Chapitre 22 : Croire.

Titre – Croire

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Ils ne reprirent la mer que quelques jours plus tard.

Tyrion n'en fut pas vraiment surpris, Stannis avait besoin d'être bien sûr que c'était la bonne décision à prendre, il savait que c'était un homme prudent, et il ne s'agissait pas simplement de retourner à Port-Réal.

Non, il n'aurait pas juste à affronter Robert, et la cour, et probablement aussi les ragots et les racontars, ainsi que les rumeurs, tout ce qu'il avait toujours détesté en somme, et rien que ça, ça aurait déjà été une plaie à supporter pour lui.

Il allait aussi devoir se heurter à l'incrédulité de l'ensemble de Westeros, des Sept Couronnes et très certainement aussi du monde connu, lorsque la raison de son retour serait connue.

Des marcheurs blancs en marche sur Westeros…

Personne n'allait y croire.

Pas sans preuve en tout cas, et le nain savait d'ors et déjà que des paroles ne suffiraient pas, et que dans un jour prochain, ils devraient se rendre dans le Nord, au-delà du Mur.

Il comptait déjà aller à Winterfell de toute façon, alors au final, ce n'était pas grand-chose mais si ça restait déjà frustrant pour lui, alors il n'imaginait pas ce que cela devait être pour le seigneur de Peyredragon, qui ne possédait pas le quart du savoir qu'il avait accumulé durant ces sept dernières années qui n'avaient jamais existé.

Lui, il savait que la menace était réelle.

Stannis, quant à lui, n'avait que des doutes et aucune certitude, et si lui-même n'était pas sûr de ce qu'il avançait, alors comment ferait-il pour convaincre les plus réticents ?

Sans compter les répercussions que cela pourrait avoir, Stannis n'était pas vraiment homme à se soucier de sa réputation, mais même lui ne pouvait qu'avoir conscience qu'on ne l'appréciait déjà guère, et que cela ne s'arrangerait pas si jamais la nouvelle concernant le retour des marcheurs blancs se répandait en partie grâce à lui.

Personne n'aimait les oiseaux de mauvaise augure après tout…

Noires ailes, noires nouvelles, disait-on.

Et actuellement, le cerf ressemblait plus à un corbeau qu'autre chose.

Alors oui, il comprenait bien ses réticences, et il comptait bien tout faire pour essayer de le convaincre (qui sait, si jamais ils lançaient une expédition à la Garde de nuit, peut-être que le maître des navires en ferait parti), parce qu'ils avaient besoin que les Sept Couronnes soient unies.

Il ne portait pas Stannis Baratheon dans son cœur, et ce même avant que la guerre des cinq rois n'éclate, mais il savait bien qu'ils avaient besoin de lui.

Et puis il fallait bien un Baratheon pour se soucier de l'avenir du royaume, et il n'était pas certain que Robert ou Renly soient vraiment les mieux placés pour cela.

Le plus compliqué en vérité, ce serait de faire en sorte que Brienne ne laisse pas éclater sa colère contre celui qui avait fait assassiner le roi qu'elle avait autrefois servi.

Même si pour l'instant, elle gardait remarquablement bien son sang-froid, hormis quelques regards noirs qu'elle n'avait pu retenir, elle n'avait rien laissé transparaître jusque là, et Tyrion lui en était reconnaissant.

Il n'avait pas envie d'avoir une autre affaire de vengeance à régler, il avait déjà bien trop de choses à gérer en ce moment.

« Vous semblez bien pensif Lord Tyrion.

Le lion se tourna vers la blonde, puis vérifia qu'ils étaient bien seuls et que personne ne les écoutait.

- Je suis inquiet, je dois bien à l'avouer…

- A quel sujet ?

Le Lannister laissa échapper un léger rire.

- Il est vrai qu'ils ne manquent pas en ce moment… A propos de l'avenir, et des enfants royaux.

Une lueur de compréhension apparut alors dans les yeux de celle qui venait de Torth.

- Oh. Je vois…

Elle savait bien comme lui que l'une des raisons du début de la guerre était le soupçon (soupçon avéré par ailleurs) de bâtardise planant sur Joffrey, Myrcella et Tommen.

- Jon Arryn savait, reprit alors le Lutin, ou du moins, à défaut de savoir, il nourrissait de fort soupçons… Je pense qu'il sait déjà, même si il n'a aucune preuve de ce qu'il avance, pas encore du moins, et je suis également persuadé que Stannis est lui aussi au courant, et que c'est pour cela qu'il est retourné sur Peyredragon.

- Avez-vous peur qu'il profite de son séjour à Port-Réal pour révéler la vérité à la face du monde ?

Après tout, il n'était plus à ça près…

- C'est en effet une possibilité désagréable à envisager, mais ce n'est pas réellement cela qui m'inquiète dans le fond. C'est surtout que… je ne sais absolument pas quoi faire.

La jeune femme fronça les sourcils.

- Comment ça ?

- Ça pourrait être si simple, de faire comme si ce n'était pas vrai, d'effacer toute preuve, de faire en sorte que personne ne sache jamais la vérité, protéger ma famille, mon frère, ma sœur, et le royaume lui-même, et je pourrais le faire, seulement…

Ils savaient tous les deux quel était le problème.

- Il y a Joffrey, compléta-t-elle.

- Exact, dit-il en hochant la tête, il y a Joffrey… Joffrey qui est cruel, sadique, monstrueux, sans pitié et qui, si on ne l'arrête pas, deviendra un des pires roi que ce royaume a jamais connu. Et ce n'est pas ce que je veux.

Et c'était son neveu, mais il était de toute évidence la pire chose que Jaime et Cersei ait jamais créée.

Si il n'avait pas existé, il aurait protégé le secret des jumeaux sans la moindre hésitation, mais il ne pouvait pas laisser le futur souverain qui avait plongé le royaume dans le chaos et la guerre accéder au trône de fer.

Ce serait une catastrophe.

- Vous pensez qu'il n'y a absolument rien de bon en lui ? Lui demanda la guerrière. Qu'il ne peut pas changer ?

Elle ne l'avait pas connu de son vivant, aussi, sa question était parfaitement légitime.

Il secoua la tête.

- Non. J'ai essayé pourtant. J'ai tenté d'en faire un bon roi, de sauver les meubles, de faire ce que je pouvais faire avec ce que j'avais mais pourtant, ça n'a pas été suffisant.

Il ne se souvenait que trop bien de Ros, la prostituée qu'il avait tuée, de Sansa et de tous les sévices qu'elle avait subis par sa faute, il se souvenait de tout le reste aussi, et il ne pouvait parvenir qu'à une seule et unique conclusion.

Joffrey Baratheon était irrécupérable.

D'autres pourraient peut-être être sauvés, si ils ne se refaisaient pas les mêmes erreurs, si ils n'avaient pas l'occasion de faire les mauvais choix, mais Joffrey…

Il n'en faisait clairement pas partie.

- Je suppose que je m'en doutais déjà, déclara Brienne, mais j'espérais seulement… qu'il n'était peut-être pas déjà trop tard.

Et il ne pouvait qu'être d'accord avec elle.

Les choses auraient été si simples si Joffrey n'avait pas été cruel, mais il l'était alors ils devaient faire avec.

- Je ne sais pas à quoi c'est dû exactement, lâcha-t-il alors. Si c'est à cause de l'inceste, ou de son éducation, si ça vient de Cersei, de Robert, ou de toute autre chose… Ou si c'était déjà là depuis le début, et que c'était perdu d'avance, que ça avait toujours été destiné à foirer… Je ne sais pas, et je doute que ça changerait quoi que ce soit si je le savais.

- Je suis désolée… Sincèrement.

Le futur roi du royaume était un garçon sadique, cruel et incontrôlable, et ils avaient le choix entre le laisser devenir ce monstre qu'ils redoutaient tant, ou laisser le secret de sa naissance être révélé, ce qui provoquerait sa mort ainsi que celle de ses parents et de son frère et de sa sœur.

- Mais nous trouverons une solution, rajouta-t-elle avec conviction, nous sommes revenus dans le passé, ça ne peut pas être en vain. »

Il essaya d'y croire, remarquant qu'elle n'avait pas évoqué la solution la plus simple qui soit, et à laquelle ils avaient forcément pensé tous les deux.

Ils devraient tuer Joffrey un jour, avant que tout ne s'effondre, et le plus tôt serait le mieux…

§§§§

Shireen n'était que rarement montée sur un bateau, en fait, elle n'était même que peu sortie de Peyredragon au cours de sa vie.

Alors, se rendre à Port-Réal, loin de sa mère, et pendant une période de temps indéfinie, voir la cour, et peut-être même ses cousins, voir une partie du monde qui lui était autrefois inaccessible, et qui lui semblait si loin, c'était tout simplement inespéré.

Elle eut bien du mal à convaincre Ser Davos de la laisser se rendre sur le pont, le chevalier oignon tâchait de la protéger, comme toujours, et elle ne lui en voulait pas, mais elle avait besoin de respirer.

Et puisque son père avait enfin décidé de la laisser sortir de cette maudite tour, ce n'était pas pour rester enfermée pendant des heures dans sa cabine.

Peu importe les regards sur sa cicatrice, peu importe les remarques, les sourires moqueurs des uns et des autres, peu importe la peur aussi qu'elle pouvait provoquer chez les gens qui ne semblaient pas être au courant qu'elle n'était plus malade depuis des années.

Elle s'en moquait bien, elle avait appris à vivre avec depuis le temps, et ces gens ne comptaient pas, tant que ceux qu'elle aimait, son père, Ser Davos, la regardaient avec amour et tendresse, alors rien d'autre n'avait d'importance.

Elle pouvait leur faire face, elle pouvait les ignorer, même si ça restait douloureux, au début elle n'avait pas pu, et le pire avait été d'accepter que sa mère ne l'aimait pas, à cause de cette cicatrice, et parce qu'elle n'était pas le garçon qu'elle aurait tant aimé donner à son époux.

Son cœur était toujours blessé, bien sûr, mais peu à peu, elle apprenait à le faire, elle apprenait à vivre avec ça, elle ne pouvait pas changer sa mère de toute façon.

Elle vivrait avec cette marque sur son visage toute sa vie, elle devrait se forger une armure, et faire comme si tout cela ne l'atteignait pas, quant bien même c'était bien le cas.

Nôtre est la fureur, comme disait la devise de sa maison.

Qui avait dit que les biches étaient des animaux inoffensifs ?

Elle n'était peut-être pas une lionne, mais ça ne voulait pas dire qu'elle ne pouvait pas être forte elle aussi.

Ou du moins, elle essaierait de l'être, pour faire honneur à son père et à sa famille.

« Princesse Shireen, commença alors l'ancien contrebandier, êtes-vous sure que…

- Oui Ser Davos, lui répondit la fillette avec assurance et politesse, je suis sure, ne vous en faites pas. Je suis certaine que vous avez plus important à faire que de vous occuper de moi, ajouta-t-elle en lui souriant.

- Princesse, je vous assure que c'est un honneur d'être à votre service.

Elle le savait bien, il ne mentait pas, il n'était pas comme les autres nobles qui servaient son père, Ser Davos, contrairement à eux, ne mentait jamais.

- Je vous remercie Ser Davos, mais je vous l'assure, tout va bien. Je vais bien. Je veux juste…

Je veux respirer, s'il vous plaît, laissez-moi respirer.

- Je veux juste être une passagère comme les autres, et pas la fille du seigneur de Peyredragon. Pour une fois. S'il vous plaît.

En voyant ses yeux implorants se poser sur lui, Davos soupira, et finit par acquiescer.

Quand avait-il jamais pu lui refuser quoi que ce soit ?

- Très bien, je vous laisse dans ce cas-là, dit-il avant de s'incliner, et la princesse lui sourit. »

(Il aurait fait absolument tout pour la voir à nouveau sourire, et ne plus retrouver la tristesse qu'elle arborait en permanence dans la tour, alors cela lui parut être un bien faible prix à payer.)

Malgré tout, il continua de garder un œil sur elle, de loin.

On ne savait jamais.

§§§§

Tyrion Lannister ne mit que quelques secondes avant de reconnaître celle qui se trouvait devant lui, à quelques mètres seulement.

Le voyage avait commencé plusieurs heures plus tôt, et Brienne était retournée dans sa cabine, tandis que lui avait préféré rester sur le pont.

Cette fois-ci, il n'avait pas été enfermé dans une caisse durant toute la traversée, alors il allait en profiter.

Pour en revenir à la jeune fille, il était bien difficile de ne pas savoir qui elle était, c'était comme ça, il y avait des gens à Westeros reconnaissables par leur physique et que tout le monde ou presque connaissait.

Il était bien placé pour le savoir, il était le Lutin, le nain, il était connu pour être petit, Cersei était la reine magnifique à la splendide crinière dorée, les Targaryen comme Daenerys avaient une chevelure argentée et les yeux violets, le Limier avait une partie du visage brûlé…

Et Shireen Baratheon avait attrapé la grisécaille et en avait gardé une cicatrice.

En la voyant, il sentit son estomac se retourner.

Il ne se souvenait pas avoir rencontré Shireen de toute sa vie, celle-ci ou la précédente, ou alors si c'était le cas, c'était trop lointain et fugace pour qu'il s'en souvienne, sans doute n'avait-il pas jugé cela suffisamment important à l'époque.

Et ça ne l'était pas effectivement, mais maintenant…

Maintenant, le monde avait changé de face, et des choses bien trop graves étaient arrivées, qu'il ne pouvait plus ignorer désormais.

Stannis Baratheon s'était rendu tristement célèbre durant la guerre des cinq rois pour avoir assassiné son frère Renly, mais aussi parce qu'il avait mis sa propre fille sur un bûcher et l'avait laissée brûler au nom du maître de la Lumière.

Il avait fait ça et puis il était mort.

Quel monstrueux gâchis.

Alors qu'il la regardait, Tyrion repensa à Daenerys et à ses dragons, au feu grégeois aussi, il faillit sentir à nouveau l'odeur des flammes, c'était l'hiver éternel et les marcheurs blancs qui les menaçaient, mais c'était bien le feu qui avait tué cette enfant.

Ça n'arriverait pas, pas cette fois, cette enfant n'était pas de sa responsabilité, c'est vrai, mais elle était comme les enfants Stark, comme Tommen et Myrcella, comme tous ces enfants qui avaient connu l'enfer, elle était innocente.

Et par les Sept, elle vivrait, ou dans le cas contraire, tous leurs efforts auraient été vains.

Il n'avait jamais eu l'intention de sauver l'univers avant cela, mais maintenant, il n'était plus sûr d'avoir vraiment le choix, et si une part de lui-même était heureuse de savoir, il admettait qu'il aurait aimé rester dans l'ignorance, comme tous les autres.

Mais puisqu'il ne le pouvait pas, alors il allait devoir faire ce qu'il pouvait de cette connaissance qu'il avait en sa possession pour tenter d'arranger les choses.

Et si ça passait par sauver une gamine innocente de son horrible destin, il ne disait pas non.

La fillette continua de se promener sur le pont, humant l'air marin, les yeux pétillant de joie et de curiosité enfantine, et il ne put s'empêcher d'avoir de la peine pour elle.

Dans le fond, elle avait vécu dans une cage toute sa vie.

Une prison dorée, certes, mais ça ne rendait pas les barreaux moins réels, et il était content de constater que son intervention avait indirectement contribué à l'en faire sortir.

« Premier voyage en mer ? Lança-t-il à la fille de Stannis.

Celle-ci se retourna et le fixa pendant quelques secondes, et elle le reconnut également immédiatement.

Tyrion Lannister, l'homme dont son père lui avait dit de se méfier, pourtant, il n'avait pas l'air méchant, et il ne détourna pas le regard lorsqu'il vit sa cicatrice, la regardant droit dans les yeux.

Les yeux sont les fenêtres de l'âme semble-t-il, et la biche ne lisait rien de profondément mauvais dans les siens.

Elle non plus ne fit aucune remarque concernant sa taille, et il sentit qu'ils se comprenaient en un sens, ils étaient semblables en bien des manières.

Même si contrairement à lui, son père n'avait pas passé l'entièreté de sa vie à la haïr.

(Oh par les Sept, comment allait-il réussir à gérer Tywin au juste ?)

D'un autre côté, elle avait eu Selyse Baratheon comme mère, il n'était pas vraiment certain qu'elle ait gagné au change.

- En effet… Vous êtes Tyrion Lannister, l'homme qui est venu voir mon père, n'est-ce pas ?

- Oui princesse, c'est bien moi, Tyrion Lannister, le seul et l'unique !

Elle sourit, amusée.

- De quoi avez-vous parlé avec lui ?

- Oh ça ma chère enfant, c'est un sujet que seules les grandes personnes peuvent aborder. Enfin, grandes… façon de parler, ajouta-t-il en se désignant lui-même.

Elle éclata de rire, et il sentit une vague d'affection l'envahir.

Elle lui rappelait tant Myrcella que c'en était presque douloureux.

Alors qu'ils entendaient des murmures tout sauf discrets dans leur direction, leurs sourires s'évanouirent aussitôt.

Tyrion avait bien l'habitude des moqueries, mais il n'avait pas envie qu'une enfant aussi jeune doive s'y habituer elle aussi, et il savait bien, d'après ce qu'il entendait, qu'elles le concernaient lui comme elle.

- Je suis navré, j'aimerais pourquoi les faire taire.

La fillette restait digne, malgré la colère qui semblait la brûler et la consumer de l'intérieur, et elle hocha la tête.

- J'aimerais moi aussi, lui confia-t-elle. Mais vous… vous ne vous êtes pas moqué de moi.

- Pourquoi le ferais-je ? Votre cicatrice ne définit pas qui vous êtes tout comme ma taille ne le fait pas non plus.

- Certaines personnes pensent que je suis un monstre, que je suis affreuse.

- Et d'autres le pensent aussi à mon sujet, vous ne devriez pas les laisser vous influencer sur qui vous êtes, vous êtes une enfant ravissante, et je ne vous connais pas, mais je suis sûr que vous êtes également une jeune fille merveilleuse.

Tyrion n'avait que peu côtoyé Ser Davos avant que le combat contre les marcheurs blancs ne commence, mais il lui avait parlé de Shireen, de cette enfant qui avait illuminé sa vie avant de disparaître et qu'il ne se retrouve soudainement dans le noir.

- C'est ce que Ser Davos me dit aussi quand je ne vais pas bien.

- Oh ! S'exclama Tyrion avec un sourire victorieux. Alors dans ce cas-là, ce doit être un homme plein de sagesse puisqu'il est d'accord avec moi.

Un sourire apparut de nouveau sur le visage de la princesse et Tyrion sentit le soulagement l'envahir.

Puis, le regard de la jeune fille lorgna alors le livre qui se trouvait dans ses mains, et ses yeux s'illuminèrent.

- De quoi parle votre livre ?

- D'Histoire et de dragons.

Ses yeux brillèrent de plus belle.

- Est-ce que je peux y jeter un coup d'œil ?

- Bien entendu. »

Parler de dragons et d'Histoire avec quelqu'un qui s'y intéressait ?

Il n'avait aucune raison de refuser !

Au moins, ça lui permettrait d'oublier un temps tout… le reste.

A suivre…