Le matin s'était levé normalement, mais en entrant dans la chambre des garçons, lesdeux gardesaffectés à leur surveillance virent tout de suite que quelque chose n'allait pas. Les lits étaient vides, le mobilier et les instruments médicaux étaient renversés sur le sol, comme si une violenteconfrontationavait eu lieu.
Lesperfusionsétaient arrachées, les couvertures éparpillées, et tout semblait êtreen désordre total. Les draps étaient tâchés de sang, et des traces de lutte étaient visibles. Les fenêtres étaient ouvertes, mais aucune trace des garçons ni du médecin en chef.
Les gardes paniquèrent,ne sachant que faire. Ils appuyèrent frénétiquement sur les boutons de leur radio, appelant à l'aide et demandant des renforts, mais la seule chose qu'ils pouvaient faire, c'était de constater l'ampleur du garçons avaient disparu.
Pendant ce temps, dans un endroit inconnu,Aominese réveilla en sursaut. Son corps était lourd, ses poignets et chevilles attachés à une table froide en métal. Un froid glacial envahissait l'air, et il se rendit vite compte que l'endroit où il se trouvait n'étaitni une chambre d'hôpital, ni un lieu familier.
Il se redressa, mais la douleur dans ses bras et ses jambes l'obligea à se figer. Il chercha rapidement du regard, réalisant qu'il n'était pas seul. À ses côtés,le médecin en chefétait également attaché, les yeux ouverts mais apparemment endormi. Plus loin, il aperçutMurasakibara,Kuroko, etMidorimadans un état similaire, eux aussi attachés à des tables de métal, comme si tout le groupe avait été pris dans cetteembuscade.
Lepouls d'Aomine accéléra, une vague de terreur montant dans sa 'est-ce qui venait de se passer ?Comment avaient-ils été capturés, eux qui étaient censés être à l'hôpital sous unesurveillance étroite?
Alors qu'il se débattait contre les liens qui l'immobilisaient, unevoix familièrefit son apparition dans la pièce. C'étaitAkashi, mais... il semblaitfouillé et brisé. Ses prothèses en bois étaient arrachées, et ses bras étaient également attachés. Ses yeux se posèrent sur Aomine avec une froideur glaciale, mais il y avait quelque chose de sombre dans son regard.
—Akashi, tu... tu vas bien ?demanda Aomine, ses lèvres sèches.
Akashi tourna lentement la tête vers avait l'air épuisé, ses yeux hagards trahissant la peur qu'il ressentait, malgré l'apparente tranquillité qu'il essayait de maintenir.
—Je... je ne sais sont venus en pleine nuit, et je n'ai rien pu faire.*
Aomine secoua la tête. Ce n'était pas le moment de se perdre dans des réflexions inutiles. Il devait trouver une solution, maisla terreur était plus forteque sa volonté. Lemédecin en chef, qui venait de se réveiller à son tour, s'éteignit au moment où ses yeux rencontrèrent ceux d'Akashi.
—Ne paniquez pas, dit le médecin d'une voix calme, mais pleine de devons garder notre sang-froid. Nous allons en sortir.
Le silence se fit un instant. Personne ne savait vraiment ce qui se avait osé les kidnapper? Pourquoi ? Et pourquoi les avaient-ils laissés dans cet état ?
Les garçons étaient tous dans le même état: attachés, blessés, avec des traces de violence sur leur corps, comme si uneembuscade violenteavait eu lieu dans leur chambre d'hôpital. Lesfils de perfusionétaient arrachés, et leurs blessures rouillées par la douleur.
Un bruit sourd fit sursauter Aomine. Des pas lourds se rapprochaient de la pièce, suivis devoix menaçantes. L'air dans la pièce se figea alors que laporte métallique s'ouvrit.
Une silhouettemasquée et menaçanteentra. Il était grand, imposant, et un rictus mauvais déformait ses lèvres. Il porta son regard sur chacun d'eux, comme s'il les mesurait.
—Bien, vous êtes tous réveillés.Ça va rendre les choses plus intéressantes.*
Les garçons se figèrent, maisAkashi, malgré sa condition, se redressa légèrement sur la table et fixa l'homme dans les yeux. Sa voix, tremblante mais ferme, résonna dans la pièce.
—Que voulez-vous ? Pourquoi nous avez-vous capturés ?
Lemasquésourit, un sourire glaçant, et s'approcha de Akashi.
—Oh, vous êtes bien plus importants que vous ne le croyez, et vos amis êtes des pièces cruciales dans un jeu bien plus grand que vous. Et je suis ici pour vous montrer à quel point vous êtes vulnérables.*
La tension dans la pièce monta encore d'un cran. Les garçons, attachés etsans défense, savaient maintenant qu'ils se trouvaient au centre d'un complot bien plus vaste qu'ils ne l'auraient imaginé. Les raisons de leurkidnappingétaient encore floues, mais une chose était certaine :leur vie venait de basculer à un nouveau tournant.
La véritable menace venait de commencer.
