Bonjour! Je suis là plus tard que prévu, et je voulais poster le OsaKita/AtsuHina mais je ne l'ai pas encore terminé, donc...
Ce sera sur un nouveau fandom et ship que je posterais aujourd'hui: KnB aka Kuroko no Basket et le FuriAka! J'ai eu un gros coup de coeur pour ce ship là (Akashi Power Bottom Suppremacy ❤), c'est l'un de mes préférés du fandom (sans compter les classiques bien sûr).
Ce n'est pas très long cette fois ci, désolée d'avance.
Le reste sera dit en bas.
Bonne Lecture !
Il s'était une nouvelle fois endormi là bas.
Ce fut la première chose qui vint à l'esprit de Seijurô (anciennement Akashi) Furihata lorsqu'il ouvrit les yeux, pour apercevoir un carton posé contre le mur blanc de la chambre.
Il ne fit pas attention au livre - il avait dû le faire tomber quand il s'était laissé emporter par le sommeil - pour récupérer la veste de costume qui avait glissé lorsqu'il s'était assis. Il en huma longuement le parfum terreux qu'il aimait tant, touché par le geste tendre de son compagnon.
Si Kouki avait toujours été attentionné avec lui, son attitude s'était amplifié quand ils avaient appris pour sa grossesse, quelques mois plus tôt.
Il laissa échapper un petit rire en sentant les petits coups que mettait leur progéniture, comme si elle savait qu'il tenait un vêtement appartenant à son père.
« Je sais, je sais… murmura-t-il, en caressant affectueusement son ventre rond. Nous allons le chercher, ne sois pas si impatiente. »
Il se dégagea du nid – composé de couvertures, coussins et de vêtements empruntés de son mari - fait tel quel dans la future chambre de sa petite intruse, et son lieu de sieste préféré du moment.
Il se leva avec plus de difficulté qu'il ne l'aurait cru, grimaça à la sensation de tiraillement qu'il eut au creux de son dos, un des petits inconvénients causé par la grossesse. Inconvénient qui avait conduit à l'obliger à être alité pour ne risquer d'éventuels complications depuis déjà trois semaines.
Malheureusement, les conséquences de ce repos forcé s'étaient répercutés en premier lieu sur Kouki, à qui son père avait proposé – lire obliger – de le remplacer durant son arrêt. Seijurô ne comptait plus les fois ou son compagnon avait dû rentrer plus tard, travailler même durant ses congés pour satisfaire un tant soit peu son beau-père.
Et il savait que ça avait été le cas, ce jour-là également, vu ce qu'il aperçut une fois arrivé au salon.
Son cœur se tordit en voyant l'Alpha affalé sur leur canapé, profondément endormi, avec des cernes creusant son visage. Un tas de dossier était posé sur la table basse à côté d'un ordinateur portable, dont l'écran était en veille, ainsi qu'une tasse de café à moitié vide.
Sa mine se renfrogna instinctivement, n'aimant guère que son mari soit en si mauvais état.
« Ça ne peut plus durer, il a vraiment exagéré ! »
Il alla allumer la bouilloire pour se préparer une tisane, ne voulant pas tergiverser plus longtemps sur sa décision. Puis il récupéra les affaires le temps que sa boisson soit prête, dans la plus grande discrétion, espérant que ses gestes ne perturbe pas le repos du châtain.
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Kouki se frotta lentement les yeux, pas complètement sorti de son sommeil, tira machinalement sur la couette qui lui couvrait le corps. Puis il réalisa avec horreur en voyant l'heure affiché - presque deux heures du matin - sur l'unique horloge accroché au mur…
« Mince ! Je me suis endormi ! »
Il se releva et se rattrapa de justesse au canapé pour ne pas chuter, quand il vit que la table basse – son bureau temporaire – était vide.
« Où sont les dossiers et l'ordinateur ! Et mon café !? »
Il se dégagea prestement de la couverture – il ne se rappelait pas l'avoir utilisé pourtant ? – craignant d'avoir tout fait tomber. Nul doute qu'il risquait des ennuis, s'il abîmait ne serait-ce qu'une feuille…
«Oh, tu es réveillé, Kouki ? »
L'Alpha se cogna la tête contre le meuble en entendant la voix de son mari, tourna la tête pour le dévisager avec surprise.
« Sei.. Seijurô, tu n'es pas au lit ?! bafouilla-t-il en se massant le crâne, sans sentir la moindre bosse. Tu étais dans sa chambre, quand je suis rentré, pourquoi tu… »
Il fit rapidement le lien en apercevant l'ordinateur ainsi que le tas de papiers – parfaitement empilés – déposés sur leur table à manger. Il retourna s'asseoir sur la canapé, la couverture mise à l'opposé de sa place, rejoint par son compagnon. Il posa sa main sur le ventre rond de l'Omega puis soupira, l'air désabusé.
« Tu es censé te reposer, Sei, pas te surmener. Ce n'est pas bon pour vous deux que tu sois trop actif. »
Il leva les yeux vers ceux de son partenaire, déglutit en voyant que ses inquiétudes - tout à fait fondées - n'avaient pas été très bien prises.
«Je me sens parfaitement bien, Kouki, ça fait moins d'une heure que je me suis réveillé… rétorqua Seijuro. Je sais ce que le médecin a dit, et je suis ses directives à la lettre. Mais quand je te vois aussi épuisé, je ne peux pas rester sans rien faire pour t'aider. C'est toi qui va finir par aller à l'hôpital, si tu continues à être surchargé de travail. »
Kouki ouvrit la bouche pour protester, la referma aussitôt en sentant les doigts fins se poser sous ses yeux, là où ses cernes étaient le plus visibles. Il pouvait voir un léger pli apparaître entre les yeux de son mari, alors qu'il examinait son visage avec attention.
«Tu prends trop à cœur ce que te demande mon père… souffla Seijuro. Et il en profite, il sait que tu n'oses pas refuser quoi que ce soit si c'est lui qui… »
Il s'interrompit alors que leur fille fit part de sa présence via un coup de pied pile où se situait la main de son père, pour le plus grand bonheur de Kouki.
« Oh… Elle a sentit que c'était moi, Sei… » bredouilla le jeune Alpha, ému.
Un fin sourire s'afficha sur les lèvres de l'Omega en observant son époux coller l'oreille sur son ventre, roucoulant et murmurant des paroles débordant d'affection à leur enfant à naître.
C'était dans de tels moments qu'il sut que son choix d'écouter son cœur - aussi mièvre que ce soit de l'admettre - avait été le bon, quoi qu'en dise son père.
Son humeur s'assombrit légèrement à la pensée du vieil Alpha, qu'il savait peu ravi d'avoir une petite fille dans sa lignée parfaite, déjà sali par sa propre nature Omega. Il n'allait pas le laisser tout gâcher.
« Kouki, tu prends une semaine de congés minimum dès demain, ou plutôt aujourd'hui, vu l'heure. »
Son annonce prit au dépourvu le susnommé, qui se releva aussitôt pour le dévisager, l'air incertain.
« Qu.. quoi !? Mais je ne crois pas que Akashi San m'autorisera de prendre autant de vacances ! Et j'ai le travail à finir pour… »
« Eh bien, en tant que futur grand patron, je t'y autorise… déclara nonchalamment Seijuro. Et j'appellerais l'un des employés pour tout récupérer demain après-midi. N'oublie pas que mes ordres sont absolus, mon cher Alpha. »
Il fit une pichenette sur le front de son mari, le regard pétillant de malice, en le voyant acquiescer d'un petit hochement de tête.
« Tes désirs sont ma priorité ! déclara vivement Kouki, ajouta après un léger bâillement. Mais si tu veux bien, j'aimerais que nous allions au lit pour finir la nuit. Je meurs de fatigue, et je suis sûr que toi aussi, quoi que tu en dises.»
Il se leva du canapé et tendit la main afin d'aider son compagnon à se lever, avec beaucoup de précaution pour ne pas le blesser. L'Omega fredonna en guise de remerciement, resta fermement accroché au bras de l'autre homme, pour se diriger ensemble vers leur chambre.
Une fois dans le lit, ils ne mirent pas très longtemps à se rendormir, collés l'un à l'autre, leurs mains se rejoignant sur le ventre rond du roux, comme pour protéger leur petite princesse.
Après tout, il restait moins de trois mois avant qu'elle ne vienne rejoindre leur famille, et perturber leurs nuits.
Alors la fin ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça me plaît bien.
J'ai d'autres idées d'histoires pour eux, dont une déjà en cours d'écriture.
Si je peux finir le chapitre de O&P pour la prochaine fois, je le posterais, autrement ce sera sûrement le OsaKita/AtsuHina.
J'espère que cet OS vous aura plu.
À la prochaine !
