Le calme du restaurant fut brutalement brisé par le fracas d'une porte violemment défoncée. Avant que quiconque ne puisse réagir, une rafale de tirs éclata, déchirant l'air et semant la panique.

Les clients crièrent et se jetèrent au sol. Les serveurs tentèrent de fuir, mais les coups de feu les figèrent sur place. Au milieu du chaos, les balles volaient dans toutes les directions.

Une détonation plus forte que les autres. Un souffle coupé.

Ghk...!

Akashi tituba, un filet de sang coulant déjà de sa bouche. Une douleur fulgurante lui traversa le ventre alors qu'il posait une main tremblante sur son torse, y découvrant une tache rouge qui s'élargissait rapidement.

Un autre tir.

Kuroko !hurla Kagami.

Kuroko venait de s'effondrer en arrière, une balle logée dans son torse. Son souffle était court, ses yeux grands ouverts fixaient le plafond, incapable de comprendre ce qui venait de se passer.

Tetsu !s'écria Aomine en se précipitant vers lui.

Mais avant qu'il ne puisse atteindre son ami, une dizaine d'hommes en tenue noire pénétrèrent complètement dans le restaurant, leurs armes braquées sur la foule terrifiée.

Tout le monde à terre !tonna l'un d'eux.

Un serveur qui tenta de s'échapper fut froidement abattu d'une balle dans la tête.

J'ai dit, À TERRE !

Les clients se recroquevillèrent, pleurant et suppliant pour leur vie.

La Génération des Miracles était en état de choc. Ce n'était pas un match, pas un affrontement amical. C'était la réalité crue et brutale.

Midorima, la mâchoire crispée, serrait déjà son poignet blessé après s'être violemment jeté au sol pour éviter les tirs. Kise était figé, le souffle erratique, regardant tour à tour Akashi et Kuroko, du sang coulant autour d'eux.

Murasakibara était immobile, ses yeux améthyste reflétant une colère froide et silencieuse. Kagami, quant à lui, serrait les poings au point que ses jointures blanchissent.

Que... qu'est-ce que vous voulez ?!finit par hurler l'un des clients, tremblant de peur.

L'homme qui semblait être le chef du groupe s'avança lentement. Un sourire cruel se dessina sur ses lèvres alors qu'il levait son arme vers la foule.

— Ce qu'on veut ? Ça dépendra de vous...

Puis, il posa son regard sur le groupe de basketteurs.

— Mais vous... Vous allez particulièrement nous intéresser.

La panique se lisait sur tous les visages. Pendant ce temps, Akashi, malgré la douleur insupportable, serra les dents et se força à ne pas s'évanouir. Son esprit tournait à toute vitesse.

Ils devaient trouver un moyen de s'en sortir... et vite.