Les bruits de l'ambulance résonnaient comme des tambours dans la tête des survivants, chacun d'eux accablé par la douleur intense. La lumière clignotait au loin, et le bruit du moteur semblait rythmer les battements de leurs cœurs fatigués. L'état de chacun d'eux se dégradait au fil des secondes, les blessures qu'ils avaient subies menaçant de les emporter.

Kagami, déjà en proie à des douleurs thoraciques insoutenables, refait une crise cardiaque. Sa respiration se fait plus faible, son visage crispé de souffrance. L'équipe médicale qui les accompagne est inquiète, tentant désespérément de stabiliser son état. Ses pulsations sont irrégulières et les machines qui mesurent son état de santé continuent de biper frénétiquement, signalant des anomalies.

Mais l'agonie ne s'arrête pas là.

Kuroko, toujours dans un état critique, souffre d'une hémorragie interne de plus en plus grave. Son corps réagit encore violemment aux drogues administrées lors de sa capture. La blessure par arme blanche qu'il porte sur le côté est devenue sévèrement infectée, l'infection se propageant plus vite qu'ils ne l'avaient anticipé. Ses yeux, déjà abîmés, sont maintenant remplis de douleur, mais il essaie de tenir bon, en espérant qu'ils arriveront à temps.

La situation deKiseest la plus inquiétante. Son crâne, déjà fragile après les coups violents qu'il a reçus, est dans un état désastreux. Les hémorragies internes qu'il subit s'aggravent rapidement. Il est pratiquement inconscient, son corps luttant contre l'infime espoir de survivre. Il ne réagit que par de faibles murmures, son corps tremblant sous la chaleur de la fièvre.

Midorima, criblé de balles, est toujours sous l'effet d'un empoisonnement. Son corps semble faible, trop faible pour lutter. Le poison continue de se propager dans son organisme, et la douleur de ses blessures par balles est paralysante. Son visage est marqué par la douleur, mais son esprit reste concentré, tentant de se souvenir des instructions du médecin pour gérer la crise.

Aomine, toujours un peu dans les vapes, lutte contre la douleur de son bras fracassé et de ses multiples blessures. Son autre bras, maintenant couvert de sang, montre les signes de fractures multiples. Il respire difficilement, chaque souffle étant une épreuve. Ses côtes cassées lui infligent une douleur lancinante, et ses membres sont trop faibles pour réagir efficacement.

Murasakibara, quant à lui, est le plus gravement touché. Criblé de balles, avec les chevilles complètement fracassées, il est presque méconnaissable. Ses côtes sont toutes fracturées, et plusieurs os de son corps sont brisés. Sa tête, également frappée à plusieurs reprises, montre des signes évidents de commotion cérébrale. Il est dans un état de délabrement total, son corps étant un champ de bataille. Ses yeux sont vitreux, son esprit flottant dans une mer de confusion.

Akashi, bien que conscient, n'est pas en bien meilleur état. Ses deux jambes brisées rendent ses déplacements impossibles, et ses autres blessures, bien que mineures par rapport à celles des autres, le laissent épuisé. Sa situation est grave, mais son esprit reste lucide, planifiant, espérant.

Tous ont plusieurs cautérisations cassées, laissant des traces visibles de leurs souffrances.

Dans cet état, les différents groupes sanguins rendent la situation encore plus compliquée. Mais une avancée scientifique leur offre une lueur d'espoir. Les progrès médicaux permettent maintenant de transfuser les groupes A, AB, et même de mélanger les groupes O et A, ce qui permet à chacun de recevoir du sang de ceux dont le groupe correspond. Cela pourrait être leur chance.

Mais est-ce suffisant pour leur permettre de survivre à ces blessures extrêmes ? Et encore plus important : cette avancée scientifique arrivera-t-elle à temps pour sauver ceux qui sont les plus proches de la mort ?

Le voyage dans l'ambulance devient alors une course contre la montre. Les blessures les plus graves, les plus profondes, sont de plus en plus menaçantes. Leurs vies dépendent désormais des décisions prises en un instant, de la vitesse des secours, et de la chance, la seule chose qui semble encore capable de les sauver.