Akashi serrait les dents, sa vision commençant à se brouiller. La douleur était insoutenable. Son torse semblait être en feu, chaque respiration lui arrachait une grimace. Il sentit quelque chose de chaud remonter dans sa gorge avant qu'un goût métallique n'envahisse sa bouche.

—Kkh...

Un filet de sang s'échappa de ses lèvres. Il toussa violemment, une nouvelle gerbe écarlate souillant son col.

—Akashi !cria Kise en se précipitant vers lui.

—Laissez-moi... réfléchir...murmura-t-il difficilement.

Mais c'était presque impossible. Une douleur atroce irradiait dans tout son torse, remontant jusqu'à son épaule gauche. Il voulait parler, leur donner des instructions, mais chaque mot lui coûtait un effort immense.

À côté, Kuroko n'était pas mieux. Allongé sur le sol, son souffle était court, saccadé. Son torse se soulevait difficilement, et du sang s'écoulait lentement sous lui.

—Il faut arrêter le saignement...

La voix de Midorima était tremblante, mais déterminée. Lui, qui avait des bases en médecine, savait que chaque seconde comptait.

—Pressez les plaies ! Fortement !

—Mais si on fait ça...hésita Kise.

—Faites-le !hurla Midorima.

Sans perdre une seconde, Kagami et Aomine s'agenouillèrent aux côtés de Kuroko. Kagami enleva immédiatement son sweat et le pressa contre la blessure de son ami, tandis qu'Aomine faisait de même avec Akashi, ignorant les faibles gémissements de douleur de ce dernier.

—Je suis désolé, Kuroko...souffla Kagami, ses mains tremblant en exerçant une pression sur la plaie.

Kuroko ne répondit pas. Ses yeux bleus fixaient le plafond, vacillants.

De son côté, Akashi respirait difficilement. Une douleur sourde montait, comme si son corps tout entier refusait de lui obéir.

—Il va vomir !cria Kise en voyant Akashi s'étouffer avec son propre sang.

Aomine le tourna rapidement sur le côté juste avant qu'un flot rouge ne s'échappe de sa bouche. Akashi tremblait violemment, son regard devenant trouble.

—Merde, merde, merde... !pesta Aomine, serrant la mâchoire.

Murasakibara, d'ordinaire si apathique, était figé, les poings crispés. Il se sentait impuissant face à cette scène, face à la souffrance de ses amis.

Pendant ce temps, les ravisseurs observaient la scène avec amusement.

—Je crois qu'ils ne tiendront pas longtemps, ricana l'un d'eux.

Le chef du groupe s'approcha, son arme pointée sur Aomine.

—Arrête de jouer au médecin et lève les mains.

Mais Aomine ne bougea pas, son regard assassin ancré dans celui du ravisseur.

—Fais ce que je te dis.

Un coup de feu retentit, faisant sursauter tout le monde. Une balle venait de se loger dans le sol, juste à côté d'Aomine.

—Je ne répéterai pas.

La tension était à son comble. Le temps jouait contre eux. S'ils ne faisaient rien, Akashi et Kuroko allaient mourir...

Et s'ils obéissaient, qui sait ce que ces hommes comptaient leur faire ensuite ?