Salut ! Ou bonsoir... ou même bonne nuit ! Vu l'heure à laquelle je poste ça... XD
Voici une histoire qui me trottait dans la tête aussi et que je développe en même temps que les deux autres que j'ai proposé (ou je vais): "Un Chemin Différent" (et Annexe "Rabastan et Gabriella : Quan don est frappé par un coup de crème glacée " de l'histoire principal "le secret perdu du voile" de HP-drago).
J'ai corrigé comme j'ai pu !
Bonne lecture !
" - Qui est donc ce jeunot ? Ne devrait-il pas être sur le terrain d'entraînement ? Où est donc Sparcalos ? Depuis quand laisse-t-il ces jeunes recrues entrer dans la taverne de l'Odyssée ?! s'exclama l'un buveur à une tablée d'hommes en uniformes.
- Rien à voir ! lui rétorqua l'un de ses compagnons, tout aussi hilare que lui. T'as pas entendu la nouvelle ?! Que faisais-tu donc mon vieux ?! lui cria Mylès.
- Laquelle ? Non ! J'étais bien trop occupé à apprendre aux soldats ignares que vous êtes à bichonner mes machines !
Des rires alcoolisées firent le tour de la table.
- Il vient d'Athènes apparemment… il a été envoyé en tant que diplomate à cause des tensions qui s'accumulent ! Il y a une rumeur comme quoi il a été béni d'un pouvoir des dieux plus puissant que celui du Haut-Prêtre Roi… lui murmura son compagnon soldat, et les mauvaises langues indiquent qu'il serait un espion d'Athènes à cause de celui-ci... Lui apprit Konstantinos.
- A donc celui-ci a de quoi dans le cerveau pour que je m'intéresse à lui ou sera-t-il aussi idiot que les fayots du Haut-Prêtre Roi ?
- A toi de voir ! Mais pour cela, approche toi déjà de lui mon ami ! le mit au défi Thémis.
Il se leva de son banc pour grimper dessus un pied sur la table, surprenant ses camarades non seulement par son mouvement brusque, mais aussi par le fait qu'il tienne debout en parfait équilibre malgré la septième tournée de pintes de Rakomélo !
- HEY ! TOI ! LE DIPLOMATE ! Hurla l'ingénieur des machines, pointant du doigt son attraction du jour à quelques mètres, faisant baisser le niveau sonore de l'auberge. Viens donc à ma table !
L'homme question, qui fut de profil, se tourna alors vers lui - le responsable de ses hurlements - mais alors qu'il croisa son regard, un tournis le prit, comme tout l'alcool ingurgité jusque-là n'avait pu le faire.
Il se sentit vaciller sous son regard - il n'eut le temps de voir rien d'autre -, le plongea dans la plus grande stupeur… Ou peut-être plongeait-il tout court car, soudainement, il ne sentait plus rien sous pied… Il ne savait pas encore que cette décision allait le mener à- "
- AAAAAH ! se réveilla-t-il en sursaut. Un bruit de métal se fit entendre, mais il l'ignora.
Exaspéré par cette nouvelle nuit incomplète, le propriétaire des lieux se leva de son bureau pour se faire un café lorsqu'il vit l'horloge de bureau et son quatre heure du matin qui trônaient dessus. Aucun Starbucks n'était ouvert à cette heure-ci.
… "à sa perte… cette décision l'avait mené à sa perte."
Mais pourquoi ?
D'autant plus qu'il savait - le mot "sentait" serait plus juste - qu'il ne l'avait regretté à aucun moment.
Depuis son retour de captivité, ces cauchemars n'arrêtaient pas.
Ils avaient commencé environ deux semaines après son opération par Yinsen.
Au début, il ne s'agissait que de sensations - maintenant qu'il en rêvait plus nettement c'était facile de remarquer la différence -, il dirait qu'il a du n'en ressentir que des émotions liés à ses cauchemars. Il se sentait bien, heureux, en vie… mais à chaque fois, à chaque fois, un élément perturbateur intervenait. Un vide qu'il n'avait jamais connu se faisait alors sentir, puis il devenait plus heureux que jamais…
Et il finissait inlassablement mort.
Ou du moins il le déduisit, car jamais il ne l'avait été vraiment pour le savoir…
Était-ce son subconscient qui avait peur de mourir. Qui lui faisait reflétait sa vie d'avant sa capture, l'élément déclencheur serait sa prise d'otage, et sa mort… sa mort serait-elle sa peur de son esprit encore bloqué dans ces caves afghanes ? Ou celle de mourir en tant que Iron Man après avoir trouvé un but à sa vie, de vouloir se racheter…? Ou la peur de son Ark ?
Son subconscient était aussi obscure pour lui que la technologie à l'époque de l'obscurantisme ! Il n'a jamais été doué en psychologie ! Déjà se comprendre lui-même lui posait problème… et cette situation ne faisait que corroborer son incompétence en la matière !
Il ne savait pas ce qu'elle était cette décision allait le mener à sa perte. Mais il n'avait plus l'esprit tranquille depuis ce nouvel élément dans son thorax.
…oOo…
"Et que devrais-je faire ? Tu sais que leurs espions sont les meilleures ! Ils ont Athéna à leur arrière !
- le Général demande à ce que tu fasses croire à une nouvelle arme différentes à quelques uns, pour découvrir les coupables.
- …y…
- Arhh je suis déjà assez occupé comme ça !
- …ony…
- Le Général ordonne alors on doit obéir ! Il faudrait pas que le Haut-Prêtre Roi intervienne… il a autre chose autrement plus importante à faire !
- … Anthony…
Il soupira, irrité.
- Tonios… le Général et Ares compte sur toi.
Le commandant le quitta alors , sûr qu'il lui obéira… "
- Anthony !
Le dénommé sursauta.
Il se tourna du côté de l'oreille agressé, pour voir un certain colonel le regarder inquiet.
- Mec ça va ?
- Ouais ouais ca va, bredouilla-t-il.
- T'es sûr ? Parce que ça fait genre trois minutes que le film est fini… et tu n'as pas bougé de ta place… ton regard était complètement vide !
- Je pensais… Oui ! A un tout nouveau prototype… je me voyais déjà en train de le construire…
- Hein hein… fit sceptique son ami.
Il se releva d'un seul coup de son siège.
- Oui absolument ! et il faudrait que je m'y attelle sur-le-champ !
Il prit déjà le chemin de la sortie.
- Mais- Hey attends-moi ! lui courut après James Rhodes.
Il s'est très bien que depuis son retour de la cave Tony avait changé. Son refus de continuer à créer des armes pour l'État en était l'un de ces inconvénients.
Inconvénients pour tout ceux qui comptait sur ses créations pour se faire du fric et continuer la guerre sans l'avoir côtoyé de l'autre coté. Evidemment.
- Tony, t'es sûr que tu vas bien ?
- Oui oui.
Il n'était juste pas naïf. Il savait très bien que ces sorties au cinéma, en boîte - ou en club, ou ses demandes fréquentes de le visiter au Ministère des armées n'étaient que des tentatives de le rendre comme "avant".
Lorsqu'il n'était encore qu'un privilégiés qui n'avait pas goûté à l'horreur du terrain.
Mais ça, il ne l'était plus. Et dérangeait en outre beaucoup de supérieur qui n'attendait que son réapprovisionnement en la matière.
Ils ne leur déplaisaient pas non plus qu'il commença à réinvestir à la place dans l'écologie et la misère du monde.
C'est pourquoi son fameux Colonel tentait de le faire sortir… sûrement espérait-il assez le distraire pour retrouver son compagnon d'armes… ou son fabricant personnel, il fallait être honnête.
…oOo…
"- Tu en as mis du temps… lui soufflèrent ces mêmes lèvres qui venaient de lui faire goûter au nectar d'Olympe.
Il leva les yeux d'eux et plongea son regard brun dans celui émeraude de son objet de désire depuis plusieurs semaines.
- Tu le voulais aussi ? Questionna-t-il.
Il détesta la fragilité, l'hésitation, l'espoir et la crainte dans sa voix.
S'il les entendait, c'est que son compagnon le pouvait aussi.
Il lui accorda un regard doux. Lui si fier et aristocratique.
- Mon imbécile de soldat … le ton était si affectueux que l'insulte passait à côté de la plaque. Tu es si brillant… et pourtant tu ne vois pas les choses aussi simples qu'un affre de l'amour…
- Simple ? Simple ?! Par Ares ! Tu es difficile à lire des fois, si tu savais ! s'outragea-t-il.
- Pas tant que pour tes camarades du champ de bataille…
- Ah oui ? s'étonna-t-il.
Son faisant-face soupira.
- Pourquoi crois-tu qu'ils m'aient tous dans le collimateur…
- Car tu es un homme de tête ?
- Oui… et non. Tomber pour moi, un Athénien - ou envoyé d'Athènes - te détournerais de la voix du guerrier… ce qui ne leurs plairont pas.
C'est lui, ou l'amertume de l'habitude transperçait dans sa voix ? Sur le mot ''guerrier'' surtout.
Est-il à ce point réticent contre les soldats ?
Il eut une boule dans l'estomac.
Non… non il ne devrait pas… enfin il restait un soldat lui-même malgré qu'il soit aussi un ingénieur… et ils ne viendraient pas de partager ce merveilleux baiser !
- Tu- il avala sa salive- tu as un souci contre les hommes d'armes… ? bafouille-t-il, presque en détresse.
Alors que ses yeux observaient avec envie ses lèvres de nouveau, ce regard vert se leva tout de suite vers les siens. Alerte.
- Que t'arrive-t-il Tonios ? Que ne me dis-tu pas ? s'enquit-il inquiet.
- Je suis un homme d'armes… et tu ne sembles pas trop les apprécier… est-ce q- il inspira pour arrêter les tremblements dans sa voix - est-ce que tu es attiré par moi, seulement pour mon physique ? o-Ou pour moi ? sentit-il tout à coup fragile.
Son faisant-face inspira brusquement. Choqué et en colère.
Pourquoi l'était-il ?
- Comment peux-tu pense ça de moi ?
- Mai-
- Non! chut. Tais-toi, lui mit-il un doigt sur les lèvres. Je parle…
Il hocha la tête.
- Je t'ai déjà dis venir d'un royaume où le combat prime d'abord… enfin, ce… ce que je ne t'ai pas dit, c'est que… je suis pas d'origine de celui-ci. J- J'ai… j'ai été élevé dans ce pays alors que ma culture, mon physique, mes attributs… toute ma personne différait des avantages pour ce peuple d'où j'ai grandi… j'en ai payé les frais…
Une telle tristesse pris place dans ses prunelles qu'il regretta d'avoir posé ce sujet sur la table. Mais il lui avais demandé de l'écouter, alors il le fera. Il lui avait assez causé de tord comme ça.
- La voix du guerrier, le dégoût était palpable, était celle qu'il fallait à tout prix emprunter pour les mâles… j'ai essayé… de toutes mes forces… mais peu importe mes efforts, ça ne prenait jamais… jamais assez d'efforts… jamais assez de force… jamais assez méritant… jamais assez de reconnaissance… même de mon frè- enfin celui avec lequel j'ai grandi en pensant être lié filialement par le sang…
- Comment as-tu découvert tes origines ? Ne put-il s'empêcher de lui demander après un moment de silence de sa part.
- J'a… j'ai en quelque sorte mené mon enquête… et j'ai lorsque je l'ai appris, tout m'a paru soudain clair et évident… le mépris de la cour… celui de mon "père"...
- Qu'as-tu ressentie ?
Il voulait savoir, pour l'en soutenir … cela se voyait qu'il était encore affecté.
- Du soulagement de connaître la vérité enfin… et de la trahison…
- Et ta "mère" ? Se risqua-t-il a demandé. Après tout, seul le "père" fut mentionné avec rancoeur. Et il n'avait pas fait mention d'elle jusque-là.
Les rayons de la lune se reflétèrent sur son sourire nostalgique…
- Elle fut la seule… la seule à me considérer comme l'un des leurs - et le sien particulièrement… jamais elle ne m'a comparée avec mon- son fils biologique…
Il se secoua légèrement la tête.
- Et tes parents biologique...
Il se tendit.
- Je- je n'y- enfin je ne sais pas encore quoi faire de cette information... j'ai peur de provoquer une catastrophe si me mêle à ce pan de mon histoire...
- Tu devrais au moins voir si ils sont en vie... et si oui, comment tu as finis chez les autres...
- Mais on s'égare, reprit le conteur. Le fait est que d'où je viens la voix du guerrier est proéminente dans le choix des hommes, et osait dériver sur autre chose, même d'un minima… nous rend sujets à beaucoup de préjugés, malgré qu'une grande partie dont j'ai subi venait de ma différence avec ce peuple… cette obligation à rentrer dans le moule pour ce faire accepter… que celui avec lequel j'ai grandi lui-même se rangeait de leur côté plutôt que de me soutenir sachant qu'il ne savait même pas que je ne fais réellement pas partie de sa famille … cette pression à laquelle on doit faire face, et le choix inexistant ou méprisé... c'est de la que viens mon amertume… elle ne vient pas de toi… mon amour, finit-il.
Tonios sentit son coeur battre la chamade.
C'était il y a moins d'une heure qu'ils s'étaient dévoilé leurs sentiments, et il avait déjà le droit à tel nom.
Il sourit niaisement.
Ce lui fut rendu :
- Voilà qui est mieux, semble-t-il plus détendu… ne me ressers plus jamais ce regard d'infini tristesse qui me brise le coeur… c'est presque le même regard que je me suis faire lorsque j'ai appris la vérité…
Tonios vit une lueur de lassitude et de désespoir lui traversa brièvement les yeux.
Elle lui fit mal.
C'est pourquoi, prit d'un envie nouvelle, en plus de le consoler, il l'embrassa à nouveau.
Tout pour lui faire oublier le calvaire qu'il semblait avoir vécu, malgré leurs jeunes âges…
Se laissant faire au début… répondit très vite… et bientôt, la nuit de leurs premières qu'il savait leur paraîtra trop courte. "
…oOo…
Il comprenait aujourd'hui alors les héros qu'il trouvait toujours si ridicules dans leurs positions de faiblesse devant le grand méchant qui faisait son discours…
Plus jamais il ne refera la même erreur.
- Tu vois Tony… c'est vraiment dommage que tu aies impliqué Pepper… continuait Obadiah… Je n'aurais pas eu à m'assurer de son silence éternel. Mais rassures-toi, elle te rejoindra bientôt. Je te laisse… j'ai un monde à conquérir…
Celui qui fut une figure parentale depuis si longtemps le planta là. Après l'avoir planté lui.
Ou déplanté. Ça dépendait de quoi on parlait.
Il lui avait arraché le coeur de sa poitrine. Qu'il soit mécanique, ou spirituelle - à la confirmation de sa traîtrise. Hélas seul celui organique le tenait encore vivant. Mais pas pour longtemps. Il lui restait quinze minute avant la crise cardiaque alors qu'il n'arrivait à bouger un seul doigt…
…oOo…
- Nous n'aurions jamais dû prendre encore le risque… souffla cette voix qui lui avait tant manqué.
- Tu regrettes ? lui demanda-t-il, le corps sur le coté, soutenant sa tête sur son coude relevé.
- Je n'y arrives pas pourtant…
Il sourit. Joyeux.
Il se pencha alors, l'embrassant à nouveau… son faisant-face lui répondit.
D'abord aussi doucement que lui… puis la passion les prit à nouveau… les mains commençaient déjà à se balade sur les zones sensibles connus de chacun pour l'autre, prêt à recommencer encore et encore ce qu'il avait fait déjà fait plusieurs fois cette nuit de retrouvailles… ils savaient que la prochaine qu'ils se reverraient pourrait être dans plus de trois mois à nouveau ou même plus et…
COCORICO ! ! ! !
Les deux sursautèrent.
Ils regardèrent d'un mouvement synchronisé par la fenêtre… qui leur montrait un magnifique levé de soleil.
- Oh non… nous allons devoir nous arrêter là… entendit-il son compagnon la voix déçu.
- Regardes donc ce lever avec moi alors …
- ça ne serait pas prudent Tonios, lui souffla-t-il. Tu aurais déjà dû t'en aller avant qu'on puisse entendre ce coq…
- Au diable la prudence et cette guerre ! Je t'en prie… l supplia-t-il…
Et à son regard de chiot battu, il craqua.
C'est heureux, en tenue d'Adam sous la couette de misère qu'ils avaient, qu'ils observèrent après le passage d'Eos, dans les bras de l'un et l'autre, Apollon traverser les cieux pour amener la lumière au monde - chassant ses compères et sœurs, dont Séléné avec sa lune.
…oOo…
Il sursauta.
Il jeta la pendule à nouveau avec angoisse, se maudissant. Il fallait qu'il bouge. Son absence n'avait que trop duré.
C'est avec peine qu'il se déplaça. Il avait récupéré assez d'énergie pour se traîner sur le sol.
Il se hissa avec toute sa difficulté dans l'ascenseur pour pouvoir presser le niveau de son laboratoire. Il se cogna dans sa chute suivante, et eut juste le temps de rentrer ses jambes dans l'habitacle avant que les portes ne lui privent définitivement de ses appendices.
Il respira du mieux qu'il put. Il tentait de récupérer des forces à travers sa douleur.
Ressentir les morceaux de shrapnels se mouver à travers tout son corps n'était pas une cure de jouvence. On l'excusera.
Il se glissa tant bien que mal vers son bureau… il était à bout…
Oh non! Il se rendit compte en chemin qu'il faiblissait trop vite. Il n'avait plus de force. Et l'horloge de son laboratoire n'avait pas plus de pitié envers lui.
Même si son état actuel n'était au meilleur de sa forme pour fanfaronner sur son éveil… Il tentait de se battre contre l'inconscience qui voulait le capturer.
Il tenta le tout pour le tout.
Il respira un bon coup s'y préparant mentalement.
Il se souleva alors de toutes dernières et maigres forces !
Mais c'es lamentablement qu'il se vit ne pas dépasser la moitié du meuble sur lequel était posé son Ark salvateur.
Il n'en pouvait plus. C'était fini.
Se sentant partir vers l'inconnu, il pensa qu'Obadiah avait gagné…
…oOo…
Il se dépêcha.
Regardant par-dessus son épaule.
Esquivant les patrouilles.
Son amour l'attendait.
Cela faisait tant de temps qu'ils ne s'étaient pas vu. Presque trois mois.
Il avait l'impression que son cœur saignait tout les jours de cette distance. Son corps physique en souffrait aussi. Il savait que son état avait déjà commencé à alerter certains…
Comment ? Pourquoi ? Il n'avait jamais sentie un éloignement aussi percutant !
Il savait juste que ça ne pouvait plus continuer.
Il n'avait pu s'empêcher de lui envoyer un oiseau-messager. Il n'en pouvait plus
La guerre entre Spartes et Athènes avait éclaté. Après plusieurs grades de conflits et de tensions, celle-ci avait été ouverte.
Pirée étant le premier port et le principal centre industriel de Grèce, il est le point de départ des voyageurs vers les îles de la mer Égée... et sous l'égide d'Athènes. Ils accrurent donc leurs activités commerciales…
Mais pas que.
Entre l'art, la littérature, la liberté politique… Athènes devenait un Empire à Elle-seul. Ayant peur d'un possible Impérialisme de leur part, le sentiment d'hostilité chez les Spartiens s'accroissait à leur encontre.
Eux-mêmes n'étant connu que pour tout l'inverse : Sparte était l'une des plus importantes cités-États de la Grèce antique, ils étaient célèbres pour leurs prouesses militaires. Les hoplites… professionnels spartiates, bien entraînés, avec leurs capes rouges et leurs longs cheveux caractéristiques… étaient probablement les meilleurs et les plus redoutés des combattants grecs.
Les plus redoutés avaient peur qu'on menace leur pouvoir, voyant Athènes se développer à leur détriment… alors ils avaient attaqué les premiers.
Et son amour du fuir dans son pays d'accueil premier.
Qu'est-ce-qu'il pouvait détester actuellement sa ville d'origine ! Ne pouvait-il pas accepter de voir un autre pays se développer ?! Ce n'était pas comme si c'était militairement parlant qu'il l'était ! Et ils avaient le meilleur d'entre tous avec eux - Lui !
Alors pourquoi dûssent-ils attaqué !
C'est politique ! Tout simplement ! Une menace ! Une mise en garde contre une ville qui s'y mettrait !
Et ces Général de guerre c'était précipité dans la brèche pour les faire abonder dans leur sens !
Il avait déjà reçu plusieurs menaces vu son refus de guerre contre Athènes.
Ils avaient peur que leur meilleur ingénieur ne veuille leur créer d'armes.
D'où la mise en garde et les lignes de conduites reçu par Mylès il y a quelques semaines.
Il avait beau avoir demandé lui-même à son être cher de ne plus venir le voir, le temps que les soupçons à son encontre s'amenuisent, il n'en pouvait plus.
Alors après plusieurs mois d'attente, il l'avait rappelé.
Qu'est-ce qu'il était faible !
Il avait réussi à vivre des années sans un tel entichement... Et aujourd'hui, après l'avoir connu, s'il n'était plus à ses côtés, il se dégradait plus vite qu'un Rakamelos laissé en plein soleil durant la période de sécheresse !
…oOo…
- Obadiah ! hurla-t-il en percutant celui qui fut son parrain.
Les deux hommes traversèrent le sol de béton qu'il venait lui-même de traverser pour chasser son adjointe.
Il s'était réveillé il y a dix minutes plus tôt après que Dumm-E lui avait fait tomber sur le visage son ancien Ark pour qu'il puisse récupérer.
Il en voulait presque à son robot.
Il se sentait presque au but de ses rêves incompréhensible et celui-ci l'en avait retiré… il avait presque rejoint ce monde qu'il ne touchait que du bout des doigts en général.
Un coup de poing de Stan le ramena à la réalité.
Il se dégagea de sa prise.
Tenta de le mettre en déroute. Lui mettant poing par poing dans le crâne, mais Stan avait vu les choses en plus lourd que lui.
Sa machine était lente, mais plus résistante, il fallait l'avouer. Son poids faisait que sa force de frappe n'érai pas assez puissante pour qu'il bascule.
C'est pourquoi après avoir enjoins Pepper à ce cacher, il en fit de même.
Il ne fuyait pas.
C'était juste le temps de faire un point stratégique de la situation.
Bon.
Il avait toujours été doué pour l'impro que les lignes de conduites il faut dire, alors qu'il se battait avec Stan dans les villes alentours, causant des centaines de millions de dollars de dégâts il en était sûr…
Il espérait de tout son coeur qu'il n'y ait pas mort parmi eux… Marchand de morts…
Il ne se le pardonnerait pas…
Il avait après tout commencer à reconstruire cette machine pour se racheter. Déjà en commençant dans les pays où les trafiquants de ses armes avait le plus de dégât… mais à long terme, il espérait faire de plus grand bien que celui-ci… de ne plus juste aider ces pays ou le sien, mais dans le monde…
Non il ne voulait plus que sa personne ne soit lié qu'en tant que responsable de pertes d'être chers pour les autres…
Il monta soudainement dans les airs après s'être échappé de la poigne de Stan.
- Tu crois pourvoir t'échapper en t'envolant ?! ria méchamment le propriétaire de la seconde machine.
- On verra. lui rétorqua-t-il simplement.
- Je vais t'attraper… hahaha !
Tony poussa plus loin ses réacteurs.
- Pas la peine Tony ! Tu ne peux m'échapper ! Les cieux ne te protégeront pas !
Il ne répondit pas et continua son chemin.
- Attrapé ! cria victorieusement le plus âgé des deux.
- C'est cool… et maintenant ? lui demanda-t-il. Comment vas-tu faire pour te libérer du froid ? Car j'espère que tu as pensé au dégivrage pour contrer le froid en hauteur…
Stan eut à peine le temps de se rendre compte de ses paroles qu'il chuta dans l'autre sens.
Complètement en rogne, ils se retrouvèrent vite à deux à nouveau à se battre au-dessus des usines à machine de Stark Industrie.
Il partagea son plan à Pepper, qui ne l'avait pas quitté malgré toutes ses demandes, et activèrent la machine à électrons alors que Stan et lui se trouvaient au-dessus de la prochaine catastrophe…
BOOM !
Un faisceau de lumière chargée d'énergie se libéra de la centrale et se dirigea vers les airs, là où Stan et lui stationnait.
Il avait pris soin de ne mettre que son ex-Parrain dans l'axe, mais la déflagration d'énergie fut telle, qu'il fut touché à son tour… et s'écroula inconscient pour la deuxième fois de la soirée.
Il entendit presque une voix l'appeler au loin… comme si cette scène se répétait…
..oOo…
"La lune qui traversait la fenêtre de la grange éclaire à peine le lit de paille… la peau de son amant semblait refléter sa lumière argentée mieux que les statues du temple des Divinités de la capitale… il était tellement magnifique que ces structures en marbre ne lui arrivait pas à la cheville, pensait-il à nouveau, alors que ses yeux suivaient sa langue traçante les tentatrices courbes de son propre culte… il descendait toujours plus bas sous les halètements grisants de sa créature divine dont les gémissements qui suivirent étaient les plus encourageantes réponses qu'il recevait de ses prières, à l'inverse de Temple remplie de dévots qui restaient toujours si silencieux… ici, caché loin de tous, ils pourront exprimer tout leur foi aussi bruyamment qu'ils le souhaitaient… "
...oOo...
- Hah !
Tony se réveilla en sursaut en proie au désir.
Merde.
Trois heures du matin n'était définitivement pas une heure décente pour une douche.
Il s'exhorta au calme.
C'était le moment fatidique.. il le sentait.
C'est la période où il se sentait si bien après que son vide découvert fût comblé par un immense contentement… Avant la chute.
L'éternel chute.
Une angoisse le prit à la gorge et il se précipita vers la salle de bain. Il vomit dans les toilettes.
Non…non… Il y avait quelque chose qui ne devait pas… qui n'allait pas … ça clochait…
Il allait mourir - Voilà ce qu'il avait découvert quand il s'était examiné après son combat contre Stan, lorsqu'il comprit que la transition retour à son Ark plus moderne ne se passait pas si bien que ça.
A cause de cette chose qui lui empoisonnait le corps.
Alors qu'il n'avait toujours que ce vide… qu'il ne l'avait toujours pas rencontré…
Et pourtant, il se demandait s'il ne devenait pas fou d'attendre quelque chose qui ne devait même pas exister… ça se trouve, il perdait juste la boule.
Peut-être avait-il juste malheureusement atteint le point de non-retour comme certains génies avant leur décès.
…oOo…
Ils avaient fini de se rhabiller.
Il le regardait avec tristesse et angoisse.
Ils ne voulaient pas se quitter !
S'accordant un dernier baiser qu'ils gardèrent volontairement court, aux risques de ne jamais se séparer… à nouveau, il s'éloigna.
Distrait, il pensa que chaque séparation durant cette guerre devenait de plus en plus difficile.
Il ne se retourna pas sur son chemin, de peur de faire demi-tour.
Ce fut là son erreur.
Une douleur atroce le prit soudainement dans le thorax.
Il baissa les yeux, haletant de douleur, et vit une lame couverte de son sang dépassant ce qu'il reconnaissait comme le renflement d'un Kopis, se rendant compte qu'elle était presque à la garde, car elle l'avait traversée… et du coté gauche.
Celui qui tenait le fourreau l'avait visé en plein dans le coeur, s'horrifia-t-il.
- Traître. Tu as pactisé avec l'ennemi. Spartes ne te pardonneras pas ta défection… entendit-il une voix souffler à son oreille.
Le pire pour lui, fut de reconnaître cette voix.
Une voix qui lui inspirait en général amitié et camaraderie. De confiance et le soutien mutuelle sur le champ de bataille. De beuverie partagées. D'entraînement dans la sueur et la souffrance lorsque les Généraux étaient de mauvaise humeur….
Mylès.
C'était Mylès qui lui avait planté ce couteau - cette épée ! - dans le dos. Un cri atroce et brisé lui parvint aux oreilles.
Il ne sut avec clarté s'il s'agissait du sien ou de celui d'un autre, car il crut entendre un lointain écho à sa propre voix.
Mais ce dont il était sûr, c'était qu'il s'écroula.
Le noir l'emporta pour de bon.
Sentant à peine l'eau salée qui lui atteignait le visage.
Fin chapitre
Alors ? Good ou pas Good ?
J'ai dû bien évidemment refaire mes recherches sur internet pour tous les détails historiques... je n'ai pas la science infuse ! XD
Avis aux avis aux reviews !
A la prochaine !
