Scène 1 : Kira et Loewen — "Miroirs et mensonges"

Le Jedi était assis, en méditation apparente, lorsque Kira fit irruption dans la pièce sans frapper.

— « Tu vas parler, Loewen. »

— « Kira, ce n'est pas le moment. »

— « Oh si. Justement. C'est le moment parfait. Elle est à deux souffles de nous quitter, toi tu tournes en rond dans ta cellule mentale, et tu crois que je ne vois rien ? »

— « Tu es bien trop sûre de toi. » tenta-t-il, cherchant un ton d'ironie.

— « Pas du tout. J'ai juste des yeux. Et un cerveau. Deux trucs que tu refuses d'utiliser dès qu'il s'agit d'elle. »

Il rouvrit les yeux, soupira. Lentement.

— « C'est compliqué, Kira. »

— « Je suis née du côté obscur, souviens-toi. Tu crois que je ne connais pas les complications ? T'as des sentiments, Maître. Et tu n'es pas foutu d'assumer. »

Il resta silencieux, mais son regard se troubla.

— « Est-ce que tu l'aimes ? »

Long silence. Puis :

— « Je crois… que je pourrais. Et c'est justement ça le problème. »


Scène 2 : T7 et Rusk — "Les statistiques du cœur"

T7 roulait en petits cercles, les voyants clignotants, émettant des petits bips plaintifs.

Rusk, fidèle à lui-même, tenait sa tablette de rapports.

— « Statistiquement, T7, tu es bien plus utile au vaisseau que tu ne sembles le croire. »

T7 bipa doucement, tristement.

— « T7 triste / Dame-Eau mal / T7 incapable d'aider / Scourge-dit-non »

Le sergent haussa un sourcil, puis s'accroupit à hauteur du droïde.

— « Elle va s'en sortir. Et toi, tu fais partie de l'équipe. Je t'interdis de penser autrement. »

Pause. Rusk tapota le haut de T7 maladroitement.

— « Statistiquement… tu es un élément de cohésion essentiel. »

T7 cligna d'un petit bip heureux, avant de se coller contre la jambe du soldat.


Scène 3 : Scourge et Doc — "Pas les réponses que tu veux"

Scourge attendait devant la salle d'examen. Imposant. Bras croisés. L'air d'une statue de menace brute.

Doc sortit enfin, les traits tirés, la blouse tachée, les nerfs à fleur de peau.

— « Alors ? »

— « Je ne te dois rien, le Sith. »

— « Elle est dans MES quartiers. Elle est sous MA surveillance. Et si tu crois que tu peux me balayer comme un infirmier d'arrière-salle… »

Doc leva une main, épuisé.

— « Scourge… je ne sais pas. Ce que je vois, ce n'est pas censé exister. Son cœur et ses poumons se consument. Et elle, debout, comme si de rien n'était. »

Scourge serra les mâchoires.

— « Ce n'est pas la réponse que je voulais. »

— « C'est la seule que j'ai. »


Scène 4 : Illaoï — "L'homme au milieu des flammes"

Le feu rugissait tout autour d'elle. Un brasier dévorant.
Mais au centre… un calme. Une étreinte.

Il s'avança, comme toujours. Son sourire brisé. Son regard doux.

Il l'enlaça. Et pour la première fois, le feu se tut.

— « Tu dois vivre, Illy. »

— « Je ne peux pas… »

Elle pleurait, le feu reprenait de plus belle. Il posa sa main contre son cœur.

— « Tu me l'as promis. Tu as dit que tu essaierais. »

— « J'ai échoué. »

— « Alors fais semblant. Chaque jour. Jusqu'à ce que tu oublies que c'est un mensonge. »

Elle se figea.

— « Vit, Illy… vit vraiment. Pleinement. Ne reste pas dans les souvenirs. Ne reste pas dans moi. »

Il recula. Ses traits s'effaçaient.

— « Tu dois continuer, parce que tu n'as pas encore trouvé ce pourquoi tu es ici. Mais tu le trouveras.»

Elle tendit une main, mais il disparut dans la lumière.

— « Comment ?... »

Pas de réponse.

Le silence.

Et… un souffle qui revient.

Un premier vrai souffle.