Le bruit des battes de baseball frappant contre le sol résonnait dans la cellule, mais soudain, un cri perça l'air, un cri de rage, déformé par la douleur. Murasakibara. Il était là, debout, mais sa stature imposante semblait soudainement décuplée par une force indomptable. La colère bouillonnait en lui, une adrénaline pure qui faisait oublier la douleur qui l'envahissait. Ses yeux, habituellement distants et indifférents, brillaient d'une lueur féroce.

— Vous... vous n'avez rien compris, dit-il d'une voix grave, glaciale, alors qu'il se relevait lentement. Vous touchez à mes amis, vous touchez à ma famille, et ça, je ne le supporte pas.

Un ravisseur s'approcha de lui, confiant dans sa supériorité, mais Murasakibara le saisit par le col et le souleva comme un poids léger. Le sourire du ravisseur s'effaça instantanément, remplacé par une terreur visible. Murasakibara serra plus fort, les muscles de ses bras gonflant sous la tension, et sans un bruit, il projeta l'homme contre le mur de la cellule avec une telle force qu'il s'écrasa dans un bruit sourd.

Les autres ravisseurs se reculèrent un instant, hésitant, mais l'un d'eux se précipita, brandissant sa batte de baseball. Murasakibara l'esquiva d'un mouvement fluide avant de lui saisir le bras, le tordant violemment derrière son dos, l'entendant craquer sous la pression.

— Vous êtes faibles. Vous n'êtes rien, souffla Murasakibara, d'une voix profonde.

Il balança l'homme contre un autre, mais cela ne faisait que les exciter davantage. Leurs sourires s'étaient transformés en rictus sadique, et la peur s'était installée dans leurs yeux, mais cela ne les empêchait pas d'attaquer encore plus férocement. Ils savaient que l'effet de surprise était passé, mais ils étaient prêts à tout pour briser le groupe.

Alors que Murasakibara continuait de faire face aux ravisseurs, un autre s'avança, arme en main. Cette fois, la batte ne frappa pas directement Murasakibara, mais un coup de côté lui arracha un cri de douleur. Il se tourna juste à temps pour voir un autre homme lui frapper la tête avec une autre batte.

Le géant tomba à genoux sous le coup, un moment de faiblesse inouïe, mais il ne s'effondra pas. Il se redressa, haletant, et dans un élan de rage pure, il balaya les ravisseurs restants d'un coup de poing énorme, envoyant l'un d'entre eux valser contre le mur, inerte.

Mais les autres étaient plus déterminés que jamais. L'un d'eux s'élança, frappant Murasakibara à nouveau. Trois coups violents dans la tête, un après l'autre, brisant l'air autour de lui. À chaque coup, le géant grimaçait, mais restait debout, défendant ses amis. Ses yeux brillaient d'une lueur sauvage et indomptable.

Mais ce n'était pas sans conséquences. Après un dernier coup violent à la tête, il chancela et s'effondra en arrière, une douleur insupportable se répandant dans son crâne. Tout son corps criait de douleur, mais il savait qu'il devait continuer.

— Tu ne me briseras pas, dit-il d'une voix rauque, les yeux brumeux, tout en se relevant lentement.

L'un des ravisseurs, voyant l'occasion, se précipita et frappa dans ses côtes avec la batte. Murasakibara cria de douleur alors qu'il sentait cinq de ses côtes se briser sous le choc. Un cri rauque s'échappa de sa gorge. Mais il se redressa, balayant la douleur. Il sentit ses chevilles se tordre et se briser sous un autre coup, mais il resta debout, son regard se durcissant.

Il avança d'un pas lourd, chaque mouvement l'envoyant dans une douleur intense. Il savait que ses blessures étaient graves, mais il ne se laisserait pas abattre. Il ne permettrait pas à ces hommes de les briser, pas maintenant.

Pendant ce temps, Aomine, qui n'avait pas été inactif, se lança dans la bataille. Il se battait avec une rage sauvage, frappant et esquivant à la fois. Il savait que chaque coup était vital, qu'il devait empêcher ces hommes de faire plus de mal. Il s'élança, frappant l'un des ravisseurs d'un coup de pied dans l'estomac, l'envoyant contre un autre.

Mais alors qu'il tournait pour faire face à un autre ravisseur, il ressentit une douleur fulgurante dans son bras. Un autre coup de batte l'atteignit sur le poignet gauche, puis sur le bras droit. Le sang gicla, et une douleur lancinante s'empara de lui, mais il ne s'arrêta pas. Il se battait pour ses amis, pour sa survie.

— Vous n'êtes rien, hurla Aomine, serrant les dents pour contenir la douleur. Vous allez payer pour ce que vous faites.

Malgré les coups, malgré la souffrance, il se battait encore, frappant à chaque occasion. Mais ses forces commençaient à faiblir. La douleur dans ses bras l'empêchait de bouger comme il le voulait, et il sentait ses bras devenir lourds. Le poignet gauche était cassé, et le bras droit saignait abondamment.

Les ravisseurs, voyant que le groupe résistait plus que prévu, devinrent plus enragés. Mais avant qu'ils ne puissent en faire plus, Murasakibara, à moitié brisé, mais encore debout, élança un dernier cri de défi, une énergie nouvelle traversant son corps. Avec une force surhumaine, il repoussa les deux ravisseurs qui tentaient de s'approcher de lui, les envoyant valser contre les murs avec une telle puissance que la cellule sembla trembler sous l'impact.

— FUYEZ, hurla Murasakibara, sa voix menaçante, le regard incandescent de rage. Vous n'avez pas gagné.

Les ravisseurs, constatant que la résistance était bien trop forte et que leurs victimes n'étaient pas aussi faibles qu'ils le pensaient, se retirèrent, emportant avec eux la terreur et la menace, mais ils savaient que la bataille avait pris un tournant.

Murasakibara s'effondra alors, se tenant les côtes brisées, le sang coulant de ses blessures. Aomine tomba à genoux à ses côtés, son bras gauche inerte, le visage marqué par la souffrance. Les deux jeunes hommes, qui avaient tenu bon malgré la douleur, étaient épuisés, mais ils avaient réussi à faire fuir leurs tortionnaires.

Mais à quel prix ?