Résumé du dernier chapitre : Séria Alario se voit obligée de libérer l'intégralité de ses pouvoirs afin de protéger la base de la Brigade d'Expédition contre Fukuromen, mais cette libération apparaît comme étant particulièrement dangereuse. Aizen Sôsuke en profite pour effectuer une réapparition aussi soudaine que dangereuse devant les Shinigamis.

Pendant ce temps, la déesse Sakae décide d'épargner Karen Rosendar, mais la contraint également à un exil temporaire. La Légion Noire continue d'organiser sa riposte, qui semble être particulièrement liée à la figure d'Hakuryû …

Grimmjow, rejoint par Bonsai et Kyogi, y assiste, de même que les Cavaliers du Diable, et notamment Heisei …

BLEACH — THE DARK AGES

Bleach OST — Soundscape to Ardor (TYBW Version)

« Cavaliers du Diable » …

Toutes les histoires de ce monde trouvent une origine. Et celle des trois entités les plus puissantes au service des Enfers ne fait pas exception. Longtemps avant le début des événements frappant avec horreur cette ère, l'ombre de la guerre, de la souffrance et de la violence, planait avec ferveur déjà.

De nombreuses vies furent bouleversées, à une époque où le soleil brillait davantage qu'aujourd'hui. Mais cet astre lumineux avait également la figure d'une illusion brûlante, d'un espoir éphémère, et d'une réalité bien factice. Survivre était le maître-mot. Surtout que dès les origines, une question fondamentale devait se poser.

Ce monde devait-il être gouverné ?

Ce monde devait-il voler de ses propres ailes ?

Ces questions furent bien vite balayées par une seule et implacable réponse : un « non » plus frappant que n'importe quel autre.

Laissez un tant soit peu de liberté aux humains, et ils détruiront. Laissez-les agir à leur guise, et ils détruiront non seulement leur semblable, mais tout ce qui les entoure.

Oui, les humains représentent un fléau pour ce monde. Et pourtant, tout n'était pas parti de façon si déplorable. Toutes les âmes sont pures. Un condensé de lumière immaculé, voyageant mystérieusement à travers le temps et l'espace, comme des espoirs d'un monde nouveau, plus beau que le précédent. Et pourtant … cela ne faisait que renforcer la déception de l'échec. Plus les espoirs se placent haut, et plus la chute est douloureuse.

L'humanité n'a pas toujours été source de malheur. Mais elle finit inexorablement par le devenir, dès lors qu'elle n'est plus encadrée. Le problème, c'est que l'humain ne supporte pas non plus les barrières. Et lorsqu'il finit par se rendre compte qu'il vit dans une cage, il se rebelle et recherche avidement une liberté aussi insensée qu'illusoire, qui ne peut la mener nulle part.

L'accord passé au tout départ était d'une simplicité folle. Mon plus vieil et seul ami décréta qu'il fallait leur laisser une chance. Une chance de corriger leurs défauts. Alors ce fut ce que nous avons fait. Des chances, l'Humanité en a reçu beaucoup. Beaucoup trop compte-tenu des réussites.

Une fois qu'une ère prouva qu'elle n'était pas digne de continuer d'espérer, alors les flammes de ce qu'ils finirent par nommer « Enfer » s'empara de leurs âmes et opéra une purification totale. Car tel était l'accord passé. Tout brûler, ou presque, pour laisser ceux qui avaient le cœur pur, reconstruire ce monde.

Et pourtant, même les humains aux cœurs purs à l'origine, finissent par s'avilir. Mais à cela, rien d'étonnant. Toutes les âmes sont pures de base. Absolument toutes. Je n'ai jamais pu y toucher réellement. Mais parfois, des évidences s'imposent. Des âmes d'une rare pureté qui avancent dans les méandres des ténèbres et de la corruption. Certaines âmes devaient accomplir de grandes choses.

C'est ce que l'Humain appelle « le Destin ».

Et c'est aussi une source de tragédie pour eux. Des histoires marquantes et poignantes, qui brisent le cycle habituel de l'existence. Ce destin, qui a mené les plus grandes joutes de l'histoire. Ce même destin qui nous a dressé l'un en face de l'autre.

Parce que lui voulait donner une plus grande chance aux humains.

Parce que je pensais qu'ils en avaient déjà fait bien assez.

Le point de non-retour fut à cet instant franchi, et jamais plus nous fûmes capables d'y retourner. Et même si l'avenir n'est probablement pas connu à nos yeux, il est déjà écrit. C'est aussi ce que l'on appelle le destin. Et c'est pourquoi, entre les armées de ce que l'on a appelé « L'Enfer » et de ce que l'on a appelé le « Paradis », une guerre sans fin avait éclaté, voilà maintenant des milliers d'années.

Se pose alors deux questions fondamentales. Qui représente l'Enfer ? Qui représente le Paradis ?

Si aujourd'hui encore, les sinistres sons des lames s'entrechoquant continuent de résonner, c'est simplement parce que la question n'est toujours par régler. C'est aussi pourquoi je suis appelé un Dieu auprès de mes troupes.

C'est aussi pourquoi je suis « Le Diable » auprès des ennemis.

En réalité, je n'ai pas encore de nom. Et cela ne me dérange guère. Parce que je l'inscrirais dans le marbre, une fois que l'Humanité et tout ce qui s'y rapporte finisse par disparaître.

C'est pourquoi mon chemin m'a conduit à accomplir les pires exactions connues jusqu'à présent. Et je ne regrette rien. Pas même d'avoir brisé l'existence de mes futures troupes. Leur existence dans cette ère n'aura que contribué à la salir. Le Salut passe par les flammes aujourd'hui. Et la purification également.

« Purification ».

Voilà l'un des titres donnés à une de mes fidèles qui a su garder un cœur pur tout en contribuant à la destruction de son ancien monde. Mais là encore, les points de vue divergent, pour raconter une seule et même histoire.

Et cette histoire a commencé il y a maintenant bien longtemps … quand ladite subordonnée n'avait même pas encore conscience du destin qui dictait chacun de ses actes. Elle appartenait déjà aux mains de « l'Enfer ».

CHAPTER 42 : WHITE SOUL

Yoko Shimomura — Sunset Waltz

Un village, d'une simplicité extraordinaire. Un village comme on en voyait d'autres, par dizaine. Mais à nos yeux, il revêtait d'une importance toute particulière. Tout simplement parce qu'il s'agissait de notre village. Le qualificatif était peut-être relativement exagéré. Nous étions simplement deux personnes qui vivions dans cet endroit, au même titre que tous les autres habitants.

À cette époque déjà, brûlaient les flammes de la guerre. Aucun être vivant ne semblait vivre assez longtemps pour dire précisément quand ce conflit planétaire avait commencé. Nous savions simplement qu'il existait dans ce monde, des forces qui se déchainaient. Mais globalement, nous n'avions pas eu à en souffrir terriblement.

Le soleil brillait joliment, dans les cieux. Il apportait une forme de chaleur et de sérénité à chaque habitant, comme s'il désirait que nous continuions à mener notre paisible existence, en ignorant volontairement tous les maux et le sang versé sur Terre. Et au final, nous le faisions très bien.

Actuellement, nous traversons le village, quelques sourires polis et bienveillants croisant les nôtres. Mon nom est Heisei. Le sien, Hakuryû. Nous sommes tous deux originaires de l'extérieur de ces murs. Mais nos parents respectifs sont morts bien avant que notre conscience ne puisse nous permettre de le comprendre. Et nous avons donc intégrés l'orphelinat local, où nous nous sommes rencontrés, et à l'intérieur duquel nous sommes devenus proches. C'est également là-bas que nous avons effectué de nombreuses rencontres, parfois éphémères, le temps que certains enfants soient adoptés. Hakuryû fut l'un des premiers à être arrivé ici. Cet orphelinat était dirigé par un couple de vieilles personnes, particulièrement aimables et attentionnées. Aujourd'hui encore, nous marchons dans cette direction, comme les deux derniers rescapés d'une génération d'enfants sans foyer, comme les deux enfants symboliques de ces humbles villageois.

« — Hakuryû. Prends le reste.

— Est-ce déjà trop lourd ? Je te pensais plus résistante.

— Prends-le, c'est tout. »

Il y a quelques années, l'orphelinat avait fermé ses portes. Nous y sommes restés, pour aider ceux qui nous avaient tant apporté. Un juste retour des choses, tel était le leitmotiv. Plusieurs fois, l'occasion fut donnée pour partir. Mais au fil des années, nous avions de toute façon grandis. Quitter cet endroit maintenant ne nous disait simplement rien.

Les locaux ne sortaient aucunement de l'ordinaire. Une maison à deux étages, comportant quatre chambres. Un modeste endroit en soi, mais à l'intérieur duquel on s'accommodait parfaitement. Lorsque nous étions plus jeunes, les enfants s'entassaient par cinq ou six dans une seule chambre. Aujourd'hui, l'endroit est pratiquement vide.

« — Prends-le, Hakuryû. Je suis fatiguée.

— Eh bien, je ne veux pas dire que j'ai actuellement les mains prises, mais c'est plutôt le cas en réalité. »

Hakuryû était un jeune homme brillant. Comme les autres orphelins, il partait dans l'école du village. Certes, les débouchés n'offraient qu'une faible chance de pouvoir devenir une personne importante, mais ses résultats parlaient pour lui. À côté de lui, je passais pour une fainéante. Mais à vrai dire, cette pensée n'était pas particulièrement fausse non plus.

Une fois arrivés, à savoir une vingtaine de mètres plus loin, je déposai le sac de cuir qui se trouvait sur mon dos pour le laisser au sol, en soufflant légèrement contre mon « frère ». Ce dernier afficha simplement un léger sourire presque satisfait. Je n'eus toutefois pas le temps de lui faire la moindre réprimande, étant donné que la porte s'ouvrit presque instantanément, laissant apparaître le visage bienveillant de notre « mère », madame Shinrei, une vieille femme à la chevelure désormais blanche, mais pourtant encore bien portante et pleine de vie.

« — Oh, les enfants ! s'écria-t-elle, enjouée. On se demandait où vous étiez passés !

— À vrai dire, le marché était particulièrement bondé aujourd'hui, déclara Hakuryû, en souriant gentiment. Et Heisei a voulu marchander pour le poisson.

— Ce vendeur voulait nous arnaquer, c'est tout, répondis-je, en croisant les bras et détournant le regard.

— Haha ! ricana l'hôtesse des lieux. Allez, donnez-moi ça ! Je vais cuisiner ça et nous allons avoir un beau repas ce soir !

— Je vais t'aider, déclarai-je, en fermant les pupilles. Je ne veux plus entendre parler de politique dans le salon.

— Ça c'est bien vrai ! renchérit la vieille femme.

— Vous exagére, répondit calmement Hakuryû. Nous nous tenons simplement au courant de tout ce qui se passe dans notre monde, je trouve cela naturel. »

Ceci dit, la séparation fut assez rapide. Mon « frère » rejoignit rapidement l'hôte des lieux dans le salon. Tous deux partageaient une vision relativement semblable de la vie : le Mal devait être lavé. Néanmoins, ils n'avaient aucunement la possibilité de faire apparaître concrètement ces pensées. Dans le village, la paix avait globalement toujours été dominante. Et les flammes de la guerre ne restaient que des murmures lointains, provenant de territoires pratiquement imaginaires.

Le dîner se passa encore une fois dans une humeur très conviviale, comme une véritable famille. Chacun avait des anecdotes à raconter, sauf moi. Je n'étais pas particulièrement friande de ce genre de choses, mais j'éprouvais pourtant une certaine joie à écouter les paroles des autres, dans un contexte si favorable.

Two Steps from Hell — Star Sky (Instrumental + Slowed)

Le soir venu, les deux plus âgés retournèrent dans leur chambre, pour dormir. Trop tôt pour nous, en revanche. Le soleil avait été remplacé par la lune au cours d'une nuit claire et d'un bleu profond. Nous étions tous les deux installés près de la fenêtre, côte-à-côte, éclairés par le feu de la cheminée, dans notre dos. Cela arrivait souvent que nous avions ce genre de moments, silencieux mais assez profond. Le regard porté vers le ciel, je remarquai rapidement une belle lumière. Une qui s'estompa, petit à petit, en traversant l'obscurité des cieux.

« — C'était une belle étoile filante, déclara lentement l'homme au regard pur.

— Oui.

— Tu sais, j'aimerais avoir le pouvoir de rendre les personnes heureuses.

— … Pourquoi est-ce que tu dis ça ?

— Tout à l'heure, sur la place du marché, j'ai entendu des histoires. Dernièrement, nous avons des personnes qui viennent des contrées éloignées. Elles auraient connu l'enfer de la guerre.

— Si tu le dis.

— Tu ne m'as pas l'air très réceptive tout ça, Heisei.

— Moi, toutes les histoires de guerre m'ennuient.

— Je le sais. C'est pourquoi il faudrait y mettre un terme.

— Tu penses encore rejoindre le front ? Tu es fou. Tu n'as aucune chance de survivre de toute façon.

— Pourquoi donc ? Dans le village d'Ërden, les campagnes de recrutement ont été lancées par les troupes de la Reine Zenrysa.

— Ërden est à plus de trois jours de marche … »

Il tourna son visage dans ma direction, avant d'esquisser un léger sourire et poser sa main sur ma tête.

« — Ne t'inquiète pas. Je ne compte pas partir non plus sans y réfléchir longuement.

— Tu penses que c'est ce qui m'inquiétait le plus ?

— Je sais … je ne vais pas t'abandonner. »

Un long silence s'en suivit.

Hakuryû ne m'a effectivement pas abandonnée. La campagne de recrutement de la Reine guerrière l'avait grandement intéressé. Mais il n'avait pas franchi le pas, et préféré rester à nos côtés.

Non, ce qui se produisit fut d'une toute autre nature. Une nature aussi sinistre qu'ironique. Comme si le destin lui-même avait déplacé les pions de l'échiquier, de telle sorte à ce que tout concorde pour que nos chemins se séparent. Hakuryû ne m'a pas abandonnée.

Mais moi, si.

Quand les flammes du malheur s'invitèrent dans notre village, la séparation de nos chemins fut brutale. Et aujourd'hui encore, je m'en souviens parfaitement …

Quelques temps après les événements narrés précédemment, comme un signe inéluctable du destin, les forces sombres du Bien et du Mal entrèrent en collision. Non loin de chez nous. Pour la première fois de notre histoire. Pour la première fois de notre histoire, nous fûmes capables de ressentir toutes les frissons d'une bataille, ne serait-ce que parcellaire. Comment aurais-je été capable de deviner, que les liens que nous avions tissés, disparaitraient en une seule heure, de cette façon ?

Cependant, une chose perdure … c'est la pureté de son âme. Hakuryû … pourrais-je affirmer qu'un être tel que toi me manque aujourd'hui ?

Aujourd'hui, tu es capable d'éclairer les cieux entiers de ta lumière. Mais es-tu capable de rendre les autres heureux ?

Je devine que la réponse ne pourra pas survenir si facilement. Cela dit … le jour de notre réunion approche. Il y a probablement des choses que l'on doit se dire, toi et moi …

« — Heisei. »

La voix calme et sereine de Lyrène tira la Cavalière de la Purification d'un étrange songe. Son homologue, qui portait l'échafaud du destin dans son titre, venait tout juste de se réveiller. Redressée et habillée à peine convenablement d'un tissu noir plutôt fin —pour le plus grand plaisir d'Haikyaku—, elle se dirigea doucement en direction de sa camarade pour lui remettre les idées en place. Ladite camarade cligna légèrement des yeux, en croisant les pupilles améthyste de la Cavalière du Destin.

« — Tu es réveillée, Lyrène. Nous devrions y aller. »

La femme à la chevelure ébène plissa légèrement son regard, alors que son amie venait de tourner les talons, pour partir en direction de la sortie. Très vraisemblablement, les choses pourraient se corser à l'avenir, et il n'y avait pas grand-chose à faire pour les deux autres Cavaliers.

« — Tu sais mon amour, les sentiments ne sont pas le propre des êtres humains. »

Bras croisés et adossé sur le mur, Haikyaku semblait plutôt satisfait de sa dernière réplique, qui laissa son interlocutrice totalement de marbre. Le sentier qu'ils arpentaient actuellement commençait à devenir plus sinueux qu'elle ne l'aurait imaginée …

« — Heisei saura se débrouiller, murmura-t-elle.

— Tu n'es pas d'un grand réconfort en tout cas, lâcha son interlocuteur. Je sais dans quels bras me réfugier quand je serai triste.

— Parce que tu penses qu'Heisei te réconfortera ? lâcha Lyrène, en arquant un sourcil.

— Oh non, du tout ! Vous êtes trop compliquées, vous les Cavalières ! Allez, zou ! Plus vite on aura fini, plus vite on pourra rentrer à la maison ! »


Dimension Royale — Base de la Brigade d'Expédition …

Ryu Kawasaki — What was created by God

Aizen Sôsuke.

Ce nom qui avait fait frémir la Soul Society, quelques années auparavant. Un être vil, qui avait presque fait tomber l'ordre établi. Le voici de nouveau qui contrecarrait les plans des Shinigamis. Affichant un sourire narquois habituel, qui éclairait un visage plus hypocrite que jamais, le brun détailla un à un, tous les êtres vivants se trouvant dans la pièce. Il n'eut toutefois guère le temps de réellement en profiter, avant que la voix désagréable et cynique de Kurotsuchi Mayuri, qui se tenait derrière la plupart des Shinigamis, ne retentisse.

« — Quelle surprise nous avons, lâcha le savant fou, un rictus déformant son visage. Voici donc celui qui se terrait aux côtés de son nouveau seigneur ? Moi qui pensais que tu ne sortirais jamais de ta cachette, me voilà particulièrement surpris.

— Oh ? répondit calmement l'intéressé, sans se défaire de son expression insolente. Serait-ce une provocation ? Bien tenté, mais toute aussi vaine.

— Et pourquoi ne pas évoquer la réalité ? Mes propos sont surtout réels.

— En parlant de réalité, pensiez-vous réellement être capable de gagner du temps d'une façon si grossière ? »

Mayuri plissa légèrement son regard. Cet homme sans manière continuait de son comporter comme un insolent despote, quand bien même il ne portait plus la couronne sur sa tête. Il fallait croire que les mauvaises herbes ne peuvent pas changer.

Les autres personnes présentes dans la pièce commençaient surtout à s'inquiéter. Rukia Kuchiki plissa légèrement son regard, sa main directement portée sur Sode no Shirayuki, prête à combattre même contre un adversaire de ce gabarit.

« — En effet, finit par déclarer Kurotsuchi Mayuri. Pourquoi ne pas en venir directement aux faits ? Que fais-tu donc ici, microbe ?

— « Microbe » ? C'est un concept intéressant que nous avons ici, sourit le détenteur de Kyôka Suigetsu. Cela dit, pour répondre à cette question … je suis ici pour une personne.

— Séria Alario, peut-être ? Comme tu le sens probablement, son pouvoir devient incontrôlable, mais tu te trompes surtout d'endroit.

— Je ne me préoccupe pas réellement de cette femme, bien que son pouvoir soit très impressionnant. Je suis ici pour une vieille connaissance. »

Son regard noisette se posa délicatement sur le frêle corps d'Orihime Inoue, située à quelques mètres plus loin. La jeune femme écarquilla immédiatement le sien, sa bouche s'entrouvrant de surprise. Par réflexe, Rukia Kuchiki se positionna juste devant sa camarade, son Zanpakutô étant désormais dégainé.

« — Hors de question de vous la laisser ! Siffla la petite Shinigami.

— Hélas, ce choix ne vous est pas offert.

Danse, Sode no Shirayuki !

— Allons … »

Une forte quantité de froid ne tarda pas à s'emparer de la pièce, faisant grelotter notamment Keigo, apeuré par l'évolution des événements, et surtout par l'irruption d'un visage familier dont il se serait bien passé. Rapidement, la lame blanche et pure du plus beau des Zanpakutô luit à travers l'obscurité, sous l'œil presque amusé de l'envahisseur.

« — Hakuren ! »

Une vague de neige violente s'écrasa en direction de l'ancien capitaine. Ce dernier plissa légèrement le regard devant cette tentative suintant le désespoir. Sans que la noble ne puisse y faire quoi que ce soit, son assaut fut immédiatement stoppé par la main gauche du renégat, qui continuait à afficher un arrogant sourire.

« — Inutile d'opérer une telle résistance. »

En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, Rukia fut projetée sur le mur à quelques mètres, frappée par un revers de la main du traître. Ce dernier venait de se déplacer à une vitesse redoutable, trop pour que la jeune femme puisse réagir convenablement …

« — Vous savez, j'ai la désagréable sensation que mon nom ne signifie plus grand-chose aujourd'hui, qu'il n'inspire plus aucune crainte. Et j'ai une envie particulièrement grande de changer cela. »

Devant ce triste spectacle, Kurotsuchi Mayuri leva les yeux au ciel, et fit rapidement un signe de tête à sa subordonnée, Nemu. Cette dernière hocha positivement la tête, avant d'emmener un petit peu plus loin, de force, les Shinigamis présents dans le secteur. Aizen devint alors plutôt silencieux, en observant simplement les agissements de cet être tout à fait surnaturel.

« — Comptez-vous m'affronter, Capitaine Kurotsuchi ?

— J'aimerais surtout comprendre pourquoi cette gamine écervelée vous intéresse autant, lâcha le scientifique, en tournant légèrement la tête sur le côté. Aussi loin que je m'en souvienne, le Diable peut soigner tranquillement sa propre armée, non ?

— Qui sait ? répondit calmement son interlocuteur, en avançant cette fois-ci dans sa direction. Je ne m'occupe plus tellement de tous ces détails à vrai dire.

— Ah oui, j'oubliais, ricana soudainement Mayuri, en dégainant son Zanpakutô. Tu es devenu un sous-fifre aujourd'hui. Bankai. »

Le sol se mit légèrement à trembler, alors qu'une fumée verdâtre s'empara intégralement des environs. Lentement, une forme bien connue au sein des armées du Gôtei 13 se fit visible, celle de la créature engendrée par ce pouvoir si versatile :

« — Konjiki Ashisogi Jizô.

— Je vois. Cette chose est toujours aussi peu esthétique.

— Et tu as toujours cette manie à ne pas vouloir répondre aux questions, visiblement. Je suppose que capturer cette fille servira à nous désorganiser. Ce n'est pas un mauvais coup. »

L'assaut fut immédiatement donné. La chenille à tête de nourrisson poussa son hurlement strident avant de fondre directement sur celui qui avait jadis rassemblé la puissante Espada. Conformément aux attentes de son adversaire, cette simple attaque physique et frontale ne lui ferait pratiquement aucun dégât. Plus grave encore, Aizen ne se contenta pas d'utiliser son shunpô pour éviter le coup : des lumières jaunes explosèrent tout autour de la créature du Capitaine Kurotsuchi, avant de l'enfermer.

« — Hmpf. Le Rikujôkorô ? Je m'attendais à un sort plus sophistiqué de la part d'une si grande bouche. »

Sous l'œil intéressé de son adversaire, les pieux de lumière retenant Konjiki Ashisogi Jizô prirent une teinte jaunâtre … avant de commencer à fondre ?

« — Intéressant. Il semblerait que le corps de cette chose soit constitué d'acide ? Voilà qui rend les choses plus amusantes.

— Que veux-tu, le progrès n'attend pas avant de se mettre en marche. En tout cas, tu commences à me déranger. »

D'un geste assez brutal, le savant fou ordonna à son monstre de lancer une nouvelle attaque : une buée violette jaillit depuis ses mâchoires acérées, promettant d'empoisonner quiconque aurait le malheur d'inhaler ce dangereux souffle. La cible ne bougea pas réellement, laissant venir vers elle les doses importantes de toxine déversées par le Bankai de Mayuri. Ce dernier ne semblait d'ailleurs guère convaincu par l'évolution de la situation.

Certes, Aizen Sôsuke avait toujours montré une agaçante nonchalance, quelle que soit la situation. Mais en l'occurrence, Nemu avait mené les autres en dehors de la pièce, dans le but de mettre Inoue Orihime en lieu sûr, ou tout du moins, hors de la portée de cet infâme scélérat. Alors, cette suffisance qu'il affichait traduirait simplement la confiance qu'il avait en ses capacités ?

Cette confiance ne tarda pas à se manifester d'une manière différente, dès lors que Kyôka Suigetsu se planta dans le sol, libérant une forte dose d'énergie, repoussant dans tous les environs, le poison déployé par le Capitaine Kurotsuchi, qui recula sur quelques mètres.

« — Qu'y a-t-il, Capitaine Kurotsuchi ? Je vous sens un petit peu perplexe vis-à-vis de la situation, et je dois dire que cela me surprend.

— Oh ? Tu m'en vois ravi, lâcha d'un ton sarcastique le Shinigami en question. Tu n'as pas encore gagné ce petit round, je te signale.

— Mais ça ne saurait tarder. »

En parlant, le brun se retrouva brutalement juste dans le dos de son adversaire, sans que ce dernier ne puisse le suivre du regard. Écarquillant vivement le regard, Mayuri se retourna immédiatement pour chercher à le lacérer de son Zanpakutô, mais ne trancha alors que le vent. Lorsque de nouveau, la voix de Sôsuke Aizen retentit, elle provenait alors de derrière lui.

« — Vos petits gadgets se sont visiblement améliorés, Capitaine Kurotsuchi. Mais votre marge de progression, elle, qu'en est-elle ?

— Tss, tu commences à m'agacer, petit insolent ! »

Konjiki Ashisogi Jizô poussa un nouvel hurlement de rage, avant d'ouvrir largement ses mâchoires et chercher à les refermer sur sa proie. La bête traversa même directement le sol dans son offensive, libérant une forte dose de poussière dans son élan. Mais rapidement, Mayuri se rendit compte de l'inefficacité de sa dernière tentative, dès lors que cette insupportable voix retentit de nouveau.

« — Avez-vous envisagé dans vos petits plans que mon objectif est déjà accompli ?

— Pardon ?

— Oh, il semblerait donc que non. »

Le scientifique plissa son regard. Quoique cet abruti cherche à accomplir, il semblerait que ce soit en partie réussi … ? L'attention du Shinigami ne tarda néanmoins pas à être captée par autre chose : et pour cause, le sol venait de subir une terrible secousse. Aizen ferma lentement les paupières.

« — Je dois admettre que cette Séria Alario est intrigante. »

Bleach TYBW OST — Torn Apart (Heavy Metal)

Plus loin, ladite Séria continuait de faire face au dangereux Fukuromen. Cela dit, ce qui la faisait actuellement souffrir davantage concernait surtout son propre pouvoir. Pouvoir qui la consumait de plus en plus. Elle voyait désormais clairement dans le noir, comme en plein jour.

Et pourtant, sa vision du futur n'avait jamais été aussi floue. Son cœur s'emballait à toute allure. Elle devait absolument garder le contrôle. Ne pas tomber dans la folie.

Pas encore … ! Elle avait déjà traversé une longue période de souffrance à cause de ça … alors … !

Son ennemi, lui, venait de perdre un bras, mais sans exprimer la moindre sensation de douleur. Il continuait simplement de l'observer, d'autant plus que le membre coupé revenait progressivement. Et l'émissaire des ténèbres ne tarda pas à disparaître juste dans le dos de sa cible, qui dégageait une impressionnante quantité d'énergie ténébreuse.

Le sonido fut rapide. Séria parvint à le suivre du regard, et la lame sombre du Hollow se stoppa contre l'épée démoniaque de la Shinigami : le contact brutal provoqua de nouveaux remous. La balance penchait pourtant en faveur de la bleutée. Fukuromen recula de plus en plus, avant que dans une sombre explosion, le Hollow fut projeté à l'autre bout de la pièce.

Quelle erreur … mais quelle erreur de l'avoir libéré … !

Ce premier coup ne suffit pourtant pas à se défaire totalement de cette créature. Jaillissant des décombres, Fukuromen fusa à toute allure sur son ennemie, ses yeux brillants d'un éclat rougeoyant assez étrange. Et rapidement, Séria remarqua que son corps ne lui obéissait plus de la même façon … ? Elle ne parvenait plus à bouger ses membres, complètement paralysée ?!

Et Fukuromen s'approchait à toute allure. Son arme sombre traversa l'espace séparant les belligérants, avant d'être freinée par un tourbillon sombre, entourant directement « l'élue » du Roi Démon. Une bourrasque sombre emporta de nouveau le Vasto Lorde, qui se posa plus loin, la tête légèrement baissée, et le corps recouvert de quelques égratignures.

Essoufflée, Séria parvint enfin à reprendre le contrôle de son corps. Il semblerait que ce monstre puisse momentanément paralyser ses cibles … et au vu de la vitesse à laquelle il se déplaçait, c'était probablement une véritable arme létale. Si elle ne disposait pas des pouvoirs libérés de Kokuô Dakuryû … elle serait probablement déjà morte.

La Shinigami ne resta guère longtemps dans ses songes : rapidement, un puissant Cero fut tiré par Fukuromen, arrachant des morceaux du sol se trouvant en-dessous de lui, pour foncer sur elle. En guise de réaction, le sabre de Séria s'abattit violemment, et parvint —au bout de quelques secondes— à trancher l'attaque de cette créature. Créature qui en avait profité pour disparaître, juste à côté d'elle ?!

Cette fois-ci, un Bala fut tiré à bout portant, et une vive douleur s'empara de la jeune femme, qui n'avait pas pu l'éviter à une distance si restreinte. À cette douleur s'en ajouta une autre, comme une pression immense qui écrasait aussi bien son corps que son âme. Elle souffrait. Elle voulait que tout s'arrête, maintenant. Sauf qu'évidemment, ni son adversaire du jour, ni son ennemi intérieur, ne semblaient du même avis.

Un violent coup de pied fracassa sa côte, alors qu'elle s'envolait directement sur le mur, à quelques mètres de là. Le Hollow du Diable s'avançait, face à elle. Ses yeux ne traduisaient rien sinon la mort elle-même. Comme si les Shinigamis ne pouvaient que finir dans les entrailles de cette dernière. Qui plus est, une sensation particulièrement désagréable vint se greffer dans l'esprit de la Brigadière : actuellement, elle ressentait l'énergie d'un homme. L'énergie d'un homme qui semblait particulièrement puissant.

Se battre contre ce démon ne suffirait pas. Encore moins, dès lors qu'une flopée d'autres ouvertures apparaissaient.

« — Des gouffres … ? »

La situation devenait particulièrement ingérable. Si l'Enfer lui-même faisait irruption au sein de cette base … il n'y avait aucun espoir à avoir !

« — Tu devrais penser à ce qu'il se passe maintenant. »

Les yeux de la concernée se teintèrent d'une atroce douleur, alors qu'elle posa un genou au sol. Sous l'œil attentif du Hollow en face d'elle, la femme à la chevelure bleue poussa de véritables râles de douleur, tandis que l'énergie autour d'elle s'emballa littéralement, menaçant de détruire le secteur avoisinant. Les murs tombaient de plus en plus, pendant que le sol se faisait déchirer par l'énergie ambiante.

Le sabre démoniaque chuta sur le sol, Séria se prenant la tête à deux mains, réprimant toutes les pensées négatives. Fukuromen leva sa main libre, pour déclencher un puissant Cero.

« — On ne peut pas résister à mon pouvoir, Séria. Tu devrais en être consciente. »

Le choc entre la Shinigami et l'assaut du Hollow fut interrompu, par une barrière ténébreuse qui s'agrandit, avant d'emporter tout le secteur. Le Vasto Lorde des Enfers recula sur quelques mètres, mais encaissa plutôt bien le choc. En un rien de temps, il se décida à une nouvelle attaque, qui promettait cette fois-ci de s'avérer sanglante. Traversant le rideau de ténèbres assez rapidement, il parvint littéralement à planter sa cible, en plein ventre.

Le regard de cette dernière se figea légèrement, alors qu'elle se fit irrémédiablement plaquer sur le sol, l'arme du Hollow s'enfonçant aussi bien dans sa chair que dans le sol en-dessous d'elle.

« — Que se passera-t-il si tu venais à mourir ? T'es-tu déjà posé cette question ? »

Passée ce moment de flottement et de souffrance combinée, Séria plaça directement ses mains sur la lame tranchante du Hollow, avant de la retirer de son corps.

Mais l'effort fut également brutalement interrompu, par une nouvelle douleur indicible, qui manqua de charcuter son esprit.

« — Ne t'en fais pas. Je ne te laisserais pas mourir, souffla la voix rauque du démon, en elle. Cependant, je te laisserai souffrir suffisamment pour que tu perdes ton esprit … et là, j'imagine que tu sais ce qu'il t'attend. »

Oui, là, elle le savait pertinemment. L'énergie qui débordait excessivement de son corps était là en train de la détruire. Sans qu'elle ne le comprenne réellement, sa poigne faiblit, et de nouveau, l'épée pénétra à l'intérieur de sa chair pour lui accentuer une sensation de souffrance déjà particulièrement importante.

Les battements de son cœur continuaient, à vive allure. Bientôt, son esprit ne pourrait plus repousser celui de Kokuô Dakuryû. Bientôt, elle serait de nouveau une ennemie des Shinigamis … elle ne pensait pas mourir. Mais ce Fukuromen participerait indéniablement à lui faire subir un châtiment infiniment plus cruel. Était-ce … la raison de son arrivée … ?

Doucement, les paupières de la jeune femme se fermèrent. Elle abandonnait … ? Durant tous ces siècles, elle avait gagné énormément en pouvoir.

Mais elle restait visiblement … toujours aussi faible qu'à l'époque.

Désolée … je ne suis pas du tout … la « Shinigami la plus puissante de la Brigade d'Expédition … » … c'est même tout le contraire.

Un son nouveau vint pourtant faire changer les choses. Une lueur blanche, qui irradiait légèrement ses yeux. Une ombre venait de percuter violemment le Hollow … ? Entouré d'une aura blanche et bleue … il s'agissait … d'une technique connue.

Le Ransôtengai.

Kurosaki Ichigo. Apparemment, il était loin d'être au meilleur de sa forme et pourtant … il venait de se jeter dans cet océan de pouvoir négatif. Était-ce réellement raisonnable … ? Séria plissa légèrement son regard. La lame du Vasto Lorde ressortit de son corps, du sang appartenant à ce monstre giclant au passage dans toutes les directions.

« — Getsuga Jûjishô … ! »

Une croix de lumière surpuissante balaya momentanément les ténèbres. Comme un signe d'espoir, faible mais toujours présent. De nouveau, une secousse fit trembler l'édifice, mais cette fois-ci, elle changeait de nature.

NEXT CHAPTER : THE RED EYES OF DESPAIR

Les coulisses du Chapitre — « Kensei Muguruma tenté par … la yourte. »

Ichigo Kurosaki : Un yaourt ? Danone ou Yoplait ?

Kensei Muguruma : Une yourte, pauvre con !

Ichigo Kurosaki : Pff, c'est quoi ce mot inventé ?

Ishida Uryû (remet ses lunettes) : Techniquement, tous les mots ont été inventés.

Kensei Muguruma : Vos gueules ! Je suis mort dès le début de la fiction, et on entend enfin parler de moi, alors laissez-moi savourer cet instant !

Ichigo Kurosaki : Getsuga … Jûjisho.

Kensei Muguruma : Tu te sens plus ou quoi ?!

Ichigo Kurosaki (fin sourire) : Ransôtengai. Je suis un Quincy. Le dernier Quincy.

Ishida Uryû (s'étrangle) : KUROSAKI !

Ichigo Kurosaki (sourire confiant) : Getsuga … Jûjisho.

Kensei met un coup de poing à Ichigo.

Mais celui-ci l'évite !

Ichigo Kurosaki : C'est ce que j'appelle … le shunpô.

Kensei décide de se barrer.

Yamamoto Genryûsai : Quoi ?! Tu veux quitter définitivement le Seireitei ?

Kensei Muguruma : Ouais. Sur Amazon l'autre jour, j'ai pu commander une yourte. Et comment pourrais-je rester ici alors qu'un vaste monde m'attend ? Je dois la tester.

Yamamoto Genryûsai : Ok.

Kensei Muguruma : … Hein ?

Yamamoto Genryûsai : Quoi ? Tu t'attendais peut-être à ce que j'essaie de te retenir ?

Kensei Muguruma : Un peu quand même. Mais … merci de comprendre mes motivations et de les accepter.

Yamamoto Genryûsai : HA ! Ne soit pas stupide. Je m'en fous juste que tu partes. T'es con ou quoi ?! T'as cru que t'étais un capitaine important ou quoi ?

Kensei Muguruma :

Plus tard (et ailleurs …)

Ichigo Kurosaki : Getsuga … Jûjisho.

Rukia Kuchiki : Ichigo. Tu pourrais arrêter s'il te plaît ?

Ichigo Kurosaki : Ok. Rukia, c'est quoi une yourte ?

Rukia Kuchiki : Une tente. Pour les voyageurs. C'était euh … (lit une page wikipédia) très utilisée par les personnes orientales.

Ichigo Kurosaki (regarde par la fenêtre) : Hé, Kensei est en train de se barrer avec un gros sac sur le dos.

Rukia Kuchiki : D'accord mais je dois en dire quoi ?

Ichigo Kurosaki : Une chose. Getsuga … Tenshô.

Du côté de Kensei …

Kensei Muguruma : Sans amis ni famille … Je marche seul. Ouais … j'ai besoin de personne. Je vais marcher tranquillement avec ma yourte et survivre.

Visiblement très pressé, Kensei installe sa yourte et prend place dedans. Des rires se font entendre par la même occasion.

? : Getsuga … Jûjisho.

Une croix en forme de lumière explose, et se dirige à toute allure vers la yourte de Kensei … !

Kensei Muguruma : JAMAIS !

Kensei se jette pour protéger sa yourte.

Kensei Muguruma : Ichigo, enfoiré … ! Qu'est-ce que tu crois faire … ?

Ichigo Kurosaki : Je n'aime pas les yourtes, je préfère les yaourts. Et je ne compte pas te laisser t'enfuir du Seireitei … sache-le. Je suis là pour exécuter quelqu'un … et ce n'est pas toi.

Kensei Muguruma (yeux écarquillés) : Tu es là … pour ma yourte ?!

Ichigo Kurosaki (sourire cruel) : Exact. Je suis là pour mettre fin à son existence, aussi pitoyable fusse-t-elle. Et si jamais …. Tu tentes de t'y opposer … alors je n'aurais pas d'autre choix que de t'éradiquer avec.

Kensei Muguruma : MONSTRE !

Ichigo Kurosaki : Moi ? Mais pas du tout …. Je suis … un Quincy.

Kensei Muguruma : GOD HAND CRUSHER !

Ishida Uryû : Et toi c'est quoi ? Roulette ? Pff … c'est trop débile votre truc.

Ichigo Kurosaki : TA YOURTE EST VAINCUE !

Un cataclysme se produit. Dans un vent de désespoir et de destruction.

Mayuri Kurotsuchi : Nobody knows who i really am. I never felt this empty before.

Dans ce déchaînement de poussière et de sang …

Ichigo Kurosaki : Souhaites-tu toujours poursuivre le combat ? Pourquoi verser toujours plus de sang ?

Sado Yasutora : Parce que comparé … aux flots de sang et de larmes versés par Rukia et Renji … notre sang ne coulera jamais assez !

Chad fait brûler son énergie et s'élance vers Ichigo.

Ichigo Kurosaki (pensées : Oh moi j'y comprends plus rien hein.)

La yourte : Le prochain chapitre se nomme The Red Eyes Of Despair.