Résumé du dernier chapitre : Pendant que les Shinigamis continuent leur offensive sur diverses parties de l'Empire de Sakae, Byakuya Kuchiki fait face à un être quasiment divin, en la personne d'Hakuryû, qui lui porte un coup qui pourrait bien s'avérer fatal …

BLEACH — THE DARK AGES

Décrire la puissance de cette lueur resplendissante et effrayante n'était pas seulement l'affaire de quelques termes vagues. Il fallait être en face de ce déferlement de pouvoir pour en saisir une partie de son essence. Annonciatrice d'une mort certaine, Byakuya ne semblait toutefois pas fuir devant cette propagation de lumière dévorant tout dans les alentours, comme si ses pouvoirs eux-mêmes refusaient de résister. Toute sa raison lui dictait encore l'ordre de battre en retraite, d'utiliser un shunpô, ou quoi que ce soit d'autre pour allonger son espérance de vie. Mais son corps n'effectuait plus le moindre mouvement.

Au centre de cette vague omnidirectionnelle, Hakuryû n'esquissait plus le moindre geste non plus. Bien que personne ne puisse le voir à cause de cette lumière blanche, son regard se figeait sur l'expression presque neutre de son adversaire.

« — Aucune âme ne peut refuser l'accès au Paradis, murmura-t-il. Mais pour y entrer, il faut d'abord perdre son éphémère existence. Tel est le pouvoir que vous goûtez actuellement, Kuchiki Byakuya … toutes les âmes sont attirées par la pureté céleste. »

Cet homme ne pouvait avoir raison. En tant que chef du Clan Kuchiki, en tant qu'ancien Capitaine du Gotei 13, que Shinigami … il avait encore une fierté. Une fierté qui faisait battre son cœur et bouger son corps. Alors … pourquoi semblait-il si résigné ? Cette technique affectait même jusqu'à sa volonté ? C'était impensable. Sa volonté ne pouvait pas flancher. Et pourtant … et pourtant, il sombrait actuellement dans les méandres du néant. Incapable de dicter les moindres gestes à son corps, incapable d'emprunter le chemin de la lumière, quand bien même cette dernière s'avérait omniprésente.

CHAPTER 35 : VIOLENCE

Hiroyuki Sawano — Vogel Im Kafig

Loin d'un champ de bataille de plus en plus chaotique, les flammes s'abattant sur la Dimension Royale, causée par l'avancée des obscures forces des ténèbres devenaient de plus en plus importantes. La déesse Sakae avait beau avoir usé un subterfuge efficace grâce à ses pouvoirs, à savoir l'agrandissement du territoire et donc de la distance entre les soldats de l'Enfer et la population, cet isolement ne pouvait pas profiter à tous. Le sort en était jeté.

Près d'une colline privée de soleil, les arbres et la nature environnante n'avait pas encore été frappée par la lugubre symphonie de la mort. Les hurlements de ces gigantesques Hollows, aux Cero dévastateurs, commençaient pourtant à être audibles, de même que l'écho des pas de ces géants, qui faisaient frémir la terre et ceux qui y résidaient. La peur montait, progressivement. Quelle décision prendre ? Certains villageois décidèrent de quitter les lieux, pour prendre la direction de l'Empire, là où ils imaginaient être protégés par les forces de la Légion Noire. Mais tous ne pouvaient pas entreprendre une telle épopée.

Et à partir de cet instant précis, le Paradis perdait de son sens. Les liens tissés dans ce havre de paix brûlaient, consumés par la terreur de disparaître, dévorés par le Mal.

« — On ne peut pas abandonner tout le monde ! clamèrent certains.

— Qu'est-ce que tu veux faire ?! Si on reste tous ici, tout le monde va mourir ! répondirent d'autres.

— Que ceux qui ont la force de partir le fasse ! On ne peut pas emmener tout le monde, on perdrait trop de temps !

— Ils arrivent ! Ces monstres arrivent ! »

Plus aucune solidarité. Plus aucun espoir. De nouveau, comme sur le Nouveau Monde, les âmes du Paradis perdaient la foi en un avenir plus radieux. Cette triste vérité se confirma dans les secondes suivantes, dès lors que le rugissement d'un Hollow fit frémir leurs cœurs. Déjà, depuis la chute du Capitaine Rôshin et du Roi des Esprits, leur monde avait changé, et la Légion Noire les soupçonnait déjà d'aider les Shinigamis rebelles. Mais là, les choses dépassaient tout ce qu'ils avaient pu connaître.

« — Attendez ! S'il vous plaît ! Mon grand-père et ma grand-mère n'ont pas assez de force pour faire un tel voyage ! »

Une jeune femme, d'un âge humain oscillant près de la vingtaine, habillée d'une robe rose, tâchée de plusieurs fleurs, recherchait de l'aide. Ses longs cheveux bruns attachés dans son dos, elle lançait à travers son regard de jais, un appel de détresse. Mais le groupe d'hommes et de femmes qui se regroupait au centre du village, ne semblait pas en mesure de répondre à son appel. Ils l'entendaient, ils la voyaient. Mais ils ne l'aideraient pas. La jeune femme le comprit dès lors que son regard croisa les leur.

« — Lysia, mon enfant … répondit un homme d'âge mur, le regard désolé. Tu dois comprendre que l'intérêt général compte plus que les cas particuliers. Si nous emmenons tous les vieux hommes, toutes les vieilles femmes, tous les nouveau-nés … on ne pourra sauver aucun d'entre nous.

— Mais je ne peux pas les abandonner !

— J'entends bien que tu veuilles rester avec eux … mais écoute. La mort ne nous échappera pas … et personne ne prendra un tel risque.

— Je ne peux pas le croire … »

Pourtant, la réalité s'avérait implacable. Doucement, les humains désertaient ce village. Village qui avait par le passé, été si solidaire. La mort parvenait si facilement à trancher ces liens … si facilement à changer même le sens du Paradis. Parce que dorénavant, seule la distance différenciait cet endroit de ce qui se nommait, le « Nouveau Monde ».

La dénommée Lysia, l'estomac noué et la gorge serrée, retourna en courant dans sa demeure modeste. Là-bas, ses grands-parents affichaient une mine étonnamment calme. Assis chacun sur un canapé, ils lui lancèrent un regard compatissant. Le grand-père se redressa doucement.

« — Allons, ma chérie. Tu dois partir avec eux.

— Qu'est-ce que tu racontes, grand-père ? sanglota doucement la concernée, en approchant de l'intéressé. Je ne vais pas vous abandonner ici …

— Tu es encore si jeune, et tu as du reiatsu, renchérit la grand-mère. Dépêche-toi donc, tu pourras être utile au monde.

— Mais je ne veux pas ! Je veux rester avec ma famille jusqu'au bout ! C'était ce que vous disiez vous-mêmes !

— Les choses changent … pars, s'il te plaît. Je ne voudrais pas que nous soyons responsables du décès de notre petite-fille … »

Mais la réponse ne tarda pas à apparaître d'une autre façon. Parce que la terre trembla violemment. Les bruits de pas se faisaient de plus en plus proches. La dénommée Lysia vint aux côtés de ses grands-parents, désespérés. Elle les serra dans les bras. Y'avait-il seulement quelque chose à espérer ? Les drames de ce genre allaient se répéter, sans nul doute.

Un grondement, plus fort encore que les précédents, résonna, bientôt suivie par le souffle d'une explosion. Non seulement ces créatures de l'Enfer étaient arrivées, mais leur œuvre de destruction continua. Répandant le sang et les cendres partout dans leur sillage, ces instruments du Diable firent leurs premiers pas dans le village. Et cette malheureuse famille ne s'avéra pas être l'unique victime. Ceux qui, malgré tout, cherchèrent à aider et accompagner leurs proches, se trouvaient encore dans le secteur. Et ils cherchaient désormais à prendre la fuite.

« — Prenez ma fille, je vous en prie ! »

Une autre femme, gisait au sol. Son enfant de bas-âge dans les bras, poussant des pleurs continus. La mère venait d'être sérieusement touchée par le souffle de cette explosion. Pour elle, le voyage se stoppait. Mais ceux qui continuaient de fuir ne s'en préoccupèrent pas plus.

Parce que l'intérêt particulier venait de prendre le pas sur l'intérêt collectif. Ou inversement ? Personne ne saurait vraiment répondre avec exactitude. Ce qui était certain, en revanche, c'est que tous fuyaient ces grands Hollows, un groupe d'au moins dix individus gigantesques, qui ne cherchaient qu'à répandre la mort. Les hurlements désespérés de cette mère ne tardèrent pas à s'estomper, dans un torrent de sang. D'autres cris de terreur suivirent, coupés de la même manière. En un rien de temps, ce paisible village prit l'image de l'Enfer.

Pour la famille de la jeune Lysia également, cette main menaçante se refermait sur eux, brisant le plafond, les portes. Les yeux rougeoyants et emplis d'une folie meurtrière de cette créature gigantesque se plantèrent comme un couteau dans ceux de ses proies. Nul mot, ces Hollows ne communiquaient pas avec leur dîner. Sa grande main gigantesque s'abattit avec violence. Vainement, la famille chercha à se sauver mutuellement.

Périt sur-le-champ le grand-père, à la côte écrasée par l'assaut de ce monstre. Les pleurs et plaintes des deux rescapées de la famille n'y changèrent rien. Dans une coulée macabre de sang, la vie venait de quitter sa triste carcasse. Le Hollow, visiblement loin d'être satisfait, poussa un nouveau hurlement, faisant trembler les fondations d'une habitation déjà mise à rude épreuve. Ses deux dernières victimes, sous ce choc, ne pourraient opposer aucune résistance. Sa lourde patte griffue s'abattit de nouveau. Et une nouvelle fois, la mort se répandit dans les environs, toute de rouge vêtue.

Ce sont ces couleurs, que les pupilles d'une autre personne purent apercevoir, du haut d'une colline, menant directement au village. Ceux de la Valkyrie de la déesse, Sigrûn. Le visage grave, la légionnaire déposa directement les corps des deux autres femmes « l'accompagnant », à savoir Kahra ainsi que sa subordonnée, Karen.

« — Penser que ce monde deviendrait si épouvantable … murmura la Valkyrie, en s'élançant au milieu de ce village, frappé par la mort et les cadavres entassés. »

L'apparition d'une Valkyrie avait de quoi intéresser ces immondes créatures. D'un seul mouvement, elles tournèrent leurs visages masqués au blanc, droit sur la dernière venue. L'odeur des flammes, de la mort et du désespoir imprégna directement l'intéressée. Sans réfléchir outre-mesure, la Valkyrie sortit directement son arc.

« — Disparaissez ! s'époumona-t-elle, en faisant exploser toute l'énergie qu'elle avait à disposition. »

Une nuée de flèches lumineuses s'écrasèrent dans les environs. Au même instant, l'atmosphère devint nettement plus lourde, la gravité elle-même changeant graduellement. Les hurlements des humains en péril n'existaient plus. Ne restaient plus que les gémissements lourds et rauques de ceux qui les avaient annihilés. Lourdement, tout ce groupe de Hollow chuta sur le sol, écrasé par une pression qui brisait doucement chaque os de leur corps.

Chacun de ces monstres avait deux flèches enfoncées dans leur corps. L'une d'elle exerçait une pression sur l'extérieur de leur corps, tandis que la seconde faisait de même à l'intérieur. Ces instruments de l'Enfer finiraient écrasées, sans la moindre pitié. Sigrûn s'avança à pas lents vers l'un d'eux, qui cherchait à bouger et éventuellement répliquer. La Valkyrie dégaina lentement son sabre, avant de le pointer droit vers l'œil de sa victime.

« — Même vos yeux semblent polluer l'équilibre du monde. »

Sans ménagement, elle lui enfonça directement dans chaque œil, condamnant la bête à ne jamais revoir quoi que ce soit. Et de toute manière, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne soit, comme les autres, écrasée par son pouvoir. Cela ne tarda pas, Sigrûn cherchant pour l'heure à reprendre un petit peu son souffle. Épuisée par le combat rude mené contre la Cavalière Lyrène, elle avait en plus dû ramener jusqu'ici sa partenaire Kahra, ainsi que son bras-droit, particulièrement suspecté.

Son regard se perdait vite dans cet horizon privé d'espoir. Difficile de croire qu'il s'agissait-là du Paradis … Mais il fallait également continuer d'aller de l'avant. La Valkyrie entreprit rapidement de rechercher ses deux coéquipières, avant d'aller les soigner dans une des maisons qui n'avaient pas encore été consumées par les flammes de la guerre. Si elle était arrivée un petit peu plus tôt … alors elle n'aurait eu aucun mal à sauver la population locale de ce désastre.

Et une vérité vint la frapper avec une violence plus grave encore, dès lors que son regard se posa sur le visage de Karen. La Valkyrie se racla doucement la gorge, une teinte sombre et colérique fusant à travers ses iris.

« — Si je ne t'avais pas ramenée … alors tous ces gens seraient encore vivants. »


Dimension Royale — Zone d'affrontement contre le Général Höder.

Qu'un vulgaire Shinigami tel que Kasumi Kitâko le défie impunément. Le puissant Général de l'Ombre, Höder, aurait presque été tenté de s'en offusquer, de passer outre cet affrontement grotesque. Cependant, le fait que le misérable ait pu lui faire couler de son sang ne pouvait pas être ignoré, quand bien même lui-même ne semblait en éprouver aucune douleur physique.

Le brun semblait concentré sur son objectif, et son sabre placé face à lui témoignait d'une réelle prudence vis-à-vis des futurs événements. Sans tarder beaucoup plus, Höder lança sa première banderille, un coup tranchant pratiquement l'air lui-même … ? Kasumi écarquilla vivement les yeux, avant de sauter sur le côté. Derrière lui, l'un des murs étant encore en état, fut tranché progressivement.

« — Bon mouvement, commenta platement son adversaire. Tu te débrouilles mieux que je ne l'imaginais.

— Merci. Mais je n'ai pas encore fait grand-chose. »

Le Zanpakutô du jeune homme répliqua directement à l'attaque précédente du Général. Ce dernier ne bougea pas de sa place originelle, et bloqua sans la moindre difficulté le coup du Shinigami, dont le regard se plissa instantanément. Son sabre semblait littéralement être en train de souffrir en contact de cette dangereuse lame.

« — Peut-être ai-je parlé trop tôt. Ta force est dérisoire. »

Yasuharu Takanashi — Dôjigiri Ezel

Un coup de genou partit rapidement, et percuta directement la côte de son adversaire, qui tiqua sur le coup, avant d'être projeté à quelques mètres, où Kasumi parvint toutefois à se redresser assez rapidement. Höder lança un vif regard sur son genou : un explosif venait d'y être placé. Cet idiot avait planifié cette réplique ?

Une explosion pourpre se produisit de nouveau, touchant directement le subordonné de Sakae. Cependant, il y avait depuis un certain temps, un fait tout à fait étrange qui permettait visiblement à cet homme de se prémunir du dangereux effet de ce poison. Et lorsqu'il émergea de la fumée, du sang coulait depuis son genou, trop pour qu'il s'agisse du fait de cette explosion.

« — Il a déjà utilisé sa propre lame pour couper court au poison, c'est inutile. Ce type est complètement fou, déclara solennellement Kiseki, en apparaissant aux côtés de son subordonné.

— Capitaine, pourquoi ne mettez-vous pas un terme à la mission pour quitter les lieux ?

— Et vous laisser ici ? Hors de question, répliqua la blonde. Tu es mon précieux subordonné, et les autres peuvent encore être sauvés. Tout n'est pas encore perdu. »

La Shinigami lança un regard entendu à son bras-droit. Contestant cette décision pendant un certain temps, Kasumi finit néanmoins par s'y résoudre. Et puis, il y avait toujours plus de chances pour sortir d'ici vivant, s'il y avait collaboration. Höder ne dit rien, se contentant d'avancer mécaniquement dans leur direction. Autour de lui, son aura étrange continuait de briller, soufflant un air mauvais en direction de ses ennemis.

Kiseki écarquilla vivement les yeux, dès lors qu'une légère égratignure apparut sur sa joue. Comment se faisait-il qu'il avait réussi à la blesser sans même porter le moindre coup … ?! Se pourrait-il que cette aura elle-même ait un pouvoir similaire à son sabre … ? Auquel cas, l'explication sur l'absence d'effet du poison pourrait bien être toute trouvée …

« — Cette peur lamentable dans vos regards en dit long sur l'issue du combat. »

Les deux Shinigamis ne répondirent rien. Ils se lancèrent simplement un regard entendu. Une aura jaune ne tarda pas à entourer le Zanpakutô de Kiseki, qui se posa sur la lame de son subordonné, la lueur entourant d'abord ladite lame, avant de se répandre sur son corps en intégralité.

« — Zôkyô, murmura-t-elle. »

N'attendant pas d'autre signal, Kasumi se lança instantanément à l'assaut, sous l'œil attentif de leur puissant ennemi. Le brun fit abattre son arme vers la côte de son adversaire, qui réagit assez promptement pour placer son sabre en opposition. Cette fois-ci, le choc fut nettement plus rude, forçant presque Höder à un mouvement de recul.

« — Un renforcement purement physique. Est-ce la même technique que la dernière fois ? Le changement est assez conséquent … et la vitesse reste toujours élevée. C'est un petit peu plus distrayant. »

De nouveau, le cruel homme à la chevelure blanche opta pour un coup de genou vers la même côte endolorie du Brigadier. Pourtant, cette fois-ci, les choses changèrent assez radicalement : le subordonné de Kiseki ne fut pas touché. Parce qu'une barrière translucide venait d'apparaître, entre le Shinigami et son assaillant. Un Dankû ? Il s'avérait pourtant de bien petite taille, parfaitement adaptée à la situation.

« — Je suis encore là, hein … »

Blessé assez sévèrement auparavant, Arkadi Kitsyne venait pourtant de se redresser, à quelques mètres d'ici. Le blond semblait plutôt épuisé, mais au vu de la façon dont la bataille se déroulait … il n'y avait pas moyen pour lui de passer outre la chose … ! Quand bien même il ne tenait pas debout, privé d'une partie de sa jambe … Kiseki hocha positivement la tête, devant son comportement, avant de l'irradier une nouvelle fois d'une lueur dorée.

Encore ce « Zôkyô » songea Höder. Cette technique semblait être capable d'accroître soit le pouvoir physique, soit le reiatsu … mais visiblement pas les deux.

Et visiblement, cela ne fonctionnait qu'une seule fois sur un individu, avant que les effets ne soient escomptés. Un sourire cruel naquit sur le visage du Général, alors qu'il fit exploser son énergie tout autour de lui, ravageant les environs. Kasumi fut immédiatement projeté au loin, avant de se rattraper assez rapidement.

« — Hado n°99 : Goryûtenmetsu ! »

Les yeux du Général se tournèrent vers ce nécromancien blessé. Il comptait un tel sort dans son état pitoyable ? Au vu du renforcement accordé par le pouvoir de Kiseki Kaneko, il y avait fort à parier que les résultats seraient impressionnants. Et effectivement, les puissants dragons libérés dégageaient tous une énergie stupéfiante, fusant à toute allure sur le Général, après l'avoir entouré.

Une explosion d'une grande ampleur fit frémir les alentours. Le sang de l'homme au service de la déesse coula assez abondamment, son corps étant frappé par de nombreuses plaies … sans que lui-même ne semble réellement être atteint … ? Parce qu'à vive allure, Höder arriva directement face à Kiseki, pour chercher à lui trancher la tête. L'épée de la jeune femme se plaça en opposition, avant qu'elle et son arme ne soit projetées violemment sur le sol, incapable de soutenir un tel choc.

Yasuharu Takanashi — The Immortality Of Tempester

« — Capitaine ! »

Kasumi venait d'apparaître, juste sur le côté gauche de l'ennemi, avant de faire abattre sa lame, encore sous l'effet du Zôkyô de sa supérieure. Höder plissa légèrement le regard, en observant les mouvements de son adversaire.

Si prévisibles.

L'épée du Shinigami ne fit que trancher le vide, alors que la main gauche de son adversaire vint lui saisir le visage, avant de l'écraser avec une terrible violence directement sur le sol.

« — Jamais de faibles et insignifiants Shinigamis ne pourront nous faire tomber. »

Avec une violence tout aussi grande, et répandant continuellement le sang du Brigadier dans les environs, Höder le frappa avec plus de violence encore, la tête de ce dernier dans sa main, le projetant finalement avec une furie impressionnante, le brun traversant plusieurs murs en piteux état, devenant peu à peu comme eux. Un éclair bleu d'une grande ampleur vint ensuite fondre directement dans son dos.

« — Est-ce là les limites de ton renforcement physique ? »

Un Sôren Sokatsui, provenant directement de ce cadavre luttant encore pour s'extirper de sa tombe. Arkadi utilisait un mur bancal pour se tenir redressé. Il ne tarda pas à constater que son assaut venait d'échouer : Höder l'avait tout bonnement évité, à une allure plus qu'impressionnante pour une personne dans son état. En réalité, il donnait même l'impression de ne pas avoir été blessé du tout.

Les yeux écarquillés, le nécromancien se sentit soudainement encore plus faible : du sang gicla en grande quantité depuis sa seule jambe encore valide … mais pas pour longtemps. Son regard perdant doucement en vitalité lui confirmait bien que dorénavant, il ne pourrait même plus se tenir sur une jambe.

« — Reste couché, et meurs donc lentement. »

Comment … était-ce possible ? Kiseki, placée à quelques mètres de là, avait du mal à cacher toute son incompréhension. Soudainement, ce type venait de les balayer aussi facilement … ? Pourquoi … ne faiblissait-il pas du tout ? Avant même de pouvoir songer à une éventuelle réponse, la Shinigami fut saisie par le cou, et projetée avec violence sur le sol. Elle n'avait même pas vu son adversaire venir, qu'il la malmenait déjà.

Décidant tout de même de répliquer, la blonde chercha à manier son sabre, quand bien même elle se trouvait sur le sol : la lame fut stoppée, par la botte même du Général, qui écrasa sa lame lumineuse.

« — Comptais-tu m'amputer d'un membre ? souffla froidement le violent Général. Je vais te montrer comment on s'y prend. »

Sans l'ombre d'une délicatesse, Höder écrasa de son pied le ventre de son adversaire, lui arrachant un râle de douleur, avant de faire abattre son épée, directement vers le poignet droit de la blonde, celui-là même qui lui permettait de manier son Zanpakutô. Le râle devint vite un hurlement de douleur, dès lors que le sang se répandit dans les environs, et que la main de la jeune femme fut tranchée, sans ménagement, sous le regard empli d'une froide cruauté.

« — De cette façon, ton Zôkyô ne devrait plus constituer la moindre gêne. »

La Brigadière haletait. La souffrance infligée se trouvait être insoutenable. Et l'impression que sa torture ne faisait que commencer lui donnait presque des sueurs froides. La menaçante lame du Général se souleva de nouveau, lui promettant encore des sorts bien peu enviables : cette fois-ci, ce fut le poignet gauche qui promettait d'être la victime.

« — Stoppez-vous ! »

Dans un état de plus en plus délabré, Kasumi Kitâko avait émergé des ruines pour foncer à vive allure vers son adversaire. Le renforcement n'avait toujours pas disparu, visiblement. Höder plissa légèrement son regard, avant de soulever sa main gauche : une lueur blanche explosa instantanément vers son assaillant, qui dû parer cette contre-attaque à l'aide de son Zanpakutô, contre-offensive qui le fit néanmoins reculer d'une manière particulièrement importante. De là-bas, il ne pouvait pas apporter la moindre aide à sa supérieure … sauf s'il effectuait ceci !

Le regard toujours plissé, Höder constata rapidement la disparition littérale de son adversaire. Aucun doute, il s'agissait-là de l'Utsusemi qu'il avait su utiliser auparavant. Un déplacement d'une rapidité extrême, c'est vrai. Même les yeux du puissant légionnaire rencontraient des difficultés à le cerner.

Mais encore … tellement prévisible.

L'épée du Général se planta dans le sol, en libérant une importante dose d'énergie spiralaire autour de lui. À l'instant suivant, Kasumi mais aussi Kiseki furent assez durement touchés, le premier cité étant directement renvoyé à quelques mètres. Quant à la seconde, elle aurait pu également finir expédiée dans le décor … si Höder n'avait pas piétiné son poignet gauche, pour la maintenir au sol.

Placé à quelques mètres de là, Kira Izuru et les autres prisonniers, assistaient impuissant à ce déferlement ahurissant de violence. Kiseki, à peine consciente sur le sol, avait déjà une respiration saccadée, repoussant de temps à autres les quelques mèches de cheveux se plaçant devant son visage.

« — Qui comptes-tu sauver dans cet état déplorable ? martela le subordonné de Sakae, en exerçant encore plus de pression sur les veines de sa victime, lui arrachant encore des râles de douleurs. »

Bien entendu, elle ne pouvait formuler la moindre réponse. Visiblement satisfait par son œuvre, le légionnaire relâcha sa pression. Quelque chose d'autre attira d'ailleurs son attention. Lentement, il se retourna. Parce que quelqu'un d'autre approchait encore, de ce sanglant champ de bataille. Ou plutôt, deux personnes. Les yeux du légionnaire les détaillèrent, avant même qu'il ne daigne à leur adresser la parole.

« — Oh bah merde. C'est un vrai carnage ici, lâcha Ichimaru Gin. Je crois qu'on va faire demi-tour.

— Gin, attends-moi enfoiré ! »

Essoufflée et accourant vers son ami de jeunesse, Matsumoto Rangiku portait surtout à la main un lot d'armes, attirant immédiatement l'attention du Général aux cheveux blancs. Il s'agissait-là … des Zanpakutô des prisonniers ? Contrairement à tous les principes de gentlemen, Ichimaru Gin avait d'ailleurs laissé la blonde vénitienne tout porter, affirmant que s'il y avait un adversaire ce serait lui qui devrait combattre.

Et les deux Shinigamis se stoppèrent justement face au responsable de cette coulée de sang épouvantable. Rangiku elle-même n'osait plus trop dire quoi que ce soit, ses pupilles azurs étant absorbées par un spectacle particulièrement horrible : la Brigade d'Expédition envoyée en ces lieux venait tout bonnement de se faire anéantir.

« — Ce type a l'air d'avoir un autre niveau que celui que j'ai vaincu, marmonna doucement Gin, en avançant de quelques mètres. Je m'en occupe.

— T'es sérieux là ?

— Ahhh, t'as peut-être un meilleur plan Madame-je-sais-tout ?

— Quelle maturité …

— Ça ne répond pas à la question. Enfin bon, si on veut vivre, je préfère m'en occuper plutôt que toi tu le fasses, hein. »

Höder ne répondit rien. Face à lui se tenait un adversaire réputé pour sa fourberie. Soit, un autre misérable à écraser, cela ne changerait rien. En revanche, le fait que ces microbes aient en leur possession les Zanpakutô des ahuris présents dans les geôles, cela ne lui plaisait guère. Là-bas justement, Kira Izuru se sentait étrangement soulagé, les pupilles grandes ouvertes.

« — Matsumoto-san … ! Capitaine Ichimaru !

— Hé ça n'a pas l'air d'aller Izuru. Tu t'es fait démonter salement là, ricana l'albinos. Mais t'inquiète, je suis venu dans mon costume de héros pour une fois. Quoique … j'ai l'impression que ça se répète souvent ces derniers temps. »

Le vil serpent lança un « coup d'œil » à sa partenaire, devenue beaucoup moins agressive envers lui soudainement. Elle savait ce qui lui restait à faire dans de telles conditions. En ce qui concernait le natif du Rukongai, lui aussi savait tout ce qui l'attendait ici … sa main se posa directement sur Shinsô.

Il n'y avait pas de temps à perdre s'ils voulaient limiter les pertes, à n'en pas douter …


Dimension Royale — Zone d'affrontement entre Hakuryû et Byakuya Kuchiki …

Un affrontement qui ne ressemblait dorénavant plus tellement à un véritable combat. Le point final venait d'être planté, alors que la lueur divine du légionnaire continuait son expansion, et que l'ancien Capitaine de la Sixième Division n'esquissait plus le moindre geste, comme figé. Même son Bankai avait visiblement été annulé … ?

Les paupières du concerné se refermèrent lentement, en signe de résignation. À quelques mètres de là, Hakuryû ne bougeait plus également.

Hisana … Rukia … vous ai-je déçues … ? Même si je perds cet affrontement … rien ne dit que le futur des Shinigamis tombe avec moi. Je ne pensais … pas affronter d'adversaires que ma lame, sur laquelle j'ai tant travaillé … ne pourrait trouver la volonté de trancher. Et pourtant … est-ce là l'écart entre les dieux et les Shinigamis ?

Et pourtant, tout ne se passa pas forcément comme prévu. Hakuryû plissa légèrement son regard, alors qu'un nouveau protagoniste venait d'entrer dans l'arène, tirant littéralement Kuchiki Byakuya par l'épaule, et par la même occasion, le tirant de ces rêveries absurdes. Le noble sembla instantanément retrouver une forme de conscience, alors que ses pupilles se posèrent sur l'homme qui venait de le ramener à une distance fort respectable.

« — Toi …

— Pff, tu me fais pitié, Kuchiki. »

Zaraki Kenpachi.

Des bandages présents sur le corps, eux seuls suffisants à témoigner du rude entrainement poursuivi par le géant ayant appartenu à la Onzième Division, Kenpachi arqua un sourcil devant l'air confus de son ancien homologue de la Sixième Division. Plus loin, Hakuryû stoppa son scintillement, tout simplement parce que sa cible se trouvait désormais hors de portée de son attaque.

« — Enfin, ça commençait à me faire mal aux yeux cette merde, grommela le détenteur de Nozarashi.

— Où étais-tu passé pendant tout ce temps, Zaraki Kenpachi ? articula Byakuya, en l'observant du coin de l'œil.

— Tch ! J'devais pas participer à l'invasion d'après eux. Ça m'a fait chier d'attendre. »

''D'après eux'', comme souvent, les propos tenus par cet idiot s'avéraient particulièrement évasifs. Néanmoins, la réponse ne tarda pas à s'imposer aux yeux de l'homme au regard gris, dès lors que Kenpachi décida enfin de faire preuve d'une once de clarté, en désignant un point, au-dessus d'eux.

Point vers lequel Byakuya, mais aussi Hakuryû, ne tarda pas à lever la tête. Dans le ciel obscurci par les ténèbres, un autre navire flottait, sous une pluie prenant progressivement de l'ampleur. La Brigade d'Expédition, malgré la chute de son navire principal il y avait six mois, possédait encore d'autres appareils capables de remplir des fonctions similaires. La pluie, elle, commença également à tomber avec une certaine abondance, sous l'œil attentif d'Hakuryû.

« — Eh bien nous avons beaucoup de visiteurs aujourd'hui, déclara-t-il calmement. »

Yasuharu Takanashi — Mahôkyo no Tabibito

Sur le toit du navire, une ombre venait de se poser, en même temps que le climat semblait se gâter. Le subordonné de Sakae ne tarda pas à reconnaître l'un des trois Gardes Royaux qui vivaient encore : celui qui disposait du pouvoir de la déesse Kisayeka : Taikai Meirô. Son long voile blanc, conféré par la Brigade, dissimulait toujours son reiatsu. Mais cette aura bleutée l'entourant continuellement, et ce trident placé dans sa main suffisait amplement à donner son identité. Non seulement il s'agissait d'un membre de la Garde Royale, mais il avait aussi libéré les pouvoirs de sa déité.

« — Hé, tu as déjà enlevé toute ta lumière ? clama-t-il, depuis le navire. J'étais prêt à remettre mes lunettes de soleil pourtant. Là où on se trouvait, il n'y en n'avait plus beaucoup.

— Ravi d'entendre que ma lumière peut donner un peu de joie aux cœurs. Déclara son interlocuteur, en effectuant un léger sourire.

— Tsss, je trouve un petit peu bizarre comme type. Hey ! Zaraki Kenpachi, Kuchiki Byakuya ! On remonte à bord !

— Quoi ?! S'esclaffa immédiatement le premier cité. Alors que j'suis tombé sur un mec fort ?! Tu te fous de moi ! »

Voilà pourquoi Taikai avait été formellement opposé à l'utilisation de cet homme comme bouée de sauvetage pour le Capitaine Kuchiki. Réprimant un léger soupir, le Garde Royal à la chevelure bleutée leva son trident. Cependant, alors qu'il s'apprêtait à sortir une réplique qu'il estimait particulièrement classe, il fut immédiatement interrompu :

« — HYAAAA ! »

… Par l'assaut totalement irréfléchi de Zaraki Kenpachi, dont le sabre tranchant se souleva, pour foncer directement vers ce dieu de Lumière. Hakuryû ne bougea pas d'un centimètre, son regard suivant parfaitement les mouvements de ce Zanpakutô. Et —sans surprise aux yeux d'un Byakuya particulièrement blasé— l'attaque puissante du Shinigami fut stoppée par la mise en place d'un bouclier lumineux autour du subordonné de Sakae. Le géant fut repoussé à quelques mètres en arrière, mais n'en fut certainement pas découragé.

« — Tch ! Pas mal ! Mais je peux le trancher !

— Visiblement, la réflexion n'a pas l'air d'être votre point fort.

— Ferme-la, tu fais chier !

— Ni la civilité d'ailleurs. »

Toujours sans réfléchir, Kenpachi se relança à l'attaque, en frappant cette fois-ci de manière verticale, imaginant que le haut du bouclier était peut-être moins solide que les parties horizontales. Arquant légèrement les sourcils devant le comportement de cet individu pour le moins singulier, Hakuryû n'eut pourtant même pas à effectuer un tel geste : la foudre illumina les cieux, avant de s'abattre juste face au Shinigami assoiffé de combat. Une autre ombre apparut sur le toit du navire, d'un vif shunpô.

« — Vous êtes cons ou quoi ?! grommela soudainement la voix du second Garde Royal, Shunô Kaminari. L'ordre est de se replier, alors magnez-vous. Et toi, pourquoi restes-tu planté en tant que spectateur ?

— Hein ? Moi ? s'enquit Taikai, d'un air surpris. Ils m'ont bousillé mon entrée en scène, tu veux que je te dise quoi ? »

… Il y avait visiblement un peu de souci à se faire du côté des Shinigamis, songea vivement Hakuryû, en haussant finalement les épaules. Quoi qu'il en soit, avec de tels adversaires juste sous son nez, les laisser filer paraissait simplement invraisemblable. Coupant toutes les conversations à l'aide de son aura d'une pureté extraordinaire, le dieu de lumière releva son sceptre.

« — Je ne peux vous laisser quitter ces lieux si facilement.

— Mmh … marmonna Taikai, en se retournant finalement vers la divinité. On ne va pas te laisser le choix, mec. »

Le Shinigami Royal plaça directement ses lunettes de soleil sur son nez, avant de pointer son trident vers celui qu'il venait immédiatement de déclarer comme son adversaire.

« — Et puis entre nous, il est temps que la Division Zéro lave véritablement son nom. »

NEXT CHAPTER : AN ENDLESS TUNNEL

Signification des noms :

Zôkyô : Renforcement.

Les coulisses du Chapitre — « Besoin de Soi Fon dans l'équipe : le foot est "un sport d'homme", mais elle refuse de changer de sexe ! »

Ichigo Kurosaki : Dans la preview précédente, on a décidé d'affronter Aizen et son équipe au football. Pour l'heure, on perd 1-0 mais Byakuya est mort à cause de Barragan et Kenpachi a été expulsé par l'arbitre. On a besoin d'un remplaçant ! Moi j'ai eu des blessures mais légères, par contre Toshirô m'a l'air sur le point de périr.

Hitsugaya Toshirô : … Beignet …

Ichigo Kurosaki : Ah, et je crois qu'Ishida est mort aussi. Mais bon on s'en fout et personne n'ira vérifier.

Rukia Kuchiki : Je vais venger Nii-sama !

Ichigo Kurosaki : Non mais on ne veut pas de toi par contre. N'importe qui d'autre ferait l'affaire.

Rukia Kuchiki : …

Ichigo Kurosaki : Quoi ? Oh, me dis pas que tu boudes ?! J'disais ça parce que t'es une femme ! Tu peux pas jouer avec les hommes, c'est dans le règlement !

Rukia Kuchiki : Ah oui et pourquoi ?!

Ichigo Kurosaki : M'le demande pas, j'en sais rien moi ! C'est comme ça, c'est tout !

Rukia Kuchiki : Pff. M'en fiche.

Ikkaku Madarame : Je suis prêt ! J'arrive pour remplacer le Capitaine Kuchiki !

Ichigo Kurosaki : Ok parfait !

Réunion stratégique …

Ichigo Kurosaki : Notre problème, c'est que Yammy est trop grand. Il faut qu'on le déplace sinon on ne peut pas marquer un but.

Kyôraku Shunsui : Je pourrais lui couper les jambes, comme je l'ai fait avec Ulquiorra Schiffer, non ?

Ichigo Kurosaki : Ça m'a l'air un peu chaud mais on peut y arriver. Allons-y !

La deuxième mi-temps va commencer …

Soi Fon : … Alors ils sont en train de perdre …

Plus loin, Aizen effectue une danse devant le Capitaine-Commandant, tout rouge de colère. Et l'arbitre siffle le coup d'envoi de la deuxième période !

À noter qu'Ikkaku Madarame a remplacé Byakuya Kuchiki et qu'Yhwach a remplacé Ulquiorra, amputé.

Ichigo Kurosaki : Y-Yhwach ?!

Aizen Sôsuke : Hahahaha. Avec notre nouvelle arme secrète, personne ne pourra nous vaincre.

Yamamoto Genryûsai : Tricheur ! Comment ce type pourrait être un « Espada » ?!

Aizen pointe Gin & Tôsen du doigt.

Ichimaru Gin : Kamishini no Yari !

Ichigo Kurosaki (s'envole avec la balle entre les pieds) : On doit marquer !

Ichimaru Gin (surpris) : Comment ?! Ce gamin … est plus rapide que je ne l'imaginais …

Ichigo laisse doucement le ballon et lui-même retomber vers le sol, avant de sortir Tensa Zangetsu.

Ichigo Kurosaki : GETSUGA … TENSHÔ !

L'attaque du rouquin fuse, et entoure la balle d'une aura sombre terrifiante. Le ballon va à toute vitesse.

Aizen Sôsuke : Placez Zommari Leroux en opposition, vite !

Starrk Coyôte : On peut pas dormir … ?

Nnoitra Ginger : Prends ça, sale noir !

Kaname Tôsen : Tu ne vas pas commencer avec tes remarques racistes, sale blanc ?!

Malheureusement, à cause d'un manque d'attention dans l'équipe, le ballon arrive à toute allure et heurte Yammy, qui râle de douleur avant de s'écraser sur la gauche. Il y a une ouverture sur le but !

Ikkaku Madarame : À MOI !

Une épée de lumière bleue transperce et découpe soudainement Ikkaku ! Il s'agit … d'Yhwach !

Ikkaku Madarame : Impossible ! Comment … ?

Yhwach : Hé regardez, j'ai pas de nom de famille. Vous savez pourquoi ?

Ichigo Kurosaki : IKKAKUUUUU !

Ikkaku Madarame : … Je …

Ichigo Kurosaki : SALE MERDE ! T'AS SERVI À QUE DALLE !

Urahara Kisuke : Oh mon dieu c'est terrible ! Grimmjow-san s'est emparé du cuir et file dans ma direction !

Kensei Muguruma : Tch. Je vais me le faire.

Grimmjow et Kensei s'élancent l'un envers l'autre, pour s'infliger un coup de poing. (Le ballon reste au sol).

Kensei est expédié à plusieurs mètres de distance.

Hitsugaya Toshirô : La frappe du dragon de glace qui s'élève dans les cieux gelés !

Toshirô Hitsugaya frappe dans la balle, qui devient un dragon de glace et qui fuse vers les buts !

… Avant de retrouver un état normal … et finir stoppé par la tête … d'Yhwach !

Yhwach : L'empereur se lève.

Ichigo Kurosaki : Il s'passe quoi là ?!

Yhwach : J'ai simplement créé un futur où cette frappe était une passe pour moi.

Hitsugaya Toshirô : J'vais t'en créer moi un futur !

Hitsugaya Toshirô se transforme en adulte et veut tacler Yhwach … qui disparaît !

Hitsugaya Toshirô : Impossible ! Il a créé un futur où j'ai raté mon tacle !

Ichigo Kurosaki : … Ou alors t'as juste raté ton tacle …

Aizen Sôsuke : Assez joué ! Faites donc vibrer le cœur de nos fans et tuez Urahara !

Urahara Kisuke : P-Pardon ?!

Starrk Coyôte : Ça n'a rien de personnel. Voici les tirs-mitraillettes ! Si jamais tu arrêtes la mauvaise balle, tu vas exploser et tu mourras !

Urahara Kisuke : Et si j'arrête aucune balle, hein ?!

Ukitake Jushirô : Urahara ! S'il te plaît ! Fais-le pour nous !

Le cœur lourd, Urahara s'élance, malgré sa peur !

Aizen Sôsuke (affiche un énorme sourire) : Haha ! Parfait !

Urahara vient d'exploser.

Ichigo Kurosaki : Pourquoi Starrk avait le ballon déjà putain ?! Yhwach est un tricheur de merde !

Yhwach : Ichigo. Tu es mon fils.

Ichigo Kurosaki : Et toi t'es ma mère c'est ça ?!

Yhwach : Tu devrais regarder le but plutôt. Le ballon va rentrer …

Ukitake Jushirô (stoppe la balle avec son corps) : Arrgh … mon cœur … a cessé … de battre …

Ichigo Kurosaki : Ukitake-san !

Ukitake Jushirô : Ichigo-kun … j'aurais … aimé vous accompagner … plus loin …

Kyôraku Shunsui : Tous nos joueurs sont en train de mourir …

Hitsugaya Toshirô : Mais nos liens sauront dresser un mur suffisant !

Grimmjow jaillit dans le dos de Toshirô et le transperce directement.

Ichigo Kurosaki : PUTAIN ARRÊTEZ DE TUER TOUS NOS JOUEURS !

Hitsugaya Toshirô : Vous … devez … abandonner …

Toshirô rejoint la longue liste des morts Shinigamis. Sachant que Kensei est aussi hors course.

Ichigo Kurosaki : Règlementairement, vu le nombre de nos joueurs, on a perdu … mais heureusement que l'arbitre est occupé à lire le prochain chapitre, An Endless Tunnel

Hirako Shinji : Faut qu'on réplique, Ichigo !

Ichigo et Hirako prennent le ballon et fonce vers les buts adverses ! Grimmjow se lance à leur poursuite … avant de pousser un hurlement de douleur !

Kyôraku Shunsui (vient de lui couper les jambes) : Allez-y ! Vous pouvez égaliser !

Ichigo Kurosaki : C'est bon ! J'y suis presque !

Ichigo lève très haut son pied, un regard brûlant de détermination.

Ichigo Kurosaki : Le désespoir ne m'a pas atteint ! Parce que je l'ai surpassé ! Je n'abandonnerais pas ! Ni moi, ni … MA JAMBE !

Ichigo regarde son pied et … il n'est plus là ?!

Ichigo Kurosaki : Mon pied … il a été coupé ?!

Yhwach tient le pied d'Ichigo et le laisse tomber.

Yhwach : Ne sois pas si effrayé, Ichigo. J'ai simplement montré mon respect envers ton pied. Ton « pied droit de la lune » est une technique terrifiante, en effet. Alors à travers le futur … je l'ai coupé.

Ichigo se fait aplatir sur le sol sous les yeux terrifiés d'Hirako. Yhwach s'empare de la balle et frappe dans les buts désertés !

Yamamoto Genryûsai : Y'A QU'UN JOUEUR DANS LEUR EQUIPE OU QUOI ?!

Aizen Sôsuke : VICTOIRE !

Plus rien ni personne ne peut stopper le ballon … avant qu'une ombre ne jaillisse ! Enveloppée d'un long voile blanc qui dissimule quasiment son corps entier, l'ombre stoppe la balle in-extremis.

? : Alors, Yhwach. As-tu été capable de voir ce futur ?

Yhwach : Comment … ? Tu es … le Capitaine Soi Fon ?

Soi Fon : Exact. Ça m'a pris un peu de temps pour négocier la présence d'une femme sur le terrain. Alors maintenant … je peux jouer, voilée ainsi. Et c'est la fin pour vous tous, Espada & autres … BANKAI !

Les plus grandes légendes n'ont parfois pas de fin …

« Le Diable » : Je ne savais pas que les matchs de football se jouaient de cette façon dans votre monde.

Roi des Esprits : Moi non plus.