Bonjour !
Bienvenue dans cette réécriture du Tome 5 ! Même si la base reste l'histoire d'origine, le récit va bien différer, j'espère vous embarquer dans mon univers. Evidemment, rien ne m'appartient dans Harry Potter et ma propriété se limite à mes idées.
A ce propos, je me base également sur la fanfiction Les Portes d'Alohomara que vous pouvez trouver sur . Ses écrits sont d'une qualité fantastique, je vous encourage à aller découvrir si vous ne connaissez pas. J'ai demandé l'autorisation à Alohomora pour me servir de certains éléments qu'elle a pu inventer, je n'ai pas encore eu de réponse, donc si cela s'avérait être négatif, je supprimerai ma fiction.
Sinon je suis en train d'écrire l'histoire donc les mises à jour arrivent au fur et à mesure, j'essayerai de ne pas être trop longue entre chaque chapitre !
Si vous voulez m'écrire, ou commenter, je vous lirai avec plaisir !
Bonne lecture,
Bouquine
Chapitre 1 : Crises de bec
"-J'aurais voulu que ça n'arrive pas à mon époque, dit Frodon.
- Tout comme moi, a répondu Gandalf, ainsi que tous ceux qui vivent de telles époques. Mais ce n'est pas à nous de le décider. Tout ce qu'il nous appartient de décider, c'est que faire avec le temps qui nous est impparti.
Le Seigneur des Anneaux , Tolkien
Il ne faisait pas particulièrement chaud dans ce milieu de matinée d'août. L'été tirait sur sa fin et la saison des pluies s'annonçait dans l'air chargé en humidité. Le hibou se frayait un chemin dans la brume qui entourait un immense bâtiment majestueux creusé dans la roche. La couleur beige des murs se fondait dans la montagne et les toits verts semblaient flotter dans les airs. N'importe quel être humain se serait arrêté pour regarder le spectacle qu'offrait l'édifice mais le volatile continue son chemin sans réaliser la portée significative du lieu devant lui. Il se contenta d'en faire le tour comme pour chercher quelque chose et il s'arrêta au bord d'une fenêtre pour y frapper de son bec noir, ses grands yeux jaunes fixés sur l'humaine qui se trouvaient à l'intérieur de la pièce.
La jeune fille n'était pas encore tout à fait sortie de l'adolescence. Elle portait une robe blanche qui faisait paraître sa peau plus pâle qu'elle ne l'était déjà. Ses cheveux noirs accentuaient l'air maladif qu'elle arborait et faisaient ressortir ses grands yeux gris tristes. Elle ne sursauta pas en entendant le hibou frapper aux carreaux. Tout juste si elle eut une réaction et il lui dut quelques minutes pour se détourner de la malle qu'elle remplissait. Elle ouvrait la fenêtre au volatile qui se posa sur son épaule en poussant un hululement. Un cri les fit sursauter.
— Yel, ferme cette fichue fenêtre ! L'air humide modifie…
⸻ Les propriétés des ingrédients à potion, je sais, je sais, grommela la jeune fille en s'exécutant.
Elle décrocha le rouleau de la patte du hibou et se dirigea vers l'origine de la voix féminine qui venait de retenir. Elle ne passe pas le seuil de la porte, se contentant de rester dans l'encadrement. L'adulte qui se trouvait-là était penchée sur un chaudron en étain de la taille d'une petite baignoire et elle versait des ingrédients à un rythme régulier. C'était une très belle femme d'une vingtaine d'années aux longs cheveux blonds qui étaient à cet instant attachés dans un chignon fait à la vite. Yel la regardé travailler un moment avant de s'intéresser au rouleau entre ses mains. Elle le déroula pour dévoiler un journal qu'elle entreprit de lire après être allée se percher sur le plan de travail en ayant pris soin de se tenir suffisamment éloignée pour ne pas gêner l'autre femme.
— Des nouvelles intéressantes? exigea celle-ci après un long moment.
⸻Ouais. Dumbledore est démit de son poste sorcier président du Magenmagot et de la Confédération internationale des mages et sorciers. Ils ont également lancé la procédure pour lui retirer l'Ordre de Merlin, première classe.
⸻ Et sur Harry Potter?
⸻ Rien de nouveau. C'est un malade mental qui raconte des histoires.
⸻ Sûrement plus intéressant que celle que tu me racontes là, ironisa l'adulte.
⸻ Sûrement.
Un silence accompagnât la réponse de Yel avant qu'elle ne reprenne cyniquement.
—Ça valait bien la peine de faire voler plus de trois heures ce pauvre hibou. On ne pourrait pas se désabonner ?
Alys n'a répondu pas et Yel lui a jeté un coup d'œil rapide. Elle fronçait les sourcils et s'agitait plus rapidement qu'auparavant autour du chaudron qui projetait des vapeurs noirâtres qui n'avaient visiblement par leur place dans la préparation de la sorcière. Le silence enveloppa de nouveau la pièce et Yel caressait le hibou depuis une vingtaine de minutes quand elle se décida enfin à poser la question qui lui brûlait les lèvres.
— On est vraiment obligées de partir ?
Sa voix s'était brisée sur le dernier mot et elle se racla la gorge pour se redonner contenance. Alys leva les yeux de sa potion et les deux iris violets se plongèrent dans ceux de Yel qui détourna le regard presque immédiatement. Alys avait la fâcheuse tendance à fouiller un peu plus loin qu'elle ne le devait.
— Oui, on est obligées, dit-elle doucement.
⸻ Mais je n'ai pas envie ! J'ai tous mes amis, et l'école et tu n'auras même pas de poste de potions et
⸻Yel, coupa plus fermement l'adulte. Nous avons déjà eu cette discussion. Morgane et moi t'avons expliqué les enjeux de ce déménagement. Maintenant que Voldemort est
⸻ Mais je m'en fiche de Voldemort ! s'exclama la jeune fille en sautant de la table où elle était assise, faisant peur au hibou qui s'envola pour aller se percher hors de portée de ses mouvements énervés. « Et je me fiche de la prophétie, et de l'Angleterre, de Dumbledore et Harry Potter ! Je m'en moque, ils peuvent bien perdre tous les ordres du monde et être aussi fous qu'ils veulent, ça ne nous concerne pas! Je ne les connais même pas moi ces gens ! Je n'ai pas envie de les connaître !
L'adulte s'était redressée et avait jeté un rapide sortilège de stase sur sa préparation. Elle regardait l'adolescente s'emporter et elle soupira : elles avaient déjà eu mille fois le même débat et elle n'avait pas de réponse supplémentaire à apporter à la jeune fille qui n'accordait de toute façon aucun crédit à tous les arguments qu'elle pouvait apporter.
— Nous partons dans deux jours, le temps que Morgane termine ce qu'elle a à faire à Paris. Tu n'as pas le choix Yel. J'entends bien ta colère et ta tristesse et je comprends même que tu trouves cela injuste mais nous n'avons pas le choix.
⸻ On a toujours le choix, Morgane
⸻ Morgane répète cette phrase à tout va pour nous rappeler l'importance de nos actes. Nous choisirons effectivement de rester ici, ou même de reporter notre départ dans un an pour que tu puisses terminer ta scolarité avec tes amis. Nous définirons.
⸻ Alors, pourquoi est-ce que
⸻ Laisse-moi finir Yel s'il-te-plait, coupa Alys sans douceur. Nous choisissons effectivement de rester ici mais ce choix…ce choix va à l'encontre de tout ce que Morgane ou moi tentons de te transmettre. Ce n'est pas un choix possible. Nous partirons au retour de Morgane comme prévu. Il te reste deux jours pour finir de préparer tes affaires et dire au revoir.
L'adulte avait pris un ton qui n'appelait pas de contradiction mais son regard s'était posé sur les larmes de l'adolescente et elle rajouta plus tendrement.
— Tu les reveras, on reviendra.
⸻On va faire la guerre Alys. On ne reviendra peut-être pas, les gens meurent à la guerre. Et si je meurs ? Si Morgane meurt ? Si toi tu meurs? Est-ce qu'on reviendra ?! Est-ce que tu peux m'assurer que nous reviendrons, est-ce que tu peux me promettre que…
Sa voix se brisa et les larmes coulaient sur ses joues, se glissant dans le col de sa robe, et elle essuya d'un geste rageur son nez et les filets d'eau sur ses pommettes.
— Est-ce que tu peux me promettre de rester en vie ?
⸻ Oh Yel…
Alys s'était rapprochée de la jeune fille et elle devait visiblement contenir elle-aussi ses larmes. L'adolescente avait prononcé la dernière question en lui tournant le dos et elle la contourna pour venir saisir son menton et lui relever le visage de façon à ce qu'elle la regarde.
— Je ne peux pas te promettre ça… Mais je te promets de tout faire, tout entreprendre et de me battre à chaque seconde pour rester en vie à côté de toi jusqu'à ce que tu sois trop vieille ou que tu en aies marre de moi… C'est une promesse que je me suis faite il ya déjà bientôt sept ans, à l'instant même où je t'ai récupéré enfant. Je ferais tout pour te voir grandir et devenir une encore plus grande jeune femme que tu ne l'es déjà… Je ne peux pas te promettre que nous survivrons à la guerre mais… Je ne t'ai jamais rien caché Yel. Voldemort veut la prophétie et même si l'Ordre la protège, il finira par trouver un moyen pour y avoir accès, et nous aurons beau être à des milliers de kilomètres de la Grande Bretagne, il te traquera tout autant qu'Harry Potter. Je suis désolée ma puce. Je suis désolée qu'on déménage et que tu doives quitter tes amis et…je n'ai pas envie de partir de tu sais? On ne peut plus rester ici. La guerre va bientôt paralyser toute l'Angleterre et on ne pourra pas se cacher, et je ne pense pas non plus que tu veuilles amener la guerre ici… Je serais avec toi et Morgane sera avec nous. C'est la seule chose que je puisse te promettre, tant qu'il nous le sera possible, on sera toujours avec toi.
Alys avait enveloppé au fur et à mesure de son discours l'enfant dans ses bras pour venir la serrer fort contre elle et Yel s'était abandonnée à l'étreinte, sanglotant contre son épaule. Alys connaissait les démons de l'adolescente et elle savait qu'à l'instant, elle n'avait plus saisir ans, plus le début d'une maturité adulte ou d'une réflexion rationnelle. Elle tenait entre ses bras la même petite fille qui se battait toute seule pour rester en vie et qui découvrait pour la première fois qu'elle pouvait faire confiance à quelqu'un, quelqu'un qui pouvait l'aimer correctement. Ce n'était encore que la petite fille qu'elle avait eue à l'âge de neuf ans, brisée.
La nuit avait enveloppée Uagadou. Yel s'était vite ressaisie après leur dispute du matin et elle n'avait retrouvé leurs appartements qu'à la tombée du soir. Elle avait passé le reste de la journée avec ses amis à parcourir les couloirs de l'école tels qu'ils savaient si bien le faire. Alys avait pour sa part terminé sa potion – ou plutôt elle avait échoué à finir sa potion, ce n'était qu'un échec supplémentaire sur la recette qu'elle tentait de parfaire – et elle avait bouclé ses dernières affaires professionnelles, à savoir finir de terminer les notes qu'elle avait préparé pour que son successeur au poste de Professeur de Potions connaisse son avancé dans les programmes et le niveau de ses classes. Elle avait eu un pincement au cœur tout au long de cette entreprise fastidieuse – elle avait tout de même saisir les classes, soit près de quatre cents élèves – à l'idée qu'elle accomplissait là ses derniers actes en tant que professeure pour l'école africaine de magie. Elle était allée vérifier que Yel dormait, Morgane se serait moquée d'elle en la voyant faire, puis elle s'était servie un grand verre de Waragi – du gin frelaté local – en se pelotonnant au fond du fauteuil devant le grand feu. Elle contempla les flammes pendant de longues heures, se perdant dans ses souvenirs et elle en fut tirée par la sonnerie de son téléphone portable. Elle sourit en décrochant, se rappelant les premiers regards intrigués de ses collègues qui avaient découvert l'appareil non-sorcier pour la première fois quand elle avait intégré l'école. Son sourire s'agrandit en entendant la voix de son interlocutrice.
— Tu m'as manquée aujourd'hui, murmura-t-elle en guise de salutations.
⸻ Parce que je ne te manque pas d'habitude ? répondit la voix lointaine, et Alys sentit le sourire amusé de son amante, même à des milliers de kilomètres.
⸻ Non, pas tant que ça en vérité. Si je n'avais pas eu besoin de tes talents de médiatrice avec Yel, je n'aurais même pas pensé à toi. dit-elle sur un ton moqueur.
⸻ Je suis outrée par ce que tu me racontes là. fit la voix de façon exagérément maniérée avant de reprendre plus sérieusement. Qu'est-ce qu'il s'est passé avec Yel ?
⸻ La discussion habituelle… soupira Alys. Pourquoi est-ce que l'on déménage, elle ne veut pas partir, c'est injuste, etc., etc. Enfin on a un peu avancé, elle a fini par dire ce qui lui fait le plus peur dans le fait de rentrer en Grande-Bretagne.
⸻ Laisse-moi deviner…Te perdre ?
⸻Oui. Il y a eu un silence et Alys a répété plus pensé que ça allait mieux, qu'elle avait dépassé ce stade !
⸻ Je ne suis pas certain qu'elle puisse le dépasser… et c'est normal que ses angoisses reviennent maintenant. Nous sommes en train de bousculer la routine que nous avons entrepris de construire avec elle.
⸻Je sais, soupira Alys. Je sais bien… tu me manques.
⸻ Fais gaffe, je vais prendre la grosse tête, se moqua son interlocutrice.
⸻ Aucune chance, tu l'as déjà ! a répondu Alys sur le même ton.
⸻ Je rentre bientôt, dit plus doucement la femme.
⸻ Tu es avancé ?
⸻ Hum. La Guilde n'était pas ravie. Elle n'était déjà pas bien contente que je vienne vivre en Ouganda, alors t'imagine bien que débarquer avec la requête d'Albus Dumbledore n'a pas été particulièrement bien perçue.
⸻Tu vas arriver à les convaincre ?
-Oh, tu sais, ils sont déjà en pleine réflexion. Ça n'a pas été bien dur, il a suffi de leur dire que s'ils n'acceptaient pas je quittais les Lames et la Guilde, et sans avoir formé de remplaçant…tu aurais dû voir leurs têtes.
⸻ C'était stupide. Dois-je te rappeler le sort des Lames ne pouvant plus assurer leurs fonctions ? C'est pourtant toi qui fais partie de la Guilde!
⸻Oui, bon, peut-être. Ils étaient agaçants, toujours campés sur leurs positions vieilles de deux siècles !
⸻ Morgane… soupira Alys.
⸻ Oui, oui, je sais. Diplomatie, ménager les égos et apprendre à se taire.
Alys sentait l'attitude désinvolte de sa compagne et elle leva les yeux au ciel devant tant de mauvaise volonté.
— Enfin bon, ils réfléchissent, et par réfléchir j'entends qu'ils font semblant pour ne pas reconnaître immédiatement que j'ai raison et qu'ils vont m'accorder cette mission, c'est le principal ! Je vais bientôt être la garde du corps officiel de Potter et Yel, elle va adorer d'ailleurs, j'ai hâte que tu lui annonces et…
⸻Pourquoi moi !? C'est ta mission, il est hors de question que tu m'embarques là-dedans ! s'exclama soudain Alys qui s'était redressée dans le fauteuil.
⸻ Très courageuse Mme Ime, très courageux ! s'amuse Morgane.
⸻Tu peux parler, bouda Alys dans un signe évident de maturité. Tu as contacté Albus pour lui dire ?
⸻ Hum, non, j'attends la décision officielle, pour faire croire que je respecte encore ma hiérarchie. C'était dit sur un ton si amusé que personne n'aurait pu prendre au sérieux une telle déclaration. Prof de Duel à Poudlard… Ça sonne bien, reconnaissance-le !
⸻ Faut voir…peut-être un peu…rit Alys. Tu m'appelles demain ?
⸻ Promis. Je t'aime.
⸻ Fais attention à toi…je t'aime aussi…
Alys raccrocha un peu trop doucement pour qu'il ne transparaisse pas dans ses gestes la tristesse qui s'était emparée d'elle. Morgane était partie depuis bientôt trois mois. Ce n'était pas seulement dur à vivre pour Yel, elle-aussi souffrait de l'absence de la femme. Elle avait d'abord été envoyée en mission pour la Guilde – Alys n'en connaissait pas les détails – puis Voldemort avait fait son grand retour et elle avait dû aller à la rencontre d'Albus pour organiser leur rentrée en Ecosse… Elles s'y préparaient depuis ses tentatives de reprendre forme à peu près humaine avec la pierre philosophale et le journal, mais c'était tout de même un coup dur tant pour l'une que pour l'autre, et il avait fallu lancer le Grand Plan préparé par le le grand Albus Dumbledore. Alys qui s'était levée pour rejoindre sa chambre rit tout de seule de son propre humour. Quel plan… il se composait seulement pour l'instant d'un retour à Poudlard dans le but de rapprocher Yel et le jeune Potter et d'une Guilde à convaincre que la nouvelle carrière de professeure de Duel de sa compagne était une idée excellente pour pouvoir agir au sein même de la guerre, guerre qui n'intéressait d'ailleurs absolument pas ARTEMIS Oui, c'était un plan excellent. Alys n'avait même pas envie de penser à tout ce qui pourrait aller de travers, à commencer par la situation précaire d'Albus face au ministère, la quête de Voldemort pour la prophétie, leur grand retour dans un Ordre qui ignorerait leur existence, la crise d'adolescence de Yel et sa réaction face à son nouvel environnement et sa rencontre inévitable avec un Harry Potter devoir qu'elle méprisait déjà, ses propres rétrouvailles avec Severus Snape et le poste qu'ils allaient partager, la mission de Morgane qui devrait être suffisamment convaincante pour satisfaire les Lames, et puis la guerre et toutes les batailles qui allaient devoir être exercées et… Alys s'endormit avant d'avoir terminé la liste de tout ce qui pourrait presque immanquablement foirer. Un Grand Plan, vraiment.
A dix mille kilomètres de là, Harry Potter arrivait au square Grimmaurd et décidait que passer ses nerfs sur ses deux meilleurs amis était la meilleure idée qu'il ait eu pour sa soirée. Yel aurait été présent dans la vieille maison, elle l'aurait sans nul doute traité d'enfant gâté mégalomane et elle n'aurait pas eu complètement tort de s'indigner de sa rage mal dirigée. Hermione Granger et Ron Weasley pour leur part acceptèrent les reproches et furent bien soulagés lorsqu'il accepta de se calmer et d'écouter ce qu'ils avaient à lui apprendre – pas grand-chose somme toute. La discussion avec les adultes de l'Ordre ne lui apprend pas bien plus. On lui parle d'une arme et il imagine toutes les possibilités, tout ce que Voldemort pouvait inventer et souhaiter obtenir pour renverser le monde magique britannique. A aucun instant de la soirée il ne fut évoqué une quelconque prophétie et Harry Potter continua d'ignorer que, bientôt, il allait faire face à une adolescente liée à lui par le destin.
