Harry, inquiet pour Hermione, s'apprêtait à partir à sa recherche lorsque Dumbledore lui-même l'arrêta. Surpris, il se retourna et surprit un échange de regards entre deux hommes du clan qui se tenaient aux côtés du directeur. Il ne put s'empêcher de poser la question qui lui brûlait les lèvres.

— Comment ça, « la personne qui peut l'aider » ? Je ne comprends rien, professeur.

Dumbledore esquissa un sourire, une lueur d'amusement scintillant derrière ses lunettes. Mais Harry, lui, ne trouvait rien d'amusant. Il ne comprenait tout simplement pas à quoi son directeur faisait allusion. Qui pouvait bien aider Hermione, si ce n'était lui et leurs amis ?

— Harry, mon enfant, tu comprendras en temps et en heure. Pour le moment, laisse les choses se faire et sois simplement là pour Miss Granger.

Le jeune homme n'eut pas le temps de répondre qu'un blond à l'allure noble sortit rapidement de la pièce. Il se contenta d'un bref hochement de tête en direction de Dumbledore et d'un des hommes du clan avant de disparaître. Harry sentit la confusion l'envahir. Où allait-il ? Pourquoi tout ce mystère ? Tant de questions sans réponse… Il se mordit la langue pour s'empêcher d'exiger des explications.

Un peu plus loin, dans le parc, sous le plus vieux chêne, Hermione pleurait à chaudes larmes. La douleur et la tristesse l'assaillaient de toutes parts. À cet instant, elle en voulait au monde entier. Comment Voldemort avait-il pu tuer ses parents, eux qui n'avaient rien à voir avec cette guerre ?

Non… Elle savait pourquoi.

Tout était de sa faute.

Si elle n'avait pas rejoint Harry dans son combat, ses parents seraient encore en vie. Elle les aurait revus aux prochaines vacances. Mais c'était fini.

Plus jamais elle ne se réveillerait un matin de Noël pour les retrouver au pied du sapin.
Plus jamais elle ne connaîtrait cet amour inconditionnel qu'ils lui avaient offert chaque jour.
Plus jamais elle ne recevrait les conseils avisés de sa mère ou les petits surnoms affectueux de son père.

Ce constat la brisa un peu plus, et elle éclata en sanglots, sentant son cœur se déchirer à chaque instant qui passait.

Tellement perdue dans sa douleur, Hermione n'entendit pas les pas qui s'approchaient d'elle. Ce ne fut que lorsqu'un jeune homme aux yeux dorés et à la chevelure blonde s'accroupit face à elle qu'elle sursauta. Elle leva les yeux, noyés de larmes, et vit qu'il lui souriait doucement, un mouchoir tendu vers elle.

— Bonjour, je m'appelle Jasper. Jasper Halle. Je suis vraiment désolé pour tes parents, Hermione.

Elle le fixa sans comprendre. Qui était-il ? Comment connaissait-il son nom ?

Il lui fallut quelques instants pour reprendre ses esprits. Elle attrapa le mouchoir d'un geste hésitant et murmura un remerciement sans parvenir à dire un mot de plus. En essuyant ses larmes, elle frissonna sous l'air frais du soir, réalisant qu'elle n'était sortie qu'en simple haut d'entraînement.

Jasper, remarquant son frisson, enleva sa veste avec des gestes mesurés, comme s'il craignait de l'effrayer, et la posa doucement sur ses épaules avant de s'asseoir à côté d'elle. Aucun d'eux ne parla. Seul le silence les enveloppait.

Après un moment, Jasper observa Hermione, toujours absorbée par ses pensées, fixant le lac sans un mot. Dans un élan de courage, il passa un bras autour de ses épaules et l'attira doucement contre lui.

Et là, il ressentit une chose étrange.

Une vague de bien-être.

Il n'avait jamais éprouvé cela auparavant. Mais ce n'était pas déplaisant. Au contraire.

D'une voix douce, il murmura :

— Ne retiens pas ta peine. Ne la laisse pas t'engloutir. Laisse-la s'échapper, pleure, n'aie pas honte. Je suis là.

À peine eut-il fini sa phrase qu'Hermione éclata en sanglots, nichant son visage contre son épaule.

Ils restèrent ainsi de longues minutes, jusqu'à ce que sa respiration devienne plus calme. Épuisée, elle s'était endormie contre lui.

Avec une infinie douceur, Jasper glissa un bras sous ses genoux et se releva, la portant contre son torse comme si elle était la chose la plus précieuse au monde. Il prit le chemin du château, un sourire tendre flottant sur ses lèvres.

C'est ainsi qu'Harry les trouva en sortant à son tour pour chercher Hermione.

Lorsqu'il croisa le regard de Jasper, il resta silencieux quelques instants, analysant la scène. Puis, d'une voix basse pour ne pas réveiller Hermione, le blond prit la parole.

— À force de pleurer, elle s'est endormie. Peux-tu me montrer le chemin de votre tour ? Je pense qu'elle sera plus à l'aise là-haut.

Harry hésita, son regard oscillant entre Jasper et sa meilleure amie, le cœur serré en voyant son visage rougi par le froid et les larmes. Une vague de culpabilité le submergea. Si seulement il n'avait pas été son ami… peut-être que ses parents seraient encore vivants.

D'un geste, il voulut reprendre Hermione dans ses bras, mais Jasper recula d'un pas et déclara calmement :

— Laisse, je vais m'en occuper.

Surpris, Harry se contenta d'acquiescer et ouvrit la marche. Tout en avançant, il ne put s'empêcher de se poser une question : pourquoi ce garçon semblait-il si… protecteur envers Hermione ?

Arrivés à la tour de Gryffondor, Harry donna le mot de passe et permit à Jasper d'entrer dans la salle commune. Il jeta un sort sur l'escalier du dortoir des filles pour éviter qu'il ne se transforme en toboggan et indiqua le lit d'Hermione.

Avec une tendresse infinie, Jasper la déposa sur son lit et la couvrit avec sa veste, comme pour s'assurer qu'elle ne prenne pas froid. Il l'observa un instant, puis, sans un mot de plus, redescendit retrouver Harry.

Avant de quitter la salle commune, il se tourna vers lui et murmura :

— Dis-lui qu'elle pourra me rendre ma veste quand elle le voudra. Et que si elle veut parler… je suis là.

Sans attendre de réponse, il disparut dans le couloir, laissant Harry abasourdi.

Qui était réellement ce Jasper Halle ?

Jamais il n'avait vu Hermione aussi proche d'un garçon en dehors de lui-même et des Weasley.

Fatigué, envahi par un profond sentiment de culpabilité, Harry s'écroula sur le canapé, hanté par la perte des Granger. Hermione était comme une sœur pour lui, et à cause de lui, elle était désormais orpheline.

Que se passerait-il maintenant ? Comment allait-elle réagir face à tout cela ?

C'est en se posant ces questions qu'il s'endormit, le cœur lourd.

Quelques heures plus tard, Hermione se réveilla lentement, désorientée.

Elle mit quelques secondes à reconnaître son dortoir. Puis, les souvenirs lui revinrent en pleine face : la mort de ses parents. Son entraînement. Sa rencontre avec ce garçon…

Mais ce qui lui serra le cœur fut de se rappeler, une fois de plus, que ses parents ne reviendraient jamais.

Un sanglot lui échappa.

Elle serra instinctivement la veste qu'elle avait toujours sur elle, y enfouissant son visage alors que les larmes recommençaient à couler.

Larmes de tristesse.
Larmes de rage.

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Hermione pleura jusqu'à ne plus avoir de larmes. Peu à peu, sa tristesse se mua en colère, puis en haine. À cet instant, une seule pensée l'obsédait : se venger de la mort de ses parents. Elle serra les poings, laissant défiler dans son esprit mille tortures qu'elle infligerait à Lord Voldemort si elle l'avait face à elle, même si elle savait que seul Harry pouvait le tuer.

Soudain, une image lui revint en mémoire : l'état dans lequel Harry était lorsqu'il avait découvert la mort de ses parents, l'effondrement total qu'il avait vécu. Hermione se figea, puis, après quelques minutes, elle se leva et se dirigea vers la salle de bain.

Face au miroir, elle grimaça en découvrant ses yeux rougis par les pleurs et ses cheveux en désordre. D'un soupir las, elle se détourna et entra sous la douche. L'eau chaude apaisa légèrement ses nerfs tendus. Une fois lavée, elle enfila son uniforme, se coiffa tant bien que mal, et appliqua un peu de maquillage pour camoufler ses cernes et la rougeur de ses yeux. Saisissant sa cape et ses affaires, elle descendit dans la salle commune.

En arrivant, elle aperçut Harry et Ron en pleine discussion. À peine l'avaient-ils vue qu'ils se levèrent d'un bond et l'enlacèrent aussitôt.

— Mione, tu vas mieux ? demanda Ron d'une voix inquiète.

Hermione leva les yeux vers son ami, tenta un sourire, mais seule une grimace tordit son visage. Pour ne pas lui faire de peine, elle baissa le regard. Une main douce attrapa alors son menton et releva son visage. Ses yeux noisette croisèrent un regard vert empreint d'intensité. Face à cette tendresse, elle sentit les larmes monter de nouveau, mais Harry prit rapidement la parole.

— Ne te force pas, Mione. Je suis désolé pour ce qui est arrivé. Si j'avais pu, j'aurais tout fait pour l'empêcher.

Hermione se jeta dans ses bras, posant sa tête sur son épaule, les yeux fermés. Elle aurait voulu parler, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Seul son cœur battait lourdement dans sa poitrine. Ce fut seulement lorsque Ron posa une main sur son épaule qu'elle retrouva pied avec la réalité.

Voyant l'heure tourner, Harry leur fit signe de partir.

— Venez, on descend, sinon on va être en retard.

Sans un mot, Hermione et Ron le suivirent à travers les couloirs. La jeune fille, pourtant, ne ressentait ni faim ni envie d'être là. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était retourner sous sa couette et ne plus en bouger. Mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Elle devait rester aux côtés d'Harry. Elle devait l'aider à vaincre Voldemort.

En pénétrant dans la Grande Salle, elle sentit de nombreux regards se poser sur elle. Dumbledore, ainsi que la famille Cullen, au courant de la situation, l'observaient avec une attention particulière. Mais Hermione les ignora et s'installa à sa place, le cœur lourd.

Plus elle avançait, plus elle sentait un regard brûler sa peau. Pourtant, elle s'interdit de tourner la tête, refusant de céder à cette étrange sensation.

Assise à la table des Gryffondor, elle fixa son assiette avec dégoût. L'abondance de nourriture lui donnait la nausée, mais pour ne pas inquiéter ses amis, elle se força à piquer un morceau de poulet du bout de sa fourchette.

Ce fut seulement lorsque Harry se pencha vers elle qu'elle se contraignit à avaler une bouchée.

— Je sais que c'est dur, Mione, mais s'il te plaît, essaie de manger un peu plus.

Hermione aurait voulu lui dire de se taire, de ne pas faire comme s'il comprenait ce qu'elle ressentait… Mais elle savait que ce serait un mensonge. Lui aussi avait perdu ses parents. Lui aussi les avait vus mourir.

Une vague de colère pure s'empara d'elle. Sous l'intensité de son émotion, une onde de magie brute s'échappa d'elle, faisant tressaillir plusieurs élèves à proximité. Quelques Gryffondor la fixèrent, stupéfaits. Mais une fois encore, ce fut Harry qui calma la tempête en lui prenant la main.

— Respire, Mione. Reste calme. Si tu veux, après le petit-déjeuner, on ira courir dans le parc.

Hermione soupira. Sans répondre ni accorder un regard à ses amis, elle se leva et se dirigea vers la sortie de la Grande Salle.

C'est alors qu'une voix la cloua sur place.

— Regardez-la ! Granger se sent mal. À tous les coups, son rouquin ne veut plus d'elle et de sa tête de coincée !

Un silence pesant s'abattit sur la salle. Il n'était pas rare d'entendre des insultes voler entre Gryffondor et Serpentard, mais cette fois… Quelque chose était différent.

L'air sembla se charger d'électricité.

Hermione releva lentement la tête et posa un regard noir sur Drago Malefoy. Un regard empli d'une haine glaciale, d'un mépris absolu. Jamais, dans toute l'histoire de Poudlard, on n'avait vu Hermione Granger ainsi. Et, étrangement, même ses camarades de maison ressentirent un frisson de peur.

Les poings serrés, Hermione avança lentement vers Malefoy, le souffle court. Dumbledore, lui, hésita un instant à intervenir, mais contre toute attente, il fit signe à tous de rester à leur place.

Drago, un sourire arrogant aux lèvres, la regardait approcher sans ciller.

Hermione s'arrêta à quelques centimètres de lui. Plutôt que de lui asséner un coup de poing, comme elle en mourait d'envie, elle se pencha près de son visage et, d'une voix glaciale, déclara :

— Malefoy, si j'étais toi, je me tairais. Parce que vois-tu… Je n'ai qu'une seule envie en ce moment : t'arracher la tête.

Un silence de plomb tomba sur la Grande Salle.

Hermione se retourna alors vers toute la table des Serpentard et les fixa d'un regard à glacer le sang.

— Vous voulez savoir ce que j'ai ? Je vais vous le dire, bande d'imbéciles.

Sa voix vibrait de rage.

— Votre très cher Voldemort a tué mes parents. Mes parents qui n'avaient rien à voir avec la magie. Rien à voir avec notre monde ! Et vous êtes là, à vous réjouir, à vénérer un être ignoble, dépourvu de la moindre once d'humanité.

Sa respiration se fit plus rapide, plus saccadée. Elle recula d'un pas, mais son regard n'avait rien perdu de sa fureur.

— Mais vous savez quoi ? Vous allez tous tomber. Lui y compris. Je le jure sur Merlin, je le tuerai !

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Hermione avait hurlé ces mots à travers toute la Grande Salle, figeant tout le monde d'horreur. Le plus choqué était Malefoy, qui avait perdu toutes ses couleurs. À cet instant, il était aussi pâle que le Baron Sanglant. Pour la première fois de sa vie, il ne savait plus comment réagir. Certes, il n'aimait pas la jeune femme, mais de là à se réjouir du fait qu'elle ait perdu ses parents, il en était incapable. Car, au fond, il ignorait comment il réagirait si on lui annonçait la mort des siens.

Mais la haine d'Hermione ne s'arrêta pas là. Son regard brûlant de rancune se planta dans celui de Malefoy, et elle déclara d'une voix glaciale, dénuée de tout sentiment, mais emplie de mépris :

— Malefoy, tu diras bien à ton maître qu'Hermione Granger lui court après pour le tuer. Je me vengerai, jusqu'au dernier Mangemort encore en vie sur cette terre. Toi aussi, tu comprendras ce que c'est de perdre un être cher, car ton père est sur ma liste, Malefoy. Surveille bien tes arrières, ainsi que ceux de ta famille, car Hermione Granger est en chasse !

Un silence de plomb s'abattit sur la salle. Pour la première fois dans l'histoire de Poudlard, on voyait la grande Hermione Granger consumée par une haine féroce et sans limites. Même les Serpentards, d'ordinaire si arrogants, eurent un mouvement de recul. Dumbledore, lui, posa un regard triste sur la jeune femme. Il n'y avait plus de doute : elle n'abandonnerait pas sa quête de vengeance. Puis, en observant Harry, il le vit se lever et s'approcher de son amie. Posant une main sur son épaule, il murmura doucement :

— Mya, calme-toi. Viens, on sort.

Mais Hermione ne bougea pas d'un centimètre, ses yeux toujours rivés sur Malefoy, emplis de haine et de mépris. Soudain, Jasper se leva à son tour et s'approcha prudemment. D'une voix douce, semblable à celle qu'il avait utilisée plus tôt dans la matinée au parc, il lui dit :

— Tu devrais écouter ton ami et sortir. Tu es trop en colère pour rester ici.

D'un mouvement vif, la reine des Gryffondors posa son regard noir sur Jasper. Mais lorsqu'elle le reconnut, son expression se radoucit légèrement. Il ne la regardait ni avec colère ni avec jugement, mais avec une lueur indéfinissable qu'elle ne parvint pas à identifier. Elle baissa alors la tête, serra les poings et quitta la Grande Salle à pas rapides.

Dès qu'elle fut dehors, les larmes revinrent. Tandis qu'elle se dirigeait vers le parc en pleurant, elle maudit mentalement Malefoy, Voldemort et toute leur clique. Pourquoi fallait-il que Malefoy vienne lui chercher des ennuis alors qu'elle était déjà à bout ? Elle se mit à courir, cherchant un exutoire à sa douleur, sans se rendre compte que ses deux meilleurs amis ainsi que les Cullen l'observaient et discutaient entre eux.

Dans la Grande Salle, un silence pesant s'était installé. Tout le monde comprenait désormais qu'Hermione venait de perdre ses parents. Beaucoup baissèrent la tête, même certains Serpentards. Mais soudain, une voix féminine s'éleva du côté des Vert et Argent :

— Oh Merlin, ce n'est pas si grave, ce n'étaient que des Moldus !

En un éclair, Jasper fut sur elle, une main serrée autour de sa gorge. Son regard, d'ordinaire impassible, était noir de rage. La jeune fille trembla et couina sous la douleur, tandis qu'il grondait entre ses dents serrées, le visage déformé par la colère :

— Ferme ta gueule. Visiblement, tu ne sais pas ce que c'est de perdre quelqu'un. Tu ferais mieux de ne jamais te trouver sur mon chemin ou celui de ma famille… Sinon, je te tue, gamine !

Sous la rage, il resserra sa prise autour de son cou. Mais avant qu'il ne puisse aller plus loin, son père et Dumbledore se précipitèrent pour l'arrêter.

— Jasper, lâche-la ! Tu vas le regretter si tu la tues.

— Monsieur Cullen, relâchez-la. Je vais m'occuper d'elle, ne vous inquiétez pas. Allez plutôt prendre l'air et vous calmer.

Jasper lâcha immédiatement la jeune fille, qui s'effondra en toussant violemment. Mais personne ne dit rien. Tous les élèves étaient sous le choc. Serrant les dents sous l'intensité des émotions qui régnaient dans la pièce, Jasper quitta la salle précipitamment, suivi de sa famille, ainsi que de Ron et Harry.

Une fois dehors, Harry s'approcha de Jasper sous le regard attentif des Cullen et le fixa avec sérieux.

— Merci.

Tous les Cullen échangèrent des regards surpris. Pourquoi le jeune Survivant le remerciait-il ? Jasper fronça légèrement les sourcils.

— Pourquoi me remercier ?

Harry tourna la tête vers Hermione, qui courait dans le parc, puis soupira avec tristesse avant de répondre à voix basse :

— Pour avoir pris la défense d'Hermione. Je voulais frapper cette fille de Serpentard, mais tu as été plus rapide. Alors merci… Parce que tu n'étais pas obligé de faire ça.

Les Cullen se regardèrent à nouveau, un sourire attendri flottant sur leurs lèvres. Ils comprirent alors qu'Hermione comptait pour Harry bien plus qu'ils ne l'avaient imaginé.

Jasper, lui, porta un regard pensif sur la jeune femme avant de murmurer :

— Tu ne penses pas que j'ai été trop loin ? J'étais dangereux… J'aurais pu la tuer, tu sais…

Harry croisa son regard. Il voyait la culpabilité dans les yeux du blond, mais il ne pouvait pas lui en vouloir. Reportant une fois encore son attention sur Hermione, il esquissa un sourire triste.

— Non… J'aurais fait la même chose.

Un silence s'installa alors qu'ils observaient tous la jeune femme. Ron et Harry étaient au plus mal pour leur sœur de cœur, tandis que du côté des Cullen, chacun comprenait la douleur qu'elle traversait. Finalement, brisant le silence, Harry déclara d'une voix morne :

— Tout le monde pense qu'Hermione est insensible parce qu'elle garde tout pour elle. Elle préfère protéger les autres avant de penser à elle-même… Mais personne ne sait qui est réellement Hermione.

Les Cullen le regardèrent avec étonnement. Non seulement il s'exprimait librement, mais il leur confiait quelque chose d'intime, alors qu'ils se connaissaient à peine. Pourquoi faisait-il cela ?

Jasper, lui, n'avait pas besoin de mots pour comprendre. Il ressentait chaque émotion de Harry, sa peine immense pour Hermione, son impuissance face à sa souffrance. Mais malheureusement, il ne pouvait rien faire pour l'aider… Sans risquer de révéler qui il était réellement.

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« Que veux-tu dire ? »

Harry leva la tête et planta son regard vert dans celui de Jasper, lui offrant un pâle sourire. Harry savait que tout le monde pensait qu'Hermione n'avait aucun problème, qu'elle n'était qu'un rat de bibliothèque, mais en réalité, c'était bien plus compliqué que ça.

« Tout le monde voit Hermione comme un rat de bibliothèque, un amour des livres, mais en réalité, elle est bien plus que cela. Elle est l'ange des Gryffondors. Si Ron et moi n'avions pas eu Hermione à nos côtés, nous serions morts depuis longtemps. En fait, elle garde tout pour elle, pour ne pas inquiéter les autres. Pour elle, son rôle, c'est de porter toutes les souffrances des autres, mais ce qu'elle ignore, c'est qu'elle n'est pas seule. »

Les Cullen écoutaient attentivement. Si les filles avaient pu pleurer, elles auraient été en larmes. Tous comprirent qu'Hermione était le genre de personne prête à se sacrifier pour les autres. Alors que Jasper s'apprêtait à parler, Ron prit la parole pour la première fois.

« Elle est bien plus que notre meilleure amie. Elle est notre pilier, notre ange, notre tout. Sans elle, nous sombrons. Nous nous connaissons depuis nos onze ans, pour nous, être séparés n'est pas envisageable. Mais parfois, il est difficile de comprendre Hermione, tellement elle veut aider tout le monde. Jamais elle ne se repose, toujours à courir partout pour apporter son soutien. Hermione n'est pas qu'une simple fille, c'est un ange envoyé pour nous. C'est une personne parfaite. »

Ron dit cela les larmes aux yeux, il ressentait une profonde douleur pour sa sœur de cœur. Car malgré ce que tout le monde pensait, il n'était pas amoureux d'elle. Ils se considéraient comme des frère et sœur. Jasper observa les deux garçons et comprit qu'Hermione était la personne la plus aimée de tout Poudlard.

Soudain, ils entendirent un hurlement, et Jasper se raidit. Il tourna son regard vers la jeune femme, qui était à terre, à genoux, pleurant toutes les larmes de son corps.

Sa douleur frappa Jasper de plein fouet, et il laissa échapper un gémissement en voyant son état. Jamais il n'avait ressenti une telle souffrance. Alors qu'Harry se dirigeait vers Hermione, Jasper l'arrêta doucement.

« Laisse-moi y aller, s'il te plaît. »

Harry le regarda, surpris. Après un échange de regards avec Ron, il hocha la tête, donnant son accord. Immediatement, Jasper se dirigea vers Hermione. Lorsqu'il s'approcha d'elle, la jeune femme se tourna brusquement, sa baguette en main, et un regard empli de haine.

Jasper fit un pas en arrière, pour lui montrer qu'il ne lui voulait aucun mal. Lorsqu'il vit qu'elle commençait à se calmer, il s'assit à côté d'elle, au sol. Aucun des deux ne parla pendant plusieurs minutes. Finalement, Hermione brisa le silence.

« Que me veux-tu ? »

Jasper tourna son regard vers elle et lui sourit doucement. Il savait que ce n'était pas habituel de s'immiscer dans la vie de quelqu'un, mais Hermione était spéciale. D'une voix calme et douce, il répondit :

« Pourquoi voudrais-je te vouloir quelque chose ? »

Hermione haussa un sourcil. La prenait-il pour une idiote ? Cela ne lui plaisait pas du tout. Ce garçon était étrange. Déjà ce matin, lorsqu'il était venu la consoler sans la connaître, cela lui avait semblé bizarre, mais là, c'était encore pire. Avait-il pitié d'elle ? Hermione serra les poings et lui lança un regard noir qui surprit Jasper.

« Je ne veux pas de ta pitié ! Je ne te connais pas, tu ne me connais pas, alors laisse-moi tranquille, s'il te plaît. »

Jasper la regarda, surpris, mais aussi choqué qu'elle puisse croire qu'il ait pitié d'elle. Certes, ils ne se connaissaient pas, mais il ressentait tout sauf de la pitié pour elle.

« Je n'ai pas pitié de toi, je comprends juste ce que tu ressens. Je ne peux pas te laisser tranquille, car je sais que tu sombrerais dans les ténèbres, et je ne veux pas ça. »

Cette fois, la colère d'Hermione frappa en plein cœur de Jasper. Qu'avait-il pu dire pour la mettre dans cet état ? Il tenta de lui envoyer une vague de calme, mais sans succès. C'est alors qu'il comprit qu'Hermione était immunisée contre son don. Cela faillit le faire soupirer. Mais soudain, Hermione se leva d'un coup et lui cria dessus.

« Que sais-tu de moi, hein ? Rien ! Je ne t'ai rien demandé ! Merlin, je veux juste être seule, sans que quelqu'un vienne me dire des "désolés" ou des "tu dois être forte". Je ne veux pas être forte, je ne veux plus… Je veux juste qu'on me laisse tranquille, qu'on m'oublie ! »

Jasper se leva à son tour et se plaça face à Hermione, la fixant intensément. Il pouvait voir à quel point elle souffrait. Il tendit la main pour caresser sa joue, mais elle se recula d'un pas, méfiante. Une lueur de tristesse envahit le regard du blond, mais il prit rapidement la parole.

« Je sais que tu es le genre de personne qui prend tout sur elle, toujours là pour les autres au point de t'oublier toi-même. Mais ce que je sais aussi, c'est que tu as deux meilleurs amis qui t'aiment plus que tout, et qu'ils ne te laisseront pas sombrer. »

La colère d'Hermione explosa alors, et elle se mit à hurler.

« Je ne veux plus vivre ! Laisse-moi tranquille ! »

Jasper grogna, son regard doré virant au noir. Il était en colère. Jamais il ne la laisserait mourir, jamais ! Mais soudain, il réalisa son erreur. Il avait perdu le contrôle en voyant le regard écarquillé d'Hermione.

Hermione sursauta en entendant son grognement, puis observa l'homme face à elle. Tout à coup, tout lui sembla clair. Elle comprit qui était réellement Jasper. Après tout, yeux dorés puis noirs, une beauté parfaite, un corps froid… Il ne pouvait être qu'un vampire. Alors que Jasper allait la toucher, elle s'écarta brusquement et lui dit froidement :

« Vampire ! »

Hermione recula en le fixant, et Jasper ressentit une douleur vive sous son regard. C'était comme si on le brûlait vif. Il tenta à nouveau de s'approcher, mais elle s'éloigna encore. Cette fois, Jasper baissa la tête, son regard empli de tristesse.

« Hermione, s'il te plaît… »

Mais la jeune fille le fixa avec mépris. D'un geste rapide, elle utilisa sa baguette pour faire voler la veste de Jasper vers elle. Elle la jeta à ses pieds et lui dit d'une voix glaciale :

« Ne t'approche pas de moi, vampire. Ose et je me ferai un plaisir de te tuer. »

Elle partit en le laissant, le cœur brisé. Jasper se retrouva seul, dévasté. Il ne voulait pas que cela se passe ainsi, tout ce qu'il désirait, c'était protéger Hermione. Mais il venait de tout gâcher. Soudain, son côté Major refit surface. Il redressa la tête, un sourire moqueur sur les lèvres, et murmura pour lui-même :

« Ne compte pas là-dessus, H.e.r.m.i.o.n.e. Le jeu ne fait que commencer. Tu seras à moi. »