L'atmosphère dans la pièce devint de plus en plus insoutenable. Les garçons, attachés et faibles, observaient en silence les gestes de l'homme, ce regard malsain qu'il posait sur eux, comme un prédateur fixant sa proie. Chaque mouvement de l'homme semblait mesuré, réfléchi, comme s'il savait exactement comment jouer avec leurs peurs, comment les pousser à leur limite.

Ses actions devenaient de plus en plus perverses. Il se délectait de leur souffrance, de leur vulnérabilité, comme si c'était un jeu de pouvoir. Les garçons se tenaient à l'écart les uns des autres, se sentant piégés dans une situation qu'ils ne pouvaient pas contrôler. Mais l'un d'eux, en particulier, semblait plus affecté que les autres, et c'était Akashi.

Le regard de l'homme se fixa de nouveau sur Akashi, qui se tenait là, résolu malgré ses blessures. L'homme s'approcha lentement, ses mains se tendant vers lui avec une lenteur délibérée. Mais avant qu'il n'ait pu faire le moindre geste, Akashi sentit une bouffée de terreur s'emparer de lui, une peur viscérale qu'il n'avait pas ressentie depuis longtemps.

—Qu'est-ce que vous allez faire de nous maintenant ?Akashi murmura d'une voix faible, mais déterminée, en le fixant droit dans les yeux.

L'homme s'approcha encore un peu plus, ses yeux brillants d'une lueur perverse. Il sourit lentement, savourant chaque instant de l'inconfort palpable d'Akashi. Mais avant qu'il ne puisse répondre, un bruit soudain retentit à l'extérieur de la pièce, perturbant l'ambiance pesante.

Il s'agissait de la porte qui s'ouvrait brusquement. L'homme tourna son regard vers l'entrée, perturbé. Des pas se firent entendre, mais ce n'était pas celui des gardes habituels. Un homme entra dans la pièce, et son regard fixa immédiatement l'homme en face de lui avec une froideur glaciale.

C'était le frère du médecin en chef, un homme que personne ne pensait voir ici. Il était grand, avec une présence imposante, et son regard trahissait une détermination inflexible. Il savait exactement ce qui se passait ici, et il n'avait pas l'intention de laisser cet homme continuer à torturer les garçons.

L'homme perdit son sourire, ses yeux se plissèrent alors qu'il scrutait cet intrus qui venait d'entrer. Il n'avait pas l'air surpris, mais son air d'indifférence trahissait quelque chose d'encore plus sinistre. Le frère du médecin s'avança lentement dans la pièce, son regard ne quittant pas l'homme qui, jusque-là, avait cru avoir le contrôle total de la situation.

— frère du médecin parla d'une voix calme, mais pleine de menace.C'est fini. Vous ne toucherez plus à eux.

Les garçons observaient cette scène, leurs espoirs renaissant à la vue de ce nouvel arrivant. Mais la peur persistait, et ils se demandaient si cet homme serait réellement capable de les sauver.

L'homme qui les avait capturés se redressa et s'approcha de son nouvel adversaire avec un sourire cruel.

—Ah, vous êtes celui qui va empêcher cela ?dit-il d'un ton presque amusé.Vous pensez vraiment que vous avez le pouvoir de me stopper ?

Le frère du médecin ne répondit pas immédiatement. Il se contenta de sortir un petit dispositif de son manteau, un dispositif d'immobilisation. Il appuya sur un bouton, et des chaînes métalliques jaillirent du sol pour lier fermement les poignets de l'homme qui les avait capturés.

—Vous n'êtes pas le seul à avoir des ressources.répondit froidement le frère du médecin.

La pièce était devenue tendue, et les garçons, bien que toujours attachés, observaient cette confrontation avec espoir. Mais le danger n'était pas encore écarté. L'homme, bien que maintenant capturé, avait encore de l'influence sur la situation, et la menace pesait toujours sur eux.

Mais une chose était certaine : le frère du médecin n'était pas là par hasard. Il était venu pour les sauver, et ses actions en témoignaient. Les garçons, fatigués et traumatisés, commençaient à voir une lueur de lumière dans l'obscurité.

Cependant, le regard perçant de l'homme capturé ne quittait pas les garçons. Son sourire perverti revint lentement sur ses lèvres.

—Vous croyez vraiment que vous allez vous en sortir aussi facilement ?dit-il, sa voix remplie de mé n'est que le début. Vous allez tous regretter d'avoir croisé mon chemin.

Les garçons se regardèrent, se préparant à ce qui allait suivre. La situation était loin d'être terminée, et la route vers la liberté semblait encore plus longue qu'ils ne l'avaient imaginée. Mais ils savaient une chose : tant qu'ils resteraient ensemble, tant qu'ils ne perdraient pas espoir, ils trouveraient un moyen de sortir de cet enfer.