Bonjour,

Ainsi nous démarrons un nouvel arc mêlant talents et complot, j'ai nommé : Concours de Circonstance.


WARNING :

Sur le dernier tiers du chapitre il y a un lemon.


Chapitre 93 : Séparation et retrouvaille

[POV Ariel]

Nous avions quitté Elbaf depuis presque deux semaines, nous nous dirigions vers Rubélia, mon père m'avait demandé si je pouvais m'arranger avec Shanks pour qu'il m'y dépose et il avait accepté.

Sur cette île automnale se tenait un concours de joaillerie, papa m'avait parlé très rapidement de ce royaume, il m'avait dit qu'il était réputé pour ses diamants de couleurs pastel. Papa m'avait montré des photos de ces pierres et j'avais été étonnée de leurs couleurs fantastiques et si inspirantes.

Quoi qu'il en soit papa a l'habitude de participer à ce concours et m'avait inscrite aussi, j'étais à la fois nerveuse et excitée. Pour la première fois de ma vie des experts allaient juger mes bijoux en sachant que j'étais la créatrice de A à Z. J'essayais de ne pas avoir trop d'espérance, mais savoir qu'on me reconnaitrait comme joaillière était pour moi déjà un pas énorme. Je n'avais pas eu la reconnaissance professionnelle dans ma précédente vie, pire on m'avait volé des réalisations. J'avais été si affectée par cette injustice…

Mais c'était du passé maintenant, ici, dans ce monde, j'allais pouvoir entamer un nouveau départ et j'y comptais bien.

En tout cas mes chéris avaient eu le nez creux en ramassant les pierres précieuses qui étaient apparu sur le sol lors de ma transformation de fée à humaine, car elles me serviront pour ce concours.

Et puis j'étais excitée aussi pour une autre raison, j'étais une avide collectionneuse de pierres précieuses et fines. Un de mes rares regrets de ma précédente vie : la perte de ma collection.

C'était l'une des rares choses que j'aimais faire et j'avais tout perdu.

Enfin, j'aurais certainement la chance de bien voyager dans ce monde, donc d'acheter de nouvelles pierres, dont des inédites comme ces fameux diamants pastel.

Aussi j'avais hâte de retrouver mon père et de rentrer sur Piacere après ce concours, avec lui, Benn et Crocodile. D'ailleurs, j'avais très envie de présenter mes conjoints de manière plus officielle à mon père.

Je pense que la rencontre se passera bien, après tout mon père a déjà une opinion d'eux favorable à cause du fait qu'ils ont un impact positif sur mon moral et mon sourire. Mais j'avais quand même une légère appréhension, qui j'imagine est tout à fait normale.

Pour l'instant j'avais un sursis, car j'étais arrivée sur Rubélia juste une journée avant papa, j'avais hâte de le retrouver, mais pour l'heure :

- Alors prête pour découvrir Rubélia ? Demanda Benn.

- Oui ! Répondis-je excitée.

- Dans ce cas allons-y mon irrésistible, susurra Crocodile.

Je vais donc flâner bras dessus et dessous, encadrée de mes douces moitiés. J'avais trop envie de découvrir le savoir-faire de ce royaume qui était réputé pour ses pierres et aussi ses bijoux. Alors je m'élance et découvre avec bonheur cette île automnale qui est clairement un pays riche, voire très riche. Toutes les maisons que je vois sont magnifiques dans les tons jaune, orangé et rouge pour parfaitement coller aux arbres dont le feuillage aborde les couleurs de l'automne. Les ruelles sont propres et bien entretenues, je vois beaucoup de moulures et de dorures, vraiment ce pays respire la richesse.

Et en plus de cela, nous découvrons la place où se tiendra le concours, j'ai devant moi une longue allée spacieuse où sont placées de magnifiques tables et chaises. Pour l'instant il n'y a rien d'autres que des numéros, mais certainement que d'ici quelque temps ce sera l'effervescence. Oh j'ai tellement hâte de voir tous les créatrices et les créateurs !

- Tu es toute excitée, tu es mignonne, sourit Benn en embrassant ma tête.

- Oui, je suis impatiente de voir le travail des autres c'est inspirant et un régal pour les yeux.

- Dans ce cas allons dans des bijouteries, pour découvrir leur savoir-faire, suggéra Crocodile.

- Oui j'en serai ravie. Je veux bien commencer par cette boutique.

Je pointe une petite devanture et je franchis le pas de la porte :

- Bonjour Madame, Messieurs, nous salua le gérant de l'endroit.

- Bonjour, fit-on mes amants et moi.

Je m'approche et regarde le style de bijou, il manipule l'or jaune et beaucoup de pierres précieuses c'est évident. Par contre il est très simple et épuré, ce n'est pas trop mon style le minimaliste, mais j'étais certaine qu'il devait avoir sa clientèle. Quand j'y réfléchit Benn comme Crocodile peut trouver leur bonheur ici, car j'ai ici autant une sélection très épuré pour Benn que des grosses bagues pour Crocodile.

Je décide de sortir de la boutique et d'en faire une autre, suivi de mes hommes. Là je suis sur l'opposé, ce sont des bijoux très imposant que j'ai là, j'aime moins, je préfère l'élégance et la finesse. C'est plus pour une clientèle qui aime montrer ses richesses qui vont acheter en général ce type de bijoux.

Après avoir fait une dizaine de bijouteries toutes ont un point commun : elles mettent à l'honneur leurs diamants pastel. J'ai vu assez peu de boutique qui use du rubis, saphir et émeraude, en tout cas pas dans leurs tons classiques, ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi. Le saphir est clairement le plus exploité car il peut avoir toutes les couleurs, sauf le rouge et dans ce cas-là on parle de rubis.

En tout cas c'est inspirant :

- Chérie c'est quoi le déroulé de ce concours exactement ? Il y a plusieurs épreuves ? Demanda Benn curieux.

- Oui, durant la semaine du concours tu en a trois. La première c'est une épreuve où tu peux concevoir librement un bijou de ta composition, c'est à toi de ramener tes pierres et le reste du matériel. La seconde tu as trois pierres d'imposées suite à un tirage au sort, le but savoir les mettre en valeur, surtout si ce sont des couleurs qui ne s'associent pas bien et là tu peux avoir autant des pierres précieuses que fines à exploiter. Enfin la troisième épreuve tu vas avoir quelqu'un qui va te passer une commande et tu dois réaliser le bijou demandé.

- Hum je vois, j'ai hâte de voir tes talents ma belle je suis sûr que tu es extrêmement douée, me lança Benn en me faisant un clin d'œil.

- Oui… enfin… peut-être…, bégayai-je en rougissant devant sa confiance pour mes talents.

- Prend confiance en toi mon irrésistible, tu sais parfaitement te débrouiller, fit Crocodile en embrassant la bague que je lui ai réalisé.

Je rougis, ils sont trop confiants :

- Vous êtes gentils…. Hum… cela n'a rien à voir… mais… demain mon père sera là… et j'ai envie… de vous présenter de manière plus officielle…

- Oh voilà une nouvelle qui m'émeut, sourit Benn en m'embrassant le dos de ma main droite.

- Si cela te fait plaisir mon amour j'en serai ravi, confirma Crocodile en embrassant ma main gauche.

- Oui j'en suis sûre… je vous aime… et j'ai envie que mon père découvre ceux que j'ai choisi….

Ils m'enlacent par les hanches avant de se pencher sur moi et de m'embrasser avec amour, je rougis de plaisir, je crois que je suis la plus émue de nous trois.

- Tu es un amour belle Ariel, je suis ravi et heureux de partager ma vie avec toi et quel plaisir de voir ton engagement, cela me fait chaud au cœur.

- J'espère que nous serons te faire honneur lors cette présentation mon trésor.

- Je le pense… mon père m'a dit qu'il avait vu combien j'étais plus souriante et heureuse, il ne doute pas de votre sincérité, il a vu combien vous m'avez fait du bien.

- Quel soulagement alors, sourit Crocodile.

Je passe mes bras dans leurs dos et me love contre Crocodile et Benn en alternant, comme je suis heureuse.

Nous flânons le reste de la journée, j'ai hâte de retrouver mon père et de débuter le concours, mais heureusement le lendemain est vite arrivé.

Je ne tiens plus en place, mes hommes finissent de se préparer, moi je suis prête depuis belle lurette, j'ai envie de retrouver mon père et je m'impatiente :

- Du calme Ariel, on arrive, tempéra Benn qui me voyait faire les 100 pas.

- Je ne tiens pas en place, gémis-je.

- Ariel, calme-toi un peu, tu me donnes le tournis, me lança Crocodile.

Je soupire et je m'assoie :

- Allez boude pas ma belle, nous sommes tout sauf en retard, c'est toi qui as pris de l'avance en te levant une heure avant nous, me taquina Benn en se posant près de moi.

- J'ai l'impression d'être la plus nerveuse de nous trois, soufflai-je.

- Sans déconner, se moqua Crocodile.

- Oui bon ça va ! Grognai-je en tirant la langue en sa direction.

- Vile gamine !

- Vil corsaire !

- Chipie !

- Vil Capitaine Crochet !

- Vilaine petite fille !

J'entends Benn se marrer devant la joute verbale que j'ai avec Crocodile :

- Vous êtes toujours aussi drôles tous le deux, sourit Benn.

Je me jette dans les bras de Benn, le forçant à s'allonger, il me réceptionne et me caresse tendrement mes cheveux :

- Mon doudou…

- Je suis quand même grand pour un doudou, tu ne penses pas ?

- M'en fiche ! Rétorquai-je.

- Bonne réponse, sourit Benn en m'embrassant ma tête.

- Arg ! C'est lourd ! Me plaignis-je.

Je sens que mon Crocodile s'est allongé sur mon dos, me voilà prise en sandwich entre mes deux hommes :

- Tu vas cesser de te plaindre ma belle ? Susurra Crocodile.

- Non tu es un être vil.

- Pff, oh alors dans ce cas je vais faire quelques bassesses, m'avertit-il.

Il déposant des baisers sur ma nuque et le haut de mon dos :

- Benn… Crocodile tente de me pervertir.

- Hum… quel dommage en effet, me fit Benn en dévorant mon cou.

- Je crains ma chère que vous soyez à notre merci.

- Non pitié, ne me faites aucun mal, gémis-je.

- Oh… rien n'est moins sûr ma chère, chuchota Crocodile.

Mes deux hommes me palpent, me caressent et m'embrassent, tandis que je glousse et me débat fermement dans leurs bras forts et si rassurants.

- Mon cher Benn je pense qu'elle est plus détendue.

- Oui nous avons enfin réussi à calmer cette délicieuse enfant.

Je me redresse et m'étire, j'admets que les câlins de mes deux hommes sont efficaces :

- Oui cela étant il est temps qu'on parte, je refuse de faire attendre mon papa au port.

- Allons-y avant qu'elle se mette à nous frapper, taquina Crocodile.

- Hé ! Me plaignis-je. Espèce de rustre, brute épaisse, monstre !

- Oh que de doux compliments, ricane Crocodile avant de me faire taire dans un baiser.

- Cessez vos pitreries les enfants, somma Benn.

- Oui papa ! Fis-je faisant sourire Benn.

- Cesse de nous appeler comme cela, où je te promets que cette nuit tu ne vas pas beaucoup dormir, me prévint Benn.

- Oui papa, fis-je en lui embrassant la joue.

Je tente de m'éloigner mais Benn m'attrape le bras et m'embrasse avec possessivité :

- Vous cherchez vraiment les emmerdes mademoiselle, vous en payerez le prix cette nuit, susurra Benn.

- Crocodile protège-moi !

- Hum… non, je vous punirai avec Benn, toute attachée, vos yeux bandés pendant qu'on vous donnera des coups de reins pour calmer vos ardeurs et votre impertinence, coupa Crocodile.

- Non je ne veux pas, cette punition est trop extrême et douloureuse, me plaignis-je.

Je les vois réprimer un gloussement, je crois que c'est dû à ma profonde mauvaise foi :

- Vous étiez prévenue, c'était à vous d'être gentille et docile, coupa Benn.

- Mais…

- Pas de mais qui tienne vilaine petite fille, me stoppa Crocodile.

- Mais…

- Chut, soyez une gentille petite fille aujourd'hui, me somma Crocodile en posant son index sur mes lèvres et d'une voix bien trop douce pour que j'y résiste.

- Oui papa, souris-je niaisement.

- Ce soir vous serez vraiment sévèrement puni et cela jusqu'au petit matin, me murmura Benn d'une voix langoureuse.

- Oh oui… punissez-moi… Ah !

Crocodile me prend sur son épaule tel un sac à patate :

- Bon Benn partons maintenant sinon la punition de cette vile provocatrice risque de démarrer maintenant jusqu'à demain matin. Or je refuse de faire attendre notre futur beau-père.

- En effet, quelle mauvaise impression nous ferions.

- Lâche-moi !

- Non j'ai une belle vue sur tes jolies fesses.

Je sens Crocodile les palper, me faisant rougir :

- Repose-moi !

- C'est vrai que la vue est jolie, commenta Benn qui se mit aussi à toucher mes fesses.

- Repose-moi ! Je refuse que le navire me voie dans cette position compromettante ! Gémis-je.

- Oh vraiment ? Pourtant… vous avez été une vilaine petite fille.

- Mais justement je suis encore une petite fille, n'ai-je pas droit à un peu d'indulgence ? Il faut me laisser grandir et murir.

Je les entends éclater de rire, Crocodile décide de me reposer :

- Tu as raison, tu as encore le temps de devenir une belle femme respectable, gloussa Crocodile.

Je me mords les lèvres pour réprimer mon fou rire, qui se calme assez vite quand je sens des mains sur mes fesses, surtout quand celles-ci se sont caressantes et taquines.

Je fonce sur la porte, prend mes affaires et je cours pour tenter de les échapper :

- Vite mon père m'attend !

- Mais quelle petite peste, elle veut vraiment nous frustrer, soupira Crocodile.

- J'aime bien, c'est séduisant, sourit Benn amusé.

Je cours vers le pont du Red Force :

- Coucou Ariel, alors prête pour ce concours ? Demanda Shanks.

- Oui et merci à toi et à tout l'équipage pour m'avoir sauvé, aidé et fait autant de voyage à cause de moi.

- Pff tu dis n'importe quoi, c'était un plaisir de t'avoir.

Il me frotta mes cheveux me décoiffant :

- Hé ! Je veux être présentable pour retrouver mon père.

Je me recoiffe rapidement, avant de faire un câlin à Shanks, nous allions nous séparer, Shanks allait repartir voguer vers d'autres eaux :

- Merci Shanks.

- Je t'en prie Ariel, prend soin de toi et de Benn, ne le rend pas malheureux.

- Je te promets que je rendrai Benn heureux.

- Je n'en doute pas, tu fais cela déjà très bien. Tiens mon numéro d'escargophone et aussi ma vivre card, me tendit Shanks.

- Merci, tiens mon numéro.

- Merci à toi Ariel, reste toujours aussi douce et joyeuse, et surtout, surtout… j'espère que le mauvais karma va se calmer un peu, car tu as enchainé beaucoup de choses.

- C'est vrai… après revenir dans le passé ou même ce qui s'est passé récemment, ce n'était pas non plus désagréable contrairement à mon séjour à Impel Down, même s'il y a eu des hauts et des bas cela m'a apporté des choses, la plus belle de toute est de voir combien je suis aimée.

- Certes, mais tu n'as pas toujours bien vécu ces évènements, alors j'espère que ce concours te fera connaître et que tu verras tes rêves se réaliser.

- Merci Shanks, je l'espère aussi !

- Ariel ! Tiens je te donne mon contact, me lança Hongo en s'approchant. Si jamais tu as besoin de parler de ta santé ou même juste parler tout court tu n'hésites pas même durant la nuit.

Je lui souris heureuse :

- Merci Hongo ! Merci d'avoir pris soin de moi quand j'étais au plus mal.

- C'est normal.

Je vois Lime s'approcher et m'enlacer à son tour :

- Reste heureuse jolie demoiselle, tu es bien plus belle avec ce beau sourire, ne laisse personne te l'effacer et tu peux compter sur chacun d'entre nous si tu es en danger, me dit-il.

- Me parle pas de malheur, je crois que j'en ai eu assez pour toute une vie.

- C'est ce qu'on vous souhaite ma chère, me fit Snake.

Tout l'équipage me dit au revoir et me donne leurs numéros, je suis si émue, je ne peux que les remercier de m'avoir tant aidé. Aussi je décide leur offrir une toile que j'ai réalisé pour eux, j'avais enfin fini ce projet :

- J'ai pris un peu de temps, mais je voulais vous offrir quelque chose en gage de ma gratitude, vous m'avez sauvé de Marineford et pas que, j'espère que ça vous plaira. Shanks je te laisse l'ouvrir et décider où le placer, je me dis que dans le réfectoire tout le monde pourra en profiter, mais je vous laisse voir ensemble ce qui conviendra le mieux.

Je tends à Shanks une énorme toile que j'ai pris le soin d'emballer, il l'ouvre et sourit émerveillé :

- Mon dieu ! Hé les gars regardez ce qu'Ariel nous a peint !

- Oh mon dieu ! Ariel c'est magnifique !

Mon cœur gonfla de bonheur quand je les vis tous admirer avec joie mon tableau : une belle assemblée de tous les membres du navire faisant la fête incluant Benn.

Je tendis ensuite une autre toile à Shanks :

- Encore ? Mais tu ne t'arrêtes pas.

- Celle-ci c'est pour toi, car je sais combien voir Benn partir t'affecte.

Je vois Shanks sourire faiblement avant de déballer à toute hâte. Au départ j'étais partis sur un bras de fer entre eux deux, mais finalement, j'avais changé d'avis en-cours de route. J'avais opté pour une bataille où ils se combattaient ensemble le sourire aux lèvres.

Shanks s'approcha de moi et me prit dans ses bras :

- Merci Ariel, tu as vraiment intérêt à ne pas blesser Benn sinon je te promets que je te ferai vivre un enfer !

J'éclate de rire :

- Cela n'arrivera jamais, j'aime trop Benn pour le blesser.

- Merci Ariel, vraiment, me dit Shanks ému et touché.

Benn s'approcha de moi il m'embrassa la tempe avant de prendre Shanks dans ses bras :

- Tu auras de mes nouvelles Shanks et puis à toi de venir me voir sur Piacere, entendis-je Benn murmurer à son ami.

- Tu vas me manquer Benn, soit heureux avec elle et tu as intérêt à me donner de tes nouvelles.

C'était déchirant j'avais la gorge nouée, je me reculai légèrement, Crocodile me prit dans ses bras et me caressa le dos. Je cachai mes larmes dans le veston de Crocodile, mine de rien voir cette séparation imminente me broyait le cœur, car j'en étais à l'origine, même si bien sûr Benn avait fait son choix, je ne pouvais pas être insensible.

- Bravo Shanks tu es malin, tu me fais pleurer mon Ariel, entendis-je Benn taquiner.

- Comment ça ma faute ?! S'injure Shanks en riant. Oh Ariel, ne pleure pas….

- Mais ! Laissez-moi pleurer en dignité et en silence contre Crocodile ! Que voulez-vous ? Vous êtes soudés et je sais que je vous sépare, même si c'est accepté de tous je n'y suis pas insensible.

- Ma chérie, tu es si sensible et émotive, dire qu'il y a peu tu retenais tes émotions. Ariel je ne regrette pas mon choix et je ne reviendrai pas dessus, me dit Benn.

- Pourquoi tu me dis ça ? Reniflai-je.

- Peut-être car je sens que tu risques de me demander si je ne regrette pas mon choix, rétorqua Benn.

- Ariel si tu veux tu peux rester avec nous sur le Red Force… Aie ! Gémit Shanks.

Je me retourne et voit que Benn a donné une tape sur la tête de Shanks qui se la frotte :

- Bon puisque nous en sommes aux moments de remerciement et d'émotions, commença Crocodile.

Je me tourne vers lui et le regarde, il me fixe et caresse ma joue gauche de sa main avant de relever son regard vers Shanks et le reste de l'équipage :

- Je ne suis pas du genre bavard, toutefois je vous remercie d'avoir accepté cette collaboration pour la sauver et de m'avoir laissé une place. Je vous remercie sans vous je n'aurais pu sauver cette précieuse femme qui compte tant maintenant à mes yeux.

Je pique un fard phénoménal devant cette déclaration touchante, surtout que là Crocodile s'ouvre à une foule, ce n'est pas rien. Et puis quand il me regarde pour me dire combien je suis précieuse je ne peux que devenir écarlate sous ses yeux empreint d'amour :

- Sir Crocodile vous savez vous pouvez toujours…

- Le Roux…, j'ai dit non ! Et ce sera toujours non ! Maugréa Crocodile en me tenant fermement contre lui pour me protéger.

Sacré Shanks il tente jusqu'à la dernière seconde de nous recruter.

- Hongo, je compte sur toi pour que tu arrives à canaliser Shanks, lança Benn à Hongo.

- Hé ! Arrête ! Gémit Shanks.

- T'en fait pas Benn et au pire une piqure pour le calmer et ça ira, plaisanta Hongo. Mais tu vas nous manquer Benn, j'espère que j'arriverai à faire honneur à ton poste.

- J'ai soutenu ta candidature pour que tu deviennes Vice-Capitaine. Tu es droit et sérieux alors je n'ai aucun doute sur le fait que tu arriveras à accomplir ce rôle, il t'ira comme un gant, rassura Benn. Et puis tu as le droit de m'appeler de temps en temps si tu as le moindre doute ou besoin de conseil.

Je laisse Benn dire au revoir à tous ses camarades et amis, tandis que Crocodile me câline doucement pour me réconforter.

Quand vient le moment où le Red Force lève l'ancre, je salue l'équipage de la main avec Benn, cela me fait drôle de me dire que je ne les verrai plus avant un petit moment, mais il faut bien qu'ils continuent leur vie sur la mer.

Nous restons au port encore un peu, avant de se retirer le cœur lourd pour ma part.

- Ahhh ! M'écriai-je.

Benn me soulève pour me porter dans ses bras, avant d'embrasser mes lèvres avec passion et douceur :

- Ma princesse ne pleure plus, je suis heureux d'être à tes côtés, fait un beau sourire, sinon ton père va nous tuer s'ils croient qu'on est à l'origine de tes larmes, me dit doucement Benn.

- Cela ne serait pas tout à fait faux, cela dit, fis-je.

- Certes, mais bon, on va éviter les mauvaises impressions, coupa Benn.

- C'est vrai aussi, souris-je timidement.

J'essuie mes larmes, Crocodile me tend un mouchoir et embrasse ma tête :

- Tu nous as dit que ton père arrive vers 14h ? C'est bien cela ? Me demanda Crocodile.

- Oui, confirmai-je.

- Bon nous avons deux petites heures devant nous, allons déjeuner dans un bon restaurant, cela te fera du bien, sourit doucement Crocodile en me faisant un clin d'œil.

- Je ne refuse pas une telle proposition, gloussai-je.

- A la bonne heure ! Dans ce cas en route, s'exclama Benn.

Il me reposa et mes hommes me prirent mes mains pour entrelacer nos doigts.

Et nous allions déjeuner dans un restaurant ma foi très chic et très raffiné, de toute façon ce pays est riche et ne propose rien en-dessous du moyen de gamme.

En tout cas je savoure mon repas, cela me permet de découvrir de nouvelles saveurs en plus de me réconforter après ces séparations douloureuses.

Quand nous quittons le restaurant nous avons juste assez de temps pour aller jusqu'au port à pied et au loin je vois un navire arriver. Mon cœur bat la chamade, je suis certaine que papa est dans ce bateau, je scrute avec attention le navire, essayant de le trouver dans la foule et là je crois le voir, oui c'est bien lui :

- Papa ! M'exclamai-je.

- Ariel ! Entendis-je.

J'agite mes bras et cinq minutes plus tard le navire est enfin à quai et permet à ses voyageurs de descendre. Je l'attends sur le quai attendant que la foule se disperse et là je cours vers lui :

- Papa !

- Ah ma fille chérie.

- Oh tes cheveux ont poussé dis-moi, j'imagine que c'est dû à ce qui t'es arrivé dernièrement.

- Oui, confirmai-je.

Je l'avais tenu informé de ma transformation en fée des joyaux, une fois que j'étais redevenue humaine, il avait été bien embêté de ne pouvoir être là pour m'épauler.

- Tu as fait bon voyage ?

- Oui très bien ma fille et toi ?

- Oui aussi, on est arrivé hier. Papa… j'ai… j'ai envie… de te présenter deux personnes, fis-je timidement.

Il me prit mes mains et me sourit tendrement :

- N'ai aucune crainte ma fille quand je vois ton beau sourire je sais que ce sont des hommes bien. Présente-les-moi.

Je pris une partie des bagages de mon père et je me rapprochai de Benn et Crocodile qui étaient restés en retrait. Je pose les valises de papa au sol et me racle la gorge :

- Papa, je te présente Benn Beckman, même si je pense que tu le connais comme Shanks protège Piacere. Benn voici mon père, présentai-je maladroitement.

- Oui je le connais plutôt bien, confirma mon père en serrant la main de Benn.

- Ravi de vous revoir, salua Benn.

- De même.

- Papa je te présente aussi Sir Crocodile, Crocodile mon père.

- Monsieur, salua sommairement Crocodile.

- Ravi de vous rencontrer messieurs et de pouvoir confronter ceux qui font palpiter le cœur de ma tendre fille. Messieurs j'espère que jamais vous ne blesserez ma fille, c'est l'être le plus doux qui m'est été permis de rencontrer dans ce monde, alors gare à vous si vous osez me la blesser, même si je n'ai que peu d'inquiétudes. Ariel s'est transformée au fils du temps, ses yeux se sont illuminés et ont brillés de bonheur et clairement vous n'y êtes pas étrangers. Je vous remercie d'avoir permis à ma fille adorée de devenir plus gaie, joyeuse et heureuse, alors continuez de la faire sourire comme vous le faites, car cela lui fait énormément de bien.

- Je vous assure monsieur que je ne ferai aucun mal à Ariel, elle m'est trop précieuse et elle m'a rendu meilleur, je ferai tout pour son bonheur, assura Crocodile.

- Quant à moi, j'ai rêvé si longtemps de rencontrer la femme parfaite que j'aime et qui m'aime en retour, votre fille m'est tout aussi précieuse. Je l'aime, nous l'aimons tendrement et avec dévotion.

- Me voilà rassuré, sourit mon père.

Je suis émue de voir que cette rencontre démarre de la plus belle des manière.

Benn et Crocodile discutent avec mon père et moi je les écoute attentive, clairement je suis au centre des discussions, ils font connaissances.

Nous allons ensemble dans le même hôtel, entièrement privatisé pour les joailliers participants et leurs accompagnateurs s'ils en ont.

Mon père avait eu la délicate attention de réserver pour moi et mes chéris, une chambre pour trois.

Demain le concours démarrera à 14h tapante avec la première épreuve et j'avais déjà une idée de la création que j'allais réaliser. Pour la seconde épreuve j'avais quelques croquis, tout dépendrait des pierres que j'allais avoir au tirage au sort. J'ai préparé toutes les possibilités une pièces pour les accords harmonieux et une autre plus audacieuse si les couleurs ne vont pas ensemble, car parfois la meilleure des options reste la provocation. Quant à la troisième épreuve tout dépendrait de la demande que j'aurais. En tout cas j'avais hâte !

- Ah… je suis épuisée de cette journée riche en émotion, entre séparation et retrouvaille, soupirai-je en m'allongeant sur le grand lit trois places.

- Epuisée ? Cela ressemble à une excuse qu'en dis-tu Crocodile ? Lança Benn.

- Une excuse… de quoi parles-tu ? Demandai-je perplexe.

- Je suis d'accord ça sonne comme une manière fourbe d'esquiver ses responsabilités, confirma Crocodile.

- Mais de quoi parlez-vous ? Répétai-je perdue.

- Mais tu as été une vilaine petite fille ce matin, expliqua Crocodile.

- Une vilaine… oh…, compris-je.

Je roule sur le lit pour échapper à mes prédateurs qui s'avancent pour m'encercler :

- Mais j'ai été très sage durant la journée, minaudai-je.

- Pas assez pour rattraper vos bêtises, coupa Benn.

Je les regarde et je cours à travers la chambre en riant, Benn et Crocodile gloussent et se lancent à ma poursuite :

- Revenez ici vilaine petite fille, somma Crocodile.

- Non papa ! Provoquai-je.

Benn m'attrape et je gigotte dans ses bras :

- Allez il est temps d'attacher cette chipie, lança Benn à Crocodile.

- Non ! J'ai été très gentille !

- Ce n'est pas beau de mentir, tacla Crocodile.

Crocodile approche, il me déshabille et me ligote au lit avec la complicité de Benn. Ils bandent mes yeux et me bâillonnent la bouche.

Je suis complètement immobilisée, mes bras et mes chevilles sont attachés aux quatre coins du lit et je sens Benn et Crocodile s'allonger de part et d'autre de moi, effleurant de leurs doigts mon ventre nu :

- On va travailler tes sens vilaine petite fille, susurra Crocodile à mon oreille droite.

- Et tu vas trembler de tout ton corps, souffla Benn d'une voix langoureuse à ma gauche.

Quel beau programme.

Hum l'un de mes chéris me fait sentir quelque chose, je me tends en sentant quelque chose de doux effleurer ma peau de mon cou jusqu'à mon entrejambe :

- Quel joli petit diamant rose…, entendis-je Benn.

Ok Benn est entre mes jambes :

- Et moi j'en ai deux autres magnifique, constata Crocodile.

Je me tends et gémis en sentant un contact glacial sur mes tétons, ce sont des glaçons ! Et Benn titille mon clitoris avec un pinceau et aussi une huile sensibilisante, certainement ce qu'il m'a fait sentir plus tôt.

Je gémis plus fort et me tortille comme je peux, mais c'est quasiment impossible, mes liens sont trop tendus, j'ai peu de mouvements possibles.

- Regarde-la qui tente d'échapper à sa punition, non ma vilaine petite fille, tu vas tout subir, jusqu'à ce que tu deviennes aussi douce que docile, me lança Crocodile contre mon oreille droite.

Je me tends un peu plus quand Crocodile fait glisser les glaçons sur tout mon ventre et mes côtés, cela va me rendre folle, mon bassin est un brasier et le haut de mon corps à froid. Ce délicieux mélange est des plus plaisant :

- Elle mouille terriblement, cette petite coquine, hum… peut-être devrai-je goûter à sa douce saveur, proposa Benn.

Je m'agrippe aux liens de mes poignets de mes doigts et m'arque quand je sens Benn butiner avec délectation mon intimité :

- Hum… savoureuse… délicieuse…

Je secoue la tête et pousse de cris étouffés, je sens un contact froid sur ma gorge et je devine sans mal que Crocodile fait glisser son crochet en plus des glaçons :

- Il est trop tard pour regretter vos bassesses, beaucoup trop tard. Nous allons vous prendre pendant de longues heures à tour de rôle avec des coups de bassins aussi lents que frénétiques.

Oh mais que Crocodile cesse d'adopter une voix chaude, grave et profonde ! C'est terriblement injuste et excitant une voix pareille :

- Elle continue de mouiller, fit Benn ravi.

- Quelle petite vicieuse vous faites ma chère, n'avez-vous pas honte ? Petite effrontée, je me demande… si je pince votre joli nez est-ce que cela calmera vos ardeurs ?

Est-ce une invitation Crocodile ? Je n'ai jamais vraiment osé parler de jeu de respiration avec eux, mais cela m'avait toujours tentée, aussi je me saisis de l'occasion et je m'abstiens de claquer des doigts pour signaler mon désaccord :

- Cela me parait être une délicieuse idée, me surprit Benn.

- Je pense aussi… hein ma jolie soumise ?

Je prends une profonde inspiration, comme une manière silencieuse de dire que je suis prête, avant de sentir Crocodile me pincer mon nez, là mes amants s'activent à me stimuler. Crocodile lèche et taquine mon téton droit, pendant que Benn dévore mon intimité, le manque d'air intensifie mes sensations, le plaisir augmente drastiquement. Je me tends, me cambre, en gémissant faiblement tout en tremblant de plaisir. Et avant que je claque des doigts pour stopper, Crocodile me repermet de respirer, je reprends mon souffle qui est haletant :

- Crocodile… je ne sais pas si on peut encore parler de mouiller à ce niveau-là.

- Ah oui quand même.

J'ai l'impression que Benn montre sa main ou mon intimité, enfin qu'importe visiblement Crocodile se rend compte de mon état d'excitation.

- Vous n'êtes qu'une petite perverse, déclara Crocodile contre mon oreille.

Ah ? Tu le découvres que maintenant ?

- Peut-être devrions-nous intensifier votre sanction.

Ils bougent et soudain je sens le crochet de Crocodile saisir une de mes cuisses et sa main droite en faire tout autant, avant de sentir sa bouche sur mon intimité, me tendant de bonheur. Ils ont inversé les rôles !

Benn abaisse mon bâillon, j'halète et sa langue s'immisce entre ses lèvres, une de ses mains bloque mon nez et l'autre taquine ma poitrine, seigneur ! Je vais mourir !

- Vous êtes une petite vicieuse, me lança Benn.

Il infiltre ses doigts poisseux de mon intimité et caresse ma langue :

- Léchez, m'ordonna Benn.

J'obéis et lèche ses doigts consciencieusement :

- Si motivée… vous êtes vraiment une petite vicieuse ma chère.

J'en connais deux autres, pensai-je très, très fort :

- Peut-être que vous seriez motivée à léchez quelque chose de plus long… de plus dur… et de plus large, dit lentement Benn.

Il me libère mon nez et glisse entre mes lèvres son pénis que j'accueille avec plaisir. Je prodigue à mon homme une fellation dont il me dira des nouvelles.

- Oh oui… tu fais ça si bien…, soupira Benn.

Je l'aspire, le cajole de bien des manières, que j'aime cette lance de chair au fond de ma gorge, sa douce chaleur et sa saveur, c'est si électrisant et exaltant.

Je pousse un gémissement sonore étouffé quand je sens Crocodile me pénétrer, tout en titillant mon clitoris :

- Alors vous regrettez vilaine fille ? Répondez ! Ordonna Crocodile.

Absolument pas !

- Elle ose ne pas répondre, commenta Benn.

Normal j'ai ton pénis dans la bouche…

Oh bon sang je percute ! Ils en jouent ! Vais-je être « punie » plus sévèrement encore ?

- Pince le nez de cette effrontée, ordonna Crocodile avec un large sourire vicieux qui s'entendait à des kilomètres.

- Cela me semble adéquat, confirma Benn qui était tout aussi amusé que mon corsaire.

Je prends mon souffle et Benn me pince le nez :

- Cela t'excite de défier notre autorité ? Admet-le petite insolente, souffla Benn contre mon oreille.

Mais tout à fait, c'est même mon sport préféré… et bon dieu que vous êtes bons pour me « punir ». Ah… je sens un orgasme venir, être si restreinte, manquer d'air… cela augmente vraiment mon orgasme qui me dévaste, je convulse puissamment.

Benn me libère mon nez et ma bouche, ma respiration est sonore et haletante :

- Alors vous repentissiez-vous ? Me demanda Crocodile.

- Non mes Maîtres vous ne m'avez pas assez puni pour mes fautes, je mérite plus de châtiment.

- Hum… vous admettez que votre comportement est inexcusable, alors nous allons continuer, cette jolie langue ne dit pas que des bêtises, fit Crocodile en me la caressant de ses doigts.

Je gémis avant de sentir ses lèvres possessives m'embrasser avec force et passion. Je me tends Benn me pénètre à son tour et donne des coups de bassin lents et profonds.

- Hum… je me demande… si j'enserre ce joli cou, peut-être que cela pourrait vous calmer.

- Oui Maitre je l'accepterai ce châtiment et même d'avoir la tête pressée contre un oreiller.

Je ne les vois pas, par contre leurs auras je les perçois et clairement je ne les mets pas bien, je repousse les limites de leurs espérances. Je pense qu'en soit ils ne s'attendaient pas forcément à ce que j'accepte qu'on m'étouffe et là je les encourage :

- Oh ?! Mais cette jolie langue dit des choses très intéressantes. Alors écoute-moi bien ma jolie tu vas me sucer et je ne te permettrai de respirer que si j'estime que tu le mérites. Est-ce clair ?

- Oui Maitre.

- Très bonne petite fille.

Je prends mon souffle et Crocodile s'infiltre en moi, avant de serrer ma gorge de sa main, je m'attendais à avoir mal, mais il est doux, il sait étonnement doser sa force. Il appuie assez pour couper ma respiration, mais sans forcer et me blesser.

Je me concentre sur les sensations, le pénis de Crocodile dans ma bouche, ce manque d'air qui devient oppressant, les va-et-vient de Benn qui me fait vibrer de bonheur. Je me sens jouir et me tendre :

- Tu en as mis partout, quel gâchis, mais heureusement je peux en récupérer avec mes doigts… hum… exquis, s'exclama Benn.

Benn ne m'émoustille pas davantage !

Je me tends, je sens que j'ai besoin d'air et Crocodile libère la pression, je respire aussi profondément que possible par mon nez pendant que je m'occupe de sa lance.

Ils alternent les rôles pendant un long moment jusqu'à ce que j'arrive à mes limites. Cependant j'ai le sentiment qu'ils savent s'arrêter avant que je signale que je ne tiens plus, car à aucun moment j'ai eu à claquer mes doigts pour stopper les jeux de respirations ou même notre moment torride. Et je suis heureuse ce cela, ils sont vraiment attentifs à moi et aux réactions de mon corps qui doivent être d'excellents indicateurs d'inconfort comme de plaisir.

Benn et Crocodile me détachent donc, pendant que je reprends mon souffle progressivement, Benn finit par m'ôter ce qui me barrait les yeux et je les ferme, la lumière me parait si agressive :

- Comment te sens-tu belle Ariel ?

- On recommence quand vous voulez, souris-je.

- Pff tu es increvable, rit doucement Crocodile.

Mes hommes m'enveloppent dans leurs bras forts et moi je me laisse aller comme une bienheureuse, glissant mes bras dans leurs dos pour les caresser :

- Et vous ? Cela vous a plu ? Demandai-je innocemment.

- Oh oui… tu n'en as pas idée, c'était tellement bon… même si je t'avoue que plus d'une fois Benn et moi on s'est regardé surpris et étonnés de tes suggestions douteuses et de ton souffle.

- Douteuses, mais approuvées, fis-je.

- Tu es une petite allumeuse, me lança Benn.

- Est-ce un vilain défaut ? Demandai-je faussement choquée.

- Oh non, moi j'adore les femmes séductrices et audacieuses, coupa Benn.

- Plus encore quand ce sont de jolies petites allumeuses, ronronna Crocodile.

- Alors je continuerai d'être une vilaine petite fille, ris-je.

- Ne nous rallume pas ! Firent mes hommes.

Je les regarde alternativement :

- Mais… j'ai encore envie d'un autre round, vous ne m'avez pas fait l'amour tendrement… et je manque cruellement d'amour et de tendresse, avouai-je en battant des cils minaudant mes hommes sans aucune honte.

Ils se regardent, puis moi, avant de se jeter sur moi qui explose de rire.

Ils me font l'amour pendant encore un long moment me faisant sentir comme une reine ou une déesse, me vénérant moi et mon corps de bien des manières, me faisant vibrer de bonheur jusqu'à tard dans la nuit.


Et c'est fini pour aujourd'hui, mais au prochain chapitre débutera le concours ^^.

Je voulais trop faire un arc sur le métier d'Ariel, même si évidemment il n'y aura pas que cela, il y aura une autre intrigue.

J'espère que ce nouveau royaume inédit vous plaira ^^