Réponse aux reviews : Haha, les deux « anglais », c'est du scam à l'état pur, ne pas y prêter attention !

Résumé du dernier chapitre : Aizen et Kyôka Suigetsu ont leur première discussion depuis fort longtemps à Las Noches.

Les Shinigamis et Kurotsuchi Mayuri étudient une façon de faire sortir le groupe de Kurosaki Ichigo de l'emprise du Diable, mais l'opération s'avère difficile.

Pendant ce temps, Ichigo Kurosaki laisse Hisagi Shûhei aux mains de Lyrène, pour finalement se confronter à une vieille connaissance, Ketsurui Ryûketsu, retenue en captivité.

BLEACH — THE DARK AGES

CHAPTER 18 : REMINISCENCE

Longue et difficile agonie.

Plus mentale que physique, plus douce que violente et silencieuse que bruyante. Ichigo Kurosaki plantait ses iris ambre dans celles de son ancienne partenaire. Ketsurui Ryûketsu ne daignait plus le regarder dans les yeux. Elle n'avait pas envisagé une nouvelle réunion dans de telles circonstances.

Mais pouvait-elle y changer quelque chose maintenant ? Elle a tenté de réparer ses péchés, en mémoire à sa sœur, respectant ses dernières volontés, et cherchant ainsi un moyen de « vivre ». Cette voie avait été un échec. Elle ne pouvait pas suivre les tracés sinueux d'une existence souillée par le sang et les larmes. Aujourd'hui, elle devait enfin affronter son ultime châtiment. Qui serait donné par la main de celui dont elle avait probablement brisé l'existence.

« — Qu'attends-tu … ? marmonna-t-elle, les yeux baissés. Je ne dirai strictement rien sur les Shinigamis, où est-ce qu'ils se cachent, quelle stratégie ils adoptent … tu peux d'ores et déjà me tuer. Cela te fera gagner du temps. »

Le jeune homme hésitait. Il se sentait moins serein dans cet interrogatoire qu'avec celui d'Hisagi Shûhei. Probablement à cause du fait de la proximité qu'il entretenait personnellement avec l'âme damnée. Lui-même le savait bien : elle ne dira sûrement rien.

Malgré tout ce qu'elle avait subi au cours des dernières années de son existence, cette femme avait suivi un chemin clair et carré dans sa « vie » … alors ce n'était probablement pas sa lame tremblante, ses mots hésitants et son regard qui l'était tout autant, qui pourront ébranler cette volonté. À ce moment-là, Ichigo Kurosaki se sentit honteux, terriblement honteux.

Il ne saurait l'expliquer par des termes concrets, par une quelconque raison réelle. L'hybride ne parvenait simplement pas à gommer de son esprit ce sentiment d'impuissance plus grand encore. Sentiment d'impuissance qui le plongeait des années auparavant, lorsqu'il brandissait encore son Zanpakutô pour une noble cause. Aujourd'hui, il n'était plus rien du tout. Il ne valait plus un sou.

« — Parle ou tu mourras, lâcha-t-il, en essayant d'être le plus convaincant possible.

— Je n'en vois pas l'intérêt.

— Ta vie a aussi peu de valeur à tes yeux ?

— Quelle valeur a-t-elle aux yeux du Diable ? rétorqua l'intéressée en plissant son regard. Que je décide ou non de parler, je finirai tuée. »

Ichigo se racla la gorge. Il aimait croire à une possibilité de la laisser en geôle éternellement plutôt que de l'éliminer, mais en connaissant les méthodes brutales de Lyrène, il y avait peu de chances que ce vœu soit exaucé. Elle avait raison. Elle ne pourrait pas survivre ici.

Pourtant … il n'arrivait pas à se résoudre. Il arrivait à faire de l'intimidation avec Hisagi. Mais pas avec elle. Étrangement, ils ne se connaissaient pas réellement. Mais l'ancien Shinigami Remplaçant avait la sensation qu'elle en savait largement assez sur lui, pour voir à travers son jeu. Peut-être parce qu'ils avaient traversé une épreuve similaire : enchaînés aux supplices de l'Enfer, sans pouvoir s'en défaire.

« — Il faut que je te fasse néanmoins une confidence, articula lentement Ketsurui, interpellant immédiatement son interlocuteur. »

Elle ? Faire une « confidence » ? Les choses avaient peut-être changées en six mois, après tout …

« — On m'a demandé de venir en aide aux Shinigamis. Je ne suis pas partie volontairement de leur côté.

— Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

— Au départ, je pensais que te libérer de l'emprise du Diable rachèterait mon péché … je me trompais, continua-t-elle, le regard baissé.

— De … quoi est-ce que tu parles ?

— Ne sois pas naïf, Kurosaki Ichigo. T'es-tu jamais demandé, ce à quoi ressemblait ta vie aujourd'hui … si tu ne m'avais pas rencontré ? »

Yasuharu Takanashi — Seigi no Chikara

Aucune réponse audible. Le rouquin se racla légèrement et furtivement la gorge, devant des propos auxquels il avait déjà songé ces derniers mois, tout en essayant immédiatement de les balayer de son esprit.

« — Sans moi, tu aurais probablement vécu une toute autre guerre. Tu n'aurais pas eu à abandonner tes amis, à rejoindre l'Enfer. Sans moi, tu ne serais pas une âme damnée. »

Les poings du jeune homme se serrèrent, alors qu'il sentait une certaine tension parcourir tout son être, illuminant son regard d'une flamme brûlante de colère. Il chercha à la dissimuler, à garder le contrôle de toute sa personnalité. Pourtant, il parvenait contre son gré à se visualiser tout ça. Rukia … il n'aurait probablement jamais quitté son camp s'il n'avait pas été en contact avec cette force démoniaque.

Aujourd'hui encore, il aurait pu essayer de la protéger. Ses amis et lui lutteraient pour une cause commune. Il n'aurait jamais eu les mains si tâchées de sang, suintant le désespoir et le crime. Son Zanpakutô se leva, avec brutalité, pour se poser juste sous la gorge de l'âme damnée, de laquelle quelques gouttes de sang perlèrent immédiatement.

« — Pourquoi … est-ce que … tu me dis tout ça ?!

— Parce que … je ne peux pas me repentir de mes fautes, peu importe tout ce que je ferais dans l'avenir, murmura l'intéressée, en portant un regard plutôt vide à son interlocuteur. Mets un terme … à tout ceci.

— T… Tu veux vraiment … que je te tues ?

— Sois un peu réaliste, articula la jeune femme, d'un air moins froid qu'à l'accoutumée. Qu'est-ce que je pourrais bien faire … pour te rendre tout ce que je t'ai pris ? »

Un éclat de vitalité dans son regard. Ketsurui plissa vivement les yeux. Au final, cet impétueux Shinigami caressait encore le rêve de pouvoir s'en sortir, de trouver une issue heureuse ?

Dans les ténèbres les plus profondes, il se raccrochait encore à une faible étincelle de vie. Zangetsu restait encore proche de son cou, sans qu'elle ne fasse le moindre mouvement. Le rouquin en face d'elle hésitait toujours.

« — Vas-y. Je préfère autant que ce soit toi qui mettes un terme à mon existence. Au moins cette mort servirait à quelque chose.

— … À … quoi … va-t-elle servir … ?

— Quoi … ?

— Une mort … ne sert jamais à rien ! »

Zangetsu chuta sur le sol. Ichigo venait de placer avec virulence ses deux mains sur les épaules de l'âme damnée, plantant un regard tourbillonnant dans la confusion dans le sien, regard dans lequel espoir et désespoir ne faisaient plus qu'un.

« — J'ai pris … j'ai pris je ne sais plus combien de vies … ces derniers mois. Et aucune d'elle ne m'a apportée autre chose … que du dégoût de moi-même … ! Et la tienne … ne ferait pas exception … ! Alors … alors ne me dis pas … que te tuer me servirait à quelque chose … ! Tu veux m'aider ?! SORTONS D'ICI ! »

Elle devait bien l'admettre, Ketsurui Ryûketsu ne s'attendait pas à une telle réaction de son interlocuteur. Ichigo, lui, cherchait pratiquement un second souffle après avoir lâché tout ce qu'il avait envie d'hurler. Baissant la tête, le jeune homme recula légèrement. Sa respiration saccadée, ses poings serrés … il en avait gros sur le cœur. L'âme damnée qui lui faisait face baissa un petit peu les yeux.

« — Bien sûr … que j'ai envie … de sortir d'ici. Bien sûr que j'ai envie … de retrouver Rukia … ma famille … mes amis. J'ai perdu beaucoup de monde ces derniers mois … ils me manquent … ils me manquent tous, souffla l'hybride, la tête baissée. Alors … j'essaie de mon mieux … de limiter les choses … jusqu'au moment où je pourrais enfin … sortir de ce cauchemar, avec tous les autres …

— N'as-tu … jamais envisagé que tes amis les Shinigamis puissent t'aider … ? marmonna doucement Ketsurui, en détournant le visage.

— C'est …

— Une tentative de trahison ? »

Immediate Music — Black Blade

Les deux âmes damnées écarquillèrent à l'unisson le regard, alors que la voix de Lyrène venait de retentir. Pourtant … elle ne se trouvait pas dans la pièce … ! Une étrange fumée noire ne tarda pas à apparaître au milieu de la pièce, prenant doucement la forme de la Cavalière du Destin. Alors … elle pouvait aussi se déplacer d'une telle façon … ? La subordonnée du Diable apparut finalement, une froide et dangereuse expression greffée sur le visage. Ichigo ne savait pas exactement comment réagir dans une telle situation.

« — Ne sois pas si naïf, humain, souffla-t-elle, en s'adressant directement à l'ancien Shinigami Remplaçant. Personne ici n'ignore tes ridicules projets.

— Je …

— Tue-la. »

Les mains de la Cavalière semblaient tâchées de sang. Probablement celui d'Hisagi Shûhei … celui qui avait rejoint de force les armées du Diable se racla légèrement la gorge.

Il lança un vif coup d'œil au sabre qui se trouvait sur le sol. La simple présence de Lyrène offrait une étrange pression dans l'atmosphère. Devant le manque de réaction du Shinigami Remplaçant, la Cavalière avança de quelques pas, surplombant de son pouvoir le rouquin, qui se trouvait juste en face d'elle.

« — Y'a-t-il quelque chose que tu n'aurais pas compris ? reprit-elle, alors que son aura ténébreuse grandissait au fil des secondes. »

La pièce ne tarda pas à frissonner sous son pouvoir obscur, alors qu'Ichigo finit par se baisser pour ramasser Zangetsu, ne quittant pas la femme à la longue chevelure noire du regard. Faire une erreur stupide maintenant rendrait la situation invivable, et pas uniquement pour lui … le rouquin posa finalement ses yeux sur Ketsurui Ryûketsu.

Cette dernière ne semblait pas réellement paniquée malgré une situation qui penchait totalement en sa défaveur. Les pierres commençaient même à trembler dans la salle.

Ichigo sentait son regard froid, posé droit sur lui. Il le savait pertinemment. S'il n'obéissait pas … alors les choses tourneraient inévitablement très mal. Mais … pouvait-il réellement tuer Ketsurui-san … ? Il en avait largement les aptitudes. Il avait déjà fait couler le sang tant de fois. Mais les choses différaient, maintenant. Plus que jamais depuis ses derniers mois, il voulait fuir cet endroit maléfique. Il voulait se débarrasser du Diable et de tous ses subordonnés. Plus que jamais, il enviait le monde d'en haut. Plus que jamais, il voulait lever son sabre pour détruire chaque créature affiliée à ce monde de désespoir … !

« — Hésitation ? reprit Lyrène, d'un air sombre. Très bien, puisque tu ne veux pas la tuer … nous allons procéder autrement. Meikushô. »

La main droite portée vers sa cible, et dans un éclat de lumière sombre, une grande cage ne tarda pas à entourer l'âme damnée, qui se sentait encore davantage piégée.

Ichigo fut repoussé violemment à quelques mètres, alors qu'il hésitait encore sur quelle personne son sabre devait s'abattre. Au bout de quelques secondes, des pieux sombres éclatèrent, pour planter les deux genoux de Ketsurui, qui poussa un gémissement de douleur en constatant qu'une grande quantité de sang coula depuis ses plaies béantes, en même temps que sa respiration devenait irrégulière.

« — A… Arrête ça … balbutia légèrement l'ancien Shinigami Remplaçant, placé en tant que spectateur aux côtés de la sombre Cavalière.

— Arrêter ? souffla l'intéressée. Ne sois pas terrifié. Cette femme a encore une utilité. Même si elle refuse de parler, nous l'utiliserons pour ouvrir une faille vers la Dimension Royale. Mais jusqu'alors, j'ai tout le loisir pour m'occuper de la méthode à employer. Bien entendu … tu peux abréger ses souffrances ici et maintenant. »


Dimension Royale — Grands champs enneigés du Nord.

Yasuharu Takanashi — Overcoming the Grief

Absence totale de vie. Était-ce l'image que l'on pouvait se faire du Paradis ? À perte de vue, des nuages plutôt grisâtres, et une neige qui tombait continuellement. Ce secteur, très éloigné du centre de l'empire érigé par Sakae, ne comportait encore peu de traces de présence de la Légion Noire. Pour des raisons stratégiques évidentes : une zone de ce type était propice aux embuscades, et dans l'optique d'agrandir l'empire, il n'y avait aucune raison réelle d'y prêter une très grande attention actuellement.

Même si de temps à autres, plusieurs escouades patrouillaient non loin d'ici, l'idée étant de ne pas laisser les Shinigamis dans une zone de confort. La température étant de toute manière extrêmement froide ici, phénomène accentué depuis la rupture de l'équilibre du monde, il y avait peu de chances de voir d'autres Shinigamis que ceux maniant le pouvoir de la glace, s'y aventurer.

Et pourtant … il arrivait parfois que cette idée soit balayée d'un coup.

« — Oh, tu es venue ? »

Dans un long voile blanc, une ombre venait de poser sur le sol, discrètement, et avançait à pas feutrés vers une autre, laquelle se tenait accroupie devant un tas de neige plus épais : il s'agissait d'une tombe. Tombe devant laquelle se trouvait Taikai Meirô, également habillé du long voile blanc conféré par la Brigade d'Expédition. La nouvelle arrivante, Kirio Hikifune, affichait une mine maussade.

« — Oui, déclara-t-elle, furtivement. »

« Netsujô Kakusu ». Tel était le nom inscrit sur la pierre tombale, sobre et sans artifice. À côté, une autre portant le nom de « Rikuchi Rôshin ». Les deux anciens membres de la Garde Royale, tombés six mois auparavant lors du conflit contre l'Enfer et la déesse Sakae. Régulièrement, les membres actuels de la Division Zéro venaient se recueillir ici. Un peu en retrait par rapport à Kirio et Taikai, se tenait d'ailleurs Shunô Kaminari, les mains dans les poches et le visage quelque peu renfrogné.

Il n'avait pas la même proximité avec Netsujô que Taikai et surtout Kirio, même s'il l'avait connue avant eux, il ne partageait pas un lien très fort avec elle. Il fallait dire qu'elle n'était pas particulièrement loquace, en son temps. Le blond ferma lentement les paupières, en repensant aux moments passés avec elle. Il en allait de même pour leur ancien chef, le Capitaine Rôshin. Réputé pour sa fermeté —parfois excessive—, il avait laissé un grand vide après sa disparition.

« — Le monde entier ne tourne plus rond, vraiment, soupira soudainement Taikai Meirô. Quand on aura gagné la guerre … si on changeait leur cimetière ?

— Oui, répondit doucement et simplement Hikifune, en s'approchant de la tombe de son ancienne amie aux cheveux crépusculaires. »

L'ancienne Capitaine de la Douzième Division était encore profondément marquée par cette disparition. Comme si le monde entier autour d'elle avait basculé, et changé de teinte. L'horizon lui-même n'avait plus la même saveur sans elle.

Doucement, elle s'accroupit, en réprimant du mieux les quelques larmes qui cherchaient à couler depuis ses yeux, la main droite serrant le collier en forme de cœur brisé, qui pendait à son cou … et dont l'autre moitié, se trouvait maintenant sur la tombe. Collier qui lui avait été offert par son aîné, il y a bien un siècle de cela maintenant …

« — Netsu-chan … c'est … peut-être la dernière fois que je pourrais venir te parler, marmonna-t-elle doucement, en écartant vainement la neige qui tombait continuellement. Désolée ... ces derniers temps … je n'ai pas trop pu me libérer … mais je te promets qu'une fois que tout ça sera terminé … je reviendrai tous les jours. Tu n'auras … tu n'auras pas à te sentir seule ... »

Taikai lui-même avait reculé de quelques mètres, pour laisser la jeune femme aux cheveux violets « discuter » avec sa défunte camarade. C'était une vision difficile à supporter, pour un proche de Kirio Hikifune.

Après la mort de Netsujô, elle avait complètement plongée mentalement parlant, n'ayant plus jamais offert la même vitalité innocente que durant ses belles années. Étrangement … en parlant à cette tombe inerte, elle semblait récupérer sa personnalité d'antan … même si elle en payait également toute une souffrance insondable.

« — Pardonne-moi … je t'ai abandonnée … mais je te promets … que Lyrène paiera pour ça … je … je ferai tout ce qu'il faut … »

Ne sachant guère trop comment réagir, Taikai se retira tout simplement pour aller rejoindre Shunô Kaminari, lequel jetait un œil furtif aux pleurs silencieux de la Garde Royale du Vent. Le jeune homme aux cheveux blonds arqua légèrement un sourcil en voyant son camarade approcher.

« — Qu'est-ce que tu veux ? lâcha-t-il, simplement.

— T'es plutôt froid alors que ça fait un petit bail que l'on ne s'est plus vu, non ? Ça fait quelques semaines si ma mémoire est encore bonne.

— Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? railla-t-il légèrement, en retour.

— Rien de spécial. Un « Yo » aurait suffi.

— Pas mon genre.

— Ouais, t'as sûrement raison, marmonna le Shinigami aux cheveux bleus, en reportant son regard sur Kirio Hikifune. Akane a dit que l'on agira sous peu, hein … ? C'était peut-être la dernière fois que l'on passera ici …

— Venir ici n'est pas prudent en soi, souffla le Shinigami du Tonnerre. En ce moment, la Légion Noire est à cran et inspecte partout. Il ne faut pas traîner dans le coin.

— T'es vraiment rabat-joie comme type.

— Je ne vois pas de quoi tu parles. Laissons Kirio encore un moment et repartons dans les bases. Il est temps d'agir, cet imbécile de Zaraki Kenpachi a enfin obtenu le pouvoir qu'il lui fallait, et on a des informations sur ceux qui sont tombés entre les mains du Diable. »

Plus loin, Kirio Hikifune venait de se redresser. Essuyant encore les quelques larmes refroidis par le climat, la jeune femme ferma lentement les yeux. Cet endroit calme lui donnait une étrange impression de sérénité. Elle pourrait probablement rester ici toute une journée, à déblatérer seule des propos que personne d'autre qu'elle-même ne pourrait comprendre. Sa vengeance contre Lyrène n'était pas une solution.

Elle pouvait presque entendre sa vieille partenaire lui réprimander d'un cinglant : « Pauvre imbécile, qu'est-ce que tu crois faire ? » Cette simple pensée lui permis presque d'entrevoir un léger sourire triste. Mais elle n'en fut même pas capable, avant de jeter un regard à la tombe voisine. Pendant quelques minutes, elle la fixa simplement.

Le nom du Capitaine Rôshin lui évoquait également un grand nombre de souvenirs plus ou moins douloureux. Il avait été le premier à l'accueillir au sein de cet ordre d'élite. Elle parvenait encore à s'en souvenir. Du regard fier et strict à la fois, lors de sa nomination en tant qu'élue du Dieu Céleste, Migitenkû.

« — Tu es la première Shinigami qui provient de la Soul Society inférieure à intégrer nos rangs, avait-il déclaré, d'une voix lente. Bienvenue à la Division Zéro, Kirio Hikifune. Sois digne de ton rang.

— Euh … merci ?

— Idiote ! Fais preuve d'un peu plus d'assurance, tu fais partie du gratin des Shinigamis dorénavant !

— O-Oui ! Bien sûr ! Je suis honorée de vous rejoindre ! »

Tout n'avait pas commencé idéalement. Les choses avaient pourtant continué paisiblement. Mais pendant ces années partagées avec la Garde Royale au complet, Kirio Hikifune avait réellement pu approcher ce qui ressemblait au « bonheur » … non pas qu'elle ne fut pas heureuse, en vivant au Seireitei. Mais cette expérience vécue dans les plus hauts cieux de la Soul Society resterait unique et gravée dans son cœur.

« — Votre honneur sera lavé, marmonna-t-elle, en tournant les talons. À tous les deux … »

Aujourd'hui, il ne restait plus que Shunô et Taikai, comme derniers membres de cette garde. Derniers membres d'une famille recomposée. Avançant lentement vers eux, les mèches violettes de son visage couvrant une partie de celui-ci, dissimulant au mieux les larmes qu'elle ne voulait pas montrer à ses camarades.

Mais elle savait pertinemment que même sans les voir, tous deux en connaissaient parfaitement l'existence. Comme d'habitude depuis longtemps maintenant, ils ne diront rien. Un regard suffira, comme un murmure inaudible pour la réconforter. Les deux autres Shinigamis tournèrent les talons, avant que tous trois ne commencent à s'enfoncer dans un paysage froid et obscur à la fois, marchant vers un horizon qu'ils espéraient tous bien plus ensoleillé. Ils feraient tout pour …

Un jour, ces tombes seront de nouveau éclairées par une nouvelle chaleureuse lumière.


Dimension Royale — Cellules …

Kohta Yamamoto — 0sk

« — ARRÊTE ! »

Un nouveau corps sur le sol, tranché sans la moindre délicatesse. L'hémoglobine répandue sur les environs, et sur la lame désormais ensanglantée du Général Höder, faisaient frémir de dégoût Ganjû Shiba, incapable de se mouvoir correctement dans sa cellule. Une vieille femme totalement innocente venait d'être abattue sous ses yeux et par sa faute !

Il ne pouvait pas rester planté là. Il devait les sortir de cet Enfer. Il n'y avait pas de discussion, pas de choix … ! Il avait pris la décision de rester aux côtés de ces hommes et de ces femmes pour leur venir en aide … ! Il n'avait … il n'avait pas le droit de les abandonner !

« — À partir du moment où tu me donneras les informations nécessaires, je stopperai ma lame. Annonça l'homme au regard si cynique. Pas avant. »

Terrifiés, les prisonniers s'agglutinaient tous désespérément au fond de leur cellule, alors que leur geôlier approchait, prêt à faire un nouveau carnage. Son regard froid et cruel à la fois se porta sur une nouvel octogénaire, ce dernier cherchant visiblement à protéger un jeune garçon larmoyant.

« — Grand-père … ! Grand-père … ! pleurait-il, en proie au désespoir.

— Calme-toi … tout ira bien … répondit l'intéressé, cherchant visiblement à le rassurer.

— Je vois … articula lentement Höder, en les surplombant. Shiba Ganjû, dis-moi … qui dois survivre entre le grand-père et le petit-fils ?

— ENFOIRÉ ! BATS-TOI COMME UN HOMME !

— Je n'ai pas eu le souvenir que me battre contre toi était à l'ordre du jour, répondit lentement le Général. En cas de non réponse, je tuerai l'enfant et son futur.

— LAISSE-LES !

— Tu le désires vraiment ? Eh bien tu sais donc ce qu'il te reste à faire … »

Il ne pouvait pas … ! Les hurlements du grand-père retentissaient désormais dans la pièce glauque, alors que la main froide du subordonné de Sakae vint le repousser, pour se saisir avec fermeté du cou de son petit-fils. Ce dernier s'agitait vainement dans tous les sens, mettant de très faibles coups de pieds à son éventuel bourreau, sous l'œil hagard de Ganjû.

La lame tranchante dans sa main droite se leva doucement. Le jeune garçon ne devait pas dépasser les dix ans en âge « humain » et tourna faiblement la tête, de désespoir, vers l'homme qui avait fait la promesse de les protéger, dès lors que le monde avait connu son évolution brutale et ténébreuse. Ganjû pouvait y voir que tous ses derniers espoirs reposaient sur ses épaules. Mais pouvait-il condamner le monde entier pour une seule personne ? Les dents serrées, le frère de la défunte Kûkaku se déchira intérieurement entre ces deux « solutions », pesant le pour et le contre dans son esprit, à une vitesse effrénée.

Du sang gicla en un rien temps, sous l'œil choqué de tous, et détrempa encore de manière bien macabre les environs. Le grand-père s'agita, poussa des râles de tristesse. Blessé, il ne pouvait même pas atteindre le meurtrier de son petit-fils. Rampant comme il le pouvait dans sa direction, il chercha à lui agripper désespérément la cheville.

Höder le considéra un court instant, avant de lui infliger un coup de pied sur l'épaule, qui le repoussa à quelques mètres plus loin. Les autres villageois n'osaient pas bouger un pouce, de peur de finir comme ceux qui avaient chuté.

« — Comment … pouvez-vous … être un tel monstre … ?! sanglota l'octogénaire, incapable de bouger.

— Quelle importance ? répondit lentement son interlocuteur, en détournant son regard de cette plaie. Tout ce qui compte, c'est la victoire finale. Ne penses-tu pas comme moi, Shiba Ganjû ?

— … Je … je …

— Pour avoir laissé tous ces innocents mourir, tu dois être fort psychologiquement et déterminé à ne rien laisser passer. Je dois admettre que tu as surpassé mes attentes. Je vais donc tous les tuer, puisque te faire parler me semble improbable.

— A… Attends … »

Il l'avait dit. Il avait franchi le pas. Höder plissa légèrement les yeux, devant l'air dévasté de son prisonnier.

« — Je … je vais … je vais parler … alors … arrête … je t'en prie … »

Pourquoi faisait-il ça ? Sa propre conscience personnelle ? Actuellement, Ganjû se détestait. Il détestait sa faiblesse. Des morts innocents venaient de tomber, par sa faute. Et cette décision de rémission intervenait bien tard. Ceux qui avaient été tués ne reviendraient pas. Le grand-père privé de son petit-fils ne le retrouverait jamais.

Et lui, par-dessus tout, en condamnait encore beaucoup plus. Parce que sa force mentale atteignait ses limites. Comment un humain pouvait -il assister à pareil spectacle sans flancher ? Comment ce Général pouvait-il infliger de tels traitements sans qu'une once de répugnance n'apparaisse derrière ses iris ? Était-il seulement humain ?

« — Dans ce cas-là, j'écoute ce que tu as à dire. Mais si ces informations se révèlent peu satisfaisantes, peu crédibles … alors je reprendrai là où je m'étais arrêté. »

Tant de prisonniers. Les légionnaires avaient effectué un bon travail récemment. La Générale Rân, elle, avait décidé de quitter la séance de torture d'Höder depuis un bon moment maintenant, afin d'aller voir ses propres prises. Marchant dans les couloirs du complexe créé par le pouvoir de la déesse Sakae, la jeune femme ne disait pas un mot. Cette guerre approchait d'un point culminant : celui de son réel commencement. Les différentes pièces se trouvaient maintenant en place … et chaque déplacement allait compter, désormais … restait à savoir, qui commettrait le moins d'erreur …


Dimension Royale — Non loin des villages sous contrôle de la Légion Noire …

Un nombre impressionnant de soldat était posté. Rien n'était laissé au hasard, rien ne pouvait l'être dans un tel secteur. En plein temps de guerre, la prudence primait également dans les rangs des troupes de Sakae, quand bien même ces derniers affichaient un pouvoir terrifiant.

« — Ils sont vraiment nombreux. Je ne sais même pas ce qu'est le plan.

— Tu es trop nerveux, Arkadi. Où est passée ta confiance excessive ?

— Mouais … tu te fais un peu vieux pour ce genre de choses. À mon avis, tu devrais plutôt rester en arrière.

— Ne sois pas idiot plus que d'habitude. Je suis le chef du Corps des Nécromanciens, et je me dois de mener mes troupes.

— Tss … tu peux m'en laisser le commandement si tu veux. »

Dans un long voile blanc, les écouteurs autour de son cou, la chevelure blonde désormais plus bouclée, le dénommé Arkadi Kitsyne s'avançait. Dans son dos, son supérieur, Shikidô Atsuji, ainsi qu'une dizaine de troupes vêtues de la même façon : le fameux corps des Nécromanciens, évoqué par son meneur. L'impétueux jeune homme avait grandi, avec l'apocalypse. Shikidô l'observait maintenant, silencieux. Son long voile blanc, balancé au grand du vent, sa posture droite et fière …

« — Laisse-moi te montrer à quel point j'ai progressé, le vieux, souffla-t-il, en dégainant son Zanpakutô.

— N'oublie pas notre mission plutôt.

— Ouais … c'est l'heure de la contre-attaque, déclara le jeune homme, son sabre ne tardant pas à briller d'une forte lumière jaune. »

Shikidô esquissa un léger sourire.

« — Éclaire-nous, Shaku Wahei ! »

Un vent de panique et d'incompréhension régna pendant quelques instants, après ce déversement de pouvoir. Les différents villageois et soldats levèrent tous les yeux aux cieux, là où quelque chose se produisait … quelque chose d'inhabituel se produisait : tout, là-haut, se reconfigurait. Comme si désormais, ce ciel en-dessous duquel ils avaient l'habitude de marcher, les menaçaient soudainement …

NEXT CHAPTER : THE PRICE OF WAR

Signification des noms :

Shaku Wahei : Sceptre de la Paix.

Les coulisses du Chapitre — « La colère de Yamamoto inspire la science : les pistes cyclables chauffées … »

Ichigo Kurosaki (casque et vélo, partant à toute vitesse) : HA ! Personne ne peut me vaincre en vélo, à bord de mon Getsuga Tenshô Cycle !

Toujours seul sur la piste, le Shinigami remplaçant pédale frénétiquement. Jusqu'à ce qu'il atteigne un panneau étrange.

Ichigo Kurosaki (descend) : C'est quoi ça ?!

Sasakibe Chôjiro (tient le panneau) : La piste des flammes infernales purifiantes réduisant toutes choses en cendres.

Ichigo Kurosaki : Tch. C'est censé être effrayant ?

? (voix extrêmement grave) : Quel idiot, ce Kurosaki.

Ichigo Kurosaki : Hein … tu es …

Un homme, habillé d'une veste en cuir noir, avance, lunettes de soleil sur le visage.

Ichigo Kurosaki (perplexe) : … I … Ishida ?

Ishida Uryû (voix toujours grave) : Ne sois pas plus idiot que tu en as l'air, Kurosaki. N'as-tu pas vu qu'Ishida est mort dans Bleach — Rising Hell ? Moi, je suis Uryû le Ténébreux.

Ichigo Kurosaki : … Ok. Et tu veux ?

Uryû le Ténébreux (fume une cigarette) : Quel idiot. Ça fait frémir.

Ichigo Kurosaki : J'vais te …

Uryû le Ténébreux : Cette route, la piste des flammes infernales purifiantes réduisant toutes choses en cendres … ne porte pas son nom pour rien. Regarde, le gros mexicain là-bas.

Ichigo Kurosaki : J'vois pas.

Uryû le Ténébreux : Normal, il est devenu un tas de cendres lui aussi. Si tu t'aventures bêtement en terre hostile … tu subiras le même sort.

Ichigo Kurosaki est déjà parti sur son vélo.

Uryû le Ténébreux (ferme les yeux) : Le damné.

Ichigo Kurosaki : Ishida croit me faire peur ou quoi ? Je vais traverser cette vieille piste au nom de merde et je vais prouver que mon Getsuga Tenshô Cycle est le meilleur de tous les vélos !

Soudain, un rugissement terrifiant retentit. Perplexe un court instant, Ichigo jette un coup d'œil dans son dos, où arrive un autre vélo …

Grimmjow Jaggerjack : HAHAHAHA ! Tu croyais gagner ou quoi, Kurosaki ?! Ma Pantera SuperStar, c'est de la bombe ! Tu vas pas pouvoir t'en sortir cette fois !

Ichigo Kurosaki : Conneries, pourquoi t'irais pas lire le chapitre suivant, plutôt ? Il s'appelle Price Of War.

Grimmjow Jaggerjack : HA ! J'vais t'envoyer à Leader Price ouais !

Ichigo Kurosaki (pensées : Rarement vu une réplique aussi merdique mais bon). Tss. Si tu veux me défier, alors tant pis pour toi.

Des flammes jaillissent de la piste !

Grimmjow Jaggerjack : PANTERA ! PANTERA !

Ichigo Kurosaki : Me demande qui est le pauvre con à avoir inventé des trucs pareils … pourquoi créer une piste cyclable brûlante ? J'veux dire, vous trouvez pas ça con, vous ?

Un hurlement étrange se fait entendre. Y'avait-il une forme de bête qui serait en plus tapis dans les environs ?

Ichigo Kurosaki (se retourne et voit le corps d'Uryû le Ténébreux, calciné et inerte) : Ah non. Quelle surprise.

Grimmjow Jaggerjack : Tch ! Quand je t'aurais niqué, t'auras même plus de Kinder Surprise !

Ichigo Kurosaki : Sauvegarde encore le peu d'honneur qu'il te reste, pitié.

Soudainement, la piste se gèle entièrement ?! Ichigo et Grimmjow sont surpris, et regardent l'ombre (petite ombre qui plus est) en face d'eux, les bras croisés.

Hitsugaya Toshirô : Me dîtes pas que c'est vous les secours ?

Grimmjow Jaggerjack : T'as vu une issue de secours toi ?

Hitsugaya Toshirô : J'ai rien compris mais je m'en fous. Ça fait deux semaines que je suis coincé ici. On m'a dit que des secours allaient venir mais j'vois rien du tout.

Ichigo Kurosaki : Hein ? Pourquoi … tu … je sais pas, pars pas en volant, par hasard ? (Pensées : J'me disais aussi, pourquoi Chad était venu ici. C'était sûrement lui le sauveur …)

Hitsugaya Toshirô : Seuls les vélos peuvent partir.

? : Why do the birds, go on singing ?

Hitsugaya, Ichigo et Grimmjow se figent à cette voix, alors qu'une ombre approche.

Ulquiorra Schiffer : Don't they know, it's the end of the world ? It ended when i lost your love.

Grimmjow Jaggerjack : Il est en train de chanter putain ! J'ai envie de me crever les yeux et de les bouffer !

Ulquiorra Schiffer : Est-ce que tu sais pourquoi les oiseaux chantent ?

Ichigo Kurosaki (se racle la gorge) :

Ulquiorra Schiffer : Parce qu'ils ne savent pas que c'est la fin du monde.

Hitsugaya Toshirô (pensées : Pourquoi personne ne dit rien, 'tain ?! Dégage !)

Ulquiorra Schiffer : J'ai perdu Orihime. Et les oiseaux continuent de chanter.

Ichigo Kurosaki : Lui aussi s'est perdu ici après avoir fait du vélo ? C'est ça ?

Hitsugaya Toshirô : M'en fous, je veux partir ! Laissez-moi partir ! Dépêchez-vous avant qu'il ne soit trop tard bande d'idiots !

Ulquiorra Schiffer : Est-ce que nous sommes du bétail, condamnés à périr des mains des titans ?

Hitsugaya Toshirô :

Ichigo Kurosaki : … Alors … Inoue … s'est faite mangée … par un titan ?

Grimmjow Jaggerjack : Ça commence à devenir bizarre.

Ichigo Kurosaki : M'en fous, bref. J'ai pas envie de savoir, alors moi je me casse.

Hitsugaya Toshirô : Oh ? Tu comptes partir ? ALORS DÉPÊCHE-TOI !

Ichigo Kurosaki : Waw, tu t'énerves un peu trop pour rien et …

Les vélos de Kurosaki Ichigo et Grimmjow Jaggerjack explosent, détruits par le Cero d'Ulquiorra Schiffer.

Grimmjow Jaggerjack : HÉ TA RACE TU FOUS QUOI ?!

Ichigo Kurosaki : T'es con ou quoi ?!

Ulquiorra Schiffer (tourne le dos) : It's the end of the world.

Dans un enfer de feu (la glace a déjà fondue entre-temps), Ulquiorra disparaît, laissant seul le trio.

Hitsugaya Toshirô : J'vous avais dit quoi, bande de cons ? Fallait partir plus vite que ça ! À votre avis, pourquoi j'suis bloqué ici ?! J'étalais mes skills en vélo au milieu du feu avant qu'il ne me bloque ici !

Ichigo Kurosaki : T'aurais pu nous le dire qu'il était comme ça !

Hitsugaya Toshirô : T'as pas d'ordres à me donner espèce de demeuré !

Grimmjow Jaggerjack : Peut-être que c'est le destin. J'accepte mon sort.

Ichigo est consterné devant l'abandon du bleuté.

Grimmjow Jaggerjack : Dany le Chat Superstar … je ressens sa force tout proche … ! Je dois rester ici … !

Hitsugaya Toshirô : Tch, les flammes créent des illusions. J'ai cru que j'allais rencontrer Action Man avant que mon rêve ne soit détruit.

Grimmjow Jaggerjack : Q… Quoi ?!

Et en effet, pas de chat dans les environs …

Ichigo Kurosaki : Je propose qu'on coupe. C'est devenu trop chelou là. Et on arrive pas à la finir cette preview en plus.

Hitsugaya Toshirô : Non non, jamais. Je dois être secouru avant la fin de la preview avant que je ne disparaisse pour l'éternit—

? : Why do the birds, go on singing ?

Grimmjow Jaggerjack : COUPEZ !