Bonsoir,

J'espère que vous allez bien.

Voici la suite qui j'espère vous plaira.


Chloe : Je suis pas nette... j'imagine que c'est l'effet du jeu de rôle Ange et Démon =) bon après il y a des gens le délire va beaucoup plus loin, ça encore c'est soft ^^. Mais bon j'ignore ton âge et ta maturité sur la sexualité, donc j'imagine que cela peut te faire bizarre. Après la sexe n'a pas de limite, sauf : ton consentement, tes limites et ceux de ton partenaire, le reste c'est que du plaisir.


Blueboi : Ravie de lire que je me suis améliorée, même si tu ne dis pas où, c'est dommage. Par contre je conteste les points relevés.

Manque d'action : Je crois avoir mis en genre : romance et aventure. Et aventure ne veut pas forcément dire qu'il y a de l'action, voyager c'est une aventure, on découvre des paysages, des gens, des cultures, mais on n'a pas forcément d'action en face. J'aurai pu comprendre si j'avais mis science-fiction, mais là il fallait être attentif aux balises, je ne pense pas avoir été mensongère à ce niveau là.

Ariel super parfaite, peut tout faire : Ah non car, ce n'est pas une combattante aguerrît comme Shanks, Luffy, Benn, Crocodile, etc, sinon elle aurait esquivés plein d'emmerdes. Face à Pélamide oui elle a brillé, mais elle s'est surtout planqué pour attaquer, car a découvert elle aurait perdu le combat, elle a juste eu de la jugeote, elle a été plus maline pour pallier à ses faiblesses.

Elle a eu peur de Barbe Blanche pendant longtemps (se perdant même dans le Moby Dick et n'arrivant pas à retrouver son chemin.)

Elle a du mal avec le haki de l'armement.

Elle ne sait pas coudre (Petite pensée pour Cléa que vous reverrez plus tard).

Elle stresse, s'inquiète et angoisse facilement, ce qui est un sacré handicap.

Elle a besoin d'être beaucoup rassurée (Merci Benn et Crocodile d'être patient).

Elle a peur de l'acide, de l'amer et du piano (même dire le mot piano ça la terrorise).

Elle n'aime pas ses cicatrices qu'on peut encore voir avec le haki de l'observation.

Y'a encore du taff pour qu'elle soit parfaite.

Tout le monde l'aime : Faux.

Ses bourreaux de sa première vie, ses collègues qui l'ont volé dans sa vie antérieure. Barbe Blanche au début de l'histoire l'a "un peu" séquestrée, Vornégat (Marine pourri), Akainu (Impitoyable et l'a empoisonné), la Marine (à Marineford c'est pour eux une criminelle), les prisonniers d'Impel Down (voulaient surtout la violer), les tortionnaires d'Impel Down (Ils l'ont torturé), Frelon, Pélamide, Scorpius dans son ensemble, les 5 doyens (Et Imu accessoirement), Mérénos, Luffy et les chapeaux de paille sont méfiant vis à vis d'elle lors de leur rencontre (ils l'accueillent globalement froidement à cause de son lien avec Crocodile), Vivi n'a pas le meilleur des accueils pour Ariel (A cause de son lien avec Crocodile).

Donc faut pas exagérer.

Perso OOC : Je poserai une simple question. Est-ce que pour Crocodile et Benn, qui sont les persos les plus récurrents, on a le détail de leur passé ? La réponse est non. Or le passé c'est aussi le fondement d'une personne/un personnage. Donc je peux développer les personnages comme je l'entends en l'absence, à ce jour, de révélations d'Oda. C'est là aussi la liberté de One Piece sur des personnages secondaires (que j'ai beaucoup exploité), on peut tout imaginer et avoir une interprétation différente c'est ce qui va faire la richesse des fanfictions.

Sachant que je me suis basée au maximum sur le peu d'info qu'on a eu dans les SBS, le manga lui-même, j'ai été plus d'une fois regarder les fiches perso du fandom.

Si je te dis que Benn aime les femmes ou que Crocodile kiffe la chasse aux champignons j'invente strictement rien c'est une info véridique, révélée par Oda dans un SBS, interview, manga, etc.

Bref, je suis restée la plus fidèle possible au personnage de base, tout en intégrant des éléments pour mon histoire, qui en soient ne viennent pas contredire le manga ou vraiment le moins possible. J'avais même cité une vidéo sur une théorie sur Crocodile qui m'a inspiré pour développer son passé et pourquoi il est devenu si froid et stoïque (d'ailleurs pour l'heure, rien dans le manga ne vient infirmer cette vidéo théorie).

Même Shanks on n'a pas tant d'infos que ça sur lui.

Donc OOC, peut-être pour toi, mais pas pour moi.

C'est à se demander si tu as vraiment lu ma fanfic, car tu n'apportes aucune nuance.

Si le contenu ne te plait pas, c'est dommage, mais c'est normal, tu es libre de ne pas apprécier, je ne t'en veux aucunement. Je ne peux que t'inviter à trouver une autre histoire qui te conviendra mieux.

Moi je ne changerai pas ce que j'ai écrit, je ne referai pas l'erreur d'Entre Deux Mondes où j'ai modifié des tas de chapitres pour les lecteurs, je ne referai pas cela, car ce n'était pas ce que je voulais moi.

Bref je kiffe ma fanfic, Cette fois je vivrai, et si elle déplait ce n'est pas un problème, je m'en fiche, lira qui voudra, le principal à mes yeux c'est d'aimer ce que j'ai fait et c'est le cas.


WARNING :

Il y a un moment charme.

Une mention de l'acte, mais pas de développement sur l'acte charnel.

Du coup ce n'est pas un lemon, je dirai un bon lime max.


Chapitre 109 : Précieux pilier

[POV Ariel]

Durant la délibération, on nous laisse un peu de liberté, Benn s'est rapproché, on est tous trois autour de la table de l'accusé. Benn et Crocodile me consolent ensemble :

- Je suis désolée… c'est toi qui devrais être rassuré, reniflai-je.

- Rappelle-moi qui nous a rassuré lorsque tu es devenue petite ? Coupa Benn.

- ….

- Benn a raison et puis ça montre à quel point tu m'aimes… je t'assure que je ne t'en voudrais pas Ariel, tu m'as même très bien défendu alors que tu avais peu de temps. Je me demande comment tu as fait pour avoir autant d'infos sur moi, alors qu'il y avait des détails personnels que tu ignorais.

- Benn m'a aidé, il me donnait des infos par télépathie, chuchotai-je pour ne pas être entendue.

- Oh je vois… tu as donc agis dans l'ombre, merci Benn à toi aussi.

- Je t'en prie mon ami.

On voit les membres du juré revenir, Benn repart tout en me serrant doucement l'épaule en guise de soutien. Crocodile lui me tient ma main gauche :

- Nous avons délibérés et avons finis par trouver un compromis sur la peine. Prévenu levez-vous.

Crocodile se lève et moi avec :

- Nous acceptons les visites, elles ne devront pas excéder 1h par jour.

C'était peu, mais en même temps je redoutai aussi qu'on ne puisse pas se voir régulièrement.

- Vous êtes condamné Sir Crocodile à 10 ans d'emprisonnement, qui peuvent être réduit à 5 ans en cas de bon comportement.

5 ans… c'est si long… et en même temps si court, surtout par rapport avec ce qui m'avait été annoncé par Crocodile.

- Sir Crocodile, Ariel Castelrelli contestez-vous cette peine ? Demanda un de juge.

- Non, je m'attendais à plus, donc non je ne contesterai pas et je n'en ai jamais eu l'intention, répondit Crocodile.

- Non votre Honneur, répondis-je.

J'avais tellement craint plus que je ne vais pas tenter le diable en faisant appel de la décision :

- Et vous ?

Je fixe avec inquiétude la partie adverse, qui finit par secouer la tête, je souffle de soulagement :

- Majesté vous qui êtes notre garant, contestez-vous notre décision ?

- … J'approuve la sanction rendue, cependant….

Je me tends tremblante, Crocodile serra plus fort ma main, que va-t-il dire ?

- Cependant je décide d'offrir la grâce royale….

- Quoi ?! S'exclama Crocodile couvrant le flot d'exclamation qui s'était élevé.

Tout le monde est surpris :

- Pourquoi ? J'étais prêt à purger ma peine, pourquoi ? Demanda Crocodile qui lui-même ne comprenait pas.

- Je n'ai pas fini de m'exprimer, reprit le roi Cobra, je vous offre la grâce royale, mais en contrepartie pendant 4 ans pour les 4 années où vous avez préparé votre coup d'Etat vous devrez m'aider, gracieusement car cela doit rester une sanction, dans les affaires d'Etat. Vous n'aurez pas le droit pendant au moins 1 an de quitter le territoire, je vous rassure vos amis pourront aller et venir sur Alabasta sans problème. Enfin vous devrez accepter de porter en permanente des menottes en granit marin et de vous séparer de votre crochet qui est une arme que je ne pourrais accepter au sein du palais. En contrepartie je vous promets de vous laisser avoir une prothèse pour une meilleure aisance dans votre quotidien. Réparez vos erreurs à mes côtés et passez ces 4 prochaines années ici et je vous rendrai votre liberté.

Je regarde Cobra, puis Crocodile qui je le vois est choqué :

- Vous plaisantez j'espère ?! On est au bord de l'acquittement ! S'injure Crocodile.

- Je crois en vos regrets et votre contestation de ma grâce me prouve que vous avez changé Crocodile. Vous avez bien été défendu par votre amie, je préfère comme elle vous tendre une nouvelle fois la main, cette fois-ci acceptez-la.

- Vous allez perdre l'estime de vos sujets… personne ne va approuver votre décision, reprit Crocodile.

- Ce n'est pas votre problème, c'est le mien, coupa le roi Cobra avec bienveillance balayant les doutes de Crocodile.

- Crocodile… accepte, suppliai-je.

Il me fixe, nos regards durent de longues secondes, avant que Crocodile soupire vaincu :

- D'accord, je ferai tout ce que vous me demandez je ne ménagerai aucun effort, reprit Crocodile.

- Me voilà ravi.

Crocodile s'ôta son crochet et le donna, c'était j'imagine sa façon de montrer son engagement :

- Enfin il vous faudra mettre des menottes en granit marin, celles que vous portez vous appartiennent, vous avez les clés ou vos amis, je ne souhaite là-dessus qu'aucun de vous trois n'ayez les clés.

- Je comprends, répondit simplement Crocodile.

- Tenez voici les clés des menottes actuelles, fit Benn en s'avançant pour les donner au roi.

Cobra demande des menottes qui sont en fait plus des bracelets sans la chaine, afin de laisser à Crocodile de l'aisance.

Les gardes mettent la nouvelle paire et retirent celles qu'on avait mises à Crocodile.

Je peux sentir que la décision du roi Cobra n'est pas forcément acceptée de tous, mais après personne ne la conteste.

Mais pour ma part, c'est plus que ce que j'espérai.

- Gardes ramenez ces trois personnes au palais. Quant à vous Crocodile je vous attendrai demain matin 8h pour commencer à travailler à mes côtés.

- J'y serai sans faute, promit mon corsaire, et merci pour cette deuxième chance je ne compte pas la manquer, j'ai trop à perdre maintenant.

Crocodile plonge son regard dans le mien et je me sens rougir.

Quand on se retire je sens mes deux hommes passer un bras autour de mes hanches et nous marchons suivis de près par les gardes.

Nous restons silencieux tout le long du trajet et quand nous sommes enfin seuls dans la chambre je me jette dans les bras de Benn :

- Merci Benn, sanglotai-je, merci de m'avoir trouvé toutes ces informations, sans toi j'aurais eu bien du mal à aussi bien défendre Crocodile, merci Benn, merci…

- Je t'en prie, mais bravo aussi à toi, à ton sang-froid et à tes talents d'oratrice, tu étais captivante.

- Merci Benn pour t'être proposé à me défendre et pour tout le reste.

- Je vous en prie, je n'ai fait que mon devoir, répliqua Benn. Allez Ariel sèche ces larmes et décoche-moi ton plus beau sourire.

J'essuie mes larmes avant de lui sourire :

- Là, je préfère voir ça sur ton doux visage, sourit Benn avant de m'embrasser.

- C'est clair qu'ainsi tu es plus belle encore, confirma Crocodile en nous regardant.

- En même temps… c'est vous qui me rendez belle, répliquai-je doucement en regardant mes deux hommes.

- Comme c'est joliment dit, soupira Benn de satisfaction.

- J'ai deux hommes inspirants qui adorent formuler de belles phrases quand ça leur dit, souris-je de plus belle.

- Belle parleuse, répliqua Crocodile.

Je pars en fou rire libérateur après avoir été autant angoissée :

- Je connaissais la version masculine, mais pas la féminine, pouffai-je.

- Maintenant c'est fait, rit Benn.

- Ariel j'ai un service à te demander, ma lança Crocodile.

- Quoi donc ?

- Tu dois passer toute ta journée de demain avec Benn et toi Benn tu as intérêt à me bichonner cette adorable créature et je n'admettrai aucune contestation venant de mes deux défenseurs.

- Promis Crocodile, souris-je.

- Seul en tête à tête avec ma belle ? Je ne peux décemment refuser, répliqua Benn avec un petit sourire.

J'avais de toute façon prévu de passer mon temps avec Benn, car Crocodile on n'allait pas le voir de la journée, sauf peut-être pour le déjeuner et évidemment le soir.

Et puis certes j'ai brillé lors du procès, mais tout cela je le dois aussi à Benn c'est lui qui a été à la pêche aux infos et m'a encouragé lors de ma plaidoirie, me donnant beaucoup de force. Alors oui j'ai eu des idées d'angles d'attaques, que Benn prévoyait aussi d'utiliser, cependant sans son aide j'aurais eu bien du mal, j'ai conscience que je dois beaucoup à Benn :

- Et je te promets de prendre soin de ton irrésistible, confirma Benn.

- Mais est-ce que je pourrais demain soir profiter de mon corsaire ? Demandai-je d'une petite voix.

- Seulement si tu le décides mon trésor, sourit Crocodile.

- Alors c'est décidé, je compte bien profiter de mes deux hommes… d'ailleurs… est-ce que mes deux hommes veulent bien s'occuper de moi.

Ils arborent un sourire entendu avant de me kidnapper dans leurs bras :

- Ce que Madame veut…, commença Crocodile.

- Madame l'obtient toujours, termina Benn.

Je glousse avant que mes hommes me fassent vibrer nos corps en harmonie jusqu'à tard dans la nuit.

Au petit matin Crocodile me réveilla doucement avant de partir :

- Tu t'en vas ? Chuchotai-je encore d'une voix ensommeillée.

- Oui, il faut bien, à ce soir mon trésor, je verrai avec Cobra si je peux déjeuner avec vous deux, pour aujourd'hui ne m'attendez pas. Dans tous les cas passe une bonne journée avec Benn ma belle et à tout à l'heure.

- Bon courage Crocodile, je t'aime fort.

On s'embrasse avec passion avant que Crocodile rompe notre baiser, s'éloignant doucement de mes bras, je ne le quitte pas du regard tant qu'il ne sort pas de la pièce, il m'envoie un baiser que j'attrape et colle contre mon cœur. Je lui envoie un et il me sourit :

- Je l'ai, repose-toi bien trésor.

J'hoche la tête et il referme la porte, j'entends la voix des gardes lui demander de les suivre, puis leurs pas s'éloignent.

- Vient là ma belle.

Benn m'attira contre lui :

- On t'a réveillé ? Désolé Benn.

- Ce n'est rien, puis cela me permet de te consoler, je sens que cette séparation te trouble un peu.

- Oui….

- Bon je te propose une séance de câlin, on dort encore un peu, on mange, on s'occupe jusqu'au déjeuner, on mange, puis cet après-midi… on verra.

- J'aime ce programme Benn, surtout la séance câlin.

- Parfait.

Benn m'enlace et caresse mes cheveux et j'en fait tout autant, respirant l'odeur de sa peau :

- Je t'aime Benn, merci d'être là, tu es si gentil et présent….

- Je t'aime aussi Ariel et c'est normal mon joli trésor.

On reste ainsi un petit moment jusqu'à ce que le sommeil nous prenne pour finir notre nuit. Et quand je me réveille la lumière a envahi notre chambre :

- Bien dormi mon cœur ?

- Oui mon amour, souris-je amoureusement en m'étirant contre Benn.

- Offre-moi tes lèvres.

Il relève mon menton de ses doigts et se penche pour m'embrasser, je me redresse pour approfondir notre échange, j'enlace son cou et je sens ses bras serrer le creux de mes reins. Sa main droite replace mes cheveux derrière mon oreille avant de caresser du dos de ses doigts ma joue, chacun de ses gestes est doux et tendre :

- Ma belle… comme je t'aime…

- Benn… je t'aime…

Nos embrassades continuent un petit moment avant qu'on se décide à quitter le cocon chaud et douillet de notre lit.

- Ah on nous a livré.

- De quoi ? Demandai-je.

- Le petit-déjeuner.

Benn me montre le mur, et là je percute quand je vois c'est le petit monte-charge avec le plateau de victuaille :

- Je ne suis pas bien réveillée, alors que j'ai découvert le système hier matin.

- Ta nuit a été interrompue quand Crocodile t'a dit qu'il y allait et puis tu peux être fatiguée, je te signale qu'hier tu as brillé par la défense que tu as offerte à Crocodile. Tu étais toute angoissée, tu peux être fatiguée, mais ne t'en fait pas je vais prendre soin de toi.

- Comment ça ? J'avais bien l'attention de passer ma journée avec toi et m'occuper de toi.

Je l'entendis glousser doucement :

- Ma petite femme qui veut prendre soin de moi c'est adorable, mais je compte bien aussi prendre soin de toi ma belle Ariel, autrement mon bonheur ne sera pas complet. Dieu que tu es belle quand tu rougis ainsi.

Je détourne la tête toute embarrassée, mais Benn l'oriente vers lui et plonge son regard dans le mien :

- Tu es belle mon trésor.

Je ne sais plus où me mettre :

- Merci…, fis-je timidement.

- Vraiment très belle, tes chaines de ton cœur continuent de faiblir et je suis ravi de voir que de jour en jour tu deviens plus belle encore. J'ai hâte de te voir entourée de rubans pour embellir le bel ange que tu es, alors continue de t'aimer.

Il se penche et capture mes lèvres, m'enlaçant tendrement, je me rapproche et me colle à lui avant d'enlacer sa taille, je me sépare de ses lèvres et pose mes mains sur son visage. Je le contemple, admirant chacun de ses traits que je trouve beau sans exception :

- Sans exception ? Tu ne retrouves rien à redire ?

- J'ai pensé tout haut ? Demandai-je incertaine.

- Oh oui… et j'adore quand ça te le fait.

Il m'enserre fermement et me penche en arrière, je m'agrippe à lui en me sentant basculer alors qu'il m'embrasse follement, avant de m'arracher du sol pour me faire tournoyer.

- Je t'aime Benn, haletai-je.

- J'aime écouter ta si belle voix me dire ces trois petits mots merveilleux.

- Moi aussi… j'aime quand tu me les dis, souris-je timidement.

- Je t'aime Ariel, chuchota-t-il au creux de mes oreilles.

Je me blottis contre lui, le câlinant avec bonheur :

- Ma chérie….

- Mon adoré…

Benn me porta telle une princesse et me déposa sur notre lit avant de me quitter pour prendre le plateau du petit déjeuner :

- Si ma Dame veut bien se laisser faire.

Je ris doucement, il s'installe derrière-moi et me donne à manger :

- Dis Benn tu crois que c'est une bonne idée de me nourrir constamment ? A force je vais pu savoir tenir mes couverts.

- Qu'est-ce qui ne faut pas entendre, s'esclaffa Benn devant ma bêtise. Je ne m'inquiète pas et puis si cela arrivait je te donnerais des cours particuliers pour rééduquer ton adorable personne, chuchota-t-il d'une voix chaude.

- J'ai toujours aimé les jeux de rôles avec un beau professeur qui me donnerait des cours particuliers, roucoulais-je.

Je me calai contre son torse, enlaçant sa nuque de mes bras :

- Et moi j'ai toujours eu un faible pour de ravissante élève très curieuse et attentive.

Dit-il en caressant ma gorge du bout des doigts, me faisant glousser :

- D'ailleurs mangez mademoiselle, c'est votre première leçon.

- Fort appétissante, pouffai-je.

- On ne parle pas la bouche pleine, gronda faussement Benn.

Je tousse ayant avalée de travers à cause de nos bêtises :

- Voilà ce qui arrive quand on n'écoute pas ses leçons, me taquina Benn.

Il me frottait le dos pendant que j'essayai de calmer ma toux, afin de pouvoir enfin respirer :

- Tu vas mieux ?

- Oui merci Benn.

- Tant mieux, cessons de dire de trop grosses bêtises, tu es trop jeune pour mourir, je te veux une vie longue et à mes côtés.

Je souris attendri :

- Moi aussi je veux vivre longtemps avec toi et Crocodile. Finissons de manger, j'ai hâte de passer ma journée avec toi.

- Dans cas dépêchons-nous.

On finit de petit-déjeuner.

On se prépara avant de sortir de notre chambre, je remarque qu'il y a moins de gardes, j'imagine qu'ils sont plus là pour Crocodile.

En tout cas c'est agréable de ne pas être suivi, même si je comprends que la sécurité est primordiale.

- As-tu envie de faire quelque chose en particulier Benn ?

- Oui, passer chaque petite seconde avec toi.

Je fais une moue, ce n'est pas la réponse que j'attendais, mais clairement elle me touche :

- Je m'en doute, même si tu as très bien compris le sens de ma question, fis-je taquine.

- Ça reste à prouver ! Me dit-il avec un air de défit et un large sourire.

- Benn… n'oublie pas que je maitrise un tant soit peu le haki de l'observation, cela constitue une preuve.

- Hum… c'est vrai… tu aurais pu être une brillante avocate tu sais ?

- Je préfère la brillance des pierres précieuses elle est bien plus belle.

Benn éclata de dire :

- Faux, c'est ton beau sourire qui est si brillant qu'il étincèle ton visage et tout ce qui t'entoure.

Je secoue la tête, j'admets ma défaite pour une fois que je ne trouve aucune réplique pour surclasser cela :

- Merci Benn, je pourrais dire que ton sourire aussi illumine ma vie… mais je crains que tu m'accuses de plagiat.

- Ta crainte est fondée, ce ne serait pas digne de toi de me copier.

- Et je risque quoi à te copier ?

- Et bien essaye et tu verras, me défia t'il.

- Ton sourire illumine ma vie….

Benn m'attire à lui et m'embrasse follement :

- Ton sourire illumine ma vie…

Benn sourit et recapture mes lèvres avec ravissement :

- Vilaine petite copieuse.

- Alors sortons dehors, peut-être que je te copierai moins, gloussai-je.

- Hum… voilà une idée raisonnable.

Nous sortons donc du palais, je glisse ma main dans celle de Benn, il me décoche un sourire ravi et enlace avec bonheur ses doigts dans les miens :

- Ma petite femme à moi, susurre t'il en embrassant le dessus de ma main.

- J'ai toujours l'impression d'être extrêmement précieuse quand vous faites cela, souris-je rougissante.

- Parce que c'est le cas.

Je décide de l'imiter, cela me fait bizarre, je n'ai pas l'habitude de faire cela et puis dans mon imaginaire ce sont surtout les hommes qui font ce genre de geste et pas les femmes.

Cependant je me dis que c'est absurde, car Benn comme Crocodile me sont précieux.

Alors je porte à mes lèvres sa main et l'embrasse, tout en guettant sa réaction, il arque un sourcil surpris avant de sourire :

- Toi aussi tu m'es précieux, fis-je d'une petite voix intimidée.

- Merci ma belle de me le faire savoir.

Je sens son pouce caresser le dos de ma main, avant de me guider dans les ruelles que nous empruntons :

- Et si on commençait notre virée par cette boutique ? Proposa Benn.

Il me montre un magasin de robe en lin et coton :

- D'accord, j'admets qu'il faut prendre des choses plus adaptées au climat d'Alabasta.

- C'est mieux et puis j'admets que j'ai hâte de te voir dans des vêtements locaux, tu seras ravissante j'en suis persuadé.

- Voilà donc ton objectif secret.

- Pff je ne m'en cache pas on ne peut pas appeler ça secret.

- C'est vrai, admis-je avec un petit sourire.

On rentre et je découvre une série de robe simple, longue ou courte, de couleur unie avec des broderies ou accessoires dorés, le tout dans un style oriental et égyptien.

Je n'ai pas l'habitude de mettre ce genre de vêtement, mais j'aime beaucoup le rendu sur moi et je ne suis pas la seule quand je fais mon petit défilé à Benn :

- Alors ? Demandai-je en prenant une pose.

Je passe une troisième robe, qui est longue, blanche avec une délicate ceinture dorée aux perles turquoise :

- Délicieuse, que dis-je exquise, tout te va à merveilles.

Il dit ça en se levant avant de poser ses mains sur mes hanches, de caresser mes côtés, me faisant rougir :

- Prend la blanche, la rose et la turquoise.

Soit toutes celles que j'ai essayé :

- J'ai la vague impression que tu veux me ruiner, ris-je.

- Non je n'oserai pas, tu es juste magnifique dans ces couleurs, ça te va si bien, mais j'admets que si tu t'ajoutes un bijou dans tes cheveux tu serais une vraie princesse, voire peut-être une déesse, ma déesse.

Il me colle à lui en plongeant ses yeux dans les miens et je sens mon visage chauffer :

- C'est une idée, alors je les prends toutes et on tente de trouver l'accessoire qui me rendra irrésistible à tes yeux, murmurai-je.

- Oh oui seigneur !

Il me vole un baiser, je passe en caisse pour payer mes nouvelles robes avant qu'on reprenne notre chemin pour cette fois aller dans une boutique pour homme.

- A ton tour de me faire un défilé.

- Oh tu ne me feras pas dire deux fois.

Il se prend au jeu, il sélection des pantalons en lin et des hauts moulants avec un col prononcé pour me faire baver. Si je devais décrire les habits qu'il sélectionne ils ont un côté rock ou BCBG.

Je me pose donc sur un banc attendant qu'il essaye avant de se montrer.

J'entends le rideau s'ouvrir, je relève mes yeux et là je reste sans voix.

Il porte un haut moulant blanc, avec un pantalon blanc et une veste en cuir noir, avec des boutons argentés, cela lui va tellement bien.

Je sens sa main prendre mon menton et là je percute qu'il me fixe avec un grand sourire :

- Cela s'appelle être subjugué, cela vaut mille mots de ta part.

- Cela te va… très bien…, arrivai-je à dire la gorge sèche.

Et les mots sont bien faibles :

- Alors je vais prendre cet ensemble, j'étais déjà convaincu, mais alors te voir sans voix et te plaire à ce point je ne peux pas laisser passer ça.

Il me dit ça en dessinant mes lèvres de son pouce, m'attisant.

Puis cruel qu'il est, je le vois rentrer dans sa cabine sans que j'arrive à dire ou faire quelque chose, tant je suis encore sous le charme de mon homme.

Il a un corps tellement beau, il peut se permettre des trucs moulants… bon sang, déjà qu'il a une belle carrure, mais là, cela la mettait encore plus en valeur.

- Benn…

- Oui ma belle ?

- Dis… ça se voit beaucoup que j'en pince pour toi ?

Je l'entends rire :

- Faut en effet être aveugle pour louper une telle évidence.

Il tire les rideaux et se remontre avec un pantalon noir et un haut à manches courtes blanc :

- Un peu trop ressemblant à la première tenue en termes de couleurs.

- C'est vrai, admit Benn en souriant, je suis du genre à aimer les couleurs assez neutres blanc, noirs, bleu, gris, marron et rouge à la rigueur.

- Donc je ne te verrai jamais porter des couleurs vives comme du jaune, du violet, etc.

- Pour toi je pourrais faire une exception, mais de manière générale je ne suis pas très couleur en effet, par contre j'adore quand tu en portes.

- Du moment que tu aimes ce que tu portes c'est le plus important, souris-je en me blottissant dans ses bras.

Il caresse mes cheveux et m'embrasse le dessus de ma tête avant de partir payer ses achats et nous poursuivons notre promenade, jusqu'à une boutique plus orientale, dedans on a plein d'accessoires :

- Oh regarde Benn tu en dis quoi si je mets ça dans mes cheveux ?

- Adorable.

C'était un petite pince très travaillée en doré avec des cristaux blanc et turquoise.

Je me pris aussi un peigne à cheveux, il est composé de deux petits peignes qui se glissent sur les côtés et qui sont connectés par une jolie chaine dorée avec des maillons en cristaux transparent :

- J'aime beaucoup celui-ci, fit Benn quand je suis en train de regarder celui avec la chaine.

- Moi aussi.

- Dis-moi chérie, si j'achète une tenue de danseur cela mettra t'il tes sens en alerte, chuchota Benn d'une voix douce et souriante.

Il me pointe du doigt en direction des costumes masculins... je le fixe et je pique un fard :

- Choisit la couleur qui te plairait le plus.

Je vois qu'il s'agit de sarouel dans un beau tissu aérien aux couleurs unis chatoyantes, le tout agrémenté de médailles dorées en guise de ceinture, je vais mourir s'il me chauffe avec ça.

- Et je te promets le strip-tease que je te dois, ajouta Benn dans un souffle.

Il veut ma mort !

Lui glousse et me fixe amusé de me voir si silencieuse et rouge, tant il me travaille pour bien me tenter.

Cela ne va pas être facile de choisir... il y a un costume bleu électrique, rouge, violet et noir, le noir trop triste donc non. Par contre... les autres j'hésite... mais d'ailleurs :

- Prends le rouge, violet et bleu, murmurai-je.

Il sourit ravi :

- Oh tu en veux plusieurs, tu prends enfin exemple sur nous, tu ne seras pas déçue ma déesse.

Benn file prendre ce qu'il faut et je vois à côté des tenues de danseuse... pour la pole danse ce n'est pas ce qu'il y a de plus adapté... mais d'un autre côté si je veux aussi m'amuser à tenter mes hommes...

Je me mordille les lèvres, indécise... oh et puis zut !

Je m'approche des costumes et regarde celui qui me tente le plus, j'admets que le rouge me plait bien, mais avec mes cheveux roux, je me demande si ça ne fait pas trop :

- Oh toi aussi tu veux me chauffer.

- Oui... et Crocodile aussi, admis-je tout bas.

- Oh je crois qu'on va se délecter petite coquine.

- Embarrasse-moi encore plus et je ne prends rien.

- Je disais que ce rouge te mettrait en valeur.

Je souris quand je vois qu'il change d'attitude pour être certain que j'achète l'objet de nos désirs :

- Mais... avec mes cheveux roux ça ne va pas faire trop ? Demandai-je.

- Non je ne trouve pas, s'il te plait, prend-le.

- Hum... d'accord, finis-je par dire plus convaincue.

Je prends donc le costume en rouge :

- Tu n'en prends pas d'autres ?

- Bien sûr que non, rappelles-moi qui m'a acheté une collection excessive de lingerie ?

Benn se mord les lèvres amusé, mais je vois son torse tressauté, trahissant un fou rire silencieux :

- Ok on va dire que ça compte, admit-il avec un large sourire.

On passe en caisse là aussi, on commence à être chargé, mais on se calme aussi un peu, on se pose près d'une fontaine et je me colle contre Benn pour un câlin :

- Merci Benn pour ton soutien et pour Crocodile hier, cela m'a beaucoup touché que tu veuilles le défendre.

- Je t'en prie ma belle Ariel.

- Tu es un peu le pilier de notre relation à trois.

- Comment cela ? Que veux-tu dire ? C'est plutôt toi notre pilier.

- Je comprends pourquoi tu me dis cela, cependant tu es vraiment notre pilier. De ce que j'ai compris tu as eu une enfance plus heureuse et moins traumatisante, tu sembles moins blessé par la vie que Crocodile ou moi. Tu es calme, tu es un bon orateur, tu es un soutien solide pour Crocodile dans une certaine mesure et pour moi tu l'es plus encore. C'est tellement rassurant de te savoir à mes côtés et je pense que Crocodile serait d'accord. Quand Crocodile s'en voulait à cause de Pélamide c'est toi qui as su trouver les mots pour le calmer. J'apprécie que tu prennes soin de lui et de moi, tu es si bienveillant, si gentil, je sais que je peux me reposer sur toi en toute confiance et sans crainte

Je prends son visage entre mes mains l'embrasse amoureusement :

- Tu me touches belle Ariel, merci de ces mots.

- J'espère un jour pouvoir te rendre la pareille et être aussi solide que toi.

- Oh quand on aime, on déploie des trésors, tu seras aussi solide que moi, mais j'espère tout de même ne pas vivre une expérience désagréable qui me mettrait mal.

- Je te le souhaite aussi, je voulais juste dire par là… tu peux compter sur moi.

- Je l'avais compris ma jolie Ariel.

Benn pose une main sur ma joue et m'embrasse tendrement.

On s'enlace doucement, restant ainsi un long moment.

- Dis-moi… tu es déjà venu à Alabasta ? Demandai-je curieuse après un long moment d'un doux silence reposant.

- Oui il y a très longtemps, c'était à mes débuts de pirate, sourit-il en se remémorant probablement de bons souvenirs.

- Est-ce que tu as un endroit à me recommander ?

- Oui mes bras, me dit-il en me présentant ces derniers.

- Toi alors, gloussai-je.

Il me prend dans ses bras en princesse et me porte ainsi de longues minutes, tout en tenant nos sacs. Je me blottis tout contre lui, respirant son doux parfum, je le trouve si apaisant.

- Et plus sérieusement ? Tu voudrais qu'on aille à un endroit ? Demandai-je quand je vois qu'on avance sans but précis.

- Non tout m'ira pourvu que tu sois à mes côtés et puis ça fait si longtemps, bien des endroits ont changé.

- C'est vrai.

- Mais honnêtement… j'ai envie d'essayer l'un de mes costumes.

Il me dit ça en me faisant un clin d'œil et en me lançant un baiser.

Mes hommes aiment me plaire, mais clairement Benn c'est le plus séducteur.

- Mais avant cela allons déjeuner dans un bon restaurant.

Oh le fourbe ! Oser me frustrer comme ça :

- Benn tu te rends compte dans quel état tu me mets ?!

- Oui et le pire est à venir, gloussa t'il. Allez allons déjeuner.

- Tu es sûr que tu as conscience de combien tu m'as frustré ? Blêmis-je.

- Hum hum, c'était là tout l'enjeu.

- Mais…

- Que veux-tu je suis un vil pirate tentateur.

Cet homme n'a aucune honte ! Il ose tout assumer !

- J'exige 15 minutes de plus en guise de pénalité pour m'avoir frustrée.

- Accordé, rétorqua Benn avec un large sourire.

- Cela ne dérange pas ?

- Oh que non, j'ai toujours rêvé de te mettre dans tous tes états ma délicieuse petite femme. Sur ce allons déjeuner.

Il me pose et me prend par le bras. On s'engouffre dans un restaurant, m'obligeant à le suivre.

On s'installe, j'essaye de calmer mes nerfs, je suis en train d'imaginer Benn se déhancher avec ce sourire ravageur qu'il m'affiche, trop ravi de l'effet qu'il a sur moi.

Bon je le pardonne car il m'a choisi une bonne adresse, je me régale, si bien que j'en oublie presque ma terrible frustration.

Après notre déjeuner nous rentrons, Benn prend un malin plaisir à marcher plus lentement.

- Tu veux vraiment me frustrer ?

- Non j'aiguise ton désir pour moi nuance.

- C'est si cruel ! Gémis-je.

Je l'entendis glousser :

- Bon j'ai un peu honte de te faire à ce point patienter.

Là il accélère le pas à ma plus grande joie, on retourne dans le palais et plus précisément dans notre chambre.

On pose toutes nos affaires, je vois Benn se retirer avec le sac contenant les costumes de danseurs.

- Allez file t'installer confortablement sur le lit petite coquine… oh et prends de l'eau pour t'hydrater, tu pourrais avoir chaud, susurre-t-il d'une voix sulfureuse.

Je vire au rouge carmin, il va m'enflammer les sens, je sens mon bas ventre se tordre de désir, quand je le vois se retirer dans la salle de bain.

Je décide de mettre non loin de moi de l'eau, je sens que je risque d'en avoir besoin.

Je me tortille, fixant l'heure avant de revenir à la porte de la salle d'eau et là je le vois apparaitre, je déglutis.

Il a mis le costume bleu électrique, si j'avais vu le sarouel et ses médailles, je n'avais pas vu le reste des accessoires. Il portait une voile au niveau du visage, il était transparent certes, mais cela cachait la partie inférieure.

Benn avait aussi un large plastron doré qui venait agrémenter le haut de son torse. Un large bracelet doré mettait en valeur son poignet gauche et un second était lui sur en haut de son bras droit.

Ensuite un gilet transparent venait couvrir son torse, même si on deviner par la transparence du tissu les tablettes en chocolat de mon homme. Enfin Benn tenait dans ses mains un large voile avec lequel il allait jouer pour danser c'était évident.

Clairement je commençai à regretter les 15 minutes de « pénalité », j'allais avoir envie de lui bien avant !

Benn avança lentement, malgré le voile de son visage, je vis son petit sourire malicieux.

Benn se mit à se déhancher avec sensualité, clairement on sent qu'il aime danser et a pratiqué, car il a des gestes techniques, c'est une pure merveille.

Il s'approche de moi et me tend sa main droite, agitant avec grâce ses doigts pour m'inviter à me lever et à saisir cette main tentatrice.

Je me lève toute tremblante de désir et je pose ma main dans la sienne. Ses doigts se referment sur les miens et il me tracte à lui.

Benn me place au milieu de la chambre avant de se mettre à danser autour de moi. Il use de son foulard pour le passer autour de moi et me garder sous son « contrôle ».

Il ondule son corps, fait des gestes tentateurs, effleure parfois ma peau pour titiller mes sens.

Je me trémousse un peu, serrant mes jambes, car j'ai envie de lui.

Je le vois s'éloigner de moi et saisir avec grâce d'une chaise qu'il pose au milieu de la chambre, là il revient à moi et danse avec moi avant de me faire asseoir sur la chaise.

Benn s'assoit à califourchon sur moi, me surplombant, je me sens toute petite et délicieusement à sa merci. Il ondule langoureusement son bassin contre le mien, il prend mes mains et me les pose sur son torse, les faisant glisser le long de sa peau.

Benn capture mes lèvres dans un baiser langoureux, je ferme les yeux et soupire de bonheur de pouvoir enfin sentir sa bouche sur la mienne. Je réponds à son baiser, je veux me coller à lui, mais il me repousse doucement avant de se lever, je lâche un gémissement plaintif de grande malheureuse.

Je l'entends glousser, il ondule doucement son bassin et ôte avec lenteur son gilet, dévoilant son torse musclé.

Benn prend de l'eau et en bois laissant quelques gouttes couler le long de sa bouche, je fixe avec intérêt les gouttes glisser le long de son corps.

Je me mords les lèvres avant de le voir s'approcher, il prend en coupe mon visage et m'embrasse. Je sens lorsque j'entrouvre mes lèvres de l'eau couler dans ma bouche, je la bois, hydratant ma gorge devenue sèche, tant ce spectacle est plaisant et chaud.

Benn s'éloigne de nouveau de moi, pour me faire une danse du ventre, c'est hypnotique, je ne pouvais déjà pas le quitter des yeux mais là…

Le voir se déhancher ainsi, entendre les petites médailles frémir aux rythmes de ses mouvements, son foulard voleter avec grâce, clairement je suis en âge.

Je trépigne sur ma chaise, cela l'amuse je le vois bien, Benn s'assoit de nouveau à califourchon sur moi et il ôte devant moi le voile de son visage qu'il laisse tomber au sol avant d'enlacer mon cou de ses bras.

Je déglutis, il pose son front contre le mien et capture mes lèvres dans un baiser langoureux, je sens ses mains glisser le long de mes bras, me faisant avoir la chair de poule.

- Benn…, appelai-je d'une voix suppliante quand il quitte mes lèvres.

Il pose un doigt sur ces dernières pour me faire taire.

Je m'apprête à happer son doigt, mais il le retire bien trop vite, comme s'il avait deviné mes attentions.

Il se relève, je le regarde nerveuse en manque de ses caresses.

Benn se touche le bas de son ventre avant de faire glisser ses doigts le long de ses tablettes de chocolat, remontant lentement le haut de son torse, jusqu'à détacher le plastron, le lâchant par terre.

J'avais ainsi un accès parfait sur le haut de son corps, il ne restait que ses deux bracelets en or et son pantalon. D'ailleurs il s'en occupe et commence à le défaire, une partie est amovible, il ne lui reste qu'une toute petite partie avec les médailles cachant peu de chose.

Mais honnêtement vu comment il est bien bâti cela le rend plus attractif cette danse orientale.

Tout en ondulant, il tourne autour de moi, je me tourne, ne le quittant pas du regard. Il est si ensorcelant, surtout que ses doigts effleurent ma nuque, mes bras, mes cheveux, mon visage dans sa ronde, il fait tout pour attiser mon désir pour lui.

Je sens que je suis trempée, ça devient douloureux de me retenir, plus encore quand je vois que son sourire amusé et charmeur ne le quitte pas, ni ce regard brillant empreint de désir et de passion.

Benn s'installe de nouveau sur mes jambes et m'embrasse, je sens ses mains saisir les miennes, il me pose celle de droite sur ses cuisses et celle de gauche sur sa nuque. Il se défait de mes lèvres, susurrant dans mon oreille :

- Le spectacle est fini… ça t'a plu ?

- Terriblement… je t'en prie, achève-moi, suppliai-je. Je veux te sentir en moi, je veux sentir tes mains sur moi, ta bouche, ta peau, pitié.

Il rit doucement, il se lève et me porte dans ses bras, se dirigeant vers notre lit :

- Ne t'en fait pas ma belle, je vais t'apprendre à te déhancher au rythme de mes coups de reins.

Il me pose, me déshabille promptement et avec autorité, il m'ôte le dernier bout de tissu qu'il a sur lui avant de me pénétrer avec facilité tant je suis mouillée d'excitation.

- Si tu savais comme tu étais délicieuse à te trémousser sur ta chaise, chuchota t'il durant ses va-et-vient. Tu étais si subjuguée, si charmée, que c'était plaisant de voir à quel point je te plaisais, à quel point tu me désirais.

Je gémis et me tends sous lui :

- Je vais faire de toi la meilleure danseuse de ce royaume, non du monde, alors prépare-toi à suivre la cadence.

Et telle une douce menace il me pénètre en rythme de manière désordonnée, soufflant le chaud et le froid, une fois lent une fois frénétique. Me laissant dans l'impossibilité d'anticiper quoi que ce soit, démultipliant mon plaisir déjà bien grand devant son show.

Je gémis, ne pouvant que subir le plaisir qu'il m'offrait :

- Oui c'est ça chante ma promise, chante plus fort.

Ainsi s'achève notre après-midi, dans les bras l'un de l'autre après un long moment à se déhancher.

Je me repose, la tête contre ses pectoraux, j'écoute son cœur battre tout en en dessinant des arabesques sur son torse, pendant que lui me papouille mes cheveux et le haut de mon dos :

- Benn… on fait de la pole danse quand tu veux, tu m'as fait participer à ton show, je comprends maintenant ce que tu attends de moi, ce n'est pas qu'une simple danse, tu veux une connexion profonde, murmurai-je en déposant des bisous sur sa peau.

- Oh oui, je veux ça, je veux partager un vrai moment avec toi, rien qu'à nous et je te promets que se sera remplit de complicité et de charme.

- Il faudra tout m'apprendre professeur.

- Hum je vous relèverai tous mes secrets ma belle élève.

- J'ai si hâte de commencer professeur.

- Cette impatience fait plaisir à voir ma précieuse apprentie.

Il sourit et se relève, tout en me tenant contre lui, m'entrainant dans le mouvement. Je me redresse et lève mes yeux vers lui, là il prend entre ses doigts mon menton, m'obligeant à pencher ma tête en arrière avant de capturer mes lèvres pour un énième baiser. Je ferme les yeux, enlace le cou de mon homme et je m'étire pour approfondir notre échange, le sentant me coller à lui un peu plus si c'est possible.


Et oui 4 ans à vivre sur Alabasta.

Bientôt on va faire deux bonds dans le temps (un petit et un beaucoup plus grand) ^^

En vous disant à bientôt.