Je suis Maire de Seattle depuis maintenant deux ans, j'ai gravi les échelons petit à petit ! J'ai commencé par être membre du conseil municipal, puis présidente du conseil municipale, c'est comme ça que j'ai su y faire mon nom.
Heureusement que j'ai eu mon mari pour m'épauler bien que ça n'a pas été une tâche facile jusque-là ! Si ça n'avait tenu qu'à lui, j'aurais été femme au foyer car monsieur travail de manière acharné, tellement qu'on ne se voit quasiment jamais. Il est présent par message ou appel mais absent physiquement de ma vie. Nous sommes ensemble depuis douze ans, mais ça fait au moins trois ans que nous ne sommes plus présents physiquement l'un pour l'autre. Nous essayons actuellement de concevoir un enfant ensemble, en espérant secrètement que cela nous rapproche, mais je ne me vole pas tellement la face.
Depuis quelques jours je suis en plein stress… Habituellement mon planning est calme, assez redondant je dirais même. Je signe des papiers, fait quelques sorties quand il y a des évènements (Nouvelle boutique qui ouvre, association, sortie éducative etc) mais depuis trois jours nous avons un tueur en série qui sévit dans la ville et qui s'en prend à de jeunes femmes, il en a déjà tué trois. J'ai donc un débat télévisé à tenir, tout ce que je déteste … Je n'aime pas vraiment les journalistes ainsi que leurs questions souvent axées sur ce que je vais porter comme vêtement, qui me réduise à un objet.
J'arrive au meeting pile à l'heure comme à chaque fois, comme j'ai un planning chargé, mon assistante se charge de tout pour moi afin de rendre ma journée plus confortable. Elle m'écrit même généralement mes discours, je les réécris à ma façon à chaque fois en les faisant corriger car chaque mot, doit à chaque fois être longuement étudié.
Bonjour, Je sais que les habitants de Seattle sont assez anxieux quant aux trois meurtres qu'il y a eu dans notre magnifique ville au cours de ces trois derniers jours. Le tueur sévit la nuit après 21 heures, sur des femmes entre dix-neuf ans et vingt-cinq ans. J'invite donc les jeunes femmes à éviter le plus possible de se déplacer après vingt heures. Les bus ont pour ordre de déposer les jeunes femmes au plus proche de chez elles. Si vous devez sortir, ne sortez pas seule. Nous avons mis en place un numéro vert afin que si vous deviez vous déplacez vous appelez ce numéro là et ça nous permettra de mettre une patrouille sur votre itinéraire en toute discrétion.
Je marque une pause.
Est-ce que vous avez des questions ? J'adresse cela auprès des journalistes. Je sens d'un coup une vive douleur qui me prend dans mon bas ventre. Tout devient noir petit à petit, comme un écran qui rend l'âme. Je sens mes jambes qui se dérobes, et mon corps rejoindre le sol avant que quelque chose me rattrape.
-Madame Mills ?! J'entends l'urgence dans sa voix ainsi que de la peur. J'essaie d'ouvrir les yeux péniblement. La lumière m'éblouie. Je vois de beaux cheveux blond et long et de beaux yeux verts. Je me tiens le ventre la douleur est insupportable, je lui dis alors que je suis enceinte, avec le restant de mon énergie avant de sombrer de nouveau dans l'inconscience.
En me réveillant, je comprends assez vite que je suis à l'hôpital, les murs, l'odeur et le lit m'ont mis assez vite sur la bonne piste. Mes parents sont eux à mon chevet et mon mari est lui absent… Est-ce étonnant ? Une fois mon téléphone regardé je peux voir des messages de mon mari, me demandant comment je vais, et me disant qu'il est désolé de ne pas pouvoir être là. Les absents ont toujours tort me dis-je mentalement. Je dis bonjour à voix haute afin de signifier à mes parents que je suis réveillé. Ils semblent heureux, tandis que moi je me sens triste et seule malgré la présence de mes parents.
J'ai perdu le bébé c'est ça ? Je vois à leurs regards qu'ils sont tristes pour moi, et me disent oui de la tête, sans doute pour essayer de me faire moins de peine qu'en le disant à voix haute. Je me mets à pleurer silencieusement, ils se lèvent pour me faire un câlin, ce n'était peut-être pas la meilleure des décisions même si ça me procure un bien fou de sentir qu'on me soutient, je pleure de plus belles. En me réveillant je sentais déjà un vide en moi, mais la le vide je le sent encore plus fort. Je sais que je vais avoir sur le dos mes parents pendant un petit moment, surtout quand ils ont vu de leurs propres yeux que mon mari est aux abonnés absent … J'ai pu rentrer chez moi le soir même, j'ai installé mes parents dans la chambre d'amis, j'ai quand même informé mon mari de leur présence chez nous en lui envoyant un message, celui-ci avait l'air ravi que je ne sois pas seule, puisqu'il me dit qu'il ne pourrait pas être là avant demain. Je soufflais, il était de moins en moins présent dans ma vie et si je posais des questions, il disait que c'est pour nous qu'il est moins là, pour qu'on ai cette belle maison etc … Sauf que moi aussi je travaille pour avoir cette vie. En ce moment je suis incertaine sur pleins de choses. Je suis perdu ! Encore plus depuis ce matin, quand j'ai appris que je n'allais finalement pas être maman. Je n'ai même pas eu la force de le dire à mon mari que le bébé n'était plus là, en même temps, il ne me l'a pas demandé et n'est pas là.
J'ai annoncé à mes parents mon désir de reprendre le travail dès demain, et en ai informé également les personnes qui travaillent avec moi. Je savais que la plupart ne savait pas quoi me dire, donc ils m'ont dit pour la plupart : « A demain, prends soin de toi ».
Le lendemain, dans mes bureaux de l'hôtel de ville
J'ai pas mal de paperasserie à faire ce qui me soulageait car j'ai vraiment besoin de m'occuper la tête afin d'éviter de penser à ce qu'il s'est passé hier. Ma secrétaire rentrait à un moment donné pour me dire que mon planning venait de changer, il y a un nouveau meeting de prévu car le tueur en série vient juste d'être appréhendé. Je demande à ma secrétaire un tas d'information, pendant que nous partons dans la salle de conférence de l'hôtel de ville. Les médias sont là, ça me stresse à chaque fois. Ma secrétaire me tend une feuille et une bouteille d'eau je l'en remercie avant de m'élancer vers le pupitre. J'y met mes notes, le micro est lui bien positionné et les tests on était réalisé en amont pour qu'on puisse m'entendre convenablement de partout.
Bonjour cher citoyen de Seattle, le tueur en série a été appréhendé aujourd'hui même par le FBI aidé par la Police Judicaire du District 12 de Seattle. Le jugement se tiendra très prochainement, mais en attendant celui-ci, il sera bel et bien derrière les barreaux pour attendre son procès je peux vous l'assurer. Seattle peu donc dormir de nouveau sur ses deux oreilles, merci au FBI et la Police Judiciaire, pour leur acharnement qui a fini par payer !
Pendant tout mon discours j'ai balayé la salle du regard afin de rencontrer chaque caméra de chaque journaliste, mais mon regard lui s'accrochait également sur quelqu'un de la police en civile, une blonde au yeux verts, son regard, ses yeux eux je ne les oublierais je ne pense jamais quand j'étais au plus mal. Je signale que le meeting prend fin en leur disant merci. Cependant quelques journalistes, continuaient de poser des questions.
« Comment vous sentez vous après votre malaise d'hier ? » « Allez-vous mieux ? »
- Si je suis ici c'est que je vais mieux, c'était une petite chute de tension rien de bien méchant, merci de votre inquiétude. Je commençais à partir de la balustrade.
« J'ai entendu dire que vous étiez enceinte et que vous auriez perdu votre enfant, est-ce vrai ? » Je me stop à l'entente de cette question, c'était comme une douche froide d'un coup, je souffle un bon coup et je repart comme si de rien était, heureusement j'étais dos à eux donc personne n'avait pu voir que mon masque lui était tombé pendant une dizaine de secondes.
Une fois revenu à mon bureau, je profite du calme, pour me remémorer tout ce qui venait de se passer. Je téléphonais à mon assistante, lui demandant si elle pouvait venir dans mon bureau.
- Ruby, j'aimerais que vous retrouviez qui est le journaliste qui m'a posé la question hyper personnelle, devant toutes ses personnes et que vous le mettiez dorénavant sur ma liste noire, merci. J'adore Ruby Lucas, elle est très professionnelle et prend à chaque fois des notes de ce que je lui dis, elle les prend comme une mission, et je sais qu'a chaque fois qu'elle fait une des tâches que je lui confie elle le raye d'un coup de Stabilo de manière très satisfaite. Oh et pourriez vous aussi retrouver l'agent de police en civile, une blonde aux yeux verts, celle qui m'a aidé quand je suis tombé dans les pommes et qui était la tout à l'heure et l'envoyer dans mon bureau ? Merci Ruby. A peine avais-je dis cela qu'elle était partie de mon Bureau, et s'activait à sa tâche, quant à moi je m'occupe des papiers à signer avec mes lunettes vissé sur le nez, j'ai vraiment l'impression d'en avoir de plus en plus. Il faut en plus que je lise chaque papier de manière attentive, afin de savoir si je les signe ou non, si je donne mon accord ou non, je n'ai pas le droit à l'erreur. Je me fais sortir de ma lecture par quelqu'un qui toque je sursaute avant de dire entrer, tout en continuant de lire. Cela devait être encore Ruby, ne l'entendant pas parler je lève ma tête de ma feuille, et c'est l'agent blonde que Ruby a trouvé. Je baisse ma feuille, avant de me lever de ma chaise pour aller à son encontre.
- Bonjour je suis …
- Madame la Maire tout le monde vous connais. Je ferme les yeux, voulant me cacher plus bas que terre évidemment qu'elle sait qui je suis ! Je suis le Lieutenant Swan, je m'occupe de votre protection lors de meeting et vos sorties depuis quelques semaines, je remplace le lieutenant Blanchard qui est partie en congé maternité.
- Ah oui c'est vrai ! Comment va le Lieutenant Blanchard ? J'ai complètement oublié de lui envoyer un petit message ! C'est donc vous qui la remplacez. Vu que vous êtes en civil je ne vous ai pas remarqué tout de suite, j'en suis navré ! Ruby a du oublier de nous présenter, j'aime savoir avec qui je travaille.
- Sans offense mais si vous ne m'avez pas remarqué, c'est que je fais bien mon travail.
- Ce n'est pas faux.
- Comment allez-vous depuis hier ? Je la regarde et j'enlève mes lunettes.
- C'est pas trop ça, mais je suis contente d'être ici, ça me fait penser à autre chose. Merci de m'avoir rattrapé hier, ça m'a sans doute évité un gros mal de crane et des douleurs au dos.
- C'est mon travail. Essayez de ne pas trop rester tard, même si ça peut être tentant d'avancer dans cette grosse pile de dossier que vous avez.
C'est vrai qu'aujourd'hui je me suis donné pour mission, d'avancer dans cette pile qui s'entasse, de partir le plus tard possible, pour qu'elle soit drastiquement réduite. Je remet doucement mes lunettes sur mon nez. Je reprend une des feuilles, tout en commençant à la lire.
- Vous avez peut-être quelqu'un qui vous attend le soir Lieutenant Swan, mais ce n'est nullement mon cas donc je vais tout faire pour que cette pile diminue.
Elle m'a souhaité une bonne journée, avant de partir de mon bureau. J'espère que je n'ai pas été trop incisive dans mes propos. Cela étant dit, je n'ai pas vu le temps passé après son départ… J'étais tellement absorber par le tas de chose que j'avais à faire, que j'ai sursauté comme une folle quand je me suis aperçu que je n'étais pas seule dans mon bureau.
- Excusez moi, Madame la Maire … J'ai toqué plusieurs fois et n'ayant eu aucune réponse je me suis inquiété. J'ai demandé à Ruby votre Assistante ce que vous aimez mangé et boire donc voilà pour vous. Me dit-elle en posant sur ma table un sac et un café venant de Starbucks. Cela me touche vraiment qu'elle ait pris le temps de faire ça pour moi, surtout après notre dernière discussion. Je voyais qu'elle allait repartir.
- Merci beaucoup Lieutenant Swan, vous n'étiez pas obligé. J'imagine que vous avez pris un plat pour vous aussi, donc asseyez vous et mangeons ensemble, ça sera plus sympathique. Elle m'offre un beau sourire, avant de repartir et revenir s'installer en face de moi avec son repas.
- Je vois que vous avez beaucoup avancé !
- Oui, je n'ai pas vraiment vu l'heure passer … Je vais faire pareil demain soir ce qui me permettra d'être vraiment à jour. D'ailleurs que faites vous encore ici ?
- Mon boulot est littéralement de veiller sur vous ... Donc si vous êtes encore là, je ne peux pas partir ...
- Oh je suis désolé ... Moi je ne suis pas attendu, mais j'imagine que vous l'êtes ! Je mange et je pars promis ! Elle m'offre de nouveau un magnifique sourire.
- Ne soyez pas désolé, pas de soucis.
J'aurais aimé qu'elle me parle de sa vie, ça m'aurait changé de la mienne, de discuter ou quoi ... Mais voilà le statut que j'ai fait que j'ai l'impression que les personnes sont vite intimidé, m'accorde plus d'importance qu'eux même, tellement que oui parfois j'oublie la vie des autres personnes qui m'entoure.
Il était vingt-trois heures et je viens juste de rentrer à la maison.
Mes parents sont encore chez nous, je vois à leurs tête qu'ils sont hyper inquiet. Ils pensaient que j'allais rentrer bien plus tôt que cela, je leur ai dit que j'avais une montagne de dossier en retard et que j'en avais donc profité pour avancer sur cette pile. Ils m'annonçaient également que mon mari était là et qu'il n'avait pas l'air hyper content que je sois rentré tard. Mes parents me faisait un câlin avant d'aller se coucher. J'allais dans le salon.
- Bonsoir Humbert, ce soir j'ai l'honneur de ta présence ! Dis-je d'un ton sarcastique. Je me sors un verre à vin avant de me servir du vin.
- Qu'est-ce que tu fais ?! Me dit-il comme si j'étais folle.
- Ah oui pardon, tu n'as pas suivi les dernière nouvelle. Je ne suis plus enceinte. J'ai perdu notre enfant. Et tu n'étais pas là. Dis-je en portant à la bouche mon verre, c'était un bordeaux, d'une belle année, mon préféré Château de Reignac un 2014. Du coup oui je suis resté au travail un peu plus longtemps, pour penser à autre chose. Je suis maire donc j'ai beaucoup de chose à faire, j'ai une pile monstre de dossier en retard, donc j'en ai profité. Je ne sais jamais si tu vas être à la maison ou non, donc je fais comme si je n'allais pas te voir, puisque tu es un fantôme dans ma vie.
- Effectivement avec ce que tu dis ,comment tu le dis, je n'ai pas l'air d'être un bon mari. Je travaille nuit et jour pour que l'on puisse se la couler douce d'ici une dizaine d'année, à ne plus avoir besoin de travailler ou quoi. Avec ce que je gagne je ne comprends même pas que tu ais besoin de travailler, d'être maire ou peu importe.
- Pardon ?! Tu te moques de moi Graham ?! J'ai besoin de toi maintenant et pas dans dix ans, mais dans le présent, là maintenant. Je traverse tout, toute seule ! Je suis seule en permanence et tu n'es pas là ! Tu comprends pas que je te reproche ton absence quotidienne ? Je fais un métier qui me plais, je suis maire et j'ai mérité ma place, moi aussi je gagne un beau salaire, et si cela se trouve bien plus que toi ! Je fais un travail éreintant, et pourtant je suis là pour toi. Je te fais la cuisine, j'ai toujours des petites attention envers toi quand tu es là, mais ouvre les yeux ! C'est que à sens unique ! Je n'ai jamais de petite attention de ta part ou quoi ! Quand j'étais à l'hôpital ça n'avait pas l'air de t'affoler plus que ça ! Heureusement que mes parents eux étaient là, parce que sinon crois moi, tu aurais récupéré tes affaires le soir même. Je sors des papiers de mon sac et lui tend.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Les papiers du divorce, je ne veux plus que tu sois mon mari, mon compagnon ou bien même mon meilleur ami, mon confident ou quoi que ce soit. Je te rappel ce que l'on c'est dit à l'église : " Je promets de te rester fidèle, dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, et de t'aimer tous les jours de ma vie." Tu n'es pas fidèle, ou loyal envers moi, tu n'es pas présent dans les épreuves et franchement, m'aimes tu encore ? Je le vois prendre les papiers du divorce, tout en écoutant ce que je lui dis.
- C'est ce que tu penses de moi ?
- C'est ce que les actes disent de toi. Les mots c'est joli, mais ce que tu fais pèse plus dans la balance.
Je ne sais par quel miracle j'ai réussi à dormir cette nuit. J'ai décidé de le laisser dormir dans notre chambre et je suis allé dans celle d'amis. Le lendemain matin, je me suis levé assez tôt pour préparer le petit déjeuner à mes parents et quand mon bientôt ex mari à daigné arrivée dans la cuisine je lui ai dis de se débrouiller pour le petit déjeuné, il est donc parti en un éclair sans demandé quoi que ce soit. Après avoir fini de déjeuner j'ai dis à mes parents que j'avais demandé le divorce avec Graham, je leur ai aussi dis que ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait arranger avec un enfant ou quoi que ce soit, j'ai fini par leur dire que je n'étais plus heureuse avant de partir allé travailler.
Je croisais mon assistante avant d'aller dans mon bureau.
- Madame la maire, j'ai eu pas mal de coup de fil de votre mari … Voulez-vous que je vous transfère dans votre bureau ces prochains appels ? Ou que je lui dise quelque chose ? Je m'arrêtais, et fit marche arrière jusqu'à son bureau.
- Il vous a appelé combien de fois ?
- 3.
Je lève les yeux au ciel, je sors mon téléphone portable, effectivement dix appels manqués, pleins de SMS. J'ai bien peur qu'il allait pourrir ma journée.
- Merci Ruby je m'en occupe. S'il rappel ou quoi transfère moi son appel. Je ne sais pas comment dire à mon assistante que ce n'était plus mon mari, du moins dans mon cœur car je lui ai tendu les papiers du divorce seulement hier. Je n'aime pas vraiment parler de ma vie privé, encore moins sur mon lieu de travail, mais ça ne me dérange nullement de connaître celle des autres s'ils ressentent le besoin d'en parler. Une fois dans mon bureau je rappel Graham. Lui demandant pourquoi il n'a pas arrêté de m'appeler au travail ainsi que sur mon téléphone. Je lui disais que je conduisais et que par conséquent je ne pouvais pas répondre et que de toute manière j'étais moins connecté que lui. Il me disait qu'il ne voulait pas me perdre, que cette nuit lui avait permis de réfléchir. Je lui disait que moi aussi j'avais longuement réfléchi avec énormément de nuit ou il me laissait seule comme une merde. Qu'il ne s'était jamais mis à ma place car il ne voyait pas le problème jusque là. Je lui dis également que ça ne sers à rien de me recontacter ou quoi que ce soit pendant mes heures de boulot. J'appel Ruby pour lui dire finalement, de dire à mon mari que je suis occupé s'il appel, car c'est le cas, et de me déranger que si c'est urgent, ou si j'ai une activité à faire mais rien d'autre. J'avais ma mini montagne de dossier à finir, je dis mini pour justement minimiser car hier c'était une belle montagne. A l'heure du déjeuner mon téléphone sonnait c'était Ruby pour m'avertir que ma boisson et mon repas était arrivé. Je m'étais juste stoppé dans mes dossier à ce moment là, avant de m'y remettre. Dans l'après midi, je pouvais entendre du mouvement dans le couloir et même quelques éclats de voix.
- Monsieur Humbert ! Madame la Maire est très occupé aujourd'hui et ne souhaite être nullement dérangé ! Il ne manquait plus que ça. Qu'il vienne sur mon lieu de travail, alors que ça faisait plusieurs années qu'il n'y était pas venu. C'était à l'époque ou on partageait encore quelque chose pas comme maintenant.
- Je suis sur qu'elle est là et qu'elle vous à dit de dire ça ! Je décide de sortir de mon bureau pour venir au secours de Ruby.
- Graham dans mon bureau ! Maintenant ! Je pouvais voir mon assistante surprise par mon ton, Graham lui ne se fait pas prié. Qu'est-ce que tu fais là ? Tu crois que j'enfile des perles ici ou ça se passe comment ? J'espère que tu as bien parlé à mon assistante sinon tu as intérêt à lui présenter tes excuses en partant.
- Tu ne répond à aucun de mes appels, j'ai réussi à finir plus tôt pour nous.
- Non Graham, tu as fini plus tôt pour toi, moi je travaille, et si tu veux qu'on fasse des choses ensemble ça se prévoit longtemps à l'avance, mais c'est trop tard vois tu, tu te réveilles après la bataille. Ou étais tu quand j'avais besoin de toi ? Ou étais tu quand je t'attendais au restaurant et que tu ne venais pas ? Ou étais tu quand j'étais à mes rendez-vous ? Ou étais tu quand tu laissais le lit vide à côté de moi ? Ou étais tu quand j'avais besoin de réconfort ? Je t'ai beaucoup beaucoup attendu Graham. Et maintenant que je te tend les papiers du divorce tu me cours après parce que tu as peur de me perdre, mais tu m'as perdu il y a longtemps tout comme je t'ai perdu il y a longtemps. Car admettons on se remet ensemble, ça va durer combien de temps avant que tu me refasse la même chose ? dix jours, un mois, six mois ? Et je vais me faire du mal ou plutôt tu vas me refaire encore mal, car j'aurais espéré pour rien. On en a fini toi et moi. Sois tu récupère tes affaires sois je récupère les miennes, mais vu que tu n'es jamais là ça serait mieux que ça soit toi qui récupère tes affaires, pour la suite on verra. Il baissa la tête et parti. Je disais à mon assistante que j'avais besoin d'air et lui dit que j'en avais fini pour aujourd'hui. De toute façon comment travailler correctement après ça ?
Voila fin de ce premier chapitre n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ?
Je ne sais pas qu'en j'écrirais la suite car j'ai déjà un chapitre à terminer sur Supergirl.
Evidemment on est sur une fiction qui s'oriente plus sur Emma/Regina pour la suite et ça va venir petit à petit. Ce début était important avec une bonne mise en haleine etc.
Merci d'avoir lu et n'hésitez pas à laissé une marque de votre passage ça fait toujours hyper plaisir
