Le leader des ravisseurs savourait son triomphe. Il se tenait devant les garçons, un sourire suffisant étirant ses lèvres, observant avec amusement leurs visages tendus par la douleur et la fatigue.

Regardez-moi ces pauvres gosses...souffla-t-il en marchant lentement devant eux.

Il s'arrêta devantAomine, dont la jambe continuait de saigner abondamment, et lui agrippa brutalement le menton.

Toi, t'es le rebelle du groupe, pas vrai ? Le genre à jouer les durs...

D'un mouvement sec, ilfrappa violemment la blessured'Aomine avec la crosse de son arme.

AAH !

Aomine se mordit la lèvre pour ne pas hurler, son corps tremblant sous l'onde de douleur qui se propageait dans sa jambe.

Le ravisseur rit.

Pas si costaud finalement.

Il se détourna et s'approcha deKise, qui tentait de garder son calme malgré la peur qui lui nouait l'estomac.

Et toi, le joli cœur, t'as jamais connu une vraie souffrance, hein ?

Il attrapa une mèche des cheveux dorés de Kise etles coupa sauvagement avec un couteau, laissant une coupe irrégulière et chaotique.

Oh non... maintenant t'es moins beau. Dommage.

Kise ravala son humiliation, mais ses poings attachés tremblaient de rage.

Puis, le chef des ravisseurs se tourna versMidorima.

Le mec intelligent du groupe... Je parie que t'essaies déjà de réfléchir à un plan, pas vrai ?

Il sortit son couteau etentailla lentement la paume de Midorima, traçant une ligne sanglante sur sa main droite.

Pas de chance, c'est ta main de tireur, hein ? On va voir si t'es toujours aussi bon après ça...

Midorima serra les dents mais ne lui offrit pas la satisfaction d'un cri.

Ensuite, il se plaça devantKuroko, encore affaibli.

Et toi... l'ombre silencieuse. Si discret qu'on en oublierait presque que t'es là.

Il lui donnaune gifle violentequi fit basculer sa tête sur le côté.

Mais t'inquiète pas, je vais bien m'occuper de toi.

Enfin, il arriva devantMurasakibara, toujours suspendu par les poignets. Son corps immense se balançait légèrement, et il grimaçait sous la pression exercée sur ses épaules.

Un géant ? Dommage que tu sois aussi inutile dans cette position.

D'un geste cruel, ilécrasa une cigarette allumée contre sa peau, laissant une marque brûlante.

Le médecin, témoin impuissant de cette brutalité, serrait les poings.

Mais pendant ce temps-là,quelqu'un d'autre avançait dans l'ombre.

Une infiltration risquée

À l'extérieur,le frère du médecin, un ancien militaire habitué aux opérations sous couverture, observait la scène à travers une petite fenêtre brisée.

Ces enfoirés...murmura-t-il en voyant ce qu'ils faisaient aux otages.

Il savait qu'il ne pouvait pas agir seul, mais il avaitbesoin d'informations précisesavant que la police ne tente un assaut.

Silencieusement, il se faufila dans le bâtiment par une issue arrière,se déplaçant sans bruit entre les couloirs sombres.

Chaque pas était calculé. Il analysait la position des ravisseurs, le nombre d'armes visibles, les angles morts.

Son regard tomba sur undisjoncteur électriqueau fond d'un couloir.

Un sourire se dessina sur son visage.

On va voir si vous riez toujours quand les lumières s'éteindront...