L'atmosphère était glaciale, chaque bruit, chaque respiration résonnait dans la pièce lugubre. Les garçons étaient attachés, leurs corps encore lourds de douleurs et de terreur, mais c'était lemédecin en chefqui attira l'attention de l'intrus.
L'homme masqué s'approcha lentement de lui, un sourire malsain déformant ses lèvres. Ses yeux, perçants et cruels, se fixaient sur le médecin avec un intérêt déconcertant. Un silence pesant s'abattit sur la pièce alors qu'il s'avançait encore davantage, un air de prédateur dans chaque mouvement. Il s'arrêta juste devant le médecin et se pencha un peu en avant, observant ses traits.
—Alors, médecin,dit-il d'une voix qui ressemblait à un souffle menaçant,tu crois vraiment que tu peux sauver ces garçons ?
Sans crier gare, il approcha son visage de celui du médecin et, d'un mouvement furtif, lécha lentement sa joue. Un geste inattendu, qui fit frissonner le médecin, mais aussi les autres garçons, qui étaient à la fois figés par l'horreur et le dégoût. L'homme s'écarta légèrement et, dans un ricanement froid, murmura :
—Je sais ce qui se trame que vous croyez être un simple jeu médical ou une opération de secours... c'est bien plus que ça. Vous êtes mespoupées, destinées à être vendues. Chaque souffle, chaque mouvement que vous faites, tout cela a un prix.*
Le médecin serra les dents, dégoûté mais conscient qu'une confrontation directe dans cet état n'était pas une option. Ses yeux s'étaient durcis, mais il savait qu'il devait garder son calme pour les garçons. Ce n'était pas le moment de céder à la panique.
L'homme s'éloigna ensuite du médecin pour faire le tour de la pièce, le regard froid, scrutant chaque garçon comme une marchandise. Il s'arrêta devantAkashi, les yeux rivés sur lui avec un air d'approbation presque sadique.
—Akashi,dit-il d'une voix mielleuse,toi et tes amis êtes des pièces rares. Une vraiemerveillede la nature, n'est-ce pas ?Il se pencha près de lui et posa une main froide sur son é ce que vous avez vécu jusqu'à maintenant n'a été qu'une mise en scène. Vous étiez déjà destinés à ce sort bien avant votre naissance.
Akashi, qui luttait contre la douleur et le sentiment de dégoût, leva un regard déterminé, mais rempli de confusion. Il savait qu'il ne pouvait pas se laisser emporter par ses émotions, pas maintenant. Il devait comprendre ce qu'il se passait. Pourquoi lui et ses amis étaient-ils ici ?
—Pourquoi nous ?demanda-t-il d'une voix faible, mais autoritaire,Pourquoi avoir choisi des garçons comme nous pour ce genre de... de traitement ?
L'homme sourit encore plus largement, ses yeux brillant d'un éclat malfaisant.
—Ah, tu te poses des questions, réponse est êtes des étoiles montantes, des talents précieux dans vos domaines respectifs. Et tout ce qui est précieux a un prix, n'est-ce pas ? Il y a toujours quelqu'un prêt à acheter la perfection.*
Il s'éloigna de lui et se tourna vers les autres garçons, qui l'observaient tous en silence, marqués par la peur et la confusion. L'homme semblait prendre un plaisir malsain à les voir dans cet état. Il s'approcha ensuite deMurasakibara, toujours dans son plâtre, avec un regard presque tendre, mais ce regard ne faisait qu'ajouter au malaise. Il posa une main sur le plâtre de Murasakibara, caressant presque la surface froide avec un sourire moqueur.
—Et toi, grand garçon,dit-il en examinant les blessures de Murasakibara,tu es un produit unique. Quelqu'un d'une telle force... ou plutôt unemerveille de fragilité, tout comme tes amis.
Puis il s'éloigna, faisant quelques pas versKuroko, qui semblait perdu dans le vide, les yeux encore abîmés, comme s'il essayait de comprendre la réalité de cette situation.
—Kuroko,dit l'homme avec un air presque paternel,tu es une petite étoile pâle, n'est-ce pas ? Quelqu'un qui peut passer inaperçu, mais dont l'absence ferait naître un vide. Tu fais partie de cette collection maintenant.
Kuroko, qui était resté silencieux, sentit un frisson glacial traverser son corps. Il savait que cet homme ne se contenterait pas de les laisser tranquilles, qu'il avait des intentions sombres, des intentions qu'il ne comprenait pas encore entièrement.
L'homme se tourna enfin versMidorima. Ce dernier semblait moins réactif, se concentrant sur sa respiration, mais son regard était toujours aussi acéré et intense, défiant cette figure menaçante.
—Midorima, le calculs, ton calme... mais même toi, tu as des failles. Et ces failles, croyez-moi, elles seront exploité de vous a un prix, et je compte bien l'obtenir.*
Aomine, toujours attaché et malmené, serra les était hors de question qu'ils se laissent faire comme ç comment se libérer dans cet état ? Et surtout, comment savoir ce qu'ils étaient censés faire face à cet homme impitoyable qui semblait les traiter comme de simples objets à vendre ?
Le silence envahit la pièce alors quel'hommese tenait devant eux, se délectant de leur vulnérabilité. Ses intentions étaient encore floues, mais ce qu'il avait dit n'était qu'une infime partie du plus grandjeudans lequel ils étaient impliqués. Unjeu de pouvoir, où leur vie, leurs souffrances, et peut-être même leur avenir étaient despièces sur un échiquierqu'il contrôlait.
Les garçons, désormais encore plus incertains et terrifiés, comprenaient une chose : cette expérience n'était pas simplement un test physique ou mental. Ils étaientles proiesdans une vaste conspiration. Et à mesure que l'homme les observait, un sentiment grandissait en eux : lapeurétait bien plus qu'un simple sentiment. Elle était désormais leur réalité.
