Le calme apparent fut brutalement brisé.
L'un des ravisseurs, plus massif et menaçant que les autres, s'avança vers le groupe. Ses yeux flamboyaient de rage en voyant ce qu'ils avaient tenté de faire avec Akashi.
—Espèces de petits rats...siffla-t-il.
D'un geste rapide, il attrapaAominepar les cheveux et le tira violemment en arrière. Aomine grogna de douleur, mais avant qu'il ne puisse réagir, un coup de feu retentit.
—AAAHH... !
Aomine s'effondra au sol, une main agrippant sa cuisse où une plaie béante commençait déjà à saigner abondamment.
—C'est quoi votre putain de problème ?!hurla-t-il, la douleur le mettant à bout de nerfs.
Mais le ravisseur n'en avait pas fini avec lui. Il le traîna sans ménagement jusqu'à la grande vitre du restaurant, un sourire sadique aux lèvres.
—Si la police essaye quoi que ce soit, vous serez leur premier rempart.
Et sans attendre, ilattacha les poignets d'Aominedans son dos avant de leplaquer violemment contre la vitre.
Puis, un par un,tous les membres de la Génération des Miracles et Kagamifurent capturés et subissaient le même sort. MêmeAkashi, encore inconscient après l'opération, etKuroko, affaibli et à peine conscient, furent traînés sans ménagement.
Le médecin tenta de protester, mais il reçut un violent coup de pied dans les côtes avant d'être attaché lui aussi et placé à côté d'eux.
Le plus horrible futMurasakibara.
Du haut de ses2m08, il était bien trop grand pour être plaqué contre la vitre comme les autres. Les ravisseurs eurent alors une idée cruelle :
Ilsattachèrent ses mains dans son doset lesuspendirent par les poignets, le laissant pendre comme un pantin désarticulé.
—Putain... lâchez-moi...grogna-t-il, ses bras tordus dans un angle anormalement douloureux.
Son poids tirait sur ses épaules de façon insoutenable. Sa respiration devenait saccadée sous l'effort, son visage crispé par la douleur.
Le leader des ravisseurs prit alors un mégaphone et s'adressa à la police :
—Si vous tentez d'entrer... votre chère équipe de basket servira de mur humain et prendra les balles à votre place.
Il éclata de rire.
Les forces de l'ordre, qui encerclaient le bâtiment, restèrent figées. Ils savaient que chaque mouvement pourrait coûter la vie aux otages.
À l'intérieur, le groupe étaiten état de souffrance extrême.
Aomine, avec sa jambe blessée, sentait le sang imbiber son pantalon, sa vision commençant à se troubler sous la douleur.
Kise, bien qu'épargné par des blessures graves, sentait une profonde terreur le paralyser.
Midorima, le plus calme d'entre eux, tentait de réfléchir malgré sa propre souffrance, cherchant un moyen de s'en sortir.
Kurokoluttait simplement pour rester conscient.
Akashi, encore inconscient après son opération, ne réagissait même plus.
EtMurasakibara, suspendu comme un jouet cassé, sentait ses épaules sur le point de se disloquer sous son propre poids.
Le silence était lourd.
Un choix cruel se présentait :s'ils ne faisaient rien, ils seraient utilisés comme boucliers s'ils tentaient quelque chose... leur vie serait en danger immédiat.
Le temps jouait contre eux.
