Midorimasursauta violemmenten se réveillant, son corps tremblantde la tête aux pieds.

Son cœur battait à une vitesse affolante.

L'airsemblait manquerdans la chambre, son espritencombrépar ce souvenir qu'il venait de revivre.

Ce n'était pas qu'un rêve.

C'était réel.

Et plus il y repensait, plus une paniquesourdes'insinuait en lui.

Le père d'Akashi...Il complotait quelque chosedepuis le collège.

Ilcacha son visagedans ses mains, sa respiration devenantsaccadée et erratique.

—Midorima... ?

La voixfaibled'Aomine brisa le silence.

Le médecin en chef, réveillépar le mouvement brusque, se levaimmédiatementde son lit d'appoint ets'approcha de Midorima.

—Shintarō, -il fermement en posant une mainsur son épaule tremblante.

Mais Midoriman'entendait plus rien.

Son souffledevenait de plus en plus court, une douleurétouffantelui serrant la poitrine.

Il n'arrivait pas à reprendre le contrôle.

Ses doigtss'agrippèrent nerveusementà sa blouse d'hôpital, et dans son agitation,il arracha sans le vouloir ses pansements.

Une brûlure intense se propagea dans son abdomen.

Puis unechaleur poisseuse.

Quelque chosecoulait.

Et en baissant les yeux, il vittrois taches rouges grandirsur les draps.

—Midorima !cria Kagami,affolé.

Son visageperdit instantanément toutes ses couleurs.

—Bordel, il saigne !

Le médecin en chefréagit immédiatementen soulevant le drap.

Le tissu étaitdéjà imbibé de sang, la blessures'étant rouverte brutalement.

—Merde, Shintarō, ne bouge surtout pas !ordonna le médecin,attrapant rapidement du matériel médical.

Mais Midoriman'entendait toujours pas.

Sa visionse brouillaitentre le stress et la douleur, ses souvenirsse mélangeantà la réalité.

Il voulaitdire quelque chose, parler de ce qu'il avait vu...

Maisil n'y arrivait pas.

Le médecinappuya fermementsur la plaie, tentantde stopper l'hémorragie.

—Respire -t-il en maintenant la pression sur son ventre.

Kagami,toujours sous le choc, tenta de se calmeravant que son cœur ne cède à son tour.

Les autresn'osaient plus bouger,horrifiéspar la soudaine détérioration de la situation.

Midorimaserra les poings, les larmesaux coins des yeux.

Ce souvenir...

Devait-ilen parler ?