Murasakibara s'approcha du voyou avec une démarche décontractée, mais sa silhouette imposante, presque surnaturelle, envoyait un message clair : il n'y avait pas de place pour la résistance. Le voyou, pris de panique, brandit son bâton, essayant de donner un coup de menace, mais Murasakibara, d'un geste fluide et imparable, tendit la main et saisit le bâton avec une facilité déconcertante.
Le voyou ne comprit même pas ce qui se passait avant que, d'un simple mouvement de poignet, Murasakibara ne brise le bâton en deux, éclatant le bois comme s'il s'agissait d'un simple morceau de pâte molle. Le bruit de la rupture résonna dans la ruelle, étouffant les dernières pensées de bravoure du malheureux. Même Hulk aurait eu du mal à rivaliser avec une telle puissance brute.
Murasakibara leva les yeux vers le voyou, le regard glacial, une lueur amusée dans ses yeux, presque comme s'il venait de jouer à un jeu d'enfant.
— Vraiment… c'est tout ce que vous avez ?
Le voyou, maintenant sans défense, recula précipitamment, son expression décomposée par la terreur.
— Vous… vous êtes un monstre !
Murasakibara se haussait sur ses pieds, un rictus sadique se formant sur son visage. Il tourna lentement la tête vers les autres, ses yeux étincelant d'un mélange de moquerie et de menace.
— Un monstre… Je suis bien plus que ça.
Il lança un regard vers Himuro, qui observait la scène en silence, un léger sourire aux lèvres. Il n'était pas inquiet, sachant très bien que Murasakibara ne ferait pas dans la demi-mesure.
