Hello hello nouvelle fanfiction, comme l'indique le résumé c'est la suite de "On sera là pour toi Heiji." J'espère que ça vous plaira, comme les précédentes fanfiction, j'essaierais de poster régulièrement les chapitres. Bonne lecture. :)
Je précise que les personnages de Gosho Aoyama ne m'appartiennent pas.
Heiji s'agitait dans son lit, il était en sueur, il était vraisemblablement en train de faire un cauchemar.
« KAZUHA ATTENTION ! » cria-t-il en se réveillant et en haletant. Constatant que tous qu'il avait vu quelques minutes auparavant n'était qu'un mauvais rêve, il se détendit progressivement.
« Heiji ? Tout va bien ? » demanda sa mère en ouvrant et en entrant dans sa chambre avec un visage inquiet.
« Oui ça va, désolé pour le dérangement okan. » répondit l'adolescent en s'asseyant sur son lit, en souriant et en grattant sa tête.
« Ça ne te ressemble pas de hurler comme ça à 3h du matin… » elle alluma la lumière « Tu n'es pas malade au moins ? Ton visage et en sueur ! »
« Je vais bien obahan ! Est-ce que je peux me rendormir maintenant. » fit Heiji d'un ton taquin.
La femme fit un visage sérieux et croisa les bras, elle n'était pas convaincue que son fils allait bien.
« D'accord. » soupira-t-elle. « Je vais te laisser te rendormir, mais si tu ne te sens pas bien tout à l'heure pour aller à l'école, tu peux rester ici. »
Le garçon lui répondit avec un simple hochement de tête, après cela la femme le laissa seul. Comme sa mère l'avait senti, il était loin d'être au meilleur de sa forme.
« Purée c'était quoi ce cauchemar. » se dit-il en se rallongeant. Il était certes plus détendu, mais ce qu'il avait vu en rêve l'inquiétait. « Il faut que j'appelle Kazuha pour savoir si elle va bien. » Il attrapa son téléphone qui se trouvait sur sa table de chevet et appela la jeune fille, mais malheureusement pour il tomba directement sur sa messagerie. Dans un sens c'était assez logique, l'adolescente éteignait toujours son portable quand elle allait dormir, mais bien que l'osakien savait cela, il tenait à savoir si elle se portait bien. Sans hésitation, il appela sur le téléphone fixe des Toyama, après ce qui fit un long moment pour lui, quelqu'un finit par décrocher.
« Allô ? » fit la voix endormie d'un homme.
« Toyama-han ? C'est Heiji ! Dé-Désolé d'appeler aussi tôt mais…Ka-Kazuha est là ? » demanda-t-il un peu embarrassé d'appeler alors que le jour n'était même pas lever.
« Hei-Heiji-kun ?! » dit-il avec étonnement et en fronçant les sourcils. Il était maintenant un peu plus réveillé. « Mais qu'est-ce qu'il te prend d'appeler les gens à une heure pareil ? Et pourquoi veux-tu parler à Kazuha ? Je sais que vous sortez ensemble mais de là… » commença-t-il en s'énervant.
« Pardon mais, s'il vous plaît, dites-moi juste que Kazuha est chez vous et qu'elle va bien. » demanda-t-il sérieusement.
« Bien sûr qu'elle est à la maison et elle dort comme beaucoup de personnes à trois heures du matin ! » répondit sèchement l'homme.
« Pouvez-vous aller vérifier ? » questionna l'adolescent à la peau mate avec une certaine insistance dans la voix.
Toyama Ginshiro connaissait bien Heiji et il savait dans un sens que le garçon ne se serait jamais permis d'appeler à une heure pareille sans raison valable. De plus, vu qu'il était un détective lycéen assez célèbre à Osaka, il pouvait arriver que le jeune homme se retrouve dans des problèmes, des problèmes où sa fille pouvait être impliquée étant donné qu'elle était souvent avec le garçon. Surtout qu'à présent les deux jeunes formaient maintenant un couple.
« D'accord. » dit l'homme d'un ton plus calme après avoir réfléchit sur le motif de l'appel de l'adolescent. Il posa le combiné sur la table et se dirigea vers la chambre de sa fille. Son cœur battait, il craignait de trouvée le lit vide. Quand il se retrouva devant la porte de la chambre, il prit une profonde inspiration, avant de se décider à ouvrir.
Il trouva Kazuha endormie paisiblement dans son lit, il fit un soupir de soulagement et referma doucement la porte. Il redescendit au rez-de-chaussée pour reprendre le téléphone.
« Kazuha est bien dans son lit. »
« Vraiment ? Merci Toyama-han ! » fit le détective lycéen d'un ton soulagé. « Pardonnez-moi encore pour le dérangement, je vous laisse aller vous recoucher ! » dit-il en étant sur le point de raccrocher. Il voulait mettre fin à la conversation afin que l'homme ne lui pose pas de question mais…
« Une seconde Heiji-kun ! Tu ne peux pas appeler comme ça à 3h du matin en demandant si Kazuha est là, sans explications ! Alors dis-moi c'est quoi cette histoire ? Est-ce que tu es mêlé à une affaire qui vous met en danger elle et toi ? Et est-ce que tu en as parlé à ton père ? »
« Non m-mais ne ne v-vous inquiétez pas, j-je n'-n'ai pas de p-problèmes ou quoi que ce soit. » bégaya-t-il.
« Vraiment ? Alors pourquoi cet appel ? Je te préviens que si tu ne me dis pas la vérité je serais obligé d'en parler à ton père ! » fit le subordonné d'Heizô, d'un ton exigeant.
« Heh ?! Non non ! » répondit l'autre gêné. « S'il parle de cet appel à oyaji, je vais me faire bombarder de question c'est sûr… » se dit-il en grattant sa joue.
« Alors dis-moi ! » exigea-t-il.
« En-en fait vous-vous allez rire, mais j'ai comme qui dirait rêver que Kazuha… » commença-t-il.
« Attends…Tu es en train de me dire que tu m'as fait sortir de mon lit parce que tu as fait un rêve ? » grogna Ginshiro.
« Ah ah ! Je vous avais dit que vous alliez rire non ? » L'osakien n'eut pas de réponse, il entendit juste la tonalité indiquant que le père de son ami venait de raccrocher. « Bon sang…j'espère juste qu'il n'en parlera pas à Kazuha, elle risque de se moquer de moi. » pensa-t-il en soupirant de nouveau.
Il essaya ensuite de se rendormir tout en s'efforçant de penser qu'il avait juste fait un mauvais rêve, mais il n'arrivait pas à oublier ce qu'il avait vu. A cause de cela, il n'arriva plus à trouver le sommeil.
Quelques heures plus tard, il se rendit au lycée, sa fatigue pouvait clairement se voir sur son visage.
« Coucou toi. » fit Kazuha en s'approchant dès qu'elle vit son petit-ami. Elle avait un sourire timide aux lèvres. Elle était en effet assez hésitante avec le garçon étant donné que leur relation était récente.
« Salut. » répondit-il en souriant légèrement également, mais contrairement à la jeune fille son petit sourire était dû à sa fatigue.
« Qu'est-ce qu'il t'arrive aujourd'hui ? Tu as l'air fatigué. Ça va ? » demanda-t-elle avec inquiétude.
« Ça va. » dit l'osakien simplement en haussant les épaules et en mettant ses mais dans ses poches.
« T'es sûr ? » questionna-t-elle inquiète. « Tu étais bien éveillé à trois heures du matin, j'ai un appel manqué de ta part. »
« Ah euh ouais effectivement, j'étais réveillé j-je pensais à une en-enquête que j'ai résolu la semaine dernière. Et j'ai allumé mon portable et j-j'ai fait une fausse manip en t'appelant. » mentit-il en grattant sa tête.
« Alala toi et tes affaires de détective. » soupira-t-elle visiblement convaincu par les explication du jeune homme. « En tout cas c'est marrant ça mon père était dans le même état que toi ce matin. » ajouta-t-elle d'un air pensif.
« A-Ah bon ? » fit le garçon à la peau mate en regardant ailleurs avec un air gêné. Intérieurement, il était tendu que Toyama ait pu révéler quoi que ce soit à la jeune fille.
« Oui il a dit qu'une vilaine bestiole l'avait réveillé pendant la nuit et qu'à cause de ça, il n'avait pas pu se rendormir. Cette bête a dû bien l'embêter parce qu'il a insisté sur le fait que s'il la revoyait, elle passera un sale quart d'heure. » termina la lycéenne d'un air amusé.
« Génial je me suis mis son père à dos. » se dit-il en grimaçant alors que la dernière chose qu'il voulait était que Ginshiro est une mauvaise image de lui, vu que ça ne faisait que quelques semaines qu'il sortait avec sa fille.
« Quoi qu'il en soit j'espère que tu seras en forme pour ce soir. »
« Ce soir ? » dit-il en haussant un sourcil.
« Aho ! Ne me dis pas que tu as oublié ?! » dit-elle avec un air énervé et en mettant ses mains sur ses hanches. « Ce soir on part en week-end à Tokyo, parce que demain soir on va au… »
« …Théâtre voire Roméo et Juliette avec Neechan et Ku…euh Conan-kun. » se souvint soudainement l'adolescent.
« Oui ! » sourit-elle en constatant qu'il s'en souvenait. « En plus celui qui joue Roméo est le grand Todô Hiroto. » ajouta-t-elle en rougissant et en élargissant son sourire, elle était visiblement excitée à l'idée de voir cet acteur.
« Je ne vois pas ce qu'il a de spécial. » dit sèchement Heiji d'un ton morne et avec un regard agacé.
« Tu es juste jaloux parce que tu n'as pas son talent d'acteur. » taquina-t-elle avec un sourire en coin.
« Aho ! Ça n'a rien avoir ! » rétorqua-t-il agacé.
« C'est ça. » dit-elle avec un sourire en coin. « Mais ne t'inquiète pas je te trouve bien plus beau que lui. » Elle lui fit un rapide bisou sur la joue ce qui fit rougir le garçon.
« M-Merci. » dit-il toujours le visage rouge. Il était assez gêné du geste de sa petite-amie, car cela avait attiré l'attention de plusieurs de leur camarade. Il entendait quelques ricanements autour de lui. « On-On ferait mieux d'aller en cours. » ajouta-t-il en entendant la sonnerie. Il commença à avancer, l'osakienne le suivi en soupirant à cause du manque de réaction du garçon.
Pendant qu'il marchait vers sa salle de cours, une pensée lui vint à l'esprit.
« Attends, si le rêve que j'avais fait ne se passait pas à Osaka mais…à Tokyo…ça voudrait dire que Kazuha, pourrait se mettre en danger si on se rendait là-bas ? C'était juste un cauchemar mais…la dernière fois que j'ai fait un cauchemar aussi réaliste, Kudô a bien failli se faire poignarder. Il vaut mieux que je reste sur mes gardes, surtout pour elle. »
« Heiji ? » appela Kazuha en voyant l'osakien marchait avec un air pensif.
« Hmm ? » fit-il alors qu'il sortait de sa rêverie.
« Ça va ? Tu as l'air ailleurs ? C'est à cause du bisou ? J-Je ne voulais pas te mettre dans l'embarras. Désolée. » s'excusa-t-elle en baissant tristement la tête. « Tu sais c'est nouveau pour moi aussi, je ne sais pas trop comment me comport… »
« Hmm non ne t'inquiète pas ! Je n'y pensais même plus d'ailleurs. » assura l'autre en s'efforçant de sourire et en mettant ses mains sur ses épaules.
La journée lui parut longue, il avait du mal à suivre les cours, il était fatigué et n'arrêtait pas de regarder Kazuha du coin de l'œil, ce rêve l'avait vraiment perturbé.
Quand l'heure de la fin des cours arriva, la jeune fille avait le sourire aux lèvres, impatiente à l'idée de se rendre à Tokyo pour revoir Ran et lui raconter comment se passait sa relation de couple.
Les deux se trouvèrent devant le lycée. Heiji avait la tête baissé et avait toujours un air pensif, ce qui intriguait son amie.
« Bon ben je vais aller faire mon sac et on se retrouve à 18h à l'aéroport pour notre vol c'est ça ? » questionna l'adolescente pour sortir une nouvelle fois le garçon de ses pensées.
« Kazuha écoute… » commença-t-il toujours la tête baissée. « Il vaut mieux qu'on annule ce week-end à Tokyo. » déclara-t-il d'un ton sérieux.
« Quoi ?! Attends tu plaisantes ?! » s'exclama-t-elle incrédule. « Ça fait des semaines qu'on a réservé nos places pour la pièce et nos billets d'avion aussi. On ne peut pas tout annuler comme ça ! En plus, je te signale que ça sera notre première vraie sortie en tant que couple ! » Elle fronça les sourcils.
« Ecoute Kazuha, fais-moi confiance, il vaut mieux que tu restes chez toi ce week-end. » poursuivit-il toujours avec le même air.
« Pardon ?! Non seulement tu veux annuler un week-end qui est prévu depuis longtemps, mais en plus tu veux que je reste enfermer chez moi ?! » Elle haussa la voix et avait un air indigné.
« Arrête de faire l'enfant ! Et suis mon conseil pour une fois. » Il s'énerva à son tour et regarda son amie droit dans les yeux.
« Heiji… » fit-elle avec étonnement face au visage déterminé du détective de l'Ouest. « Tu me caches quelques chose ? Qu'est-ce qu'il y a tu es sur une affaire ? Tu es en danger ? » demanda-t-elle plus calmement.
« C'est pas ça… » Il baissa de nouveau la tête. Il ne voulait pas lui dire la vérité, comme il avait essayé avec son père plus tôt.
« Alors qu'est-ce que c'est ? »
« Ce n'est rien d'important oublie…Mais promets-moi de faire en sorte de ne jamais te retrouver seule à Tokyo compris ? » dit-il toujours avec cette lueur de détermination dans le regard.
L'osakienne rougit face au visage de son petit-ami, elle avait envie d'insister pour savoir pourquoi il agissait ainsi, mais elle se contenta juste d'un hochement de tête, afin de ne pas se disputer une fois de plus avec lui. Elle avait senti depuis le matin, que Heiji n'était pas dans son assiette, elle ne voulait pas le perturber encore plus qu'il ne semblait être.
Après que les deux jeunes soient respectivement rentrés chez eux pour préparer leurs sacs, ils se retrouvèrent ensuite à l'aéroport. Ils embarquèrent ensuite dans l'avion, le vol devait durer un peu plus d'une heure. L'osakien, conscient que le vol ne sera pas long, décida tout de même de faire une petite sieste afin de rattraper sa nuit qui avait été interrompue par ce mauvais rêve. Se trouvant du côté hublot, il s'installa aussi confortablement qu'il pouvait pour bien dormir. Kazuha qui se trouvait à côté de lui, ne lui dit rien, elle savait que le garçon était en manque de sommeil, elle voulait le laisser se reposer pour qu'il arrive un peu en forme à Tokyo. Heiji s'était rapidement endormi. La jeune fille, qui avait apporté des grilles de sodoku pour se distraire pendant le trajet, n'était en rien concentrer dessus, elle était largement plus focalisée sur son petit-ami endormi.
« Il est vraiment mignon quand il dort. » pensa-t-elle en rougissant.
Elle continua a fixé le garçon, quand soudainement elle le vit qui commençait à froncer les sourcils puis à s'agiter, le voyant ainsi, Kazuha devina vite qu'il était en train de faire un cauchemar.
« Heiji ? » dit-elle inquiète en posant sa main délicatement sur son épaule afin de le réveiller.
Le détective à la peau sombre ne semblait pas l'entendre et s'agita encore plus en bougeant sa tête de droite à gauche, il commençait même à haleter.
« Heiji ! Réveille-toi ! C'est moi ! C'est Kazuha ! » cria-t-elle presque de plus en plus inquiète tout en continuant de le secouer, ce qui attira l'attention des autres voyageurs.
Après plusieurs secousse l'osakien finit par ouvrir les yeux, il était à bout de souffle et quelques gouttes de sueurs perlaient sur son front. La première chose qu'il vit en se réveillant était le visage inquiet de sa petite-copine.
« Heiji ça va ? » demanda-t-elle dès qu'elle vit que le jeune homme était éveillé.
« Kazuha… » murmura-t-il avec le souffle court. « J'ai encore fait ce cauchemar… »
« Jeune homme vous allez bien ? Vous voulez qu'on appelle un médecin ? » questionna une hôtesse de l'air qui s'approcha des deux adolescents. Elle avait sans doute été avertie par l'un des passagers qui avait remarqué que quelque chose n'allait pas avec le lycéen.
« Non non ça ira. Merci. » refusa-t-il poliment en secouant la tête.
« T'es sûr ? » demanda la fille à queue de cheval toujours soucieuse. « Prends au moins un verre d'eau t'as l'air un peu pâle. »
« Euh ouais je veux bien. » accepta-t-il alors qu'il frottait ses yeux pour essayer de chasser la fatigue qu'il ressentait toujours, tandis que l'hôtesse se hâta pour aller chercher de l'eau.
« De quoi as-tu rêvé Heiji ? Tu étais vraiment agité…En plus quand je t'appelais, tu ne te réveillais pas…J'ai vraiment eu peur. »
« Je-Je me souviens pas de quoi j'ai rêvé…Oublie c'est rien grave. » mentit-il encore en mettant une main sur son front.
« Mais Heiji… » soupira-t-elle, elle sentait qu'il lui mentait, en plus c'était la deuxième fois dans la journée que ce dernier lui cachait des choses. Elle le trouvait vraiment étrange depuis qu'elle avait croisé avec son visage fatigué, mais en repensant au début de la matinée, une hypothèse lui vint rapidement à l'esprit. « Heiji, si tu étais réveillé à trois heure du matin tout à l'heure, c'est parce que tu avais déjà fait un cauchemar c'est ça ? » devina-t-elle.
Le brun sursauta face aux déductions de la fille, elle avait vu juste.
« Kazuha je… » commença-t-il.
« Jeune homme voici votre verre d'eau. » interrompit soudainement l'hôtesse qui était revenu. Elle lui tendit le verre, qu'il accepta en la remerciant. La femme fit une courbette et les laissa.
« Heureusement que cette hôtesse est arrivée, j'ai bien failli lui révéler la vérité, je n'ai pas envie de l'inquiété plus qu'elle ne l'ait déjà. » se dit-il en buvant son eau. « Kazuha écoute. » reprit-il plus détendu après avoir terminé de boire. « Comme tout être humain, il m'arrive peut-être de faire des mauvais rêves, mais il n'y a pas à s'inquiéter ! » dit-il en s'efforçant de sourire.
« Mais c'est que j-je ne t'avais jamais vu comme ça, tu comprends que c'est inquiétant. » Elle baissa les yeux et rougit. « …Et e-est-ce que c'est à cause de ce mauvais rêve q-que tu ne vou-voulais pas qu'on vienne à Tokyo ? » osa-t-elle demander.
« 'Tain elle est obstinée, comme son père… » se dit-il en serrant les dents. « Aho ! Je t'ai dit que je ne me souvenais pas de ce cauchemar. Et puis ce n'est rien. » Il tenta de la rassurer en caressant son visage. »
« Mais Heiji… » soupira la fille les yeux baisser et loin d'être convaincu.
« …Et si tu veux vraiment savoir pourquoi je ne voulais pas qu'on vienne c'est parce que… » Il détourna les yeux pour éviter le regard de son ami.
« Parce que ? » imita l'adolescente prête à entendre ce qui se cachait derrière tant de suspens.
« Parce que Okan fait des takoyaki ce soir et…ça fait les longtemps qu'elle n'en a pas fait, je voulais vraiment en manger ce soir tu vois…mais elle m'a dit qu'elle en mettrait de côté pour toi et moi. Je ne voulais pas que tu rates ça vu que c'est l'une de ses spécialités inédites ! Du coup, c'est pour ça que je t'ai dit de ne pas te retrouver seule à Tokyo, surtout que te connaissant, tu serais bien capable de te perdre. » s'efforça-t-il de dire d'un ton taquin avec un sourire en coin.
« ATTENDS ! TU VEUX DIRE QUE TOUT A L'HEURE, TU AS FAIT TOUTE UNE HISTOIRE POUR DES TAKOYAKI ?! » hurla-t-elle ce qui attira une nouvelle fois l'attention de tout le monde.
« Aho ! Crie pas comme ça ! T'as vraiment compris à quel point les takoyaki de okan était bons ! » dit-il en levant les yeux en l'air.
« Non mais tu te moques de moi en plus AHO ! » rétorqua-t-elle toujours en colère.
« Oooh c'est bon pas la peine d'en faire une histoire. » fit-il en haussant les épaules et en se tournant vers le hublot pour regarder l'extérieur l'air pensif. « Ouf elle a l'air d'avoir cru à mon histoire, comme ça, elle n'insistera plus. En tout cas, j'espère que tout ce dont j'ai rêvé ne se réalisera pas. » pria-t-il.
