Salut ! Voici un nouveau chapitre !
J'ai vérifié comme j'ai pu les erreurs mais il me semble qu'il n'y en a pas tant que ça... je crois qu'il est presque parfait !
Bonne lecture !
Chapitre 7 : Bonjour à nos voisins alternatifs
Violette somnolait dans ses bras.
Elle refusait de s'endormir sans que son parrain ne s'explique pour son comportement !
Alors elle était retournée dans ses bras après leur repas – et qu'il ait essayé à son tour de réveiller leurs congénères – et elle s'empêchait de s'endormir… mais voulant quand même son réconfort.
Enfant têtue.
Ils étaient dans le lit de Draco.
Alors qu'il essayait encore de comprendre le journal – il avait abandonné de le faire dans le cas de son parrain -, il regardait devant lui car il ne voulait pas que Violette repense au papier et veuille voir la terrible photo de son frère.
Tout à coup, il crut que sa vision se troublait...
Sauf que non !
Ce n'était pas ses yeux le problème. C'était bien le panorama qui se dégradait inexplic-
Severus ! Il devait être de retour !
Il se releva attentif, amenant Violette à faire de même, et vit, non pas son parrain mais le Directeur de l'école !
Albus Dumbledore était également là pour lui demander un souvenir ?! Ou il venait leur expliquer la situation ?
- Monsieur le Directeur, bonjour, fit l'Héritier Malfoy gardant une politesse formelle, malgré son agacement grandissant.
- Monsieur Malfoy, je crois que vous avez bien le droit à une explication sur la situation aussi remarquable qu'invraisemblable…
- C'est-à-dire Monsieur ? Rétorqua l'élève toujours poli.
Et ce fut vraiment étonnant de voir autant de respect de la part d'un Malfoy lorsqu'il s'adressait à lui… Sa famille avait-elle moins de mépris envers lui d'où ils venaient ? Ou le cachait-il mieux que son alter-ego ?
Si c'était la première proposition, voilà qui lui faciliterait la tâche :
- Le soir d'Halloween, une situation inédite s'est produite. Alors que le château de mit à trembler, mes professeurs quelques Aurors et moi sommes été parti à la recherche de la source de ce remue-ménage… et c'est en arrivant dans une salle que nous avons trouvé la situation inouï dans laquelle nous sommes : autour d'un miroir magique, celui du risèd – censé ne montrer que les désirs de ce qui le regarde –, plusieurs doubles sont apparus… quelques détails changeait par-ci par-là, mais le tout était… saisissant, emphasa-t-il le dernier mot.
Il fit une pause.
- Croyez-vous aux mondes parallèles, Mr Malfoy ? Sortit-il soudainement.
Celui-ci le regarda d'une interrogation neutre :
- Je n'y ai jamais réellement prêté attention.
- Ehbien, nous croyons, Mr Malfoy, qu'ils s'agissaient de doubles inter-dimensionnels, lâcha en bombe, Dumbledore.
L'air du jeune Malfoy n'était plus neutre, en dépit de ses efforts. Il était en parti confus et surpris.
- Excusez-moi ? Articula-t-il.
- Oui, les doubles des personnages que nous avons vu, sont de nos suppositions, venant d'un autre monde…. Et nous avons des preuves de cet autre monde…
Il laissa un suspens de quelques secondes, le regardant droit dans les yeux avant de lâcher à nouveau :
- Nous les avons eus par les souvenirs que vous avez-vous-même fourni.
Il fallut un temps pour comprendre et que l'information monte :
- Quoi ? S'exclama-t-il faiblement.
- Vous êtes – vous, la petite entre vos bras et tous ceux alignés sur ces lits – d'un autre monde que le nôtre. Je ne viens pas moi-même du monde d'où vous venez.
Il lui laissa encore quelque seconde en plus :
- Et l'homme que vous avez vu précédemment – aussi nommé Severus ici –, n'est pas votre parrain dans notre monde. Une connaissance tout au plus. Et votre professeur accessoirement.
Il n'ajouta pas les doutes qu'il avait quant à l'existence de cette jeune fille ici présente aussi sous une autre filiation – qui sait ?
- Nous allons vous le prouver – je vous laisserai ma pensine avec quelques souvenirs –, et nous vous invitons d'ailleurs-
- Excusez-moi, un instant je vous prie. L'interrompit l'Héritier Malfoy.
Surpris de se faire couper, il attendit la suite :
- Oui ?
- Vous répétez souvent le pluriel dans vos phrases… qui se trouve avec vous ? Le regarda-t-il dans les yeux.
- Oh. Eh bien je pense pouvoir y répondre… comme dis précédemment j'ai l'alter-ego de ce qui semble être votre parrain chez vous - Severus Snape, j'ai également un de mes professeurs de duel ici présent nommé Remus Lupin, et une étudiante alter ego de celle que vous connaissez beaucoup mieux chez vous : Miss Granger.
Il attendit une réaction et ne fut pas déçu. Là où simple lueur de reconnaissance apparut dans son regard à la mention de Lupin – sûrement qu'il devait être professeur chez eux également ? –, mais celle de Miss Granger le rendit encore plus attentif ! L'œil alerte.
Plus vif qu'il ne l'avait été lors des annonces soufflantes précédentes.
Intéressant…
De l'autre côté de la barrière, une Hermione rougissante se vit confirmer que les adultes autour d'elle n'avaient tout aussi bien pas oublié le presque baiser du souvenir fourni. Elle se força à ne pas regarder leurs visages et fixa les protagonistes avec une telle détermination qu'elle en louperait presque la conversation.
- …utres questions ?
- Non, continuez.
Il en avait un petit millier, mais elles attendront.
- Je disais donc nous vous invitons pour l'instant à rester ici le temps d'en informer les autorités compétentes et l'école pour que vous puissiez vous intégrer… le temps de trouver un moyen de vous ramener chez vous, bien évidemment.
Devant le silence resté encore en partie choqué, Dumbledore laissa pour fin de discussion :
- Je vais vous laisser pour aller récupérer ma pensine, le temps que vous puissiez digérer la nouvelle du mieux que vous pouvez.
Il reçut un hochement de tête en affirmation et fit demi-tour et disparu de nouveau.
Un monde parallèle. Un monde parallèle.
Un autre monde existait. IL venait d'un autre monde.
Ce n'était pas le sien.
Le leur, se corrigea-t-il en regardant ses camarades de dimension encore inconscients.
Attendez ! Les paroles de son parrai- du double de son parrain étaient à double sens alors !
Ses « Nous suspectons certaines choses qui se seraient passées cette nuit mais nous avons besoin de les confirmer avant que quoique ce soit ne soit fait ou continuer avec vous… » et « Ils sont indisponibles à cause l'affaire justement », faisaient référence au fait qu'ils ne les connaissent pas ! Et à ses parents qui sont dans son monde !
Donc évidemment qu'ils ne sont pas présents !
Plus encore ! Puisque cela voulait dire qu'ils ne sont même pas joignable.
Enfin dans l'éventualité qu'ils soient bien dans une dimension parallèle.
Et ce qui expliquerait son comportement vis-à-vis de Violette !
Mais son parrain ne se comporterait pas comme cela face à l'alter ego de sa filleule tout de même…. Ce serait excessif…
- Dracoooooo ? L'interrogea une petite voix.
Violette.
Dans ses bras.
Il l'avait oublié sur le coup de la nouvelle.
- J'ai pas compris il a dit quoi le Directeur Deudumdore… tu peux me dire toi ? Fait-elle avec une moue censée le faire craquer.
- Eh- euh, ehbien le Directeur Dumbledore – s'empêcha-t-il de rire tout en la corrigeant - nous a dit ce qui se passe en ce moment …
- Et il se passe quoi ? Ne lâcha-t-elle pas l'affaire.
- Ça va être très dure à comprendre pour toi…
Et avant que la petite ne réplique la mine outrée, il lui coupa l'herbe sous le pied :
- Je ne dis pas que tu es idiote ! Mais la situation actuelle serait difficile à être comprise, à être acceptée même par un adulte… elle est très compliquée !
Violette changea alors d'expression pour se calmer. Elle le regarda attendant clairement une explication en dépit de la probabilité à ce qu'elle ne comprenne pas la situation.
Draco se vit alors dans l'obligation de s'expliquer malgré tout. Il savait qu'elle ne céderait pas les détails aussitôt.
Enfant têtue.
Comme son frère.
- Alors- hum… comment je pourrais te dire cela… alors voilà, nous avons notre monde, notre quotidien… tu le connais, hein ? Tout ce que tu fais tous les jours… dis-moi ce que tu fais.
- Oui, je fais des devoirs et la cuisine avec maman, je fais des jeux avec Ryry, je fais des blagues avec papa et-, s'impliqua rapidement Violette.
- Oui oui ! Exact ! Mais vois-tu, comme moi aussi je fais mes devoirs, je fais du Quidditch, je fais des jeux avec Vénus,… ton frère fais ses devoirs aussi, et fais du balai, et fais des jeux avec toi… Notre Parrain fait des potions et ta mère fait ton anniversaire et ton père fait son travail et fait… et ainsi de suite.
Il prit une pause, cherchant ses mots, voyant l'air concentré de l'enfant qui voulait se montrer volontaire.
- Il y a d'autres toi… comme des jumeaux - qui peuvent exister qui font aussi des choses de leur côté mais pas forcément les mêmes… ils vivent dans d'autre monde : on appelle ça un monde parallèle… et c'est pas le même toi mais d'un autre monde, on appelle ça : un alter-ego, un double dimensionnel. Ce sont des toi mais pas toi, ton frère mais pas ton frère, notre parrain mais pas notre parrain… Mais je crois que jusqu'à aujourd'hui on ne puisse plus dire qu'il ne s'agissait que de théories…
A ce moments là, il était sûr de l'avoir perdu !
Son air était passé de concerné, à comme si il venait de lui lire Nouvelle Théorie de la Numérologie en mandarin.
Livre qu'il avait offert à Hermione au Yule dernier.
En anglais.
Voilà qui n'était pas gagné.
Il soupira et admit sa défaite alors :
- Ta mère te l'expliquera sûrement mieux que moi… lorsqu'elle se réveillera à son tour. Ajouta-t-il expressément.
- Oui mais elle dort… t'es sûr elle va se réveiller… ? Demanda la voix fragile.
- Oui ! Fit-il avec aplomb.
Il n'en pouvait pas être autrement.
Il n'en était pas question.
…oOo…
- Bon c'est fait ! S'exclama le-dit Deudumdore. Je vais demander à Fumseck de ramener la pensine ici – je n'en avais hélas pas eu l'idée plus tôt – et nous y mettrons quelques souvenirs bien déterminants qui devraient démontraient les différences hypothétiques entre chez eux et chez nous… Fumseck ! Cria-t-il sans avant-garde.
Une gerbe de flamme apparu sur une table de l'infirmerie et l'oiseau de feu était déjà présent avec l'objet voulu… à croire qu'il les écoutait depuis le début.
- Eh bien voilà qui est parfait. De plus il semble que ce jeune Malfoy est fini d'expliquer la situation à l'enfant à son tour. Je vais les emmener.
Et il se détourna de tous pour aller les rejoindre à travers la barrière et la dévier pour les deux.
…oOo…
- Jeune gens ? Intervint de nulle part à nouveau Dumbledore.
Les deux personnes en question relevèrent promptement la tête à l'apparition.
- J'ai amené la pensine. Fit-il simplement.
Bon. C'était son phénix qui le lui avait emmené, mais c'était pinailler.
Il les invita d'un geste et il se levèrent du lit.
Draco garda Violette dans ses bras.
Pas très confiante, celle-ci ne protesta pas. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, seulement qu'elle pouvait faire confiance à Drago. Elle entoura son cou de ses menus bras d'ailleurs pour s'en rapprocher encore plus.
Ils s'approchèrent de la barrière et la traversèrent.
…oOo…
Hermione qui avait relevé la tête aux sons de plusieurs marches vit les trois protagonistes arriver à la barrière. L'un deux dans les bras d'un autre.
Aussi surprenant soit-il.
Passons.
Le Directeur passa le premier.
Et les deux autres suivirent.
Elle remarqua tout de suite le regard de ce Malfoy qui s'accrocha au sien, malgré les autres autour.
Elle rougit – Merlin, elle avait l'impression de ne faire que ça depuis son partage de souvenir ! – et baissa le regard au niveau de ses bras qui tenait fermement la fillette. La petite sœur d'Har- de l'autre Harry Potter.
Elle se demandait comment Harry – son Harry – réagira à la nouvelle. Cela lui fera un sacré choque.
Savoir et rencontrer ses parents – même alter ego et seul l'un – et une potentielle petite sœur… avoir touché du doigt la possibilité d'une vie de famille comme une autre.
La réalisation frappa soudainement Hermione : La chute – à comprendre leur départ lorsqu'ils trouveront un moyen – sera terrible pour lui.
Mais elle sera là dans ce nouveau coup du sort.
Comme il l'a fait pour elle.
Cette détermination brusque lui fit relever la tête et tomber droit dans les yeux de Malfoy – l'avait-il quitté du regard une seconde au moins? –, elle dévia consciemment son regard. Et ses yeux s'étaient détourné sur la petite, ses pensées toujours dirigées vers Harry.
« Oncle Lunard ! » Aurait bien voulu s'exclamer la plus jeune présente. Mais Draco lui avait dit que c'était pas son Oncle.
Enfin que c'était son Oncle mais pas son Oncle.
Elle était perdue.
Mais avait au moins compris que c'était pas lui, même si c'était lui.
Mais vu que c'est pas lui quand même, comme son pas Parrain, alors elle peut pas faire comme avec son Parrain et son Oncle.
Bon. Elle était toute mélangée.
Elle a décidé qu'elle ferait comme Draco. Elle dira bonjour à ceux à qui il dit bonjour et s'il lui sourit aussi ou pas.
Elle l'aurait fait avec sa maman mais elle dormait encore.
Heureusement le grand frère de son amie était là.
En plus il est beau.
Ça n'a pas de rapport. Mais un peu quand même.
- Nous allons vous partager un souvenir assez significatif… voici le souvenir de la répartition de 1991 de chez nous.
Et il retira de sa tempe un fil d'argent qu'il envoya dans la pensine.
- Et voilà ! Qui souhaite revoir cette rentrée ? Questionna-t-il en ayant fini. Hum, je pense finalement que nous irons tous, oui. Allez-y ! Approchez, décida finalement seul le Directeur.
Tous entourent la pensine dans avoir ou donner son avis au préalable, mais personne ne se plaint. Il semble que tous préféré être là, selon leurs raisons personnelles.
Draco et Violette n'ayant pas de baguette, se virent dans l'obligation de tremper leurs doigts dans le récipient. Et se firent aspirer au même titre que les autres.
...
La Grande salle était remplie de tous les étudiants de la deuxième année au minimum. Les premières années ne devraient plus tarder. Le professeur MacGonagall ayant déjà traversé la porte au bout de de la salle pour son sempiternel derniers raccordement.
Les Professeurs regardaient la porte dans l'attente habituel chaque année.
Alors que chaque année une petite impatience se formait à l'idée d'une nouvelle répartition, cette année là était particulière. Tous pouvaient le sentir.
Seul Snape resta de marbre face à l'évènement.
Cette année, Harry Potter lui-même serait reparti !
Et dans la Maison de ses parents cela va s'en dire.
Ça y est ! Les premières années entré.
Leur visage émerveillé ne faisaient pas exception à chaque nouvelle génération.
Les chuchotements ? sur leur passages indiqué cela.
Il le vit. Là. A côté de ce Weasley.
La réplique exact de son père.
A un détails près.
Deux billes vertes qui brillaient tout aussi enchanté, si ce n'est plus, que tous les autres.
Draco avait l'impression de réassister à sa répartition. Cela le rendit en partie nostalgique.
Mais jusque là rien ne différait vraiment de chez eux... A part certains professeurs, notamment la présence de son parrain à la table des professeurs.
Enseignait-il ici ? Chez des Pré-ASPICS ? Oncle Severus avaient toujours préféré le faire avec les Post-ASPICS ! En Apprentie et/ou Université Magique !
- Draco ! Regarde ! Pointa du doigt Violette. C'est Harry ! Mais il est plus petit !
Il dirigea son regard vers la direction indiquée et, effectivement, c'est bien son meilleur ami qu'il voyait…
A quelques détails près.
Inquiétant d'ailleurs.
Il s'approcha faisant mine d'examiner le restes des premières années, et précisa sa pensée précédente.
Valait-il mieux se taire. Pour l'instant. Bien qu'un étau froid commençait à lui serrer les entrailles.
- Lorsque j'appellerais votre nom.
Et la liste défila, défilait et défile…
Daphnée, Vincent et Grégory furent envoyés à Serpentard. Jusque là rien de nouv-
- Granger, Hermione !
Ah ! Voilà sa bien-aim-
Non, son alter ego.
Et c'est une petite Hermione aussi excitée qu'au premier jour – quoique ce fut bien le cas pour ce moment – qui se précipita sur le tabouret et qui aurait pu sûrement percer l'un trou dans le Choixpeau au vu de son empressement s'il elle avait plus de force.
- Gryffondor !
Pardon ?!
C'est hébété qu'il vit une jeune fille encore plus heureuse se dépêcher d'atteindre la table la plus à droite de la salle.
Comment ça à Gryffondor ?! Son Hermione à Gryffondor ?! Dans la même maison que Weasley numéro 6 et qui a en plus des vues sur elle ?! Pas moyen ! Elle n'y a rien à faire !
Oui, mais celle-ci n'est pas la tienne , fut une petite voix perfide à l'arrière de ses oreilles.
Et alors ? Elle restait son Hermione peu importait où !
Et ? Si déjà elle est à Gryffondor ici – avec Weasley - au lieu de Serdaigle, qui dit qu'elle t'appréciera tout autant.
Cette pensée le figea.
Autre chose qui le sortit de nouveau de sa torpeur :
Pourquoi était-on passé au « L » - avec Longdubat – sans que le fils de son parrain ne se fit appeler ?! Il avait failli ne pas le remarquer.
Étrange.
Ou peut-être ici Katarina avait pris le nom de son mari sans y ajouter le sien ? Ou les avait interverti ? Mais ce qui faisait de lui l'Héritier Prince d'abord, avant Kinzhal, ici ?
- Gryffondor !
Ah tiens ? Neville Londubat fut aussi envoyé à Gryffondor !
Quelle surprise !
Il était pourtant l'un des meilleurs produits de la Maison Poufsouffle. Et il en était fière ! On ne pouvait faire mieux : gentil, serviable, travailleur, juste et équitable… prêt à qui que ce soit si besoin. Il n'en était pas préfet pour des noises.
- Malfoy, Draco !
Et c'est alors qu'il vit une mini version de lui-même s'avancer fièrement vers le tabouret.
Cela le fit sourire. Après tout, il savait déjà où il finirait.
Comme la plupart des Malfoy il irait à Serpentard. Si ça n'avait pas été le cas, il y aurait eu des chances que ça se voit avant. Ce qui ne fit pas son cas. Mais bon ce n'est pas dramatique après tout. Il y en eut déjà à Serdaigle ou encore Poufsouffle, mais jamais Griffondor, il est vrai.
- Serpentard ! Cria le Choixpeau. C'est avec son sourire fière qu'il se vit descendre des escaliers pour rejoindre sa table.
Plus tard, le Choixpeau appela son ami.
Et le déjà il sentit quelque chose de pas nette.
Pourquoi à la mention de « Harry Potter » les réactions furent si… empressés ?
La salle se remplit soudainement de murmures du Survivant et beaucoup d'élèves tentaient d'apercevoir quelqu'un parmi le groupe de première année… serait-ce présomptueux de prétendre qu'ils cherchaient son meilleur ami à ce stade ? Ce qui était aussi ridicule qu'inutile puisqu'ils passeront tous à un moment donné et qu'il ne voyait pas pourquoi Harry susciterait autant d'intérêt.
M'enfin… il est un Héritier comme un autre ! D'une Noble et Très Ancienne Famille comme les leurs !
Il vit sa plus jeune version approcher indécis face aux regards, des joues légèrement roses de gêne.
Il courbait un petit l'échine, comme s'il souhaitait se faire le plus petit et discret possible… ou éviter quelque chose ? Il regardait partout autour de lui à la manière d'une bête traqué !
Aucun de ses détails n'allaient !
Premièrement, jamais son ami n'avait avancé de manière si hésitante à sa répartition, et n'a encore moins laissait apparaître tout signe qu'il était gêné !
De plus pourquoi courberait-il la nuque ?!
En voilà un autre phénomène ! Un silence rituel – pour sûr il n'y pas plus silencieux – s'installa à la mise du Choixpeau sur sa tête.
Jamais il ne fut le cas chez eux.
Sous le haussement de sourcil de Draco, tout le monde le regardait avidement. Des yeux – incompréhensiblement – plein d'étoiles.
On aurait tous dit qu'ils assistaient à répartition de Merlin lui-même en sachant d'avance le destin qui l'attendait.
Il y'avait sûrement une information qu'il lui manquait pour saisir le sens de toute cette mascarade.
Même les professeurs – dont le Directeur – s'étaient penché plus près sur leur chaise, au-dessus de leur table, et le fixaient ! Mais son parrain le regardait si dédaigneusement qu'il frissonna. Pourquoi ?
Avait-ce un rapport avec les « Survivant » qu'il avait entendu se propager parmi les élèves à l'entente de son nom ?
Il leur demandera plus de détails.
Voilà quelques minutes que le Choixpeau était posé sur la tête de son ami et qu'aucune réponse ne fut donné.
Voilà qui ne changeait pas. Leur Harry avait également eu une réparation plutôt longue. C'était tout à son honneur, puisque cela démontre une grande puissance chez un sorcier. Ce que tout représentant de l'Angleterre savait et se devait de savoir !
On vit une déchirure dans le si spécial et célèbre accessoire de toute l'Angleterre et entendit :
- Gryffondor !
Et un tonnerre d'applaudissement résonna dans le trois-quarts de la salle.
Seul sa table ne le faisait pas. Mais peu importe, de ce qu'il pouvait voir, celle récemment nommé fut assez bruyante pour les quatre elle-même ! Rien de nouveau avec les lions.
Mais- mais ce Harry avait atterrit à Gryffondor ?! Pourquoi ?! Est-ce que le sien avait quelque chose à lui cacher ?
- Mais non ! Intervint une voix juvénile. Harry il est à Serpentard pas à Gryffondor !
- Pas ici Violette. Pas ici apparemment… lui frotta le dos Draco, essayant lui-même de se remettre de la plus grande farce à laquelle il n'est jamais assisté de son avis…
Alors ? Alors ?
Avis aux avis aux reviews ! XD
En plus les prochains chapitres m'ont beaucoup amusée en les écrivant ! J'espère qu'ils vous plairont autant ! XD
A la prochaine !