Résumé du dernier chapitre : La Garde Royale parvient à intervenir assez rapidement pour secourir Byakuya Kuchiki et lui éviter un combat mortel face à Hakuryû, avant de se replier.
Pendant ce temps, Ichimaru Gin affronte Höder, et à l'aide de la Brigade d'Expédition déjà sur place, parvient à créer une ouverture pour prendre la fuite … avant que ne surgisse Rân.
BLEACH — THE DARK AGES
Dans un fracas sonore, offrant un rictus mauvais à ses cibles, la Générale de l'Ombre, Rân toisait chaque Shinigami présent dans le secteur, et dont la vie ne tenait désormais plus qu'à un fil. Un fil qu'elle tenait soigneusement entre ses doigts. Dans ce palais désormais ravagé par cette invasion et dont il ne restait plus grand-chose, elle ne pouvait tolérer davantage de souillure provenant de ces êtres. Mettre un terme à cette invasion tout en conservant la main sur ses prisonniers. Et visiblement, ils comptaient prendre la fuite ? Hors de question de leur laisser la possibilité la moindre chance.
Son sabre se dégaina rapidement, provoquant une violente onde de choc dans le secteur, secteur bientôt empourpré par les ténèbres sortant du corps de la Générale. Ichimaru Gin plissa encore davantage ses yeux clos, recherchant hâtivement une solution pour se sortir d'un bien mauvais pas.
Pour réussir à lancer le sort de kidô sur l'espace, il lui fallait encore un petit peu de temps. Pendant les siècles durant lesquels il avait travaillé ses compétences de Shinigami, Aizen ne lui avait guère permis de progresser sur ce point. Il fallait dire que sous l'égide millénaire de Genryûsai Yamamoto, s'entrainer à de tels sorts lorsque l'on connaissait déjà les intentions du brun, constituait un risque inutile.
L'albinos fut repoussé à plusieurs mètres, en plaçant Kamishino no Yari en opposition, pour parer l'assaut de la puissante Générale. Non seulement il devait protéger sa propre existence … mais aussi celles des autres. Curieuse ironie pour un homme dont les occupations furent longtemps l'utilisation de ce sabre pour exterminer les moindres parcelles de vie chez ses ennemis. L'ancien Capitaine parvint à se rééquilibrer quelques mètres plus loin … les effets du Zôkyô du Capitaine Kaneko avaient déjà disparues ? Il fallait dire que l'état de l'intéressée ne laissait guère planer le doute …
« — Dommage, si j'ai bien compris, c'est toi qui devais lancer le sort, huh ? »
La Générale aux yeux verts esquissa un sourire mauvais, avant d'abattre son sabre en direction de son adversaire. De nouveau, Gin parvint à le bloquer, mais toujours en reculant, et toujours sans plan alternatif pour se sortir de cette pénible situation. Une explosion sombre ne tarda pas à faire trembler l'édifice déjà bien peu équilibré.
Rangiku affichait de grands yeux, observant sans savoir réellement quelle décision prendre pour le bon déroulement des opérations. D'un côté, elle aimerait pouvoir mettre tous ces Shinigamis blessés à l'abri. Mais d'un autre, abandonner Gin seul contre cette femme et le probable retour du Général Höder s'apparentait presque à une mise à mort.
« — Oh fait, Ichimaru Gin. Tu as tué mon bras-droit. Cette simple pensée m'irrite. Et si on compensait un petit peu la perte ? »
CHAPTER 37 : THE CHOICE
Un shunpô. Deux shunpô. Et les autres ne tardèrent pas à suivre, le rythme cardiaque du Shinigami aux cheveux argentés augmentant en même temps, des gouttes de sueurs perlant sur son visage, au fur et à mesure que les attaques de Rân s'enchaînaient. Non seulement elle cherchait à l'acculer, mais l'éloignait en plus inexorablement du groupe de Shinigamis qu'il était supposé sauver.
« — Même aussi loin d'eux, je ne doute pas que ton Kamishini no Yari pourra te permettre de leur prêter main-forte si le besoin s'en fait ressortir, souffla la femme à la chevelure verte. Mais toi, alors ? Ton pitoyable état ne pourra pas te permettre d'espérer grand-chose.
— C'est méchant ça. »
Mais malheureusement, elle disait vrai. Gin avait beau retourner la question dans tous les sens, il n'y avait pour lui aucun moyen de sauver ces types en même temps que sa vie. Il fallait choisir. L'un ou l'autre. Mais même s'il décidait d'offrir sa vie sur le bûcher, quels étaient les chances de ces Shinigamis de s'en sortir vivants ? Très maigres. Beaucoup trop maigres pour que cela soit raisonnable. D'autant plus qu'apparemment, l'affrontement entre ces grandes forces qui faisaient vibrer l'atmosphère touchait à sa fin, en même temps que la première attaque des Shinigamis.
Une explosion ténébreuse repoussa violemment le renégat sur le sol, le sortant immédiatement de ses pensées. Rân le surplomba, d'un œil toujours aussi cruel. Son aura meurtrière se répandit fort rapidement dans les environs, et son opposant ressentit rapidement un mouvement dans les environs. Dans les ombres. Ou plutôt, les ombres elles-mêmes. Parce qu'elles se déplaçaient, et possédaient une forme particulièrement menaçante.
Une patte griffue et démoniaque jaillit d'ailleurs justement, et ce ne fut que par chance que le natif du Rukongai parvint à l'éviter, laissant toutefois échapper un peu de sang. En guise de représailles, l'albinos déclencha rapidement le pouvoir de son Zanpakutô, qui s'allongea à très vive allure directement vers la Générale au regard de jade. Celle-ci parvint à placer son arme en opposition, et para de ce fait l'assaut ennemi, en reculant légèrement.
« — Hmpf. Lâcha-t-elle, le visage caché par ses mèches rebelles. C'est tout ? Le combat contre Höder a-t-il été si coûteux en énergie ? »
À quelques mètres derrière Gin, aux dents légèrement serrées, une ombre se posa avec violence, provoquant une légère levée de poussière. Rân arqua légèrement un sourcil en contemplant le dernier arrivant.
« — Quand on parle du monstre, déclara-t-elle. Viens-tu prendre ta revanche, Höder ?
— Je ne me souviens pas encore avoir perdu, martela-t-il, en plantant son regard vers un Ichimaru Gin bien embêté dorénavant. »
Le Shinigami rappela Kamishini no Yari, se retournant au passage vers Höder, en anticipant une nouvelle attaque de sa part. Pourtant, ce fut une explosion ténébreuse qui désintégra le sol ses pieds, qui causa un certain nombre de dégâts. L'homme ramené par les Enfers fut propulsé dans les airs, une violente migraine accompagnant une douleur physique déjà importante.
Au-dessus, un regard froid duquel transparaissait une grande cruauté l'attendait. Une lumière s'abattit telle une colonne directement sur le Shinigami. Par réflexe, celui-ci plaça son Zanpakutô en opposition, ce qui ne l'empêcha pas de connaître une chute vertigineuse … droit vers Rân, qui semblait se délecter de cette attente. Ces types étaient-ils tous fous, ici ?
La Générale au tempérament si changeant leva sa main … avant de plisser son regard. Quelques gouttes de sang venaient de couler, depuis son poignet. Un fin fil grisâtre, accompagnant une fumée légère venait de se former. Quelque peu dérangée dans ses activités, Rân tourna la tête en direction de la responsable : Matsumoto Rangiku.
« — Je ne vous laisserais pas lui faire plus de mal ! clama la Shinigami, détentrice d'Haineko.
— Dégage. Tu ne m'intéresses pas. »
Une ombre explosa, sous les pieds de la belle Shinigami : gigantesque, le démon qui en jaillit chercha à attraper la blonde vénitienne de sa patte dangereuse. Un shunpô bien exécuté permit à la vice-capitaine d'Hitsugaya Toshirô de s'en sortir.
Quelques mètres plus loin, Gin traversa littéralement le sol, le corps recouvert d'égratignures multiples. Le chemin emprunté débouchait sur un deux contre deux particulièrement inégal. Essoufflé, le serpent revint à la charge. Ses pupilles bleues s'ouvrirent, pour apercevoir sa vieille amie d'enfance chercher à affronter Rân.
Quelle folie, songea-t-il. Il ne pouvait pas décemment lui permettre de subir un pareil préjudice. Il fallait parvenir à revenir dans la course. Son Zanpakutô se pointa en direction du dos de cette femme … avant qu'un sabre ne vienne s'abattre dans sa direction.
« — Tu ne ferais mieux de ne pas m'oublier. »
De nouveau, il se sentit vaciller. Reculant légèrement, le malicieux Shinigami se trouvait toutefois particulièrement acculé. Comme une proie cernée, n'ayant pas l'ombre d'une chance de s'en défaire, et cherchant malgré tout une ouverture inatteignable.
La plupart du temps, Gin avait joué le rôle du chasseur, au cours de sa vie. Mais désormais … il expérimentait la douloureuse sensation d'une défaite inéluctable. Épuisé et le corps endolori, l'albinos sentit une nouvelle fois son corps être sérieusement atteint : une lueur étincelante déchira littéralement une partie de sa jambe, la plaie s'agrandissant à une vitesse vertigineuse, stoppée par la lame de Kamishini no Yari.
« — GIN ! »
… Mais l'échange fut particulièrement gros. Parce que Gin venait tout bonnement de troquer la partie inférieure de sa jambe, comme un aveu d'impuissance. Son regard se perdait lentement, naviguant dans des eaux brumeuses. La voix de Rangiku l'avait à peine atteint, quand bien même ses pupilles bleues se posèrent machinalement en direction de la femme qu'il aimait du plus profond de son cœur. Cette scène-là … il avait déjà l'impression de l'avoir vécue. Mourir devant les yeux de la personne la plus précieuse aux siens.
« — Hmpf, sourit-il, faiblement. Peut-être que … les morts … doivent rester morts. »
Impuissante, la bouche entre-ouverte et le regard assailli par l'horreur, Rangiku Matsumoto ne portait même plus réellement d'intérêt à la Générale qu'elle affrontait, juste face à elle. Rân arqua légèrement un sourcil devant cette scène tragique —mais qui ne l'atteignait nullement— avant d'infliger un violent coup de genou dans le ventre de son opposante, traversant au passage une barrière de cendres vainement dressée par Haineko.
« — Désolée ma jolie. C'est triste à dire mais les hommes sont rarement fidèles. Ils finissent toujours dans les bras de la Mort. »
Projetée vers les airs, la vice-Capitaine se remit à peine de ses émotions. À ses yeux, une seule chose comptait. Gin.
Cet idiot … ! Cet idiot … allait-il une nouvelle fois devoir la quitter … ? Depuis son retour, leur relation avait été fugace, comme un rêve d'enfant enfoui et volontairement ignoré par deux adultes, qui tournaient le dos aussi bien à leur passé commun, qu'à un cœur blessé qui n'osait pas battre à l'unisson.
Des années auparavant, elle avait déjà vu Gin mourir des mains d'Aizen. Elle ne pourrait pas supporter une telle vision aujourd'hui, après avoir surmonté son deuil en bravant tant de tourmentes. Non, elle ne pouvait pas l'abandonner, et il n'avait plus le droit de la laisser. Le destin les avait réunis contre le gré même de la Mort. Serrant les dents, la jeune femme retrouva une once de vitalité dans son regard, sous l'œil interrogateur de Rân, placée plus bas.
« — Gin … ! Cette fois-ci … je ne laisserais pas la mort nous séparer … ! »
La lieutenante de Toshirô Hitsugaya saisit avec une étonnante fermeté son Zanpakutô, lequel scintilla d'une lumière grisâtre, avant qu'une véritable tornade, mêlant poussière et cendres, ne se forme autour d'elle. La Générale qui lui servait d'adversaire n'esquissa pas le moindre geste. Cette bourrasque concentrait une dose plutôt surprenante de reiatsu pour une vulgaire Shinigami de son rang, et possédait également une taille assez impressionnante. Pas suffisamment pour lui infliger des dégâts significatifs toutefois.
« — Tu ne comptes pas me blesser avec ça ? s'enquit-elle, moqueuse. »
La tornade frappa rapidement et violemment. Rân ne tarda pas à écarquiller vivement son regard : la bourrasque ne se dirigea pas vers elle. Ou tout du moins, elle ne fut qu'un simple élément sur sa route. Un vulgaire obstacle physique, que la Shinigami franchit pour rejoindre à quelques mètres de là, le terrain de jeu d'Höder. Effectivement, elle ne comptait pas la blesser.
Sur ledit terrain de jeu, Gin se trouvait étalé sur ce qu'il restait du sol, hébété. Le cruel Général l'avait projeté à quelques mètres, et son Zanpakutô ne se trouvait même plus à portée de mains. Et une paire de bras vint presque violemment l'enlacer, dans une étreinte aussi forte que significative. Les yeux écarquillés, l'albinos ne voyait pas le visage de sa proche amie, cette dernière se trouvant dans son dos. Il devinait pourtant les larmes de désespoir qui coulaient depuis ses yeux azurés. Ne s'était-il pourtant pas fait la silencieuse promesse de ne jamais retomber dans cette situation … ?
« — Rangiku …
— Cette fois-ci … tu ne mourras pas seul, Gin, murmura l'intéressée, en posant sa tête sur l'épaule de l'ancien Capitaine. C'est mon choix … ma résolution.
— … N'importe quoi. Tant que … tu as des jambes, fuis. Tu ne veux pas mourir, non … ? »
Pour l'une des premières fois depuis son retour, ils avaient l'impression de parler à cœur ouvert. Höder toisa cette scène qu'il jugeait d'un pathétisme affligeant, en avançant lentement dans leur direction. Plus loin, Rân haussa les épaules en guise de réaction. Puisque cette femme désirait mourir avec son bien aimé, son collègue pouvait très bien gérer cela.
« — … Tu … pleures encore … Rangiku, murmura l'ancien Capitaine de la Troisième Division, les paupières de nouveau closes. »
Il ne reçut d'ailleurs aucune réponse de son interlocutrice. Renoncer au combat immédiatement, c'était une décision lourde de conséquences. Elle le savait pertinemment. Son égoïsme l'avait emporté sur toutes ses autres valeurs, sur tous ses autres désirs. Gin n'eut aucun mal à ressentir ce déchirement dans le cœur de la blonde vénitienne, et sentit sa propre gorge se serrer.
« — Excuse-moi, murmura-t-il doucement, en passant sa main encore valide dans la chevelure de son amie d'enfance. Il y avait encore tant de choses que j'aurais voulu te dire.
— … Je … comprends … rien à ce que tu racontes, sanglota la jeune femme, sa voix étouffée comme un murmure douloureux.
— Tu finiras peut-être par comprendre … mais bon, vu comme tu es bête … »
Le moment fut tellement mal choisi pour sortir ce type de réplique … Rangiku ne pouvait pourtant pas lui en vouloir. Elle n'arrivait de toute façon jamais à en vouloir à cet homme. Et pourtant … il y avait très clairement de quoi.
« — MATSUMOTO-SAN ! CAPITAINE ! »
Les deux interpellés se figèrent pratiquement. Höder également, porta un regard presque ennuyé à la personne qui fonçait dans leur direction, sans réfléchir du tout. Il s'agissait-là de Kira Izuru. Dans son état lamentable, que comptait-il faire ? Quel espoir caressait-il ?
« — Izuru ! Idiot ! s'époumona Rose Ôtoribashi, plus loin, en voyant son subordonné filer droit vers les portes sombres de la mort. »
Tout comme Love Aikawa et les Brigadiers, ce dernier voyait son lieutenant attaquer, sans pouvoir aucunement être en accord avec ces pensées.
Certes, l'intéressé avait récupéré son Zanpakutô, Wabisuke. Mais que comptait-il faire, sérieusement … ? Rangiku et Gin levèrent d'un seul mouvement leur visage, en direction de celui de leur vieille connaissance. Celui-ci courait du mieux qu'il le pouvait, effectuant un shunpô pour s'approcher plus rapidement encore de ses ennemis, ainsi que de ses alliés.
Il avait pu entendre la voix de son actuel Capitaine. En y réfléchissant deux secondes, son acte également lui paraissait dénué de toute raison logique ou stratégique. Et la peur de mourir faisait encore frémir ses os, alourdissaient ses jambes. Mais que valait-il aujourd'hui ? Quelles valeurs avaient ses peurs ? Ses rêves ? Que pourrait-il emmener avec lui dans l'au-delà … ? Que pourrait-il amener … si aujourd'hui, il n'était même pas capable de lever son sabre pour venir en aide à un proche ?! Il refusait catégoriquement cette idée. Personne ne devait mourir sous ses yeux. Plus personne ne devait le faire !
« — RELÈVE LA TÊTE, WABISUKE ! »
Yuki Kajiura — For the person i Love (0'50' – 2'30')
Lui aussi devait le faire. Lui aussi devait reporter avec fierté le titre de Shinigami. Et pour cette fois-là également … il pourrait dire qu'il avait enfin choisi sa voie.
« — Imbécile, murmura Höder. Si tu es pressé de mourir, ça ne m'importe pas. Vous allez tous finir dans la même fosse. »
Alors que Rân regarda la scène avec une forme d'incompréhension, la folie du désespoir amenant visiblement toujours des situations invraisemblables, Höder redirigea son épée en direction du vice-Capitaine. Ce dernier ne réussit pas à l'éviter. Son flanc droit se déchira littéralement, relâchant une certaine dose de sang dans les environs, son souffle se coupant par la même occasion. Mais il continuait sa course effrénée, son Shikai à la main.
« — Kira … Balbutia Rangiku, les yeux écarquillés. Ne fais pas ça … !
— Et c'est toi qui le dis ? marmonna Gin, presque sarcastique. Je vois qu'Izuru … est devenu plus courageux avec le temps. J'suis surpris. »
Mais pourtant, là encore, quel geste complètement dénué de toute raison. Ichimaru Gin ne savait plus réellement quoi penser. Il l'avait entendu, quelques secondes auparavant. Izuru venait encore une fois de l'appeler « Capitaine » … comme si rien n'avait changé, depuis des siècles.
Des âmes réunies dans la mort … ? Kira finit par arriver jusqu'au Général aux cheveux blancs, sans rencontrer la moindre interruption provenant de sa partenaire étrangement passive, et finit par abattre de toutes ses forces son Zanpakutô. Une aura bleue perçante entoura aussi bien Wabisuke que son Shinigami. Un coup d'épée pour trancher les doutes, pour afficher toute sa résolution. Poussant un hurlement de rage, en ayant en plus la sensation que son corps se désagrégeait au bout de chaque mètre parcouru, Kira visa directement la jambe gauche du Général.
Le Zanpakutô se stoppa instantanément. Stoppé dans son élan par l'épée adverse, sur lequel Wabisuke chercha à déverser toutes ses capacités.
« — Doubler le poids de mon arme. Cela aurait été possible si nous vivions dans le même monde. »
Traduction : l'énergie de cet homme surpassait largement la sienne, surtout dans de telles conditions, où les blessures pleuvaient sur le corps du jeune homme. Mais qu'importe, ou presque. Cela fait depuis longtemps qu'il n'avait pas été aussi heureux. Longtemps qu'il n'avait pas été aussi fier. Poussant un nouveau hurlement de rage, le blond retira sa lame, pour chercher un second assaut, sur l'autre jambe. Cette fois-ci, avant même l'impact, une plaie béante se forma dans son ventre, faisant couler une certaine dose sang.
« — Je … choisis de me battre … et … de mourir avec vous … en tant … en tant que Shinigami … ! »
Rangiku entreprit immédiatement de se lever, jetant un regard implorant à Gin, qui ne lui répondit pas réellement. Elle ne pouvait pas laisser Kira mourir sous ses yeux … quand bien même, rester avec Gin reviendrait probablement au même résultat. Toutes ces pensées contradictoires affluaient dans son esprit. Empoignant Haineko, la jeune femme fit abattre un cercle de cendres tranchant, droit sur Höder. Ce dernier plissa légèrement le regard, avant de balayer ce dernier assaut, par la force de son épée.
« — Tiens bon, Kira ! »
Les liens entre ces Shinigamis formaient presque une réaction en chaîne. À la fois risible … et plutôt marquant, au final. Rân plissa légèrement son regard, devant les assauts totalement désespérés de ce groupe. Rangiku Matsumoto et Kira Izuru furent rapidement projetés sur le sol, réduits à l'impuissance par leur adversaire.
Faiblement, Ichimaru Gin leva la main dans leur direction. Il ne pouvait pas le permettre … mais n'en n'avait déjà plus les forces. Rien d'illogique aux yeux de la Générale, qui avait décidé de profiter du spectacle. Rien d'illogique … jusqu'au moment où la femme au regard de jade ressentit une étrange brûlure sur l'intégralité de son corps. Et en observant le visage troublé de son camarade, la subordonnée de Sakae comprit rapidement que lui aussi subissait ce petit contrecoup. Et dans ce cas-là … il n'y avait qu'un coupable en ces lieux.
« — Vos actions sont … plutôt inspirantes, pour ma musique. »
Rose Ôtoribashi tenait à peine debout. Mais il venait bien de libérer son Bankai, Kinshara Butôdan. Pour une ultime partition, jouée sur la scène même de l'Au-delà. Pour un artiste de son type, il n'y avait probablement rien de plus gratifiant. Le Shinigami lança un regard compatissant à son fidèle subordonné. Celui-ci avait encore un profond attachement envers son ancien supérieur visiblement. Rose devait bien admettre qu'il ne le comprenait pas. Mais lui aussi devait rassembler les forces qui lui restait pour mener à bien cette bataille … et laver à tout jamais son honneur.
« — Tch ! railla vivement Rân, en soulevant son sabre. Dégage ! »
Un violent rayon sombre explosa, pour fuser droit sur le blond. Dans son état, il paraissait difficile —voire tout simplement impossible— pour lui de s'en sortir face à cet assaut. L'explosion et le sang qui gicla dans les environs tendait d'ailleurs à confirmer cette hypothèse plus que plausible … mais il ne fallut pas longtemps à la Générale pour remarquer que l'homme touché par cette dernière offensive n'était pas le bon.
« — Wow … ça … fait mal … de … jouer … les boucliers … »
Titubant, et blessé de toutes parts, Love Aikawa tremblotait. Dans quelques secondes seulement, il se retrouverait à la merci de n'importe quel ennemi. En attendant, il préférait encore faire rempart de son corps, aussi faible soit-il actuellement, pour une attaque qui rachèterait leur honneur. Son sang, déjà particulièrement présent sur son corps, entacha encore davantage les environs. Derrière lui, Rose avait les yeux fermés et les poings serrés. Il allait tout de même mener l'orchestre jusqu'au bout. Pour que ne subsiste aucun regret, lorsque les trompettes du Jugement Dernier retentiront. Un Jugement qui ne tardera visiblement pas à être donné.
« — Généraux, il est temps de mettre à jour vos disques ! s'esclaffa le Vizard, en faisant gonfler au maximum son reiatsu. »
Ailleurs …
« — L'attaque sur la base de la Légion Noire est bientôt terminée. Le navire du Capitaine Honkyô semble être déjà revenu … »
Le vice-Capitaine —ou plutôt « ancien » vice-Capitaine— de la Huitième Division, Nanao Ise observait avec une forme d'appréhension certaine, l'arrivée de l'imposant appareil transportant le groupe envoyé pour rechercher Kurosaki Ichigo. Il ne fallut que quelques minutes avant que des visages n'émergent, pour offrir à la Shinigami à lunettes, enfin une éclaircie à travers ses pupilles. La jeune femme se trouvait sur le quai, bien peu éclairé, en compagnie du Capitaine Kurotsuchi —qui avait effectué le déplacement depuis l'autre base— ainsi que de la jeune sœur de Kurosaki Ichigo, Karin.
L'homme qui fut à la tête de la Douzième Division arqua légèrement un sourcil, en constatant le retour au bercail des Brigadiers, en fort bonne compagnie visiblement.
« — Eh bien, je dois admettre que je ne pensais pas qu'ils réussiraient, lâcha-t-il, d'un air nonchalant. »
La remarque avait de quoi faire soupirer, témoignant ainsi de toute la confiance placée par le Shinigami en ses compères. De toute manière, ces derniers étaient déjà bien au fait de son tempérament pour le moins excentrique. Porté sur les épaules de son père et d'Ukitake, Kurosaki Ichigo sommeillait toujours dans une inconscience pour le moins étrange.
« — Eh bien ? Est-il mort ? lâcha Mayuri, d'un air presque sarcastique.
— Après tous les efforts que vous avez aussi fournis pour que l'on puisse le capturer, ce serait dommage, rétorqua Akane Honkyô, en arrivant à sa hauteur.
— Vraiment ? Je ne me souviens pas avoir fourni le moindre effort pourtant.
— Allons … préparez plutôt la chambre pour lui, Capitaine Kurotsuchi, sourit gentiment la femme aux cheveux argentés. Il y a des choses importantes qui vont se produire sous peu. Est-ce que Tessai est revenu ?
— Huh ? Le larbin de Kisuke Urahara est parti secourir les premiers blessés si mes souvenirs sont bons. Je n'ai pas prêté plus attention à cela. »
Décidément … Akane soupira légèrement, avant de faire signe à son groupe de pénétrer à l'intérieur d'un des rares complexes encore épargné par la désolation de la guerre, même si, paradoxalement, son existence était justement le fruit de celle-ci.
« — D'ailleurs, reprit Kurotsuchi Mayuri, en interpellant Akane Honkyô. Certains phénomènes étranges se sont produits dans le ''Nouveau Monde'', pendant votre petite excursion près de l'Empire.
— Des phénomènes ? s'interrogea son interlocutrice, anxieuse. Comment ça ?
— Vous feriez mieux de venir directement au laboratoire, lâcha le savant fou. Nemu est déjà en train de travailler là-dessus, même si je doute qu'elle soit capable de fournir une réponse efficace.
— Heu … d'accord. On s'occupe d'abord de Kurosaki Ichigo, chaque chose en son temps.
— Comme vous voulez. »
Un peu plus tard, Ichigo justement installé dans une chambre et allongé dans un lit, toujours incapable de se réveiller. Karin se rongeait presque les ongles devant ce triste spectacle.
Comment l'expliquer, d'ailleurs … ? D'après les Shinigamis qu'elle avait interrogés, son grand-frère avait épuisé une grande partie de son énergie, et se trouvait en plus —et surtout— sous l'effet du puissant sort qu'avait lancé le Capitaine Honkyô. Il fallait s'armer de patience avant de voir le rouquin se réveiller. À son chevet, Rukia Kuchiki et Inoue Orihime ne disaient pas grand-chose non plus, patientant également calmement et laissant un silence relativement lourd s'installer progressivement.
Pendant ce temps, Akane rejoignit effectivement Mayuri et son ancienne lieutenante, dans le laboratoire. La dernière citée pianotait frénétiquement à une vitesse impressionnante sur son clavier, tout en maintenant un masque d'inexpressivité presque aussi fascinant. Se tenant dans son dos, son Capitaine arqua un sourcil devant l'écran, qui se remplissait de données indéchiffrables pour un œil commun.
« — Surprenant, n'est-ce pas ? ironisa Mayuri, en roulant les yeux.
— L'Enfer a augmenté son influence dans le Nouveau Monde aussi … murmura lentement la meneuse de Brigade, en plissant légèrement son regard. Ils auraient profité de cette attaque pour s'étendre plus encore …
— Je parlais du fait que Nemu réussisse à être performante.
— Il y a d'autres choses assez étranges, intervint justement cette dernière, en faisant fi de la remarque acerbe de son créateur pour continuer son analyse détaillée de la situation. Un territoire assez réduit, probablement un village, n'a pas été pris par les Hollows. Alors qu'il est précisément au centre d'un de leur passage.
— Ils n'ont peut-être rien trouvé d'intéressant là-bas ? proposa Akane, en haussant les épaules. Y'a-t-il des êtres humains détectés dans le secteur ?
— Oui. Mais ce n'est pas le plus surprenant. Non seulement les Hollows n'ont pas détruit ce village, mais en plus, leur nombre est en diminution dans ces zones-là.
— Pardon … ?
— C'est pourtant clair, ricana le Capitaine Kurotsuchi. Nous avons quelqu'un qui élimine l'Enfer dans le Nouveau Monde. C'est fascinant, n'est-ce pas ? »
En effet, la réponse avait de quoi surprendre … qui pouvait être responsable de tels agissements … ? Les pensées évasives de la jeune femme ne tardèrent cependant pas à être interrompues, par un événement plutôt inattendu. Comme un vent froid, dans la pièce entière, qui précéda surtout une chose : l'extinction totale de la lumière … ? Les pupilles rubis d'Akane se teintèrent d'une surprise certaine. Même constat chez les deux Shinigamis qui l'accompagnaient actuellement.
« — Je ne peux plus utiliser l'ordinateur, affirma Nemu, en regardant son écran.
— Capitaine Honkyô, qu'avez-vous amené d'autre dans votre navire ? lâcha le plus excentrique être des lieux. Il semblerait que Kurosaki Ichigo ne soit pas le seul à s'être invité parmi nous. »
Comment expliquer une telle chose ? Un reiatsu … ? Un vent de panique s'introduisit chez les Shinigamis présents dans l'intégralité de la base. Plongés dans une froide et inquiétante obscurité, leurs peurs les plus sombres devinrent particulièrement limpides. Dans une des nombreuses pièces mises à disposition, Séria Alario et Tekketsu Shiba, qui discutaient ensemble depuis leur retour, se stoppèrent. Il alluma rapidement une bougie sur le chevet, pour voir un minimum.
« — Qu'est-ce qui se passe ? railla le meneur des expéditions militaires. On ne peut pas être tranquilles deux minutes ici !
— Quelque chose de sombre est parmi nous, murmura son interlocutrice, assise sur une chaise. Quelque chose … quelque chose … d'horrible. »
Tekketsu lui lança, dans la pénombre, un regard interrogateur. Non seulement ses yeux ne lui permettaient pas vraiment de voir avec cette faible luminosité, mais en plus, ses autres sens ne lui indiquaient pas non plus grand-chose. Il n'entendait pas de bruit réellement suspect, et ne ressentait même pas un reiatsu hostile. Seulement une atmosphère de peur, qui s'abattait lentement, sur le complexe tout entier …
Il en fut de même pour tous les autres habitants des lieux … dans les couloirs obscurcis des environs, deux ombres marchaient, lentement et prudemment, frappés par l'étouffante sensation de la peur.
« — C… C'est normal … ? Hein ? Dis que c'est normal !
— A… Asano-san, tu as affirmé être devenu un homme courageux depuis deux mois. Il est temps de le montrer …
— Mais il ne se passait rien depuis des mois ! J'ai peur !
— Tu devrais peut-être faire moins de bruit alors. »
Mizuiro Kôjima et Keigo Asano. Les deux amis lycéens de Kurosaki Ichigo, avaient échappé avec une poignée de survivants, à la véritable extermination orchestrée par la Valkyrie Brynhild, il y a six mois de cela à Karakura. Ayant eu vent du retour de leur ami à la tignasse orangée, tous deux furent brutalement stoppés par cette coupure de courant imprévue. Il paraissait pourtant assez clair, pour les deux concernés, que cette « coupure de courant » … n'en n'était pas une …
Et les bruits de pas lents, provenant du bout du couloir, tendaient très nettement vers cette possibilité …
Et bien plus encore, cette ombre à peine humaine, qui venait d'apparaître, deux yeux rougeoyants transperçant le rideau de ténèbres, sonnaient clairement l'alarme d'une urgence particulièrement importante …
Ni Keigo, ni Mizuiro, n'osaient faire le moindre mouvement. Respirer leur devenait presque tabou, alors qu'ils restaient statufiés, incapables de réagir. Ils n'avaient aucune idée de ce dont il s'agissait. Mais une chose s'imposa comme une cruelle évidence : quoi que soit cette créature, elle n'était pas venue dans un but pacifique.
« — Kurosaki Ichigo. Penseriez-vous … que je vous l'aurais rendu si facilement … ? »
Sur son trône, dans les tréfonds de l'Enfer, l'incarnation même des Ténèbres restait assise sur son trône, son corps étant presque invisible, compte-tenu de l'amas impressionnant d'énergie qui gravitait autour de cette puissante entité. Seule sa voix, comme un écho lointain et proche à la fois, offrait un semblant de vie à cet endroit.
« — Maintenant … vous ne pourrez plus vous cacher. Ni de la Légion Noire … ni de moi. Récupérer cet enfant … était un pari audacieux. Cependant … vous ne l'avez pas ''arraché'' de mes mains … vous êtes simplement tombés entre elles. »
NEXT CHAPTER : TERROR
Les coulisses du Chapitre — « Unohana Retsu surveille une soirée étudiante … »
Renji Abarai : NON !
Ichigo Kurosaki : Quoi ?
Renji Abarai : Le capitaine Unohana va surveiller une soirée étudiante !
Ichigo Kurosaki : M'en fous, j'suis pas invité.
Renji Abarai : Ichigo … tu ne comprends pas … ! C'est … c'est la fin de la liberté ! Même avec le Capitaine-Commandant on aurait pu faire plus de choses … !
Ichigo Kurosaki : Je t'ai dit que je m'en foutais !
Renji Abarai : Mais Ichigo ! Viens ! Tu verras ! Même si tu ne fais rien ! Tu verras la vérité !
Ichigo Kurosaki : … Bon ok. J'ai envie de vous voir pleurer et après j'me casse. (Pensées : mais en fait … c'est trop con de dire ça !)
Plus tard …
Un rassemblement de Shinigamis dans le hall de la Première Division …
Unohana Retsu (sur l'estrade) : Votre attention s'il vous plaît. Pour célébrer la publication du prochain chapitre, Terror, la semaine prochaine, une soirée étudiante a été organisée. Malheureusement, le Capitaine-Commandant étant actuellement mort, c'est moi qui dois m'occuper de le remplacer.
Un grand vent passe …
Unohana Retsu : Passons maintenant aux règles. Règle numéro une : interdit de boire plus d'un verre d'alcool ou alors je serais forcée d'exécuter le ou la coupable.
Rangiku Matsumoto écarquille grandement les yeux.
Unohana Retsu : Règle numéro deux : interdit de se rapprocher à moins de vingt centimètres d'une fille ou d'un garçon, selon votre genre. Je serais forcée de vous exécuter si cela arrivait. Il est important de garder une pudeur digne.
Kyôraku Shunsui prend un air triste.
Kyoraku Shunsui : Mais … je ne suis pas un étudiant ! Qu'est-ce que je fais ici ?
Unohana Retsu (exécute Kyôraku) : Règle numéro trois : hormis moi ou un supérieur hiérarchique, interdiction pour les personnes non-étudiantes de rentrer ici.
Un nouveau vent passe.
Unohana Retsu : Règle numéro quatre : tout étudiant qui entre ne peut pas sortir avant que la soirée ne soit terminée. Ou alors je devrais l'exécuter.
Ichigo Kurosaki (grands yeux) : …
Renji Abarai (lance un regard diabolique, affublé d'un sourire victorieux) : Quel dommage, Ichigo … !
Ichigo Kurosaki : ENFOIRÉ ! TU M'AS PIÉGÉ !
Une épée se pointe sous la gorge d'Ichigo, tétanisé par la peur.
Unohana Retsu : Règle numéro cinq : les insultes sont interdites. Kurosaki-san, étant donné qu'il s'agissait de votre première, je vous épargne cette fois-ci. Mais la prochaine fois …
Ichigo Kurosaki : Ok …
Unohana Retsu : Bien. Règle numéro six, la musique ne doit pas être forte.
Rose Ôtoribashi met les mains sur les hanches, dépité.
Unohana Retsu : Voilà. Si ces règles sont suffisamment claires, je vous souhaite à tous une agréable soirée.
Ichigo Kurosaki : … En fait, elle sert à quoi la soirée étudiante ? J'veux dire, faire la fête devant la tombe d'Ishida aurait été plus marrant quoi.
Ishida Uryû : Quincy. Moi je ne suis pas sur la liste des invités.
Ishida est tranché en deux !
Unohana Retsu (sourire bienveillant) : Exact. Voilà qui est corrigé.
Grimmjow Jaggerjack : Hé, ta mère ! Moi j'fais ce que je veux ici, compris ? J'vais te niquer direct s'il le faut !
Grimmjow écarquille les yeux, alors qu'il se fait actuellement découper en deux … ? Il ne l'avait même pas vue venir … ?
Grimmjow Jaggerjack : Impossible !
Unohana Retsu (de dos) : Je suis la loi.
Ichigo Kurosaki : HAHAHAHA ! Bien fait, Grimmjow !
La moitié du corps de Grimmjow commence soudainement à s'élever dans l'air ?!
Moitié de Grimmjow Jaggerjack : HA ! Pas besoin de jambes pour t'envoyer rejoindre ta mère !
La tête de Grimmjow tombe.
Ichigo Kurosaki : … Cette preview devrait être interdite aux moins de 12 ans …
L'ambiance est calme. Très calme. Personne n'ose bouger, danser ou manger.
Renji Abarai (installé confortablement sur un fauteuil) : …
Ichigo Kurosaki : …
Renji Abarai : Hé on s'ennuie un peu je trouve. Si on s'amusait un peu ?
Ichigo Kurosaki : Quoi ?
Renji Abarai : Viens on joue à cache-cache ?
Ichigo Kurosaki : Non.
Renji Abarai : Viens on joue à chat ?
Ichigo Kurosaki : Non.
Renji commence à rire bizarrement avant de se lever et de se diriger vers le capitaine Unohana.
Ichigo Kurosaki : Mais il fait quoi encore ?!
Sado Yasutora : Hmpf.
Renji Abarai : Capitaine Unohana ! Capitaine Unohana !
Unohana Retsu : Qu'y a-t-il, Abarai-san ?
Renji Abarai : En fait y'a quelque chose que je voudrais vous dire …
Sous les yeux traumatisés de l'assistance, Renji embrasse le capitaine Unohana !
Ichigo Kurosaki : OH … MY … GOD …
Voix de Sôsuke Aizen : Oui ?
Unohana Retsu (recule et s'essuie les lèvres) : …
Renji Abarai (rit bizarrement) : Hahahahahahaha ! C'était bon hein ?!
Abarai Renji finit découpé en morceaux … par Zaraki Kenpachi !
Zaraki Kenpachi : Qui t'as dit de toucher à ma meuf, Abarai ?
Un nouveau choc profond détruit les cerveaux de l'assemblée. Toshirô recrache son jus d'orange devant ces scènes hors du commun.
Ichigo Kurosaki (lève la main et sautille sur place) : HÉ ! KENPACHI N'EST PAS INVITÉ ! IL DOIT MOURIR !
Unohana Retsu : Dans des circonstances normales oui, mais le capitaine Zaraki étant mon époux il a droit à une exception.
Ichigo Kurosaki : QUOIIII ?
Zaraki Kenpachi : Et je viens vous surveiller ! PAS VRAI ICHIGO ?!
Ichigo Kurosaki (se racle la gorge) : …
Zaraki Kenpachi : 'tain, c'est quoi cette ambiance ? Hé, Unohana. Viens on va danser.
Unohana Retsu : Avec joie.
Cette fois-ci, Hitsugaya se crève les yeux. Kenpachi lance des rires hystériques à chaque mouvement, auxquels Unohana répond par un doux sourire.
Ichigo Kurosaki : Ça … finit … quand ?
Rukia Kuchiki (mange un sandwich) : Dans cinq heures.
