Murasakibara laissa échapper un rugissement bestial, une rage qui ne pouvait plus être contenue. Ses yeux brillaient d'une lueur sauvage alors qu'il pointait ses doigts vers les voyous, sa voix résonnant dans la ruelle comme celle d'un prédateur prêt à dévorer sa proie.
— Dégagez ! Ou je vais manger vos cervelles !
Le ton de sa voix, à la fois menaçant et presque dément, fit frissonner l'air autour de lui. Il sentait son énergie monter en flèche, son appétit insatiable grandissant à mesure que sa colère bouillonnait. C'était un monstre réveillé, une bête affamée qui n'avait plus qu'une seule chose en tête : la chasse.
Il se lança soudainement en avant, un gigantesque éclat de rire sadique traversant sa gorge, et se mit à pourchasser les voyous à une vitesse impressionnante. Les hommes, déjà terrifiés par la brutalité avec laquelle il avait brisé le bâton, se mirent à fuir en désordre, hurlant de peur. Mais Murasakibara n'était pas du genre à les laisser s'échapper si facilement.
Il courait derrière eux comme un ours enragé, ses pas résonnant lourdement dans la ruelle, chaque mouvement aussi puissant qu'un coup de tonnerre. Sa silhouette massive dévalait la ruelle, aussi rapide qu'un fauve affamé, ses yeux fixés sur sa proie.
C'était une chasse sauvage, comme celle d'un Dracula moderne, prêt à dévorer tout sur son passage. Chaque raquetteur qui essayait de fuir voyait ses espoirs s'effondrer au fur et à mesure que Murasakibara les rattrapait un par un.
Himuro, en arrière, observa la scène avec un soupir presque résigné, mais amusé. Il connaissait trop bien son ami pour s'inquiéter. Ce n'était qu'une autre de ses crises de « faim » incontrôlable. Il savait aussi qu'une fois que Murasakibara aurait terminé son jeu, tout serait fini. Mais, pour l'instant, il s'amusait bien de la scène.
— T'es sûr que tu ne veux pas un snack avant ça ? demanda Himuro en se dirigeant à sa suite, toujours un peu moqueur.
Mais Murasakibara n'avait plus d'autres préoccupations que de laisser ses instincts de prédateur prendre le dessus.
