Le frère du médecin, tapis dans l'ombre, observait silencieusement la scène cauchemardesque qui se déroulait sous ses yeux. Son instinct lui soufflait qu'il ne devait pas agir trop vite.
S'il coupait le courant maintenant,les ravisseurs paniqueraient et risqueraient de tirer dans tous les devait d'abord localisertoutes les armes, tous les ravisseurs et les éventuelles sortiesavant d'agir.
Il continua doncsa reconnaissance, mémorisant chaque détail.
Une cruauté sans limite
Pendant ce temps, le chef des ravisseurs n'en avait pas fini avec ses humiliations.
Il se posta devant le groupe, les observant avec un regard malsain.
—Bon, on a bien joué avec vous, mais il est temps de s'amuser un peu plus, non ?
Son sourire se fit plus sadique.
Ilretira brutalement la chemise de Kise, exposant sa peau marquée par quelques ecchymoses.
—T'as un corps de mannequin, pas vrai ? Ça serait dommage qu'on le bousille un peu...
D'un geste rapide, ildessina des entailles superficielles sur son torse avec son couteau, traçant des lignes irrégulières qui laissèrent échapper de fines coulées de sang.
—Maintenant t'es une œuvre d'art.
Kise, les dents serrées, essaya de ne pas trembler sous l'effet de la douleur et de l'humiliation.
Le chef ricana et se tourna versMidorima, toujours silencieux malgré la coupure à sa main.
—Les petits génies sont toujours trop fiers... Voyons voir jusqu'où va ta résistance.
Ilprit une barre de métal chauffée à blancet laposa un instant sur l'épaule de Midorima, qui sursauta malgré lui sous la brûlure intense. L'odeur de chair brûlée envahit l'air, et une grimace de douleur traversa son visage.
Puis, ce fut le tour deMurasakibara, toujours suspendu par les poignets.
—Un grand gaillard comme toi doit être fort... alors voyons combien de temps tu tiens comme ça.
Il luienfonça brutalement un genou dans le ventre, le laissant suffoquer. Le poids de son propre corps accentuait la douleur, et il sentait ses épaules au bord de la rupture.
Enfin, le chef des ravisseurs s'arrêta devantle médecin.
Son sourire se fit plus mauvais encore.
—Et toi, t'es le petit héros du groupe, pas vrai ?
Sans prévenir, il luiasséna un violent coup de poing au visage, le faisant basculer en arrière.
—T'as cru que t'allais nous duper en soignant ces gosses sous notre nez ?
Ille frappa encore et encore, jusqu'à ce que du sang coule de sa lèvre et de son arcade ouverte.
Puis, ilattrapa une bouteille de vodka brisée et l'enfonça contre sa joue, laissant une entaille profonde.
—Voyons voir si t'arrives toujours à sauver des vies avec des mains tremblantes...
Le médecin, à bout de souffle, sentait son corps hurler de douleur. Mais ilne céda pas.
Ilreleva lentement la tête, le regard brûlant de défi.
—Vous finirez par perdre.
Le chef rit, avant de lui envoyer un coup de pied dans l'estomac qui le fit cracher du sang.
Dans l'ombre, un plan prend forme
Le frère du médecin assistait impuissant à la scène, ses poings serrés au point de s'en blanchir les jointures.
Mais il ne pouvait pas se précipiter.
Il devait attendre le moment parfait pour agir.
Il fit demi-tour, retournant vers l'entrée discrète par laquelle il était venu.
Il devait prévenir la police, leur donner des informations précises... et surtout, préparer une riposte qui ne mettrait pas les otages en danger.
Mais le temps jouait contre eux.
Ets'ils ne faisaient rien bientôt, les ravisseurs iraient encore plus loin...
