercier. »
- « Tu l'as déjà fait. »
- « Mais avec Ron et Hermione c'est compliqué. Ils ne te font pas confiance. Neville a dit des choses sur toi. Il a dit que tu aimerais tuer tes parents. » Je lâche un petit rire en regardant l'horizon, c'est très réducteur, tout mon frère.
- « Tu sais ce qui est arrivé à mes parents ? » Le garçon s'assied à côté de moi.
- « Ils ont été torturé. »
- « Ce sont des coquilles vides, ils sont prisonnier d'un corps. Ils sont là sans être là. C'est pire que la mort. »
- « Donc c'est vrai, tu voudrais les voir mort ? » Je comprends l'allusion mais lui aussi ne comprends rien.
- « J'aimerai avoir mes parents à mes côtés mais vivant. C'est aussi possible que les tiens. S'ils venaient à mourir, je les conduirais vers l'au-delà. »
- « Pourquoi ? »
- « Parce que c'est là qu'est la place des morts. »
- « Et ton ami ? Regulus. »
- « Toi tu as des amis, moi j'ai personne, personne de vivant. »
- « Je pourrais être ton ami. Enfin, je ne sais pas comment l'expliquer mais la première fois qu'on s'est vu au Ministère, j'ai pensé qu'on pourrait l'être » Dit-il en s'asseyant à côté de moi. Je le regarde surpris.
- « Pourquoi ? »
- « Tu m'as parlé comme n'importe qui ? Tu m'as cru. C'est idiot. »
- « Je suis à Serpentard, je te rappelle. »
- « Fred et Georges disent que tu es cool. Je suis désolé pour le sort que tu as reçu et pour la rumeur. » Je hausse les épaules, c'est le dernier de mes soucis.
- « Je m'en remettrais. »
- « Tu penses quoi de Sirius comme professeur ? »
- « Il est cool. »
- « J'ai eu tellement peur de le perdre au Ministère. Si ce mangemort n'avait pas raté son coup. »
- « Comment ça ? »
- « C'est vrai que tu n'étais pas là. Sirius se battait en duel contre Bellatrix Lestrange et à un moment, elle prononçait le sort de mort et un mangemort derrière Sirius a lancé un sort vers lui, mais c'est passé à ça de sa tête et a percuté Bellatrix avant qu'elle ne termine sa phrase. »
- « Merde alors ça devait être quelque chose. »
- « C'était flippant. Je voulais te demander à quoi ça leur sert d'avoir des oracles ? J'ai appris que le ministère en avait qui travaillait pour eux. »
- « Avant c'était courant de faire appel à des oracles pour faire partir les morts surtout quand il y a des meurtres, des morts violents ou des grosses catastrophes. Le ministère aime aussi avoir le contrôle sur tout et surtout ce qui les dépasse. Ils veulent avoir la main mise sur la mort. » Quand j'y pense c'est aussi ce que veut le Seigneur des Ténèbres.
- « Et ils doivent porter des runes aussi. »
- « J'en doute. Les runes c'est douloureux et ça augmentent nos pouvoirs de connections avec l'au-delà, ça peut faire peur. »
- « Pourquoi l'as-tu fait ? »
- « J'ai pas vraiment eu le choix » Il regarde l'horizon avec moi, on reste quelques minutes sans parler.
- « Est-ce que tu penses que ma maman avait raison ? » Je le regarde, il regarde toujours devant lui.
- « Comment ça ? » Il se tourne vers moi, il a vraiment de beaux yeux verts.
- « En disant que j'ai le choix ? »
- « Les morts ont souvent plus de recul que nous. Si tu avais le choix, tu voudrais faire quoi ?
- « Je voulais devenir Auror, enfin je crois, mais j'ai besoin de buses et j'ai un peu de retard dans certaine matière. »
- « Tu veux un coup de main ? Je peux t'aider, dans quel matière ? »
- « Potion essentiellement. »
- « Ça peut le faire. Le professeur Rogue laisse certain Serpentard utilise la salle de potion, je peux essayer de l'avoir pour nous. »
- « Rogue ne voudra pas pour moi. »
- « Je m'en occupe, on se retrouve samedi devant la grande salle. »
- « Ok merci. »
Nous continuons à parler pendant trente minutes. Quand il part, je décide de m'y mettre directement, je descends au cachot et je vais toquer à la porte du Maitres de potion. Il m'ouvre, me regarde un instant avant de se décaler pour me laisser passer.
- « Que me vaut ta visite ? » Me demande-t-il alors qu'il retourne à sa potion. Je le regarde préparer les ingrédients, il a une telle précision et une telle grâce, cela m'a toujours fasciné de le regarder faire.
- « J'ai réussi à me rapprocher de Potter mais pour que ça fonctionne il faudrait que j'ai accès à la classe potion les samedis matin. »
- « Laisser Potter toucher un chaudron sans surveillance. » Je sais qu'il dit que Potter est une calamité en potion.
- « Je serais là. »
- « Ça doit me rassurer ? » Je sais qu'il dit ça pour me charrier, je m'assieds sur un meuble contre le mur.
- « La dernière fois que j'ai fait sauter un chaudron j'avais 10 ans. »
- « Les murs s'en souviennent encore mais tu as mon accord. C'est du bon boulot. » Je souris ça fait toujours plaisir d'avoir un compliment de sa part.
- « Vous pensez que le Seigneur des Ténèbres voudra quoi ensuite ? »
- « Il est imprévisible et j'ignore ce qu'il a en tête. Tu devrais retourner à ta salle commune. »
Je suis contente de moi, j'ai enfin avancer et en même temps, je me sens coupable de faire ça à Harry. Mais au final, je vais l'aider en Potion et c'est bien. C'est encore une fois du gagnant-gagnant. Je vais dans mon dortoir et j'entame ma nuit. Je commence par vingt minutes de sieste puis une séance d'abdos puis je lis un livre de métamorphose suivi par une autre sieste, puis je me mets à la rédaction des devoirs en plus que me donne mon mentor. Puis avant que les autres se réveillent, je refais une sieste.
Quand je me réveille de ma dernière sieste, je vois Erika qui me regarde assise sur son lit.
- « Bonjour. » Je lui dis simplement
- « Bonjour ? C'est quoi ton rituel ? »
- « Comment ça ? »
- « Tu ne dors donc jamais. »
- « Je dormais. »
- « Ok, si tu veux. Je sais que je t'ai octroyé une immunité, mais c'est quoi ton truc avec Potter
- « Il n'y a pas de truc. Mais comme tu l'as dit, j'ai ton immunité et toi tu as eu quoi comme note à ton dernier devoir. »
- « Optimal. Fait gaffe à toi quand même. »
- « Les filles enfin là. Light tu veux bien jeter un œil à mon devoir de potion ? » De demande Warrington en me tendant son parchemin. Je le prends septique.
- « Tu excelles en potion. »
- « Oui mais depuis cette année, quelqu'un essaye de me voler ma place. » Je souris, il n'admettra jamais que je l'ai battu.
- « Donc quel est mon intérêt de t'aider? »
- « Tu gardes ton truc avec Potter. » Je lève les yeux au ciel.
- « Il n'y a pas de truc avec Potter. Mais je regarde ça. »
Après avoir relu son devoir, ils ont commencés à s'embrasser. Je décide d'aller travailler à la bibliothèque. Elle est magnifique et vu qu'il fait bon dehors, il n'y a presque personne. Je prends deux ou trois livres et je m'installe à une table. Une heure passe quand une ombre apparait sur mon livre. Je lève la tête pour voir Hermione.
- « Pardon mais tu as fini avec le livre de Potion ? » Je regarde le livre qu'elle me montre. J'ai commencé pour celui-là, donc oui.
- « Celui-là ? Oui tu peux le prendre. » Je vois l'intitulé de son devoir qu'elle tient en main. « Mais si tu veux en savoir plus sur la potion d'allégresse, tu devrais prendre : l'Art des Potions au fil des siècles. » Elle semble analyser ma réponse puis elle me demande.
- « Je peux me mettre avec toi ? »
- « Oui mais tu n'as pas peur des autres ? » Elle pose ses affaires
- « Les garçons ont été idiots. Harry m'a dit ce que tu as fait pour lui. Ça compte beaucoup et si tu peux l'aider en potion. »
- « Tu le fais pas toi ? »
- « Si mais le professeur Rogue ne m'aurait pas donné accès à un laboratoire. » C'est carrément du favoritisme et si j'avais été dans une autre maison j'aurai été révoltée. Mais ce n'est pas le cas.
Je passe une bonne partie de la journée avec elle. Elle est très intelligente, elle a de la conversation.
Le soir, j'ai cours d'occlumencie. Je suis de nouveau dans les appartements de mon mentor.
- « Je ne peux pas t'endormir car Regulus n'est pas là. Mais je vais forcer plus fort que d'habitude. Dans une premier temps, je vais te prévenir pour que tu mettes toute ta puissance par la suite, se sera par surprise. Prête ? »
- « Oui. »
- « Un, deux, trois. Legimens ! »
J'ai l'habitude, on s'est entrainé beaucoup de fois avant que je rencontre le Lord. Mais là, ça n'a rien à voir. Il est très puissant et je ne tiens que quelques minutes. C'est très douloureux et finalement ma barrière se brise.
Je me retrouve dans un souvenir, pas si vieux. C'est quand j'ai rejoint les mangemorts, je suis en mission avec Rabastan. Nous sommes en plein hiver, ça fait une heure qu'on marche dans la forêt et la neige commence à s'intensifier.
- « C'est là. » Dit-il en montrant un chalet où une fine fumée s'échappe. Une bonne cachette de lâche. « Tu ressens quelque chose ? »
- « Il est dans le chalet. » ME dit Regulus à met côté. « Vous avez dû déclencher un sort car il sait que vous êtes là. Il est à côté de la porte. »
- « Il sait qu'on est là, il est à côté de la porte. » Je répète simplement et le mangemort se lèche les babines.
- « Droite ou gauche ? »
- « Gauche. » Dit mon ami l'air contrarié d'être là.
- « Gauche. »
- « Autre chose, un autre piège ? » Regulus s'absente quelques secondes puis réapparait.
- « La porte de derrière est piégé. » Encore une fois je répète l'information.
- « Ça marche. »
La seconde suivante, à vitesse vampirique il a couru, entré par la fenêtre, la brisant au passage et j'ai entendu un cri. Regulus m'a prévenu que la voie était libre. Je suis entrée et j'ai vu le corps par terre. C'était un déserteur. Vu la violence de la mort, j'ai préféré faire le nécessaire pour qu'il parte. J'ai sorti mon bâton et j'ai fait les gestes funéraires avant de voir la lumière partir. Rabastan me regarde faire d'un air dédaigneux.
- « Tu es trop gentille. » Je fais disparaitre mon bâton. Il fait un peu plus chaud ici mais je suis toujours gelée.
- « La ferme. On peut y aller ? »
- « On annonce une tempête. Tu es trempée, tu vas choper une pneumonie. On a une heure de route à faire pour atteindre la zone sans danger. Tu tiendras pas le coup. » Il a raison, je le sais et pourtant j'ai pas envie de rester ici avec lui. Severus m'a prévenu que c'était un cinglé. C'est ma première mission avec lui et je veux qu'elle se termine vite.
- « J 'y arriverai. »
- « Alors disons que c'est moi qui ne veut pas. On a un joli chalet, de belles boissons mais peut-être es-tu trop jeune pour pouvoir y gouter. » Dit-il en approchant de la table où se trouve plusieurs bouteilles au couleurs diverses. Je rougis et je préfère détourné la tête.
- « La ferme. »
Il s'assied et commence à boire, je reste plantée comme une conne. Au final, je prends la bouteille qu'il me tend. Je bois une gorgée et je tousse sous l'effet de l'alcool. C'est la première fois que je bois. Il rigole.
- « Tu es mignonne. »
- « Je te déteste. »
Il rigole encore, puis se lève et se rapproche de moi. Il pince le tissu de ma robe.
- « Tu devrais l'enlever pour que ça sèche. » Je bouge pour qu'il me lâche.
- « Je vais le faire avec ma baguette. »
- « N'use pas ta magie pour ça. »
Je ne sais pas si c'est l'alcool ou sa voix ou son odeur mais je me sentais enivrée. Il a rapproché sa bouche de mon cou et à commencer à l'embrasser. Ma gorge se serait et j'avais dû mal à avaler ma salive.
- « Dis moi que tu en as envie. »
- « Non. » Il a léché mon cou et j'ai gémis malgré moi.
- « Dis le moi. »
- « j'ai en envie »
Il m'a mordu et j'ai sombré très vite dans les abysses. LE matin, je me suis réveillée nue dans ses bras, on avait rien fait de sexuelle mais pour la première fois depuis longtemps, j'avais dormi. »
Je ressors du souvenir et je suis par terre à quatre patte. J'ai été lamentable, je sais qu'il va me le dire. Je me relève doucement. Son regard est indéchiffrable.
- « Sors ! » Dit-il sèchement. Je reste pantoise, je ne comprends pas.
- « Mais. »
- « Maintenant ! »
Je sors comme je peux et je me colle au mur dehors. Il sait que je couche avec Rab, mais il ne connaissait pas le début. C'était lui qui devait faire cette mission mais il avait été retenu à Poudlard. Est-ce qu'il s'en veut ? peu importe, cela lui passera. Je décide d'aller manger. Quand j'arrive dans la grande salle, je vois notre table couvert d'une glue verte bizarre. J'entends ricaner à côté de la porte extérieur, je trouve les jumeaux hilares.
- « Votre œuvre je suppose. »
- « Exact gamine. » Je ne relève même plus le surnom, je n'arriverai pas à les faire changer.
- « Qu'est-ce que ça vous apporte ?
- « 'D'ennuyer les Serpentard ? »
- « De faire des blagues. »
- « C'est pour rire gamine. »
- « Mais nous sommes en guerre. »
- « Justement, les gens ont assez de trucs inquiétants à penser, ils ont besoin de divertissement. »
C'est sur ses paroles que je me dirige vers ma table. Ils me regardent tous comme si je les avais trahi. Je lève ma baguette et je le aide à avoir une tête normal. Certains commencent à insulter ceux qui rigolent. Je repense aux paroles des jumeaux, je n'arrive pas à saisir. Ma vie a été sombre la plupart du temps. Apporter du rire aux gens, c'est aussi un pouvoir.
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