Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 1 du Tome 4 de Makoto.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à Rowling, sauf l'histoire.

Makoto

Tome 4

Résumé : Les jumeaux Matsushita entrent en quatrième année à Poudlard. Seulement, un nouveau professeur arrive, tout comme le tournois des Trois Sorciers. Sans compter que Dumbledore est toujours là. Réussiront-ils à survivre un an de plus ?

Réponses aux Reviews :

Stormtrooper2

Coucou, merci pour ta Review. Voilà le Tome 4. Tu verras que Bubus ne fera rien cette année, c'est Voldy qui prend les commandes. Bonne lecture. Biz.

Jazzy02Girl

Salut, merci pour tes Reviews. Bonne lecture. Biz.

Holybleu

Hey, merci pour ta Review. Bonne lecture. Biz.

Nda : Des mots japonais seront utilisés. Je mettrais la traduction avant chaque chapitre.

Matsushita : Sous le pin, au pied du pin.

Ayaka : Fleurs colorées.

Makoto : Sincérité.

Takehiko : Avisé.

Rin : Honoré, sévère.

Aniki : Frère.

Aneki : Sœur.

Haï : Oui.

Arigato : Merci.

Baka : Idiot.

Arigato gozaimasu : Merci beaucoup.

Bonne Lecture


Chapitre 1 :

Ayaka se trouvait dans la bibliothèque du Manoir Malefoy, un livre entre les mains. Elle lisait attentivement un manga, fascinée par l'avancée du héro malgré les difficultés. Les dessins étaient grandioses, l'histoire époustouflante, les pouvoirs déments. Elle adorait cette collection. Elle ne s'en lassait pas. Elle dévorait tome après tome, attendant patiemment chaque livre. Qu'est-ce que cela pouvait bien donner en animé. Enfin... si un jour, il était adapté. Il fallait dire que l'histoire était peu connue. Mais peut-être qu'avec le temps, elle plairait à davantage de lecteurs.

Fermant le livre, elle le rangea sur l'étagère qui lui était dédiée avec les autres tomes. Elle avait hâte de lire le prochain ouvrage. En toute logique, il devait sortir dans un mois. L'école aurait repris...

La jeune fille regagna sa chambre, s'attelant au kimono qu'elle confectionnait depuis plusieurs semaines. Le tissu était d'un vert profond pour la partie haute et d'un léger dégradé qui tirait vers le bleu pour le dessous de la taille. Pile où le obi bicolore viendrait se placer pour l'ajustement.

La japonaise avait déjà terminé le sien et là, elle finalisait celui pour son Aniki. Il avait bien grandi, elle aussi d'ailleurs. Ses formes devenaient généreuses pour le plus grand bonheur de Drago-Kun, qui la reluquait lorsqu'elle portait un chemisier moulant. Ayaka était même plus grande que Makoto, elle le charriait souvent à ce sujet, et il faisait la moue.

Elle ajusta quelques points, puis sortit le cache-œil vert d'eau qu'elle avait acheté pour que son jumeau soit raccord avec sa tenue.

La brune pinça les lèvres, ses perles vertes se tournant vers un tissu d'un ton gris perle. Pouvait-elle créer une robe de sorcier pour Drago-Kun ? Qu'en penserait-il ? Accepterait-il sa création ou préférerait-il acheter un habit plus coûteux, mieux finalisé ?

Quelques coups contre la porte de sa chambre la firent sursauter. Elle se tourna vers ses créations. Elle devait les cacher.

« Ayaka ? Je peux entrer ? » Demanda Makoto.

« Non ! » Répondit-elle. « Retourne toi. »

« D'accord. »

Elle s'approcha, ouvrit lentement la porte, notant que son jumeau se tenait dos face à elle, elle quitta la pièce, fermant la porte derrière elle. Elle remarqua qu'il portait la veste en jean qu'elle lui avait offert pour son anniversaire l'an dernier, un sourire se glissa sur ses lèvres.

« Tu peux te retourner. »

« Tu nous réserves une surprise ? » Son jumeau pencha la tête sur le côté.

« Je travaille un peu. »

L'œil de son Aniki s'illumina.

« Quelque chose te trouble, je l'ai senti par le lien. » Reprit Makoto.

« Haï... Attends moi. Retourne toi. »

Le brun s'appuya contre le mur, son unique œil étant le plus loin de la porte. Elle retourna dans la pièce, prenant le tissu. Elle ressortit, ferma la porte, puis présenta l'étoffe.

« Oh... l'élu de ton cœur ? »

« Haï. »

« Laisse-moi deviner, une nouvelle création. »

Elle hocha la tête.

« Et tu ne sais pas s'il acceptera. »

« Haï. »

« Quoi que tu fasses, ça vient de toi. Il acceptera, je te l'assure. »

Elle lui offrit un sourire. Il en était certain. Et il connaissait bien Drago-Kun. Elle aussi d'ailleurs. Alors pourquoi doutait-elle ? Heureusement que son Aniki était là. Que ferait-elle sans lui ?

« Arigato. »

Elle lui embrassa le front, se releva et retourna dans sa chambre s'attelant à sa nouvelle tâche.

Deux semaines s'écoulèrent tranquillement, la jeune fille avait terminé la robe de sorcier pour Drago-Kun. Elle comptait offrir ses créations en ce jour spécial. Elle présenta donc le kimono à son Aniki le matin de la Coupe du monde de Quidditch.

« Trop beaaauuuu ! » S'écria Makoto, serrant Ayaka contre lui. « Arigato Ayaka-Chan ! Arigato ! Arigato ! »

Elle lui lança un grand sourire, heureuse de le voir ainsi. Il se précipita vers la salle de bain. Lorsqu'il en ressortit, il était vêtu du kimono confectionné par la japonaise, le obi entourant sa taille, il tenait entre ses doigts le cache-œil pour que sa Aneki l'aide à le mettre. Une fois cela fait, il s'observa dans le grand miroir, un sourire illuminant son visage.

« J'adore ! »

Elle lui sourit, allant dans la salle de bain, se douchant rapidement, elle s'habilla du kimono identique à celui de son jumeau. Lorsqu'elle sortit, Makoto lui brossa les cheveux, puis ils échangèrent les rôles, elle prit garde à la ficelle du cache-œil. Aujourd'hui, ils avaient décidé de laisser leur cheveux lâchés.

« Reste là, je vais chercher Drago-Kun. » Sourit Ayaka, quittant la chambre, fermant la porte derrière elle.

Trois portes plus loin, elle frappa quelques coups, elle attendit l'autorisation du blondinet. Ne l'obtenant pas, elle se permit de pousser doucement la porte. Les rideaux verts foncés étaient encore tirés, masquant la lumière de l'extérieur. Un grand lit deux places trônait au milieu de la chambre. La silhouette glissée entre les draps lui indiqua que le blondinet dormait toujours.

Ayaka s'approcha doucement, elle s'installa sur le lit, puis passa une main douce dans les cheveux du garçon qu'elle aimait. Ses yeux étant habitués à la noirceur de la pièce, elle distingua le visage du garçon, qui devenait peu à peu un homme. Ses traits étaient parfaits. Son petit nez pointu était attendrissant. Ses lèvres si belles étaient si tentante à cet instant... Ayaka avait envie de poser les siennes dessus. Et ses yeux... ce gris acier dans lequel elle se noyait.

Ses yeux ?

Elle cligna lentement des yeux, remarquant enfin que Drago-Kun était réveillé.

« Bonjour 'Yaka. Tu étais pressée de me voir ? » Se moqua le blond.

« Baka... » Souffla la brune, s'éloignant lentement.

Il se redressa, la tirant vers lui, l'embrassant à pleine bouche. Elle répondit avidement au baiser, savourant ce moment de pur bonheur.

Ils se séparèrent pour reprendre leur souffle, puis le blondinet se leva, tout comme Ayaka.

Les deux Serpentard s'étaient beaucoup rapprochés depuis la fin de leur troisième année et maintenant, ils s'embrassaient sans gênes. Il fallait avouer que leur premier baiser avait un peu été catastrophique... Ils s'étaient timidement embrassés et s'étaient vivement écartés, écarlates... Elle lui avait même trouvé un surnom, mais elle ne le lui avait pas encore dévoilé.

« Tu me fais confiance ? » Demanda-t-elle, lui prenant la main.

« Évidemment. »

« Ferme les yeux et laisse moi te guider. »

Il ferma instantanément les paupières, Ayaka le tirant vers la porte. Ils quittèrent la chambre de l'héritier Malefoy, puis elle s'arrêta devant la porte de sa chambre, jetant un coup d'œil au blond. Ses yeux étaient toujours clos, il lui faisait confiance. Elle ouvrit la porte de sa chambre, entra suivit du garçon qu'elle aimait.

« Eh bien, j'ai cru que vous alliez passer à l'acte. » Se moqua Makoto.

Il était installé sur le lit de la brune, un sourire moqueur aux lèvres, restant patient.

« Baka ! » Retourna la jeune fille.

Elle lâcha la main de Drago-Kun, se tournant vers le mannequin en plastique qui portait la robe de sorcier classique qu'elle avait créée.

« Tu peux ouvrir les yeux. »

Il lui obéit, la fixant immédiatement.

« Cadeau... » Souffla Ayaka, anxieuse.

Après tout, elle ne savait toujours pas s'il allait accepter son cadeau.

Les perles argentés du blondinet se tournèrent vers le vêtement. Il se figea quelques instants, puis il s'approcha, touchant le tissu gris perle du bout des doigts.

« C'est pour moi ? » Demanda l'aristocrate.

« Haï. » Répondit Ayaka, l'angoisse montant en elle.

Aimait-il ? Détestait-il ? Allait-il la rejeter ? Qu'allait-il faire ? Makoto glissa sa main dans la sienne, la rassurant d'un simple contact.

« C'est magnifique. » Souffla Drago-Kun.

La peur s'envola et Ayaka lança un grand sourire au blondinet. Elle retira la robe du modèle, la tendant à l'aristocrate. Il l'attrapa avec douceur, embrassant la brune.

« Arigato. »

Ayaka sentit son cœur se gonfler d'amour face à l'attention du garçon qu'elle aimait. Il lui sourit, allant dans la salle de bain. Il en ressortit vingt minutes plus tard, la japonaise fut heureuse de voir que le blondinet portait à merveille sa création.

Il s'inspecta sous toutes les coutures, souriant, semblant heureux de porter un vêtement confectionné par la jeune fille.

« Elle est parfaite ! Mes parents vont l'adorer ! »

Makoto lui lança un regard qui signifiait : « Je te l'avais dit. » Et sa Aneki le remercia d'un hochement de tête. Puis elle attrapa la main de son jumeau et celle de Drago-Kun, les traînant vers la salle à manger.

« Bonjour. Oh vous êtes magnifiques aujourd'hui. Est-ce pour la finale de la Coupe du monde de Quidditch ? » Demanda Narcissa-San.

« Arigato gozaimasu Narcissa-San. » Remercièrent les jumeaux, s'inclinant à trente degrés.

« Je suis toujours magnifique, Mère. » Contra Drago-Kun. « Mais avec la création d'Ayaka, je suis encore plus beau. »

La brune lui lança un sourire, puis ils s'installèrent à table, entamant leur petit-déjeuner.

Lorsque tout le monde eut terminé, ils se réunirent dans le hall avec Lucius-San. Narcissa-San ne les accompagnait pas, puisqu'elle devait recevoir une amie au Manoir.

Ayaka attrapa la main de son Aniki, avant de poser son doigt sur le livre qui servait de Portoloin, sentant un crochet l'attraper au niveau du nombril, alors que le moyen de transport magique se déclenchait.


Makoto s'écrasa au sol alors qu'ils apparaissaient près d'une forêt. Ayaka l'aida à se relever et il la remercia. Bon sang, qu'il détestait ce fichu moyen de transport... au moins avec la pierre de téléportation, il apparaissait debout.

Ils suivirent Lucius-San, marchant pendant cinq bonnes minutes avant de faire face à une foule de sorcier habillé en Moldus. Au moins, Ayaka et lui paraissaient normaux comparé à eux. Et la cape de Lucius-San cachait la robe de Drago-Kun aux yeux de l'homme qui faisait payer les places pour les tentes.

Makoto remarqua bien vite l'animosité du père de Drago-Kun pour cet homme. Mais pourquoi ? Il n'avait rien fait. Enfin les anglais étaient étranges. Ils n'aimaient que leur « race », la moindre différence les faisaient tiquer...

Du moins, le blond donna la somme demandée, puis ils avancèrent jusqu'à une tente d'apparence normale, mais le japonais sentait bien la magie qui résidait en ces lieux.

Lorsqu'il entra, Makoto constata qu'il ne s'était pas trompé. L'intérieur était bien plus grand que cela semblait être de l'extérieur. Il y avait des lits, une cuisine, de la nourriture, une table pour prendre les repas et même un petit espace salon. La magie était capable de grandes choses...

« Voilà vos affaires. » Intervint Lucius-San, lançant des sorts pour rendre leur aspect normale à leurs malles. « Vous pouvez vous installer et si vous le souhaitez aller faire un tour dehors. Cependant, ne vous éloignez pas trop. Je viendrai vous chercher avant le début du match pour qu'on aille s'installer dans la tribune du Ministre. »

« Haï. » Répondirent Ayaka et Makoto d'une même voix.

« Bien sûr Père. » Déclara Drago-Kun.

Makoto se dirigea donc vers sa malle, la plaçant près de son lit. Il l'ouvrit et y jeta un coup d'œil. Il y avait son pyjama, ses affaires de toilette et un kimono de rechange, quelques livres, sa flûte de Pan, ainsi qu'une robe de sorcier en cas de besoin. Il referma la valise, s'allongeant un instant, attendant que sa jumelle et Drago-Kun aient fini.

Il ressentit une pointe de tristesse. Il fronça les sourcils. Cette émotion ne venait pas de lui. Il tourna son regard vers sa Aneki, mais elle souriait à cet instant et il ressentait clairement son bonheur par le lien. Alors... pourquoi ?

Il se leva, laissant Drago-Kun et Ayaka qui s'embrassaient avec passion, il quitta la tente. Et si Théo-Kun était présent ? Et si c'était lui qui ressentait cela ? Pourquoi serait-il triste ? Parce que le japonais lui manquait ? Une autre raison ?

Parcourant lentement l'herbe, son œil pivota vivement, alors qu'il cherchait son âme sœur. Il passait entre les tentes, mais pour l'instant, il ne le trouvait pas. Où était-il ?

En ayant assez de chercher inutilement, il passa une main sous son kimono, attrapant la pierre noire. Il la serra dans sa paume, cherchant une dernière fois autour de lui en vain. Il s'était perdu...

« Théodore. » Souffla Makoto, avant de sentir son estomac se retourner.

Il disparut, réapparaissent dans une tente. Il fit immédiatement face à Théodore. Mais... il ne s'attendait pas à voir cela...

Son âme sœur était au sol, son père, un homme aux cheveux bruns et aux yeux noirs, lui infligeant une correction. Makoto connaissait maintenant la réponse à sa question. Son amour souffrait à cause de son père...

Il vit les pupilles de Théo s'écarquiller, alors qu'il l'apercevait.

« Arrêtez ! » Cria le japonais, en ayant assez de voir le garçon qu'il aimait souffrir ainsi.

L'homme se figea, alors qu'il allait infliger un autre coup. Il se tourna lentement vers Makoto, la rage ravageant son visage.

« Toi ! C'est toi qui a corrompu mon fils ! » Cracha l'adulte.

Makoto le fixa sans broncher. Comment cela corrompu ? Que voulait-il dire ?

« Makoto... va-t-en... » Souffla Théo-Kun.

« Hors de question. Vous n'avez pas le droit de faire cela. » Gronda Matsushita.

Il libéra sa magie, la laissant entourer Nott, l'étouffant lentement, le sol tremblant sous la puissance.

« Vous frappez votre fils parce qu'il est mon âme sœur ? »

« Il... tu l'as changé... » Répondit l'homme.

« Nous sommes unis par un lien. Et je ne vous laisserai plus jamais lui faire de mal ! »

« Tu n'as pas le droit... il m'appartient... »

« Théodore n'est pas un objet. Je vais vous libérer, mais si je sens que vous faites encore du mal à votre fils, cela se terminera autrement. »

Makoto reprit le contrôle, sa magie regagna son corps et le sol cessa de trembler. Le japonais ignora l'adulte qui prenait de grandes inspirations, il s'avança vers Théo, se pencha, lui tendit une main que le brun attrapa, puis il l'aida à se relever, le traînant derrière lui.

Une fois loin de la tente du père du brun, Makoto prit son âme sœur dans ses bras, le serrant contre lui, il l'embrassa doucement, un halo vert-noir les entourant. Lorsqu'il disparut, Théo-Kun était guéri.

« Merci... » Souffla Théodore.

« De rien. Ça va ? »

Il hocha la tête.

« Tu lui as dit pour nous et il l'a mal pris... » Devina Makoto.

Autre hochement de tête.

Théo-Kun ne voulait pas en parler pour l'instant. Makoto ne s'en faisait pas, il était patient.

Observant son entourage, il repéra sa tente. Il y emmena son âme sœur. Lorsqu'il entra, il fit face à une Ayaka inquiète.

Lorsqu'elle le vit, elle se précipita vers lui, l'attrapant par les épaules, le secouant vivement.

« Où étais-tu passé ? J'étais folle d'inquiétude ! J'ai senti ta colère... ce n'était même plus de la colère à ce niveau là. J'ai ressenti ta haine et ta magie ! Que s'est-il passé ?! » Demanda-t-elle, le secouant toujours.

« Salut Théodore. » Lança Drago-Kun.

« J'ai trouvé Théodore. » Répondit simplement Makoto. « Il était dans une position délicate. C'est vrai que j'ai laissé la haine prendre le dessus, mais ça va. »

Ayaka arrêta de le secouer comme un prunier, tournant ses perles inquiètes vers l'autre brun.

« Ça va ? » Demanda la jeune fille.

« Oui. Ne t'en fais pas. Merci quand même. » Déclara Théodore-Kun.

« Pourquoi me mens-tu ? »

« Parce que je n'ai pas envie d'en parler. »

« D'accord. »

Lucius-San entra dans la tente, les fixant quelques instants.

« Bonjour Théodore. Makoto-San, peux-tu m'expliquer cet accès de colère et de magie ? Tout le monde l'a ressenti. »

« Non. »

Lucius-San le fixa un instant, puis il soupira.

« Allons dans la tribune. »

Il les mena jusqu'aux gradins. Dans la tribune, un homme portant un chapeau melon vert était déjà présent.

« Ah ! Lucius ! » S'écria-t-il, le saluant.

« Monsieur le Ministre. » Salua Lucius-San à son tour.

« Ce charmant jeune homme doit être votre fils. »

« En effet, Drago voici Cornelius Fudge, monsieur le Ministre, Drago. »

« Enchanté monsieur. »

« Et ces deux là doivent être les jumeaux dont j'ai tant entendu parler. »

« Ravi de vous rencontrer, Fudge-Sama. » Répondirent Ayaka et Makoto d'une même voix.

« De vrais jumeaux. Mais pourquoi... »

« Nous sommes japonais. » Le devança Ayaka.

« Ah. Et toi, tu es... ? »

« Théodore Nott. »

« Bien, bien, prenez place, le match va bientôt commencer. Lucius nous devrons discuter de certains points... »

Makoto prit place près de Théodore. Le Ministre s'éloigna avec Lucius-San. Ayaka se plaça près de Drago-Kun. Ils achetèrent des Multiplettes, un objet semblable à des jumelles de cuivre, dotées de toutes sortes de boutons et de cadrans qui permettaient de voir le match, même de repasser des moments déjà vu, elles permettaient de profiter pleinement du jeu.

Après un long discours de la part du Ministre, les mascottes entrèrent sur le terrain. Des farfadets, des Vélanes. Les Vélanes étaient des femmes, les plus belles femmes que Makoto eût jamais vues... sauf qu'elles n'étaient pas humaines. Il savait qu'il avait sous les yeux des créatures magiques. Mais il était fasciné par leur peau qui scintillait comme un clair de lune, leur cheveux d'or blanc qui volaient derrière elles, alors qu'il n'y avait pas le moindre vent... Mais à ce moment, la musique retentit et Makoto ne se soucia plus de savoir à quel genre d'êtres il avait affaire, il ne se soucia plus de rien du tout. Ayaka donna une tape sur le crâne de son Aniki et des autres garçons, les ramenant à la réalité, alors qu'ils étaient sous le charme des créatures mascottes de l'équipe des Bulgares.

« Baka ! Baka ! Baka ! » Les insulta-t-elle.

« Ayaka... » Soupira Makoto, néanmoins il était heureux qu'elle l'ait aidé.

« Vous tenez pour qui ? » Demanda Théo-Kun, après un moment.

« Les irlandais. » Répondit Makoto.

« Moi aussi. » Déclara Ayaka, en même temps que Théodore.

« Je suis pour les bulgares. » Indiqua Drago-Kun.

Le coup d'envoi fut lancé et le match commença. Makoto porta immédiatement ses Multiplettes à son visage. Il tourna vivement la tête, suivant le match avec fascination.

Les deux équipes étaient très fortes. Il était difficile de les départager. Une feinte de Wronski fut effectuée. L'attrapeur, Viktor Krum, fonça en piqué, comme s'il venait d'apercevoir le Vif d'or tout en bas puis, arrivé presque au ras du sol, il remonta soudainement en chandelle. L'attrapeur des irlandais ne parvint pas à remonter à temps, s'écrasant de plein fouet au sol, nécessitant l'intervention de Médicomages. Émerveillée, Ayaka sauta sur le banc, applaudissant vivement l'action.

« Ce Krum est épatant ! » Lança la brune.

« J'avoue qu'il se débrouille. » Approuva Drago-Kun.

Le match se termina par une victoire des irlandais, mais ce fut Krum, de l'équipe des bulgares, qui attrapa le Vif d'or.

Lucius-San les raccompagna jusqu'à leur tente, alors qu'ils parlaient encore du match fabuleux auquel ils venaient d'assister.

Makoto joua un peu de flûte de Pan, avant de se coucher. Une fois allongé, il vida son esprit, puis le sommeil l'emporta.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Dans le prochain chapitre :

Retour à Poudlard.

À la semaine prochaine.

Biz

Gin' pour vous servir