Chapitre 2 : Tout ce que je veux, c'est vivre !

ND'A : Vous remarquerez dans ce chapitre que je n'aime vraiment pas Balon Greyjoy.

Pyk.

Yara était en plein entraînement quand elle revint à son tour là où était sa place, et seuls ses réflexes la sauvèrent d'une mort quasi-certaine.

Contrairement à Théon ou Bran, elle n'eut ni le temps ni le loisir de réfléchir sur le moment aux tenants et aux aboutissants de la situation présente, et elle fut forcée de comprendre rapidement ce qu'il se passait et où elle était.

Une fois l'entraînement terminé, en voyant son père l'observer au loin, elle ne put empêcher un frisson de colère de la traverser de part en part.

Elle n'avait pas envie de le voir.

Ni de lui parler.

Il avait abandonné Théon.

Il avait abandonné son propre fils.

Ce n'est pas parce que ce n'était pas encore arrivé que cela ne faisait plus de son père un monstre.

Tout simplement parce qu'il l'avait fait sans hésiter, donc qu'il était capable de le faire et de le refaire également, et c'était cette certitude qui la mettait en rage.

Parce que Yara le savait pertinemment, si les choses venaient à se répéter de la même manière, il ferait exactement la même chose.

La rébellion contre les Stark, l'attaque contre Winterfell, l'abandon de Théon après le message de Ramsay...

Oui, son connard de père referait les mêmes choix sans hésiter, elle en était sure et certaine.

Et c'était ça plus que tout le reste, qui la mettait dans une colère noire.

Le mépris que son père avait affiché vis-à-vis de Théon, ça, elle pouvait le comprendre, en fait, elle avait adopté le même comportement que lui quand son petit frère était rentré à Pyke.

Aujourd'hui, elle regrettait son attitude, bien compréhensible à l'époque, surtout que son frère n'avait pas aidé non plus.

Un petit con arrogant, vantard, se croyant mieux que tout le monde, persuadé que tout le monde sur les Îles de Fer lui cirerait les pompes, tout ça parce qu'il était revenu à la maison.

Il était tout ce que Yara détestait, en somme.

Et oui, il était son frère, qu'elle n'avait pas vu depuis des années, un frère qui ne l'avait pas reconnue, et qu'elle n'avait pas reconnu non plus, même en sachant qui il était, parce qu'elle ne l'avait pas vu depuis des années, et peut-être aurait-elle pu être plus indulgente à son égard, c'est vrai.

Mais il ne fallait pas oublier qu'elle avait perdu ses trois frères environ une dizaine d'années plus tôt, deux qui avaient été tués pendant la guerre et la rébellion de leur famille, tandis que l'autre leur avait été arraché alors qu'il n'était encore qu'un petit garçon.

Oui, son petit frère était rentré à la maison, et ça n'avait rien changé.

Ça n'avait pas ramené Rodrik et Maron à la vie, ça n'avait pas fait de son père un meilleur homme, ça n'avait pas fait de sa mère une femme heureuse, ça ne leur avait pas rendu la couronne, leur indépendance, et la souveraineté pleine et entière des Îles de Fer.

Sa présence n'avait absolument rien changé, et son frère ne l'avait pas compris, et ça aussi, ça l'avait mise en rage, de constater que son cher frère semblait se considérer comme le sauveur des Fer-nés.

Ce crétin.

Sans oublier le fait qu'il avait été envoyé par Robb Stark en personne.

Pour elle, ça avait été rédhibitoire.

Son père l'avait élevée dans la haine des Stark, ils étaient ceux qui leur avaient pris leur couronne, leur liberté, ceux qui avaient tué deux de ses frères et qui lui avait pris le troisième, ils étaient les monstres qui leur avaient absolument tout pris.

(Aujourd'hui, tout était différent, elle était passée de la haine la plus pure à une certaine indifférence, parce qu'elle savait que les Stark n'étaient pas monstrueux, et qu'ils auraient tout aussi bien pu le traiter bien plus mal qu'ils ne l'avaient fait.

Entendre la version de l'histoire de Théon avait aussi pas mal aidé à changer son point de vue.)

Alors, quand elle avait revu son frère pour la première fois depuis des années, elle avait eu l'impression de se prendre une claque en pleine gueule.

Ilétaitdevenu comme eux,ilétait devenu l'un d'eux.

C'était en loup qu'il était revenu à Pyke, et non plus en kraken, comme son père l'avait craint et déploré ensuite, et ça aurait été un mensonge que de dire qu'elle ne l'avait pas méprisé alors.

Si Balon Greyjoy avait considéré Théon comme n'étant plus son fils, sur le moment, elle s'était également dit qu'il n'était plus son frère.

Il était venu sur cette île en conquérant, en Stark, et non en Greyjoy, au nom de Lord Stark, de Robb Stark, qu'il semblait presque considérer comme son frère, ou comme un ami du moins, et tout comme leur père, elle avait eu envie de lui hurler que leurs deux véritables frères étaient morts à cause des Stark.

(Et aussi à cause de la rébellion de son père après la rébellion du roi Robert, mais bon, ce n'est pas comme si elle pouvait être à l'époque impartiale à ce sujet, ayant été élevée par son père dans l'idée que c'était eux qui avaient raison et les autres qui avaient tort.

Désormais, elle comprenait que le combat de son père n'avait été que folie, et qu'il avait coûté la vie à deux de ses fils, elle savait qu'il y avait des torts dans l'un et l'autre camp.)

Elle avait été en colère contre lui, tellement en colère, parce qu'il était un petit con, parce qu'il n'était plus un Fer-né, parce qu'il ne comprenait rien à rien, parce que l'homme qui était en face d'elle n'était pas son petit frère, qu'il ne l'était plus, qu'il ne l'avait même pas reconnue, qu'il l'avait comme oubliée, et elle ne pouvait même pas avouer que son petit frère lui manquait, parce que celui qu'elle avait connu autrefois n'existait plus.

Yara n'avait pas vraiment su quoi penser de tout ça, sur le moment.

Et puis, Ramsay Bolton avait décidé de tout foutre en l'air, et plus rien n'avait été pareil.

§§§§

La première fois que Yara Greyjoy avait compris qu'elle haïssait son père, ce fut en recevant le « cadeau » de Ramsay Bolton à leur intention.

Il y avait eu le fiasco de Winterfell, la défaite de Théon et le massacre des Fer-nés présents sur place, et à ce stade, Yara, si elle n'avait pas complètement changé son point de vue sur Théon, avait fini par accepter le fait qu'il était son frère, et que oui, elle tenait à lui, ce n'est pas pour rien qu'elle avait tenté de le faire partir de Winterfell, pour qu'il rentre enfin et définitivement à la maison.

Oui, c'était son petit frère, sa famille, et elle n'était peut-être pas une Tully, mais pour elle aussi, la famille avait son importance, et il était hors de question qu'elle l'abandonne à son sort.

Son frère avait été beaucoup trop entêté pour accepter de l'écouter, c'était ce qui avait causé sa perte.

Balon Greyjoy avait fini par complètement abandonner Théon, il l'avait laissé tomber, et ce alors même qu'il était son fils !

Là, elle avait compris.

Elle et son père ne pourraient plus jamais être d'accord.

Le mépris, elle avait compris, elle l'avait même reproduit, mais ça ?

Ça n'avait tout bonnement aucun sens...

Théon était son fils, il était son frère à elle, il était un Greyjoy.

Évidemment qu'il méritait qu'on se batte pour lui.

Elle avait été en colère.

Mais surtout, elle l'avait haï.

Quand elle avait revu Théon, là-bas, à Fort-Terreur, quand elle l'avait entendu hurler, qu'elle avait vu ses grands yeux terrifiés de petit garçon, ses grands yeux vides, emplis de terreur, son corps brisé tout comme son esprit, qu'elle n'avait pas reconnu en lui le jeune homme arrogant qui l'avait tant agacée quelques mois plus tôt, elle avait compris que son frère était mort.

Et, si sa colère et sa haine s'étaient en grande partie dirigées contre Ramsay Bolton (d'ailleurs, si jamais elle avait l'opportunité de lui trancher les couilles dans cette vie, elle ne s'en priverait pas un seul instant), elle n'avait également pu s'empêcher de ressentir de la colère contre son père.

À cet instant précis, le seul des deux objets de sa colère qui se trouvait à sa portée était son père.

Autant dire que son futur discours de rébellion anti-Stark, il pouvait se le mettre là où elle le pensait...

(Le plus loin possible d'elle quoi.)

§§§§

« Yara...

- Père, répondit-elle d'une voix glaciale, enfin, qui ne différait pas trop de sa voix habituelle, si ce n'est que sa colère était bien plus présente que d'ordinaire, chose que son père ne perçut à aucun moment. »

Il y avait quelque chose de profondément irréaliste dans cette situation.

Son père était devant elle, en vie, et ça ne lui faisait absolument rien.

À vrai dire, elle aurait ressentit bien plus d'émotions en étant face à son oncle Aeron, ou face à son autre oncle, Euron (ce connard... Il faudrait vraiment qu'elle fasse attention à lui, sur le long terme, se rappela-t-elle), en cet instant précis, elle n'était qu'indifférence.

Elle se rappelait parfaitement de ce jour comme étant celui où son père avait évoqué pour la première fois avec elle son projet de rébellion contre les Stark.

Un projet sur le long terme, bien sûr, qui mettrait des mois, peut-être même des années à se mettre en place, et sur le moment, à l'époque, elle n'avait pas remis en question son projet, elle l'avait même approuvé.

À ce moment, ils ne savaient d'ailleurs pas encore que Théon allait finir par revenir vers eux, et donc, il était toujours un otage.

Yara ne comprenait elle-même toujours pas pourquoi elle ne l'avait pas relevé, et elle comprenait mieux la rancœur de Théon, qui avait la sensation d'avoir été abandonné enfant, ça devenait d'autant pire si l'on prenait en compte le fait que Balon Greyjoy semblait avoir été tout à fait d'accord avec le fait de partir en guerre, alors même que son seul fils encore vivant était toujours un otage.

Et donc en danger de mort.

(Ouais, on pouvait difficilement qualifier Balon Greyjoy de « père de l'année ».

Cela dit, niveau pères de merde, on peut pas dire que Westeros soit vraiment épargné non plus...)

Toujours est-il que cette fois-ci, elle ne laisserait pas passer ça.

« Ma fille, j'aimerais te parler d'une chose très importante.

Plus importante que la vie de Théon ? Plus précieuse que la vie de votre propre fils ?

- Qu'est-ce donc père ? Lui demanda-t-elle, feignant encore l'ignorance.

- C'est au sujet de notre souveraineté sur les Îles de Fer.

- Vous souhaitez réclamer notre indépendance ?

Pour être honnête, elle n'avait pas la moindre envie de faire durer cette conversation trop longtemps, autant abréger tout ça en lui montrant qu'elle avait déjà compris ce qu'il voulait dire.

Face à ces mots, Balon Greyjoy ne put s'empêcher de sourire.

- Je me disais bien que j'avais conservé avec moi le bon enfant, je suis ravi de constater que ton esprit est toujours aussi terriblement affûté, ma fille. »

J'ai triché, je savais déjà ce que vous vouliez me dire père, je n'ai pas grand mérite.

Et pensez-vous réellement que Théon n'aurait pas pu comprendre cela ?

Oh, par le dieu noyé, elle avait tellement envie de le frapper violemment dans les côtes !

Elle se força à sourire, sans aucune joie.

Maintenant que toutes ses illusions et ses anciennes certitudes étaient mortes et enterrées, elle voyait enfin quel père déplorable Balon Greyjoy pouvait être.

Et ça la dégoûtait terriblement, de le voir dénigrer Théon, alors même que celui-ci n'était pas là, et qu'aucun d'eux deux ne l'avait vu depuis dix ans.

« Et comment comptez-vous vous y prendre pour se faire ?

Elle savait déjà qu'il ne prendrait pas l'approche pacifique, après tout, les évènements passés (et futurs également, tant qu'on y est) l'avaient bien montré, son père n'était absolument pas du genre à négocier.

- Je vais rassembler une armée, je vais rassembler les Fer-nés, et préparer nos navires. Et un jour, quand le temps sera venu, nous attaquerons, et nous reprendrons ce qui est notre. »

Ce que Théon n'avait jamais su, c'est que, avant même son retour, son père avait déjà eu l'intention d'attaquer Winterfell, au moment qui serait le plus opportun.

La guerre des trônes n'avait pas encore commencé, les sept royaumes n'étaient pas encore à feu et à sang, et Daenerys Targaryen n'avait pas encore fait parler d'elle.

Et pourtant, malgré cela, il avait déjà l'intention de partir en guerre, en faisant fi des probables conséquences désastreuses que son choix allait entraîner.

La première fois, elle l'avait suivi sans hésiter.

Mais cette fois-ci ?

Elle refusait de laisser passer ça.

« Et Théon ? L'interrogea-t-elle avec une colère contenue, parce qu'elle connaissait déjà la réponse qu'il allait lui donner. Mon frère ! Votre fils ! »

Il haussa les épaules, semblant comme avoir déjà pris sa décision, et la jeune femme se sentit profondément écœurée par cette indifférence qu'il manifestait vis-à-vis de son propre fils.

Comment elle avait pu un temps aimer et respecter cet homme, de cela, elle n'en avait absolument aucune idée.

« Mes fils sont tous morts il y a dix ans... »

Yara blêmit.

Mais elle n'était en aucun cas surprise.

À quoi d'autre aurait-elle bien pu s'attendre ?

Groggy, elle se contenta de l'écouter parler, sans avoir la moindre envie de lui répondre quoi que ce soit, dissimulant sa haine et sa colère avec une extrême difficulté.

Il l'aurait laissé mourir.

Il aurait laissé son propre fils périr à Winterfell, exécuté par Ned Stark, s'il l'avait fallu, et ce, sans absolument aucun remords.

Vieux salopard...

Oui, Euron aussi avait été une saloperie à leur égard, mais au moins, il avait été leur ennemi (et elle le détestait sans doute au moins autant qu'elle haïssait son père), alors que Balon, lui, n'avait absolument pas d'excuse pour son comportement présent (et futur).

Quand c'était arrivé, quand, au retour de Théon, leur père lui avait renvoyé au visage ce qu'il était devenu, un Stark pur jus, il semblait comme avoir oublié que c'était lui qui avait abandonné son fils aux Stark en premier lieu, toutes ces années auparavant.

Et puis c'est pas comme si il avait pris l'initiative de lui envoyer des lettres pendant sa captivité, pour le faire se souvenir de qui il était.

(De plus, Théon lui avait parlé de nombreuses fois des Stark, pendant leur voyage à Meereen pour trouver Daenerys, avec de la chaleur de la voix, de cette famille qui n'aurait jamais pu être la sienne, mais qui l'avait accueilli parmi eux malgré tout.

Les Stark n'étaient en aucun cas les monstres qu'elle avait autrefois vu en eux, avait-elle fini par comprendre.)

Une fois que son père eut fini de parler, évoquant le fait que l'attaque ne se ferait pas avat longtemps (jamais, se jura-t-elle, non, jamais cela n'arrivera. Pas tant que je serai là et que mon frère respire encore), elle se contenta d'acquiescer, bien que n'en pensant pas moins.

Ce n'est que quand il s'éloigna d'elle qu'elle put réfléchir un peu sur elle-même, et qu'elle réalisa finalement pour la première fois de la journée qu'elle était bel et bien revenue dans le passé.

À la colère qui l'agitait encore quelques secondes plus tôt succéda un certain apaisement, alors qu'elle comprenait que tout n'était pas perdu.

Et surtout.

Son petit frère allait bien.

Il était à Winterfell, avec ceux qui étaient sa véritable famille, il était revenu tout comme elle, il se souvenait d'elle, et bien sûr, il se souvenait de ce que Ramsay avait fait, mais au moins, ce n'était jamais arrivé.

Et Yara s'en faisait la promesse, jamais elle ne laisserait les choses se produire de la même manière.

Mais maintenant, que faire ?

Partir tout de suite toute seule à Winterfell pour aller parler à Théon, le retrouver et le prévenir de ce qui allait se passer aurait été parfaitement stupide, il fallait qu'elle ait un plan bien ficelé.

Et elle avait autre chose à faire.

Aller voir sa mère...

§§§§

Port-Réal.

Quand Tyrion ouvrit les yeux, il était dans son lit, il y avait une femme à ses côtés, et il était encore à moitié ivre.

Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous.

(Quoi que, depuis « l'incident Shae », ce n'était pas arrivé depuis pas mal de temps.

Une autre preuve qu'il n'était plus dans son temps à lui.)

Dans d'autres circonstances, si son corps du passé n'avait pas été, disons... dans cet état d'hébétude avancé causé par le vin, le sexe, et le manque de sommeil (occasionné lui-même par les deux éléments précédemment cités), il aurait peut-être été suffisamment lucide pour comprendre où il était et ce qu'il se passait.

À la place, il se contenta d'ouvrir et de fermer les yeux, ceux-ci étant encore englués de fatigue, et la pièce sembla comme tourner autour de lui.

Tournant la tête, il aperçut brièvement la longue chevelure brune de la prostituée allongée à côté de lui, et il se figea soudainement, interdit.

Shae ? Fut la première pensée qui lui traversa l'esprit, embrumé que celui-ci pouvait être par l'alcool et l'épuisement, ne réalisant pas sur le moment à quel point cela pouvait être absurde.

Shae est morte, lui rappela son cerveau, elle est morte, tu l'as tuée, elle t'a trahi et elle ne t'a jamais aimé.

Par les dieux, ça faisait toujours aussi mal.

Peut-être que ce fut à cet instant-là qu'il se réveilla complètement.

Il était dans son lit et non pas sur le champ de bataille, il était aussi nu qu'il pouvait l'être le jour de sa naissance, et surtout, il était avec une femme.

Ce n'était pas anormal, mais plutôt... inhabituel, surtout maintenant, alors qu'il était supposé se battre pour la vie et contre les marcheurs blancs, et non pas s'amuser et batifoler avec des femmes qu'il n'aimait même pas de toute façon.

Puis, quelques minutes plus tard, alors qu'il tentait encore de reprendre lentement ses esprits, non sans mal, la porte de sa chambre finit par s'ouvrir avec fracas, laissant entrer Jaime Lannister, son frère.

Pourvu, contre toute attente, de ses deux mains.

Il comprit alors immédiatement, malgré sa difficulté à rester concentré, ce qui avait bien pu se passer.

Ainsi, c'était donc vrai.

Il avait remonté le temps.

Bon, je fais quoi maintenant ?

Je vais tuer Joffrey et mon père tout de suite ou j'attends un peu d'avoir dessoûlé ?

Le pire dans tout ça, c'est qu'il était presque sérieux.

Il sentit un terrible mal de crâne menacer de lui exploser la tête, tandis qu'il réalisait tout ce qu'ils allaient avoir à faire dans le futur pour arranger les choses.

Autant dire que c'était pas gagné d'avance...

A suivre...