L'hôpital.
Des lumières blanches.
Des bips incessants.
L'odeur de désinfectant.
Murasakibara ouvritdifficilementles yeux.
Sa vision était floue, son corps...engourdi.
Mais il étaitvivant.
Unbruit de reniflementattira son attention.
À côté de son lit,Kise pleurait en silence.
Midorima priait.
Kagami serrait les poings.
Kuroko, les yeux bandés, écoutait en silence.
Aomine, lui, fixait le sol, mâchoire serrée.
Et Akashi, encore trop faible, lui adressa un sourire fatigué.
—On t'a pas autorisé à mourir, Murasakibara.
Le géant, malgré la douleur,éclata de rire.
Il était vivant.
Le restaurant avait été réduit encendres.
Les ravisseurs,tous arrêtés.
La bombe avait étédésamorcée de justesse.
Mais ce qui comptait, c'étaiteux.
Ils étaienten vie.
Marqués à jamais.
Mais plus unis que jamais.
Et au fond, c'est tout ce qui comptait.
FIN.
