L'agitation dans l'hôpital ne retombe personnel médical, les forces de sécurité et les autorités mondialessont désormais en alerte maximale.

L'attaque contreAkashia été la preuve que leur ennemin'avait pas abandonné.

Mais ce que la sécurité va découvrir va glacer le sang de tous.

La révélation des caméras

Les officiers chargés de la surveillance ont passé en revuetoutes les caméras du couloirpour comprendre comment une telle chose a pu se produire.

Et ce qu'ils découvrent dépasse l'entendement.

Sur l'écran, une vidéo ennoir et blanc, prise en pleine nuit, dévoile la vérité.

Trois silhouettes cagouléesapparaissent furtivement au bout du avancent prudemment, évitant les gardes, avant de se faufiler à l'intérieur de la chambre où reposentAkashi et ses amis.

Les ravisseurs étaient revenus.

—Non...murmure un médecin en voyant les images.

Mais le pire est encore à venir.

Les images montrent clairement quechaque membre du groupe a failli être assassinédans son sommeil.

L'un des hommess'approche de Kagami, un scalpel en main, prêt à trancher sa gorge.

Un autre se dirige versKuroko, posant une main sur sa perfusion, prêt à lui injecter quelque chose.

Un troisième lève untabouret, qu'il abatviolemment sur Akashi, qui dormait profondément, provoquant l'énormehématomedécouvert plus tôt.

Un silence de morts'abat sur la salle de surveillance.

Si le médecin-chefn'était pas entré à ce moment-là pour vérifier leurs constantes, ils seraient tousmorts cette nuit-là.

Sur les images, on voit les intrusse figer en entendant la porte s'ouvrir.

Puis,dans un élan de panique, ils s'échappentpar la fenêtre, disparaissant dans la nuit.

L'hôpital en état d'alerte

Lorsque la révélation est faite au groupe,le choc est immense.

Midorimaserre les dents, le regard rivé sur l'écran. Son poing tremble sous les draps.

Kagami, encore affaibli, laisse échapper un souffle court. Son cœur auraitpu s'arrêter définitivementcette nuit-là.

Aominefrappe son lit avec frustration.

—Ils sont revenus... Ils étaient encore là...

Kise ne dit rien, mais son visage estlivide.

Murasakibara, pourtant si souvent détaché, laisse échapper ungrognement sourd, serrant les dents avec force.

Kuroko ferme les yeux un instant,essayant de garder son calme, mais son cœur bat violemment contre sa poitrine.

Ils avaient survécude justesse.

Maisla menace n'était pas encore écartée.

Le médecin-chef s'approche d'eux, la voix grave.

—Nous avons pris de nouvelles mesures de sécurité. À partir de maintenant, des agents seront postés dans la chambre en permanence.

—Et la police ?demande Midorima.

—Ils sont sur le coup. Mais nous devons rester prudents. Nous ignorons encore si ces hommes étaient seuls... ou s'il y en a d'autres.

Un frisson traverse le groupe.

Quelqu'un voulait toujours leur mort.

Et tant que ces criminels seraientdans la nature, ils ne seraient jamaisvraiment en sécurité.