Les alarmes retentissent, mais le médecin parvient à stabiliserKagamijuste à temps.

Son cœur, bien que fragilisé,ne subit pas une nouvelle crise cardiaque. Il halète, son front couvert de sueur froide, mais ilest hors de danger pour l'instant.

—Tu as eu de la chance cette fois,murmure le médecin en lui administrant un sédatif léger pour calmer son système nerveux.

Mais l'inquiétude reste palpable.

Tous les regards se tournent ensuite versAkashi. L'énormehématomesur son torse continue d'inquiéter le personnel médical.

Le chef médecin prend alors une décision rapide.

—Pour éviter de déplacer Akashi et de risquer de nouvelles complications, nous allons faire une radiographie ici, dans la salle de repos.

L'un des médecins part immédiatement chercher le matériel né minutes plus tard, un appareil mobile est installé à côté du lit d'Akashi.

Le silence règne alors que laradio est réalisée.

Tous retiennent leur souffle.

Et enfin, le verdict tombe.

—Bonne nouvelle : il n'y a aucune fracture ni hémorragie interne.

Unsoupir de soulagementtraverse la pièce. Malgré son état déjà critique,Akashi n'a pas subi de dommages internes supplémentaires.

Mais une autrepréoccupationpèse encore dans l'air.

Quelqu'unl'a frappé volontairement.

Les médecins et les forces de sécuritése concertent immédiatement.

—Nous devons identifier qui est entré dans cette pièce,déclare l'un des gardes postés à la porte.

—Les caméras de surveillance du couloir doivent être vérifiées,ajoute un autre médecin.

Kuroko, encore affaibli, fixe Akashi avec une intensité rare.

—S'il y a un coupable, il est peut-être encore dans l'hôpital...

Un frisson glacial parcourt l'échine du groupe.

Le danger n'était peut-êtrepas encore écarté.