Note : Hello !
Me revoilà avec un chapitre qui va faire rencontrer Allen, Lavi et Lenalee ! J'imagine que vous êtes un peu curieux de quelles seront leurs relations à tout les trois dans ce AU, ainsi que de la dynamique de relation que Kanda a avec chacun d'eux.
Sinon, attendez vous à du plus de précisions sur l'organisation de l'univers, un peu de chamailleries, et de la douceur :D.
J'aurais bien posté un chapitre plus long, mais au rythme où je vais en ce moment ce serait pas sorti ce mois-ci X). Puis il est vrai que j'essaie de faire des chapitres plus courts pour davantage poster et que ce soit moins chiant pour moi à la relecture/correction. Hésitez pas à me dire ce que ça donne pour vous en terme de confort de lecture, si ça a une incidence ou non !
Bonne lecture !
Ils prirent le temps de manger, l'estomac d'Allen criait de toute façon trop famine pour qu'ils n'abandonnent leur préparation cuisante. Kanda appela son chauffeur par la suite.
Allen fixait son bras avec l'incompréhension de ne pas avoir senti l'infection qui y naissait, et en se sentant idiot de ne pas s'être inquiété des lourdeurs dans son membre. On aurait dit que ça s'empirait au fur à mesure des minutes, mais c'était plus psychologique maintenant qu'il le savait. Ils n'avaient pas recouvert la blessure pour la laisser respirer, bien que Kanda y ait remis du désinfectant. Ça l'avait piqué méchamment. Le maudit était mal à l'aise de se sentir si exposé. Il n'avait pas l'habitude. Kanda ne regardait même pas son bras en entier : il fixait rapidement sa plaie avec une sorte de dégoût inquiet pour sa couleur violacée qu'Allen partageait. Il savait bien que l'ensemble de son bras n'était pas magnifique de toute façon, ça faisait partie de lui. La pensée désinvolte n'empêchait pas une certaine impression désagréable que cette part rebutait tout autant son partenaire.
Allen aurait bien aimé au moins remettre sa chemise dessus et ses gants. Kanda avait peur que les bandages n'étouffent à nouveau la plaie en compressant le bras tout entier, ce qui semblait en effet avoir été le cas, et ce pourquoi Allen décidait de suivre son conseil. Car ce n'était probablement pas dû au venin, ses symptômes seraient plus forts, Kanda le pensait toujours. Il était probable que son hypothèse soit la bonne, l'aspect nécrosé de son épiderme était fragile et n'avait pas supporté une plaie. Encore une preuve qu'il ne pouvait pas être Exorciste. Il ne savait même pas à quoi aurait bien pu ressembler son Innocence.
« Mon chauffeur est là, dit Kanda en décalant un bout de carton à la fenêtre pour regarder tout en bas. Dépêchons-nous. Garde une compresse appuyée sur la morsure.
—Ouais... »
Kanda lui jeta un coup d'oeil, bien conscient qu'il appréhendait. Allen n'était pas serein, en effet. Il n'avait pas le choix, ce qui faisait régner une sorte de mollesse dans sa tête qui se transcrivait dans sa démarche. L'alpha déverrouilla la porte, et se retourna pour déposer un baiser sur son front, avant d'aller chercher ses lèvres. Allen se sentit fondre.
« N'aie pas peur, Lavi va bien te soigner.
—C'est qui, Lavi ? »
Kanda eut une contraction de la mâchoire en invitant Allen à avancer vers l'escalier.
« Mon meilleur pote. Ne lui dis pas, il me lâcherait plus la grappe avec ça. »
Allen ne put s'empêcher de rire. Kanda semblait être quelqu'un de distant, son attitude avec les gens le montrait bien. Toutefois, quand il aimait quelqu'un, de ce qu'Allen pouvait voir de lui dans l'intimité aussi, il était sincère. Beaucoup plus qu'il n'y paraissait en premier lieu. Il fut enthousiaste de rencontrer ce fameux Lavi.
« Il est comment ?
—C'est un couillon. » Allen eut un mouvement de recul, aussi, Kanda ricana : « Tu comprendras pourquoi je dis ça. Je pense que tu l'aimeras beaucoup.
—Je sais pas si je dois bien le prendre sachant ce que tu dis de lui... »
Kanda lui lança un coup d'oeil de biais. Il lui tapa sur l'épaule.
« Il a bien quelques qualités qui le rendent appréciable. Quand il blague pas. Il est un bon médecin. »
Oh, alors son ami était du genre plaisantin. Kanda ne l'étant pas tant que ça, ou dans l'ironie, ça devait donner une dynamique intéressante de les voir interagir.
« Tu devrais aussi rencontrer Lenalee et ce vieux fou de Tiedoll. Tu devrais les aimer aussi. Tyki aussi. Il est bizarre, mais sympa. »
Sous la surprise, Allen rata une marche, Kanda étant déjà au niveau de la grande porte. Il s'étala magistralement sur le sol poussiéreux et craquelé, ayant essayé de se retenir au mur et finissant sur le dos. Il évita au moins de se cogner la tête.
Kanda se retourna, interloqué, et Allen glissa sur ses fesses pour se relever, sonné.
Tyki ? Tyki... Comment ça, Tyki ? Tyki Mikk ?
... Sans déconner, Tyki ?
Il voyait trente-six chandelles, mais ce n'était pas à cause de la chute. Kanda se précipita à sa hauteur et l'aida à se relever, un sourcil haussé dubitatif.
« T'as qu'à le dire si tu veux arriver sur une civière, se gaussa-t-il. Sans déconner, Moyashi.
—Exagère pas, je suis juste un peu maladroit. Et arrête avec ce surnom ! »
Il était un peu contrarié à l'idée d'être appelé comme ça devant les membres de son clan. Il avait cru comprendre que Kanda donnait des surnoms à tout le monde, mais il avait l'impression que c'était un peu la honte d'être nommé ainsi. Allen lui adressa un sourire contrit alors que Kanda le tira, l'air goguenard, pour qu'il se mette sur pied. Son dos lui faisait un peu mal, et ses reins aussi, ce qui le fit légèrement grimacer.
Il était en vérité davantage choqué que gauche.
Allen avait avoir besoin de le voir pour le croire. Ça semblait sidérant. Il n'arrivait pas à l'avaler. Pourtant, ça n'aurait pas dû le surprendre.
S'il s'agissait desonTyki, celui qu'il connaissait, il allait avoir une sérieuse conversation avec lui. Allen voulait bien être naïf, mais au fond, c'était gros comme une maison. Il n'aurait pas dû être surpris. Déjà parce que son nom était assez rare, il n'y avait pas quinze mille mecs qui s'appelaient comme ça au kilomètre carré. Puis, Tyki était un espion. Il ne s'attendait pas à ça. Parce que ça voulait dire que Tyki était un traître. Allen ne put s'empêcher de réfléchir à la question suivante alors qu'il prit place dans la voiture avec Kanda, silencieux : dupait-il Luberrier, ou dupait-il Kanda ?
L'anxiété explosait dans la poitrine d'Allen alors qu'ils roulaient en approche du bateau de Kanda. Allen ne l'avait jamais vu auparavant, il était beaucoup plus beau que celui austère de Luberrier. Là où celui de son clan était un ancien cargot commercial réhabilité, une énorme brique qui polluait l'air en fumant, celui de Kanda était un grand voilier qui ressemblait à ceux des pirates, le bordage boisé vernis brillait dans les reflets du soleil pâle. La muraille était peinte en rouge foncé, jusqu'au liston noir brillant. Et les voiles étaient blanches, elles montaient si haut. Le bateau de Luberrier bougeait très peu, Allen le savait. Celui de Kanda un peu plus, de son propre aveu, il faisait le tour de la baie quand d'importants affrontements avaient lieu et ils étaient déjà partis plusieurs mois en exploration, voire ce qui se trouvait de l'autre côté de la ville sans aller directement sur la terre ferme. Kanda confessait qu'ils avaient été jusqu'en Norvège et Irlande, mais n'avaient pas été tout au nord du Royaume-Uni.
Son maître d'arme racontait qu'ils mourraient s'ils s'y rendaient.
Kanda restait évasif, il n'était pas si bavard et pas bête au point de tout lui expliquer comme si ça ne risquait rien. Si Allen comprenait bien en comparant les informations qu'il avait grâce à son clan, il pouvait toutefois déduire certaines choses. La zone en direction d'Oxford, Cardiff et le Pays de Gales était bloquée, c'était sans doute là le Dehors où il était interdit d'aller et vers là que se trouvait la résidence secrète de Kanda. Les chasses se faisaient vers Cambridge et l'Est du pays, Tyki le lui avait déjà dit. Tout ce qui dépassait cette zone, il n'en avait jamais entendu parler. Il ne faudrait pas qu'il compte sur Kanda pour lui dire où exactement s'arrêtait leurs expéditions. Chaque clan en faisait dans les zones autorisées, que les chefs décidaient ensemble, formant une espèce d'alliance compétitive qui s'attardait en longues négociation. Link lui en avait parlé.
Ça s'expliquait : Londres étant une grande ville, même s'il n'en restait qu'une partie. Ils s'étaient barricadés et organisés pour survivre avec la montée des eaux et les attaques d'Akumas. Ce confinement strict n'était abrogé que lorsque des ressources manquait, bien souvent par les mafieux qui revendaient leurs vivres et s'étaient annexés dans certaines zones encore viable des vielles usines, ce qui expliquait pourquoi l'accès aux ressources comme dans l'ancien temps se faisait pour les plus riches — s'ils étaient capables de bouffer des patates et des légumes, c'est qu'une partie du pays encore exploitable disposait de terres agricoles que les mafieux s'étaient réservées. Tout cela renforçait leur domination. Ce pourquoi Allen n'était vraiment pas tranquille de savoir que Kanda avait des relations compliquées avec la mafia. Le clan du Comte Millénaire était tout puissant, c'étaient eux les véritables maîtres du jeux. Luberrier et Kanda n'étaient que des sous-fifre qui se battaient pour la domination intracitadine parce que le reste était déjà perdu. Lui qui avait toujours essayé de se fondre dans la masse se retrouvait au coeur de conflit politiques sur Ordre de Luberrier.
Fréquenter Kanda comme il était en train de le faire l'exposait d'autant plus.
Ce n'aurait pas été son choix d'arrêter de le voir définitivement, et il ne le désirait pas, mais s'il l'avait, si on le lui donnait maintenant, est-ce qu'il prendrait cette décision ?
Il y a deux jours, quand ils s'étaient retrouvés ensemble dans la voiture et qu'il avait entendu Kanda hurler sur ses hommes de mains, oui. Il avait pleinement pris conscience que ses peurs pour sa vie n'étaient pas irrationnelles à ce stade et que Kanda n'était pas la seule menace. Il avait eu envie de fuir. Avec ce qui s'était passé dans sa planque, bien que l'épisode du serpent aurait dû le dissuader davantage, Allen ne voulait pas arrêter. Il commençait à aimer son odeur d'alpha. Elle l'angoissait de moins en moins. Peut-être qu'il en devenait un peu accroc, et Allen ignorait si c'était bien.
Ça le rendait juste euphorique de réussir à, progressivement, reprendre le dessus sur lui-même tout en sentant Kanda. Il parvenait à se détacher de l'odeur d'un alpha. Pour l'oméga qu'il était, c'était une victoire. Ça le faisait se sentir en vie. Ça le faisait se sentir fort. Il avait l'impression de reprendre le pouvoir qu'on lui avait arraché. Bien que ces sentiments soient étranges, qu'il ignore tout autant si c'était sain ou non, ça ne faisait de mal à personne. Ni à lui, ni à Kanda.
Il stressait pour sa couverture, mais au fond, tout se déroulait comme sur des roulettes. Ça n'aurait pas pu mieux se passer.
Link était un enfoiré, pourtant, il avait raison : on aurait dit qu'Allen avait été fait pour ça. Pour manipuler et duper. D'une certaine façon, le jeune homme en ressentait une curieuse satisfaction perverse en pensant qu'il arrivait à garder le contrôle — ce n'était donc pas qu'avec les odeurs. Parce que ça ne voulait dire qu'une chose, si Tyki tirait bel et bien son épingle du jeu pour lui tout seul, alors il pourrait en faire autant.
Ils arrivèrent sur le quai, l'humidité de l'air lui frappant le visage quand il ouvrit la portière. Ça allait pleuvoir. Ça sentait la fumée aussi, il y avait sans doute eu une attaque d'Akumas il y a peu. En se retournant, à moitié coupé du vent par le portant métallique, Allen aperçut en effet une colonne grise qui ondulait au loin entre quelques décombres. Il espérait que ce n'était pas des niveaux 5. Plus jamais il ne voulait avoir affaire à ces créatures.
« Tu es anxieux. »
Kanda le fit sursauter, étant apparu à ses côtés. Allen se tourna vers lui tout en se dégageant complètement de la voiture, tendu comme un arc. Il mentit :
« Non.
—Ce n'était pas une question.
—J'avais remarqué, mais je t'assure que non. »
Il eut un rire nerveux pour camoufler son inquiétude. Kanda lui prit la main. Il la caressa dans la sienne, se faisant rassurant. Un petit sourire en coin prit place sur son visage.
« Ils vont t'adorer, n'aie pas peur. Ne sois pas timide. »
Oh, alors Kanda croyait que c'était ça le problème.
En vérité, ça lui faisait justement peur qu'on l'apprécie. Parce que cette fois, la perversion de ce qu'on lui demandait ne lui plaisait pas. Envahir l'intimité de Kanda de cette façon, se faire apprécier de ses proches alors qu'il faisait partie d'un complot contre lui... Qu'importe qu'il ne veuille pas le faire et cherche un moyen de s'y soustraire, c'était déjà mal de devenir son partenaire dans ces conditions, ça l'était encore plus — d'un certain point de vue — de se comporter ainsi. Allen avait l'estomac noué. Il se força à oublier ça, se rapprochant de l'alpha. Il sentit les effluves de son odeur avec plus de clarté. Il y avait assez de distance pour qu'il conserve sa composante. Ça l'apaisait juste. Enhardi, il se hissa sur la pointe des pieds et offrit un baiser du bout des lèvres à Kanda.
C'était bizarre d'oser l'air de rien, Allen étant encore hésitant. Cette fois, cependant, ça avait été plus naturel. Plus facile. Cela parut plaire à son partenaire.
« Merci, chuchota le maudit, souriant à son tour. Tu sais, je ne suis pas vraiment timide. Pas du tout, quand je suis à l'aise. »
Il se sentit obligé de le préciser, et lui fit un petit clin d'oeil. Parce que c'était vrai. Allen n'était pas un grand timide. Anxieux, oui, mais il avait toutes les raisons de l'être. La nudité de son bras avec la plaie compressée contribuait aussi à ces sentiments. Il avait bien vu le chauffeur les regarder, s'il ne lui en voulait pas.
Kanda caressa sa tête, son sourire s'agrandit. Allen ne sut si c'était normal qu'il aime autant constater que Kanda appréciait quand il était lui-même, quand il s'exprimait. C'était censé êtrenormal. On ne lui avait jamais montré, mais quelque chose en lui s'en doutait. Et c'était justement car ça lui avait été refusé qu'il aimait ça.
« Alors prouve-le et suis-moi. On fera en sorte que tu sois à l'aise. Puis, faut bien soigner ton bras. Ce serait con qu'il tombe comme toi tout à l'heure. »
Ce petit air de défi dans sa voix toucha Allen au coeur. Loin de se vexer, il apprécia ça. Tout comme cette manière de lui faire ressentir sa bienveillance malgré tout.
Prenant son courage à deux mains, Allen suivit en effet Kanda. Il avança, main dans la sienne, et se tint prêt à jouer son rôle autant qu'à le vivre : une part de lui était tout aussi sincèrement intriguée de rencontrer ceux que partageaient la vie de l'alpha. Ils apprenaient encore à se connaître, Kanda avait toujours des facettes qu'il ne comprenait qu'à moitié ou qui faisait de lui quelqu'un de complexe. Malgré leur attirance et la tournure que les choses prenaient entre eux, Allen avait ce besoin de circonstances d'en savoir plus. Il avait l'impression d'avoir fait un pas de géant en très peu de temps, ces pensées plus terre à terre le poussaient à continuer d'analyser la situation.
Ils empruntèrent le pont, Allen sentant son coeur battre la chamade dans sa poitrine. Ils eurent à peine déposer le pied sur le ponton qu'ils entendirent des pas. Allen vit une jeune femme brune se jeter sur Kanda sans sourciller, un grand sourire aux lèvres. Ses bras pendaient négligemment autour de son cou, cette proximité entre eux semblait si naturelle et si forte que le maudit en fut peut-être un peu jaloux. La fille était très belle, il le pensa malgré lui. D'origine asiatique, comme Kanda. Il se souvint qu'il lui avait parlé d'une très bonne amie qu'il considérait comme sa soeur.
Elle se détacha de Kanda en observant leurs mains toujours liées. Et elle ne se départit pas de son sourire en regardant Allen.
« C'est donc toi Allen ? Je suis ravie de te rencontrer ! Kanda n'a pas menti, tu es vraiment mignon ! »
Elle lui tendit la main alors qu'il virait écrevisse en jetant une oeillade meurtrière à l'alpha. Cela le surprenait car cela voulait dire que Kanda avait bel et bien parler de lui — si cette fille et lui étaient très proches, ça semblait indiqué —, et sa gentillesse à son égard le toucha. Il décida qu'il l'aimait bien. Puis, surtout, il nota que Kanda l'avait présenté en tant qu'Allen. Pas en tant que Moyashi. Ayant une petite moue victorieuse en direction de l'alpha, il saisit la main tendue.
« ... Merci pour le compliment, » Il sentait ses joues chaudes. « Je suis content de voir qu'il est capable de m'appeler par mon prénom dans mon dos. » Kanda pesta, aussi, Allen poursuivit : « Je crois pas connaître votre nom, en revanche. »
Kanda lui avait parlé d'une Lenalee aux joues rondes, il ne voulait pas être offensant en associant cette jeune fille à cette description. L'alpha intervint à ce moment :
« C'est Lenalee, je t'en ai déjà parlé. Tu peux la tutoyer. »
Allen lança un regard à la susnommée, par réflexe de chercher une permission.
« Kanda a raison, tutoie-moi, » Elle pointa son menton sur Kanda. « Tu l'as fait en bien, j'espère ! Je serais vexée, sinon. »
Kanda eut un sourire doux. De sa position d'observateur, Allen fut encore une fois touché par cette affection sincère qu'il sentit entre eux. La jalousie n'y était plus.
« Tu sais bien que oui, sois pas chiante. »
Elle ricana, pas vexée pour un sou. Elle saisit la main d'Allen, un sourire lumineux collé aux lèvres. Le maudit eut malgré lui un mouvement de recul, n'étant pas habitué à tant de gentillesse venant d'une inconnue. Elle le lâcha en s'excusant. Lenalee était visiblement plutôt tactile. Bien sûr, ayant l'habitude avec Timothy, ça ne gênait pas tant que ça Allen. Il était surtout surpris qu'elle soit si amicale avec lui.
« Lavi vous attend pour s'occuper de lui. Comment va son bras ? »
Allen ne sentait plus rien, en fait. Il ne savait pas si c'était inquiétant ou s'il ne fallait pas s'alarmer. Lenalee avait la décence de ne pas le fixer à l'endroit nommé, son regard passant seulement de lui à Kanda. C'était appréciable. Il eut une moue dubitative pour réponse, Kanda posant sa main sur son épaule.
« Allons régler le problème. »
Oh, il l'espérait. Ça le faisait flipper, son estomac ne cessait de se tordre. Lenalee leur adressa un dernier sourire.
« J'ai été ravie de te rencontrer, Allen. J'ai hâte de parler un peu plus avec toi !
—Moi aussi... » bredouilla-t-il. « Merci à toi. »
Sa bienveillance était communicative. Allen souriait aussi, malgré son manque d'habilité sociale apparent. Au clan de Luberrier, il savait être l'oméga poli et docile. Quand on le traitait comme une personne et qu'on attendait une vraie communication avec lui, c'était autre chose. C'était rarement arrivé. Kanda était le seul à l'avoir traité comme ça jusqu'à présent. Il avait la sensation que Kanda était vraiment bien entouré. Ça lui fit mal au coeur de trahir encore plus de monde bien intentionné, il s'en prenait vraiment à des gens bien, en plus de le piquer dans un sens dont il ne fut pas fier : il se sentit à nouveau jaloux. À part Timothy, il n'avait personne à qui il pouvait faire confiance. Tim était un enfant, de toute façon. Il n'avait personne sur qui il pouvait compter comme ça, d'égal à égal. Tyki était un peu à part, mais Tyki était... bizarre, de toute façon. Comme disait Kanda.
Minute...
En pensant à Tyki, il eut le réflexe de se tourner et de regarder partout autour de lui. Il ne le voyait nulle part. Kanda le poussa à avancer, non sans lui jeter un oeil inquisiteur. Il avait bien remarqué ses yeux qui allaient et venaient le long du ponton. Allen se mordit la lèvre.
« Tout va bien ? »
Allen s'étonna de la question de l'alpha. Il se mordit la joue, cette fois.
« Oui, j'ai juste... un peu mal, finalement.
—Dépêchons-nous, alors. »
Kanda avança sans tergiverser. Allen le suivit, c'était de toute façon la question primordiale. Ses états d'âmes et son anxiété à l'idée de contrôler sa réaction s'il croisait ce Tyki qui était bel et bien celui qu'il connaissait, ça pouvait attendre. Leurs pas claquèrent sur le parquet fraîchement ciré. Ça sentait le propre. Contrairement au bateau de Luberrier qui sentait plutôt la fumée et était froid comme la mort. Au bateau de Kanda, il avait l'impression d'être à la maison. Il aurait tout donné pour que son clan soit comme ça également.
Ils descendirent par un escalier menant au niveau inférieur, puis encore un deuxième. Kanda l'informa qu'il y avait trois niveau en comptant la cale. Ils traversèrent le deuxième étage jusqu'a un long couloir où se trouvait une porte. Il y avait un petit écriteau doré avec l'inscription "Médecin" en anglais. Kanda toqua. Lorsque la porte s'ouvrit, Allen n'eut pas le temps de s'avancer qu'un jeune homme roux en blouse blanche se jeta devant lui.
Avec un côté nettement plus envahissant que Lenalee ! Il était à deux centimètres de son visage en train de l'observer sous toute les coutures.
«... C'est toi, Allen ? Wow ! Je t'imaginais pas comme ça ! »
Euh... C'est une manie, ici, de se sauter dessus ?
Le maudit voulut jeter un coup d'oeil à Kanda, seulement pour voir son bras lui passer devant les yeux alors qu'il asséna une pichenette plutôt violente sur le front du garçon. Il cria, un "Yû, putain !" qui étonna Allen. Il avait bien remarqué que personne n'appelait jamais Kanda par son prénom. Même la jeune fille de tout à l'heure. Il avait pensé que c'était dû à son statut et, pour sa part, déjà qu'il n'avait pas pris l'initiative de le tutoyer avant que Kanda l'y autorise, il n'allait certainement pas s'y risquer.
Ils étaient bel et bien proches, si leur relation semblait différente de celle que Kanda avait avec Lenalee.
« Examine-le au lieu de le dévisager, abruti. Tu le mets mal à l'aise. On a assez attendu.
—Vous avez roulé une heure, un peu plus un peu moins... Je t'ai dit que j'étais curieux !
—Ferme-la, lapin crétin, et fais ton boulot avant que je t'étripe. »
Allen ne pouvait qu'être partiellement d'accord au vu de sa peau qui le démangeait. Il grimaça. Même si on ne lui avait pas dit que Lavi était le médecin, Allen aurait compris rien qu'à la description de son caractère que Kanda avait faite tout à l'heure. Il était bel et bien du genre... exubérant, comme personne. Insensible à la menace de Kanda, le jeune homme se racla la gorge, remettant son cache-oeil en place — il l'avait déjà fait, ça semblait être un tic.
« Si le petit monsieur veut bien se donner la peine, dit-il en désignant un fauteuil de consultation au milieu de la pièce. Assieds-toi. »
Un peu trop familier à son goût.
Obéissant pourtant, l'oméga s'allongea sur le fauteuil et tendit son bras à Lavi, ôtant la compresse qu'il avait gardé appuyé sur sa plaie. Sans fenêtre, la salle était complètement stérile, blanche du sol au plafond, avec des armoires à pharmacie renfermant pas mal de médicaments. Il apercevait des fioles avec des noms à rallonge qu'il ne s'aventurerait pas à déchiffrer de son assise. Il notait que le clan de Kanda était fourni en médicament, même si leur salle d'examen était plus petite que celles du bateau de Luberrier. Il se demanda s'il y en avait d'autres.
Lavi souriait avec insouciance, ça le mettait en confiance. Il appréhendait malgré tout, rien que pour la façon dont on regardait son Innocence. Le garçon ne semblait pas dégoûté, bien au contraire. Il était fasciné plus qu'autre chose. Il attrapa vite une pince stérile et des compresses neuves en approchant de son bras. Allen se tendit, Kanda mettant sa main contre son épaule. Son pouce caressa la rondeur de l'os. Ça l'apaisa un peu.
« Tu vas ressentir un léger pincement, ce sera vite fini. C'est une sacrée bête qui t'a mordue, dis-moi, » sa pince écartant à peine la plaie, Allen gémit. Il approcha une loupe des tissus abîmés. « T'es sûr que c'est une couleuvre, Yû ?
—Elle avait pas une tête en V. N'est-ce pas, Moyashi ?
—Ouais, c'est ça... »
Allen sentit la transpiration couler sur son front. Il pouvait dire que Lavi était doux, ce n'était quand même pas agréable. Il avait la tête qui tournait d'être touché ici. Au bout d'un temps qui lui parut infini, alors que les deux marques de crocs furent examinées, Lavi le libéra.
« Pas de venin, un peu de pus au fond, c'est bel et bien sa peau qui est sujette aux infections. Un peu d'antibiotique, du repos, et le tour est joué, tu seras sur pied ! »
C'était trop d'enthousiasme au goût d'Allen pour ce qu'il était en train de lui dire. Il eut un rire nerveux. Lavi se retourna pour fouiller dans son bureau, au coin de la pièce. Il sortit quelque chose d'un tiroir, Allen apercevant du coin de l'oeil tout le nécessaire pour une piqûre. Lavi se saisit d'une fiole, inséra l'aiguille à l'intérieur et retira du liquide pour remplir la seringue.
Le maudit déglutit. Il n'avait jamais aimé ça. Avec les examens que Sheryl lui avait fait subir, il n'y était malheureusement pas étranger. Il commença à s'agiter lorsque Lavi saisit son poignet et lui fit tendre le bras.
« N'aie pas peur, tu ne sentiras rien. »
Faux. Allen avait toujours extrêmement mal. Il serra les jambes et ferma les yeux, la main de Kanda lui caressant toujours l'épaule. Son emprise se raffermit, Allen percevant l'échange de regard entre Kanda et le rouquin.
« Regarde-moi, » chuchota l'alpha tout contre lui, Allen obéissant en réflexe. « Fais confiance à Lavi. N'aie pas peur. »
Allen n'osa pas rétorquer que ce n'était pas une histoire de confiance. Lorsqu'il ouvrit la bouche pour bafouiller quelque chose, l'aiguille s'enfonça dans son bras et se retira sous une vingtaine de seconde.
Pivotant sa nuque, Allen fit face au sourire bienveillant de jeune médecin qui appliqua soigneusement une compresse sur la région blessée.
« Je vais pas recouvrir le reste de ton bras, mais tu peux remettre ta chemise par-dessus et tes gants si tu veux. Les bandages seraient en trop, surcompresser la plaie n'est pas bon. Tu vas peut-être avoir un peu sommeil. J'ai un lit d'a-point où tu pourrais dormir à l'infirmerie à côté, mais quelque chose me dit que tu seras bien mieux dans une des chambres au niveau supérieur. »
Il lui adressa un clin d'oeil ainsi qu'à Kanda. Ce dernier leva les yeux au ciel, se mettant à caresser la tête d'Allen. Sa main dans ses cheveux était si agréable ! Cela l'apaisa.
« On est sûr que c'est réglé ? » s'interrogea Kanda. « L'Innocence est endommagée ?
—Il faudrait des examens plus invasifs pour savoir dans quelle état elle est, mais les nerfs ont pas été touché, c'est superficiel. Je suis d'avis de le laisser se remettre. Je pense pas qu'il soit prêt pour ça. »
Le coeur d'Allen se serra.
Il ne préférait pas, en effet. Il hésitait à prendre la parole, ne sachant pas vraiment comment le clan de Kanda attendait que les omégas agisse quand la question était importante. Aurait-il le droit de parler, devait-il les laisser débattre à sa place... On l'avait élevé à sentir quand c'était le cas. Ici, il l'ignorait et ça le mettait mal à l'aise. Kanda ne l'avait pas briefé sur tout ça. Oh, il n'oubliait pas que l'alpha n'avait rien montré qui suggérait qu'il pourrait le contraindre à des examens. Il n'était pas naïf non plus : ça pouvait arriver, même sans que ça soit destiné à l'humilier. Il n'était pas rare qu'on ait décidé pour lui en fonction de ce qu'on jugeait bon. Même s'il n'était pas d'accord. Link le faisait tout le temps, avant. Et Kanda avait argumenté avec lui au sujet de son Innocence. Ce serait l'occasion idéale, s'il désirait vraiment faire de lui un Exorciste.
Il était habitué à se mordre la lèvre avant de parler, mais à cette pensée, il ne le voulut pas.
« Je préfère qu'on évite d'y toucher, en effet. Je ne veux pas qu'elle se réactive.
—Ça se comprend, trancha Kanda. C'est à toi de voir, de toute façon. Je pense préférable aussi que tu te reposes. »
Allen se sentit soulagé. Il avait eu un peu peur d'être piégé. Pourtant, Kanda respectait sa volonté. Ça le rassurait.
Sur un signe de tête adressé au médecin, le plus âgé passa sa main dans le dos d'Allen pour le faire se lever.
« Merci pour ton aide, Lavi. Viens, Moyashi.
—J'ai un prénom, moi aussi... »
Allen avait bougonné dans sa barbe, peu sûr de comment Kanda réagirait en se faisant envoyer balader devant son ami. Le chef de clan lui mit une petite claque derrière la tête, tandis que Lavi se marra au regard assassin que lui envoya l'oméga.
« Bougeons, tu râleras plus tard.
—Je râle si je veux, rétorqua Allen malgré lui. Et je le maintiens, j'ai un prénom.
—Yû est plutôt doué avec les surnoms, se permit Lavi. Le mien paie pas de mine, mais tu sais, on s'y fait ! Moyashi te va bien. »
Allen ne put s'empêcher de rougir, toisant le médecin, scandalisé.
« Vous n'allez pas vous y mettre, vous aussi ! »
Kanda et Lavi échangèrent une oeillade avant d'éclater de rire en tandem. Allen entrevit leur complicité, mais n'aima pas tellement en faire les frais.
« Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?
—Ta manie de vouvoyer tout le monde, rétorqua Kanda. Ici, on se tutoie. Sans déconner, détends-toi. »
Plus facile à dire qu'à faire. Lavi s'arrêta de rire aussi, toussotant dans son poing.
« Je sais que j'impose le respect, minauda-t-il, mais j'ai l'âge de Yû. Me vieillis pas comme ça. »
Il lui fit un clin d'oeil. Allen croisa les bras sur son torse. Il était vexé, cette fois.
« J'essaie d'être poli. Contrairement à vous deux, » osa-t-il lancer à juste titre. « Je ne suis pas habitué à tant de familiarité, n'abusez pas. »
Il fallait bien avouer que c'était le cas. Au fond, ça ne le dérangeait pas tant que ça. C'était lunaire pour lui, mais pas si déplaisant. Ça semblait plus simple, tellement plus agréable. C'était inconfortable parce que ce n'était pas normal pour lui. Il enviait — ça le dérangeait de ressentir ça — la relation que Lavi et Kanda semblait partager, ainsi que cette facilité de dialogue, cette bienveillance qu'il avait entrevu entre Lenalee et Kanda tout à l'heure. Les étiquettes n'avaient pas l'air très importantes ici. Allen n'était pas habitué à ça, à être taquiné de la sorte de manière amicale sans arrière pensée, pas plus qu'à échanger sans se faire rappeler à l'ordre toute les deux minutes.
Oh, ça pourrait tout à fait lui plaire. Il n'y était pas opposé. Un léger amusement dansait dans sa poitrine malgré la méfiance, à la mine à demi-penaude qu'affichèrent les deux autres, prouvant qu'ils s'étaient oubliés sans penser à mal.
Kanda lui donna une pichenette, bien plus douce que celle qu'il avait donné à Lavi tout à l'heure.
« Tu t'y habitueras, t'en fais pas. »
Ça signifiait qu'il escomptait le faire revenir. Il est vrai que s'ils entamaient une relation, Allen risquait sans doute de rencontrer de nouveau son clan. Son infiltration franchissait une autre étape.
Il eut une petite moue malgré lui, ignorant si ce serait complètement le cas pour l'habitude... Le maudit vint chercher la main de l'alpha, désirant se retrouver seul avec lui. Lavi avait raison, les antibiotiques lui donnaient sommeil.
« On verra, dit-il d'un ton doux. J'irais bien faire une sieste, en attendant. »
Allen jeta un coup d'oeil à Kanda. Dernier signe de tête entre l'alpha et le bêta. Lavi lui déclara qu'il avait été heureux de le rencontrer. Tout comme Lenalee, il semblait vraiment gentil. Il y avait quand même une curieuse lueur dans son regard que le maudit ne savait pas interpréter.
Allen et Kanda s'éloignèrent.
« Je vais te montrer ma chambre, » dit Kanda en embrassant à nouveau son front. « Alors, toujours vexé ? »
Il se moquait un petit peu. Allen bougea la tête et sourit.
« Non. Tes amis ont l'air vraiment d'être des gens bien. Merci de m'avoir fait venir ici, et de m'avoir soigné.
—T'es pas entièrement sur pied, attendons de voir. » Kanda lui adressa une oeillade, faisant claquer sa langue dans sa bouche. « Si on est ensemble, tout les deux, tu ne dois pas me remercier pour des choses normales.
—Eh bien si on est ensemble, laisse-moi m'exprimer comme je le veux et te remercier si je veux. »
Kanda leva les yeux au ciel, non sans un sourire. Allen le suivit à l'intersection suivante, jusqu'à un autre escalier. Ils l'empruntèrent.
« Dis-toi que c'est avec plaisir, dans ce cas... Moyashi. »
Sa voix douce et chaude aurait pu le faire fondre, mais le surnom le froissa. Il s'arrêta de monter les marches, tonnant.
« Je suis pas certain d'être d'accord que tu m'appelles Moyashi devant les autres et même en privé, Bakanda !
—Lenalee a survécu à Grosse-Joues et Lavi à lapin crétin, tu survivras à Moyashi. »
La réponse avait été du tac au tact, sans hésitation. Kanda ne fléchirait pas. C'était le seul point sur lequel il l'agaçait vraiment, ce fichu surnom. Ce n'était pas grand chose, si Allen savait très bien qu'il ne l'accepterait jamais qu'à moitié. Comme il avait l'air de ne pas en démordre, Allen sut que ses protestations étaient peine perdues.
« Alors tu auras droit au tien, argua-t-il avec provocation. Dès que tu me le diras. On verra si ça te dissuadera pas.
—Vendu. Tu lâcheras avant moi. »
Allen rit franchement, il en mit de côté sa réticence légitime. Alors il prenait ça pour un défi. Soit, c'en serait un. Kanda semblait avoir compris qu'il aimait bien être poussé, et le faisait sans outrepasser ses limites. L'oméga sentit son coeur s'accélérer, appréciant cette relation qui se formait entre eux.
Il apprécia encore plus le moment où ils arrivèrent dans la chambre, plongée dans une demi obscurité avec le rideau cachant le hublot. Kanda alluma la lumière, éclairant une chambre plutôt minimaliste avec un unique tableau de lotus au-dessus d'un lit aux draps rouges — le rouge était définitivement sa couleur préférée, il l'aurait compris sans que l'alpha le lui dise, à ce stade. Au niveau du bout de lit, un socle pour l'épée qu'il gardait sans cesse avec lui, et une seule commode au bois ornée de fleurs.
Kanda ouvrit le lit et lui fit signe de s'y installer. Ôtant ses chaussures, Allen s'exécuta, le confort du matelas le faisant presque gémir. Ses paupières étaient lourdes. L'alpha se posta à ses côtés, relevant son menton sans rien dire de plus. Allen comprit qu'il voulait l'embrasser, et voulut aussi. Il compléta le geste. Puis, il se coucha dans le bras de Kanda et s'endormit sur son torse, bercé par son odeur.
Sans aucune peur.
À suivre...
Note : Le prochain chapitre contiendra davantage d'interaction entre Allen et les autres membres du clan de Kanda ;).
Ici, on a eu des rouages qui se mettent en place et des petits détails qui vont quand même être importants pour la suite, notamment sur l'évolution chez Allen par rapport à sa relation avec Kanda.
Je suis assez hypée de développer ça dans les chapitres à venir.
Un avis ?
N'hésitez pas à me laisser un petit mot si vous aimez cette fiction, que vous avez un truc à dire, que vous voulez la suite, comme d'habitude ça encourage et c'est toujours sympa !
Actuellement c'est celle qui m'inspire le plus donc si j'arrive à sortir un nouveau chapitre ce sera pour celle-ci :D.
Merci d'avoir lu !
