Résumé du dernier chapitre : Alors que le combat fait rage entre un Aizen qui prend la forme finale de son Hogyôku et un Ichigo déterminé à l'éliminer, Haschwalth se tient prêt à débuter un rituel pour réveiller son dieu : Kokuô Dakuryû …
Pendant ce temps, Hakuryû apparaît devant les trois Cavaliers du Diable et parvient temporairement à les sceller, à l'aide d'une combinaison avec Sakae …
BLEACH — THE DARK AGES
Des flammes.
Encore des flammes. Alimentées par un sentiment insondable de terreur, elles crépitaient inlassablement.
Tout fut si soudain. Certes, nous n'étions pas ignorants. Nous savions ô combien la possibilité d'un conflit sanguinaire pouvait éclater. Nous savions ô combien pesait sur notre village une menace d'extinction. Mais comment nous en vouloir, d'être pris de court ? Jamais cette contrée isolée et paisible n'avait souffert de pareils maux.
Quand bien même tous les voisins pouvaient brûler sous les flammes de la guerre, aucun de nous n'imaginait subir pareil sort. Il s'agissait probablement d'une impression candide et probablement stupide. Une impression d'éternité. Que notre famille pouvait perdurer ainsi, dans une harmonie immuable, hors d'atteinte du temps lui-même.
N'était-ce pas l'essence même du Paradis ?
Et pourtant, le revirement fut brutal. Par une journée de printemps qui démarrait sans grand chamboulement. Une collision violente pourtant, se produisit. Les forces de la Reine Guerrière, Zenrysa, désiraient enrôler des troupes pour lutter contre les forces de l'Enfer, porteuses du même espoir. Quel camp détenait la bonne réponse ? À titre personnel, j'avais déjà depuis longtemps quelques vues sur cette armée, qui affirmait défendre l'idée d'un Paradis menacé. Mais pour autant, je n'ai guère effectué de pas dans leur direction. Cela n'allait jamais plus loin que du simple renseignement.
Parce que j'avais une famille. Un « père », une « mère », une « sœur. » Des mots simples ne suffiraient pas à transcrire les liens nous unissant. Mais pourtant, alors que je les imaginais intangibles, ils furent annihilés. Annihilés par quelque chose que nos esprits avaient évacué trop tôt : la Mort.
Par un concours de circonstances plus banal qu'autre chose, je ne me trouvais pas avec les miens au moment où le premier grondement retentit. Qui avait orchestré l'attaque ? Chaque camp se renverrait probablement la faute. Mais au final, cela n'importait pas énormément. Au moment des faits, je ne me posais guère ce genre de considérations. Non, je me hâtais simplement. Je me hâtais dans le sens contraire du vent, de celui des habitants, qui fuyaient feu et larmes.
Parce que c'était dans cette direction que ma famille m'attendait, m'appelait. C'était pour eux que mon cœur s'accélérait, s'emplissait d'une peur primaire, qui écrasait totalement celle qui menaçait ma propre existence.
« — Attendez-moi … ! »
Pendant quelques temps, tout autour n'avait plus la moindre signification. De l'orphelin ayant perdu ses parents et qui implorait de l'aide, de la femme blessée recherchant son enfant, du vieil homme incapable de fuir seul … toutes ces vies ne m'intéressaient plus. Pas plus que mon idéal de rendre heureux les individus autour de moi.
Non, à cet instant précis, mon âme vibrait d'un égoïsme profond, dicté par mes craintes. Et aujourd'hui encore, je ne le regrette pas. Peut-être cela pourrait être perçu comme une forme d'hypocrisie. Mais comment pourrais-je faire passer le bonheur des autres, avant celui de ceux que j'aime ? Pour un être humain, cela ne semblait aucunement être possible.
Mais avant de parler d'un quelconque bonheur, encore fallait-il être capable de le voir. Parce que le décor apocalyptique qui brûlait dans les alentours n'invitait pas à de pareilles prétentions. Plus rien de familier. Juste des ruines macabres, entachées par le rouge ardent des flammes et du sang.
Et enfin, « notre maison » …
Elle ressemblait à toutes les autres. Écroulée sur elle-même, ensevelie par des flammes brûlantes. Sans réfléchir outre-mesure, je passais à travers la porte de bois. À gauche, à droite, il n'y avait rien, sinon un chaos indescriptible et ardent. À l'étage, mes pas pressés me conduisirent irrémédiablement vers la porte de la chambre de mes « parents ». Parce que c'était là-bas que j'entendais des voix.
« — Père ! »
Animé d'un fol espoir de les retrouver tous en vie, et de sortir de cet Enfer, j'accourais.
« — Mère ! »
Les marches me parurent nettement plus longues qu'à l'accoutumées, alors que je les franchissais en sautant pratiquement.
« — Heisei ! »
Et enfin, j'arrivais jusqu'à la porte. Sans réfléchir outre-mesure, alors que les battements de mon cœur faisaient vibrer ma poitrine, je ne m'arrêtai pas dans ma course, et la porte finit par tomber. C'est alors que j'assistai à la scène qui fut gravée dans mon cœur le plus longtemps, hantant régulièrement mes nuits les plus tourmentées.
Les deux corps méconnaissables de ceux qui avaient accepté dans leur foyer, comme leurs enfants.
Heisei, inconsciente sur le sol.
Et cette personne. Cette personne au regard améthyste et froid.
Ce jour-là, je ne réfléchis plus sur la nature du Bien et le Mal.
Ce jour-là, le Destin m'avait subtilisé tout mon bonheur.
Ce jour-là, j'ai décidé de ne jamais revivre de pareilles tragédies.
CHAPTER 59 : HUMANS & GODS
Quelques instants après cette effusion de lumière ayant porté son chant sur l'ensemble du secteur, ne restait plus que d'étranges sceaux lumineux, brillant dans les cieux. Trois points vers lesquels le dieu de lumière, Hakuryû, jeta son regard. Un regard empli d'une once de mélancolie, pétillant silencieusement derrière ses iris purs.
« — Retourne auprès de moi, Hakuryû. Tu ne devrais pas être en mesure de combattre dans l'immédiat. Tu dois déjà utiliser trop d'énergie pour maintenir la Barrière, et il y a maintenant ces Portes. »
La déesse de la Destruction disait vrai. Avec autant d'énergie déployée dans les environs, la perspective de mener des combats convaincants s'avérait improbable, trop pour en prendre le risque. Son subordonné ferma lentement les paupières, avant de tourner les talons.
« — À vos ordres, Sakae-sama. »
Ladite déesse portait son propre regard sur cet horizon sombre. Une nouvelle étape décisive venait d'être franchie dans cette guerre. Emprisonner les Cavaliers, même temporairement, devrait être suffisant pour mener une offensive de grande ampleur contre les Shinigamis. Il ne fallait pas flancher, pas maintenant.
« — Si je vois juste … les Shinigamis lanceront une attaque contre notre Empire, maintenant que les Cavaliers sont temporairement hors-course, murmura-t-elle, doucement. Ma Légion Noire … il sera bientôt temps de se déployer. L'Enfer a encore des forces, les créatures démoniaques envoyées en sont la preuve. Que les fantassins neutralisent au mieux leur avancée. Quant aux plus hauts gradés … déployez-vous, aux coins de l'Empire, là où les Shinigamis seront les plus à mêmes de vous attaquer. Je ne vous demande pas de vous sacrifier et de périr. Cette tâche est dangereuse … ne les sous-estimez pas. Mais en tant que Reine, je vous l'ordonne : éliminez-les, et comblez-moi de fierté. »
Le message devait passer. Mais les mots pouvaient-ils seulement suffire ? Un affrontement entre les Shinigamis et la Légion Noire devenait inévitable. Tous deux désiraient reconstruire un monde de paix. Mais le point de non-retour ayant déjà été franchi longtemps auparavant, un autre scénario qu'une guerre violente ne pouvait être envisagé.
« — Apparemment, les trois Cavaliers sont scellés dans ce qui semble être une dimension alternative. »
Akane Honkyô se mordait doucement les lèvres. Doucement, elle entendit son cœur battre plus rapidement derrière sa poitrine. Les légionnaires de Sakae avaient facilité la tâche, sans aucun doute. Dorénavant, il fallait en finir avec eux assez rapidement pour espérer passer à autre chose.
« — Fuyuki, mets-moi en communication avec la base entière.
— À vos ordres …
— … Comment évolue la situation de Kurosaki Ichigo … ?
— Il continue de combattre Aizen Sôsuke dans le Nouveau Monde. La bataille ne semble pas être achevée.
— … Je vois. Donne l'ordre à Rukia Kuchiki de le rappeler dès que possible. Nous allons lancer une attaque massive contre la Légion Noire.
— La communication avec tout le monde est maintenant opérationnelle. Vous pouvez même en informer Rukia Kuchiki.
— Je vois. Shinigamis … écoutez-moi. Les trois Cavaliers du Diable ont été scellés. J'ignore combien de temps est-ce que cela va durer. Mais nous devons en profiter pour nous attaquer à la Légion Noire. Ses plus puissants membres sont en train de sortir du champ de force. C'est une provocation claire de Sakae. Mais nous n'avons pas le choix que d'y répondre. N'essayez pas d'affronter la déesse. Nous visons aujourd'hui la colonne vertébrale de son empire. Nous visons les Généraux et les Valkyries … Déployons-nous. Déployons-nous pour rêver de l'avenir. »
Globus — Crusaders of the Light
Fuyuki garda un profond silence, dans le dos de sa supérieure. Toutes deux se trouvaient seules dans la pièce, tous les autres se préparant d'une façon ou d'une autre à une étape plus que décisive pour la suite des événements. Partout, ils se préparaient.
« — Tch. C'est pas trop tôt. »
Zaraki Kenpachi, assis sur le lit de sa chambre, se craqua légèrement la tête. À ses côtés, Yachiru Kusajishi affichait une mine relativement neutre, compte-tenu de son tempérament habituel. Le géant se saisit du Zanpakutô présent sur son lit, avant de le porter à son dos, pour finalement se diriger vers le seuil de la porte.
« — Allons-y, Yachiru.
— Oui ! »
Loin, à bien des kilomètres de là, les troupes de l'empire se préparaient elles aussi. Le visage fermé, Gunther marchait silencieusement dans les couloirs du palais. La voix de sa déesse suffisait à tracer un chemin pour la victoire. Il n'y avait aucune autre alternative. Son armure fin prête, et son pouvoir plus puissant qu'il ne l'avait jamais été, le Général se tenait prêt à un nouvel affrontement, plus violent que jamais.
« — Kasen. Rassemble toutes les troupes. Aujourd'hui nous triompherons au nom de la déesse. »
L'intéressé conservait un silence assez révélateur de sa personnalité, avant de fermer les yeux et d'hocher positivement la tête, et de se diriger vers les casernes où résidaient le gros de l'armée.
Le chemin de la déesse était toujours le meilleur.
Dans le territoire des Shinigamis, Hitsugaya Toshirô commençait à trouver le temps long. Adossé sur le mur, les bras croisés, en compagnie de son ancienne lieutenante, le jeune Shinigami finit par ouvrir les yeux, lorsqu'enfin, la porte métallique s'ouvrit, laissant apparaître une ombre qu'il connaissait excessivement bien.
« — Gin ! Alors ?! s'enquit directement Rangiku, en venant en face de lui.
— Tu ne vois pas ou quoi ? Je suis Gin, la jambe d'acier. Ou Métal-Gin. Plus puissant que l'original.
— Eh bien, quel patient ennuyeux … se lamenta une autre voix, celle de Mayuri. Cette jambe de substitution est évidemment de bonne qualité, mais ne remplacera jamais la vraie. N'imaginez pas être plus rapide qu'auparavant, c'est le contraire.
— Oh.
— Peu importe, coupa la voix de Toshirô. Tu n'auras pas d'autre choix que de combattre maintenant. Comme nous tous. »
Aujourd'hui, choisir est un luxe qu'ils n'avaient pas.
« — Hey … Ranny … je suis un peu fatiguée, moi.
— Hmpf. Reste ici tu ne t'es pas remise dans ce cas-là. »
La Générale de l'Ombre, dompteuse de démons, se rhabillait convenablement pour reprendre sa tenue habituelle, principalement caractérisé par son long manteau noir, un tantinet différent de celui que portaient classiquement les différents membres de la Légion Noire. Une fois ses mitaines enfilées, Rân se retourna vers sa proche amie, toujours allongée sur le lit, et esquissa un fin sourire.
« — Tu nous rejoindras plus tard, si tu le désires autant, lâcha-t-elle, avant de se diriger vers la sortie de la chambre. Je vais écraser ces Shinigamis, et sans qu'ils ne puissent avoir un quelconque espoir, cette fois.
— Tu es tellement arrogante que tu finiras par le regretter.
— … Dit-elle après avoir manqué de peu la mort en jouant trop contre Grimmjow Jaggerjack. Ricana son interlocutrice, en quittant finalement la pièce. »
De toute façon, cette fois-ci, sa cible avait déjà été choisie. Arpentant tranquillement ce long couloir menant aux quartiers de ses troupes, la Générale jeta un coup d'œil à cet horizon sombre. Vraiment la scène parfaite pour le prochain acte.
Chez l'ennemi, l'appréhension se trouvait également assez grande, mais quelque peu différente. Séria Alario venait de se poser dans la cabine d'un navire en partance pour cet horizon belliqueux et sanglant, en affichant une mine excessivement grave pour qu'elle soit naturelle. Évidemment … rien ne pourrait se passer comme convenu. Mais n'était-ce pas l'essence même d'un conflit ?
« — Alario-san, retentit la voix d'Ukitake Jushirô. Le capitaine Shiba est de retour.
— … Entendu. J'arrive. »
Même les chemins les plus sombres, même les chemins les plus désespérés, comportaient une once d'espoir. Alors pourquoi ne la voyait-elle toujours pas ?
« — Shinigamis … »
Les yeux rivés vers l'horizon, les mains frissonnant au même rythme que son âme, la Valkyrie Kahra se retenait de déclencher inutilement certains de ses pouvoirs. Pourtant, son sang et son cœur vibraient à cette idée. Le futur devait être écrit par la plume de l'empire.
« — Karen … attends encore un petit peu. Tu auras bientôt le droit de revenir. »
Le vent sombre soufflait. Celui qui annonçait les tragédies, les désastres. Mais dans quel sens le faisait-il ?
« — Shunô, Kirio, Taikai … il faut que je vous demande quelque chose d'important. »
Réunie dans la salle de contrôle, la Garde Royale conservait un silence. Akane Honkyô baissa légèrement le regard, avant de lâcher un léger soupir.
« — Les trois Cavaliers du Diable ne seront pas enfermés éternellement … une fois qu'ils seront sortis … ils viendront inexorablement empiéter sur notre plan. Si jamais cela devait arriver … tout ce qu'on a préparé n'aura servi à rien.
— Alors on devra les retenir. »
Kirio Hikifune avait été presque cassante dans son ton. Ses collègues lui lancèrent un regard lourd de sous-entendus, mais personne ne déclara quoi que ce soit d'autre. L'intéressée ferma lentement les yeux, avant de se retourner.
« — Ne t'en fais pas. Ce sera fait, murmura-t-elle, en quittant les lieux. »
Shunô Kaminari, mains dans les poches, laissa échapper un vague soupir.
« — Y'avait que nous pour se charger d'eux, de toute façon.
— On échange ? proposa Taikai Meirô. J'ai aucune envie de revoir cette femme.
— Pas question, lâcha le blond, en se mettant en route. J'ai plus d'un compte à régler avec ce type. »
Dans le couloir, d'autres âmes inquiètes erraient. Pendant quelques instants, la Garde Royale n'eut guère l'impression de les apercevoir. Que ce soit l'air plutôt sérieux de Shinji Hirako, celui inquiet d'Hiyori Sarugaki, ou le masque de froideur de Kuchiki Byakuya … rien de tous ces visages ne lui faisaient oublier celui qu'elle devait éradiquer. Celui contre lequel ses péchés devaient être soignés.
« — Capitaine Hikifune … murmura Hiyori, en baissant les yeux. »
Mais pas qu'une simple histoire de vengeance. C'était également le moment d'ouvrir une voie pour le futur.
« — Höder-sama, les troupes sont prêtes à l'affrontement. »
Velgrîn, légionnaire de haut rang, devait profiter de cette perspective de conflit pour regagner son honneur, entaché lors des derniers événements. Son supérieur, lui, restait de marbre, assis sur son bureau, à boire du thé. Ce spectacle dura quelques secondes, avant que le plus violent des Généraux ne lève la tête.
« — Tu attendais peut-être quelque chose de ma part ? Disparais pour l'heure. »
S'incliner respectueusement et partir. Il n'y avait pas d'autres alternatives. Regagner du crédit sur le champ de bataille ou périr, tel était le leitmotiv qui dictait ses gestes dorénavant. Une fois en dehors des locaux de son cruel supérieur, le regard de Velgrîn s'égara temporairement sur une scène qui lui paraissait presque inconnue.
« — Je t'ai dit que j'allais très bien m'en sortir, Nee-chan, déclara calmement Kanyô, en marchant aux côtés de sa sœur. »
La Valkyrie Sigrûn. Celle-ci avait décidé de troquer son manteau gris pour un autre, plus sombre et surtout plus proche de celui des soldats qu'elle allait devoir mener sur le champ de bataille. La brune sourit tendrement au dernier membre de sa famille, avant de lui caresser délicatement la joue.
« — Où est passée Kaede ? demanda-t-elle doucement.
— Elle se prépare avec tout le monde je pense. Il est temps que nous le fassions également, non ?
— Oui. Nous devons apporter la prospérité au monde que nous créerons. Il n'y a pas à hésiter.
— Je n'hésite pas.
— J'espère bien. »
Un simple baiser sur le front de son petit-frère, avant que la Valkyrie ne décide d'emprunter un autre chemin, celui menant aux quartiers privés de la déesse Sakae. Celui qui allait également fort bientôt être arpenté par tous les Généraux, et toutes les Valkyries. Réunis autour de leur Reine, de leur Déesse, ils devaient prêter un serment et répondre à son souhait.
La combler de fierté.
Nouveau Monde — Champ de bataille.
Bleach OST — Treachery
L'histoire d'un homme qui ne trouvait pas sa place dans ce monde. Il désirait alors en créer un nouveau, dans lequel il pourrait donner du sens à son existence. Les rêves des enfants, des humains, s'avéraient sans limite. Moi, Kyôka Suigetsu, j'ai échoué. Ma voix ne parvient plus jusqu'à lui.
Mon échec a donné naissance à un monstre. Un monstre qui se veut divin …
Secoué, le secteur tout entier frémissait d'avance. Aizen Sôsuke grognait, alors que son reiatsu semblait littéralement sans limite. Ichigo Kurosaki, en face de lui, plissait les yeux. Sans aucun doute, cette bataille ne pouvait être gagnée si facilement. Empoignant convenablement son Zanpakutô, le rouquin s'élança à l'assaut, une lumière rouge et noire entourant Tensa Zangetsu.
« — Getsuga Tenshô ! »
Son opposant observa cet assaut approcher, en ouvrant ses paupières, dévoilant des yeux rougeoyants, dépourvus de pupilles. Comme les abysses d'un monde plongé dans des flammes éternelles. L'épée qu'il tenait dans sa main brilla d'une lueur rougeoyante et pourpre à la fois. Ichigo constata avec un certain effarement que sa dernière attaque venait tout bonnement d'être anéantie. Le Shinigami remplaçant regagna rapidement un peu de consistance, et évita ce dangereux faisceau d'énergie, qui fit chuter lourdement roches et débris, dans son dos.
À n'en pas douter, le pouvoir de cet homme s'avérait monstrueux. Impossible de perdre trop de temps, pourtant. Il fallait l'empêcher de nuire davantage, tout en gardant à l'esprit qu'Inoue restait l'objectif prioritaire. Mais pour cela, il fallait en finir avec ce monstre.
… Sauf que celui-ci fit justement son apparition, en face de son lui. L'épée du renégat s'illumina, en même temps que le Hogyôku greffé à son corps. Une large quantité d'énergie fut déversée, et repoussa immédiatement Ichigo, à une cinquantaine de mètres, distance sur laquelle il laissa une forte trainée de sang. Poussant un nouveau grognement, Aizen se lança dans une seconde offensive : ses ailes blanches se déchirèrent littéralement, pour laisser apparaître un crâne blanc. Dans la bouche ouverte de celui-ci, une sphère pourpre se forma, avant d'être expédiée en direction du rouquin.
Une explosion titanesque se produisit, générant une onde de choc destructrice, annihilant les environs. De plus en plus, cet endroit ressemblait à un terrain plat, privé de vie.
« — Alors, Kurosaki Ichigo ?! Ressens-tu les frissons d'une histoire que je vais changer ?! Ressens-tu mon pouvoir ?! »
Émergeant d'un nuage impressionnant de fumée, l'hybride paraissait tendu. Du sang coulait abondamment sur son corps, la partie gauche de son shihakusho étant sérieusement déchiré. D'ici, son adversaire parvenait à voir les lumières bleues illuminant ses veines.
« — Je vois. Ton Blut Vene est particulièrement efficace. Mais comme tu peux le voir, mes coups sont plus puissants encore que ceux que tu as connu il y a quelques années. Et cela ne fait que commencer. »
Deux en même temps ?!
Ichigo écarquilla largement ses yeux. Le brun préparait une offensive similaire, en ajoutant une autre sphère à l'équation. Une équation qui ne promettait que chaos et destruction.
« — Tu comptes tout réduire en poussière ... ?
— Est-ce que cela te surprend ?! »
Une colère noire, et un ton qui le traduisait amplement. Aizen n'attendit guère plus longtemps avant de passer à l'offensive, en laissant ses deux sphères sombres fuser dans l'air. Une nouvelle fois, l'explosion engendrée avait tout pour paraître impressionnante : rapidement encore, les falaises dans les environs s'écroulèrent, marquant définitivement la fin d'un paysage éphémère. L'auteur de cette attaque éclata d'un rire rauque, en contemplant son œuvre de terreur.
« — Alors ?! Tu ne répliques pas ?! Tu as été assez rapide pour l'éviter … Kurosaki Ichigo.
— Tu perds complètement la raison, Aizen.
— Et tu penses être capable de faire quelque chose ?!
— Il va bien falloir. »
L'hybride se trouvait actuellement dans les cieux, entouré d'une fumée digne d'un enfer nucléaire. Aucun dégât supplémentaire ne se greffait à son corps. Non, Aizen ne désirait qu'une seule chose : faire étalage de son pouvoir. Comme s'il cherchait à prouver son existence. Ichigo plissa légèrement son regard en l'observant. Tensa Zangetsu trancha l'air sombre dans les environs, sous l'œil attentif de l'ennemi.
Et un shunpô emmena directement le rouquin à côté du traître. Les deux lames entrèrent en collision dans un choc aigu, qui fit vibrer l'air avoisinant. Ce fracas se répéta, une fois, deux fois, trois fois. Jamais durant ce court échange, l'épée blanche d'Ichigo ne parvint à prendre le meilleur sur la puissante lame adverse, pour le plus grand plaisir de celui-ci, qui ne le cachait absolument pas.
« — Impressionnant. Ton Ransôtengai te permet de te mouvoir comme si tu n'étais pas blessé. Cependant … je sais que tu peux faire mieux que ça ! »
Violemment, le plus jeune des belligérants chuta lourdement sur le sol, sur lequel il laissa une trainée de sang macabre, coulant de plus en plus depuis son visage empourpré. Mais pourtant, il persistait et se redressait encore. Sans plus attendre, ses mains se saisirent de l'épée.
« — Getsuga … Jûjishô ! »
La grande croix de lumière, symbole d'un espoir qui brillait encore, fut déclenchée et combla en un rien de temps la distance séparant les deux adversaires. Les yeux grands ouverts, Aizen leva son épée, entourée d'une lueur maléfique, pour l'abattre directement sur le dernier assaut de son adversaire.
Le choc fut brutal, et malgré son surplus de pouvoir, l'être aux longs cheveux bruns fut forcé de reculer sur plusieurs mètres. Pour autant, cela n'impliquait pas une défaite de sa part : bien au contraire, le Getsuga Jûjishô n'arrivait pas à le découper. Poussant un nouveau grognement bestial, Aizen finit même par couper en deux la puissante croix de son ennemi. Ne se contentant pas de ce qu'il jugeait être un mince exploit, l'ancien capitaine se dématérialisa, pour apparaître dans le dos de sa cible, qu'il chercha littéralement à découper en deux. Ichigo se retourna rapidement, avant de placer sa propre lame en opposition.
« — Tu penses pouvoir me stopper ?! »
Bleach OST — Stand Up Be Strong
Les deux épées entrèrent de nouveau en collision. L'hybride aux cheveux orange plissa de nouveau son regard. Au bout de quelques secondes, il fut de nouveau renvoyé à plusieurs mètres de distance, où il se rattrapa en plantant son sabre dans le sol.
Alors … Aizen n'utilisait plus Kyôka Suigetsu … ?
« — Tu penses pouvoir m'échapper ?! »
Un choc brutal catapulta violemment l'intéressé face contre le sol, lui arrachant au passage un léger râle de douleur. Décidé à en terminer de la plus brutale des façons, Aizen Sôsuke chercha directement à le planter dans l'arrière de son crâne. Néanmoins, son sabre ne fit que traverser le sol fumant.
« — Je vois. Alors tu es encore suffisamment rapide pour t'en sortir. Impressionnant … mais inutile ! »
À une vitesse surprenante, le brun se retourna. Son épée bloqua immédiatement celle de son adversaire, qui tiqua légèrement sur le coup. Une spirale violette enveloppa ensuite les environs, compressant littéralement l'hybride, et provoquant un éclat de rire satisfait chez son ennemi. Et le sang coulant de plus en plus chez son jeune ennemi ne pouvait que le ravir davantage encore. Tout du moins, jusqu'à ce que l'intéressé ne brille d'une lumière bleutée, plus importante.
« — Blut Arterie. »
Sous les yeux légèrement surpris de l'illusionniste, Ichigo parvint à briser sa garde, et le déséquilibrer par la même occasion, tout en continuant de se prendre un certain nombre de dégâts. L'important résidait toutefois ailleurs : avec ce moment de flottement chez Aizen, il fallait maintenant l'attaquer rapidement.
« — Getsuga Tenshô ! »
Une puissante lueur heurta celui qui fut capitaine, et le propulsa à plusieurs mètres en ailleurs, dans une effusion de sang importante. Et de la même façon que quelques minutes auparavant, Ichigo n'était pas décidé à lui laisser beaucoup de temps pour respirer. Le sol se désagrégea sous les pieds du jeune homme, qui tenait son sabre à deux mains … avant qu'une lumière pourpre n'explose justement, stoppant le rouquin dans son entreprise.
Une colonne pourpre venait de s'élever, et ce n'était qu'avec justesse qu'Ichigo parvint à ne pas en prendre de lourds dégâts, son shunpô rapide l'ayant bien aidé dans cette situation.
« — Bien essayé, Kurosaki Ichigo. Mais même ton Getsuga Tenshô à bout portant ne m'a fait que cela. »
Une blessure, qui commençait déjà à se résorber …
« — Le Hogyôku et les pouvoirs du Diable mêlés me rendent virtuellement invincible. Tous tes espoirs vont être écrasés un à un. Une fois que j'en aurais terminé avec toi, j'irai moi-même exécuter Kuchiki Rukia et Inoue Orihime sur cette montagne.
— Et ensuite ?
— Quoi ?
— Tu iras gentiment te reposer aux côtés du Diable, comme un bon toutou ?
— … Tu es bien mal placé pour avoir de tels propos, Kurosaki Ichigo.
— Mes amis m'ont aidé à retrouver un peu d'espoir, souffla son interlocuteur, en faisant croître son énergie. Si tu te plais à être l'esclave du Diable, tant mieux pour toi. Moi, j'ai décidé de tourner la page.
— Ridicule ! »
Une autre de ces terribles sphères pourpres venait d'être projetée, et provoqua un autre cratère immense, à tel point que cet endroit ressemblait davantage à la surface de la lune qu'à un simple champ de bataille. Une nouvelle fois, le rouquin avait réussi à s'en extirper, en sautant dans les cieux. Et en effet, l'onde de choc provoqua d'ailleurs quelques blessures supplémentaires chez l'hybride, mais pas de quoi perturber davantage Ichigo, au regard légèrement plissé.
« — Tu oses prétendre avoir le choix, Kurosaki Ichigo ?! »
Bleach OST — B13A (Epic Rock Version)
Un coup d'épée d'une violence rare s'abattit, obligeant l'interpellé à se retourner rapidement, pour placer sa propre lame en opposition. Les vibrations dans le Zanpakutô donnaient presque l'impression à son utilisateur que l'épée allait rompre, alors que lui-même reculait sensiblement. Ichigo décida rapidement de stopper cet échange qui penchait en sa défaveur, non pas pour fuir, mais pour reprendre un peu plus d'élan, et viser la côte de son adversaire.
« — Et tu oses prétendre être un Dieu, Aizen ?! »
Au vu des dents serrées de celui-ci, l'hybride devinait aisément que la colère grandissait chez le brun. En revanche, son coup d'épée ne porta pas ses fruits, et l'ancien Shinigami remplaçant fut de nouveau propulsé sur le sol, où il planta de nouveau son épée, créant au passage un cratère plutôt impressionnant.
« — Tu es stupide et naïf. Le monde ne tourne pas autour de toi, humain !
— Tu as déjà perdu espoir et je peux te comprendre sur ce point-là, rétorqua avec véhémence le rouquin. Par contre, t'es le responsable de toute cette merde, et je t'en voudrais toujours pour ça. Alors n'imagine pas un instant que je vais m'apitoyer sur ton sort.
— HAHAHA ! Quelle plaisanterie ! Je n'ai certainement pas besoin de ta pitié, Kurosaki Ichigo ! »
Un jet d'énergie d'une grande puissance fut déclenché sur l'hybride. Une explosion violente en résulta, et alourdit encore les blessures de l'intéressé, sous l'air nerveux de son adversaire.
Il allait le briser. Briser cet esprit rebelle et arrogant, en même temps que son corps. Il allait le faire !
« — N'essaie pas de comprendre ce qui te dépasse, sombre idiot ! »
De nouveau, une sphère de destruction massive était en préparation, promettant un autre carnage à venir.
« — Je ne compte pas te comprendre, Aizen. Tes paroles sont insensées … et j'ai envie de te faire payer tout ce que tu as fait. C'est toi qui nous as sali les mains ! C'est à cause de toi qu'on a tué tous ces innocents !
— Pitoyable. Tu cherches encore un responsable ? Tu l'as dans le reflet de ton sabre ! »
Une autre explosion gargantuesque. De multiples crevasses s'ouvraient désormais, et le sol devenait de plus en plus instable. Quoi de plus logique, après tout. Aizen et son aura ténébreuse se tenaient encore hauts dans les cieux, scrutant le champ de bataille d'un regard courroucé. Son opposant refit surface, juste face à lui.
« — Alors quoi ? Tu ne capitules pas ?!
— Je ne capitulerais plus jamais maintenant. Trop d'efforts ont été fournis pour me récupérer. Alors … prépare-toi, Aizen. Je vais mettre un terme à ce combat … ! »
L'énergie du rouquin s'intensifiait encore davantage … une sphère d'énergie rouge et noire l'entoura, faisant vibrer intensément une atmosphère déjà alourdie par le violent affrontement qui se déroulait depuis le début. L'ennemi stoppa momentanément ses mouvements, alors que l'épée du Shinigami remplaçant se scinda, en deux lames antithétiques.
« — Voici donc Tensa Zangetsu dans sa forme complète …
— Oui. Et c'est avec ça que je vais te détruire ! »
Les deux lames fendirent l'air simultanément, tranchant immédiatement tout le flot d'énergie qui gravitait autour de lui. L'heure était venue pour une confrontation finale.
L'heure était venue pour décider du point final de cette histoire.
Mettre un point final sur l'histoire d'un jeune garçon désirant protéger tout ce qui l'entourait, et sur l'histoire d'un autre désirer tout changer.
NEXT CHAPTER : CURSE OF THE EVIL WORLD
Les coulisses du Chapitre — « Yumichika : un Shinigami sur dix est touché par la solitude »
Yumichika Ayasagewa : C'est faux ! J'ai beaucoup d'amis ! Je ne me sens pas seul !
Aizen Sôsuke : Vraiment ? Dans ce cas-là, pourquoi Madarame Ikkaku est-il le seul contact dans ton téléphone ?
Yumichika Ayasagewa : P-Parce que le capitaine et le vice-capitaine n'ont pas de téléphone !
Aizen Sôsuke : Ah. Donc tu as trois « amis ». Et encore, je doute que Zaraki Kenpachi te considère comme tel.
Yumichika Ayasagewa : Ça … suffit … !
Aizen Sôsuke : Sinon quoi ? Tu penses être capable de m'atteindre ? Regarde la puissance invincible que je dégage dans ce chapitre et tu te rendras compte toi-même que tu es dans le faux.
Yumichika Ayasagewa : Je ne te laisserais plus jamais tenter de m'humilier de la sorte. Viens te battre, Aizen !
Ichigo Kurosaki : C'est moi ou bien un combat entre Yumichika et Aizen me paraît franchement ridicule ?
Quelques minutes plus tard …
Aizen Sôsuke : Bah voilà.
Yumichika Ayasagewa : Pourquoi … ai-je été vaincu … ?
Aizen Sôsuke : C'est pourtant simple. Tu veux savoir pourquoi moi, tout en lisant le prochain chapitre, Curse Of The Evil World, ait été capable de t'écraser ? Car tu es nul, tout simplement. Sache que j'ai utilisé Kyôka Suigetsu pour que la Onzième Division parte en mission. Tu es seul et tu ne t'en relèvera pas.
Yumichika Ayasagewa : Non … je dois me relever … sinon … la publication sera encore plus retardée …
Yumichika se retrouve seul.
Yumichika Ayasagewa : Aidez-moi !
Plus tard …
Yumichika Ayasagewa : Aidez-moi !
Plus tard …
Yumichika Ayasagewa : Quelqu'un !
Plus tard …
Yumichika Ayasagewa : Pitié !
Plus tard …
Yumichika Ayasagewa : Je vais mourir !
Plus tard …
Yumichika Ayasagewa : … Personne … ne viendra … parce que … je n'ai pas d'amis ? Cet enfoiré de … Kurosaki Ichigo était là en plus …
Ichigo Kurosaki : Bah je le suis toujours.
Yumichika Ayasagewa : Alors aide-moi connard !
Ichigo Kurosaki : Hé tu m'as insulté là ?!
Yumichika Ayasagewa : BAH OUI SALE CON ! AIDE-MOI !
Ichigo Kurosaki : Nan j'allais accepter mais tu m'as coupé l'envie de le faire. Voilà !
Plus tard … la nuit est tombée.
Yumichika Ayasagewa : Quel … est ce bruit ?
Sous une pluie furieuse, des pas retentissent.
? : Relève-toi, Yumichika.
Yumichika Ayasagewa : Mais … tu … es …
? : Ouais. Je suis …
Yumichika Ayasagewa : Moi ?!
? : Pas exactement. Je suis toi du futur.
Yumichika Ayasagewa : …
Yumichika du Futur : …
Yumichika Ayasagewa : … Tout ceci n'a aucun sens.
Yumichika du Futur : Et pourtant, si. Regarde-moi.
Yumichika Ayasagewa : Je suis devenu si moche …
Yumichika du Futur (attrape Yumichika par le col) : Et tu dois empêcher ça !
Yumichika Ayasagewa : Comment ?! Et pourquoi suis-je devenu une telle horreur ?!
Yumichika du Futur : Parce que j'ai refusé la réalité. Sur ce monde, j'ai refusé de vivre en collaborant avec les moches … mais je fus seul. Un jour, une rébellion des moches a eu lieu, et ils ont pris le contrôle total sur le monde. Je suis revenu ici, dans l'espoir de me faire des alliés.
Yumichika Ayasagewa : Je vois …
Abarai Renji : Hurle, Zabimaru !
Yumichika Ayasagewa : Qu'est-ce que tu veux ?
Yumichika du Futur : Toi …
Yumichika Ayasagewa (surpris) : Tu le connais ?!
Yumichika du Futur : Ouais … méfie-toi. C'est Abarai Renji, le Roi Singe. Il pollue l'esprit des êtres et les transforment en singes d'une laideur infinie.
Abarai Renji : Ah ? Tu aurais peur, Yumi' … ?
Yumichika du Futur : Apparemment, il m'a suivi du futur pour m'empêcher de sauver le mien.
Abarai Renji (pensées) : Mais qu'est-ce qu'ils racontent sérieux ? Depuis quand Yumichika a une jumelle sinon ? C'est chaud, j'comprends plus rien.
Yumichika du Futur : En garde ! Je t'empêcherai de nuire à mon futur ! Moi, fuis et deviens ami avec quelqu'un d'autre qu'Ikkaku !
Yumichika Ayasagewa : Tu te sacrifies pour moi ?!
Yumichika du Futur (sourire en coin) : Non … je me sacrifie pour moi !
Abarai Renji : HYAAAAA !
Plus tard …
Yumichika Ayasagewa (ouvre les yeux) : Wow. C'était quoi ça … ? Un rêve … ? Ou une prémonition ?
Abarai Renji : Hé, tu veux un chien ?
Yumichika Ayasagewa : Non …
Abarai Renji : Enfoiré ! Qu'est-ce que t'as foutu ?!
Yumichika Ayasagewa : De quoi ? Ce serait ma faute maintenant ?
Abarai Renji : On ne sera jamais amis à partir de maintenant !
Yumichika Ayasagewa : …
Flash-back
Yachiru Kusajishi : Hihihi … Ken-chan comment tu sais qui se bat alors que tu ne ressens pas le reiatsu ?!
Zaraki Kenpachi (sourit) : Parce que j'suis fort.
Fin du flash-back
Yumichika Ayasagewa : Eh vas-y je comprends rien à cette preview ! Mëme les flash-back n'ont aucun sens … mais bon … mon moi du futur m'a demandé de me faire des amis alors …
Ichigo Kurosaki (cheveux cachant son visage) : …
Yumichika Ayasagewa : Hein ?
Dresseur Ichigo vous a lancé un défi !
Ichigo Kurosaki : …
Yumichika Ayasagewa : Je pige plus rien.
Ulquiorra Schiffer : Moi aussi je fais des piges à Carrefour.
Yumichika Ayasagewa : …
Hitsugaya Toshirô Adulte : Tss. Qu'est-ce que je suis beau.
Yumichika Ayasagewa : …
Kira Izuru : Est-ce qu'on t'a déjà parlé de mon Zanpakutô ?
Yumichika Ayasagewa : … En fait, je crois que je ne fais pas partie des Shinigamis qui souffrent de solitude.
