Bonjour ! Voici le prochain chapitre !
Les fautes d'orthographe sont les bienvenues ! ... puisqu'elles s'invitent mêmes quand j'en ai pas envie et faut se faire à sa situation à un moment donnée.. snif.
Ah oui! Tous ce qui est en gras, sont les personnages du deuxième monde, donc vous ne vous étonnez pas lorsqu'il s'agit juste d'un 'l' en gras ou autre... d'ailleurs, lorsque les ''ceux-ci'' ou autres le sont, c'est pareil, ce qui facilite, normalement, la compréhension de qui parle le personnage. Donc si vous n'en voyez pas pour katarina, chara, violette, c'est que j'ai décidé qu'elle n'en auraient pas vu qu'elle n'ont pas de double. Pour d'autres, comme ils seront dans leur dimensions, ils n'en ont pas besoins... et enfin, si des gens du monde parralèle le sont, mêmes s'ils ne sont pas là, c'est pour éviter les confusions ou encore s'ils y'aurait eu moyen que ceux-ci existent dans le premier monde.
Je crois que c'est tout... mais je crois aussi que ce n'est pas clair... XD tant pis ! On verra au fur et à mesure ! ;D
Enjoy !
Chapitre 8 : Réalisation et réactions
Monde 1
- Hey ! Dis Harry ! Cria Ron depuis les buts du terrain de Quidditch.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Rétorqua Harry de, essayant de cacher sa mauvaise humeur.
Hermione les avait déjà éloignés de l'infirmerie, les envoyant à la bibliothèque.
Encore ça allait, ça restait dans le château et il pouvait retourner attendre le réveil de sa mère d'une autre version d'un monde de quelques couloirs….
Cependant, Ron l'avait carrément sorti de l'établissement ! Et sur le terrain de Quidditch pour des passes ! Il n'avait pas pu l'en empêcher !
Et il fallait avouer que Ron était aussi pénible qu'un enfant gâté quand on lui refusait quelque chose – la seule chose qui l'abstenait de dépasser la ligne était le principe que Ron était son ami…
Enfin.
Depuis il était agacé et faisait tous les efforts pour pas qu'il le remarque, sinon ce serait deux fois pire. Un Ron qui boude est un Ron moins supportable que d'habitude comme dirait Hermione.
- Tu crois qu'Hermione a vérifié si nous étions à la bibliothèque !?
- Je ne sais pas.
- On reste encore un peu alors ?! S'enthousiasma Ron.
Harry hésitait à répondre.
Il aimait le Quidditch.
Mais avec ce qui leur tombait sur la tête ces derniers jours, il n'en avait pas envie.
Il tenta alors de le faire comprendre à Ron…
- Je sais pas… je préfère rentrer… c'est plus prudent !
Là il faisait référence à Hermione. Histoire de que ça puisse aider à le convaincre.
Ron fronça des sourcils.
- ça fait quand même une heure et demie. Je suis surpris qu'elle ne soit pas venue nous rendre visite… persuada encore Harry.
- Oui tu as raison. Mais peut-être elle a réalisé à quel point elle est devenue insupportable depuis cet été ?! Qui sait ! Rétorqua-t-il ?
Harry serra les points, fronçant les sourcils, il sentait un début de colère qu'il tenta de réfréner. C'est comme si il venait de se prendre une gifle.
N'a-t-il pas plus de cœur que ça pour leur amie qui avait perdu ses parents !?
Comment ose-t-il dire ça ?! Il ne s'est pas regardé à l'évidence ! Et des deux le comportement le plus injustifié est le sien !
Il n'avait jamais rien perdu. Il avait toujours ça famille ! Le plus important pour Hermione et lui !
Mais quand on ne manquait jamais de ce quelque chose bien sûr, on ne se rendait jamais compte de la chance qu'on avait !
- Harry ?!
- Je veux rentrer. Fit-il catégorique.
À la limite glacial.
- Tu veux retourner encore à l'infirmerie encore, hein ?! Pas à la bibliothèque ou à la salle commune ! S'impatienta Ron dans un rare éclair de lucidité. Je vois pas à quoi ça sert d'y rester toutes ces journées à lire et réviser – puisqu'on peut même pas y jouer à la bataille explosive- alors que ces gens ne se réveillent pas ! Tu y passe déjà tellement de temps d'hab…
Mais il ne le laissait pas plus protester ou dire quelque chose qu'il regretterait définitivement pour descendre se doucher, et rejoindre le plus vite possible l'infirmerie.
A lui de le suivre. Ou pas.
...oOo...
Monde 2
- Bonjour Monsieur le Ministre !
- Bonjour Lord Malfoy. Répondit le-dit homme.
- Comment va votre femme et vos enfants ? Bien j'espère ?!
- Myrtle et Cadmus vont très bien, je vous remercie. Mais nous sommes là tout d'abord pour votre famille. Ne vous inquiétez pas de la mienne. Puis-je l'entendre de vous-même ?
- Vous n'avez pas lu les rapports des Aurors ? Le regarda surpris Lucius.
- Si. Bien sûr. Mais je souhaite l'entendre de votre part. Et des autres témoins.
- Ils sont actuellement tous chez moi. Si vous souhaitez vous y rendre, invita d'un geste galant du bras le Lord.
- Oui allons-y ! Ce ne sera pas la peine de nous accompagner. Se tourna-t-il vers ses gardes du corps. Pas sur ce sujet.
- Mais Monsieur- !
- Considérez cela comme étant une simple visite de courtoisie à mon filleul, et que les rapports que j'ai pu lire ont été mon travail, servant un grand sourire charmant à souhait à ses deux Aurors.
Ceux-ci capitulèrent silencieusement et se retirèrent respectueusement.
Le Ministre souffla de soulagement. Il n'était pas irrité. Un peu agacé, tout au plus.
Il comprenait l'inquiétude des deux Aurors. Il allait dans le Domaine où s'est situé un phénomène inexpliqué. Et sans leur présence « protectrice »….
Mais bon sang !
Il était Tom Jedusor-Serpentard !
Il savait très bien se défendre seul, merci bien !
Ses deux Aurors n'étaient que des décorations. Il pourrait les envoyer au tapis en moins de temps qu'il ne le faut pour dire Quidditch s'il le souhaitait !
Et ce n'était pas de la prétention.
Non c'était la vérité. Il était réaliste, point.
- Quelle allure tu as Lucius… Se concerna-t-il doucement en s'approchant. On voit bien que cette histoire te ronge le sang. Dis-moi tout.
C'est tout ce qu'il fallut pour ouvrir les vannes :
- Parrain, je ne dors plus ! Vénus et Narcissa ont besoin de soutient et nous faisons que des recherches à longueur de journée, ne les quittant que pour nos besoins les plus primaires… Severus est dans un état pire que le mien – c'est sa femme et ses enfants qui ont disparus pas uniquement son fils - et est devenu presque muet si ce n'est pour hurler sur Potter qui est dans un état complètement opposé ! Hyperactif, mais tourne en rond ! Sans compter les Aurors qui n'avancent pas ! Ils posent encore et encore des questions comme s'ils essayaient de trouver une faille mais RIEN ! Une fouille du lac fut faite mais rien RIEN n'a été trouvé ! Pas le moindre indice ! Nous sommes désespérés ! Le pire est de ne pas savoir ! Le seul soulagement dans cette angoisse sont les tapisseries qui nous assure en tout temps qu'ils sont encore en vie… mais qui sait si ce n'est réellement le cas sachant que nous ne savons pas ce qui s'est passé ?! La piste est la potentielle implication d'une surface réfléchissante !
Lucius craquait à son tour. Devant une figure paternelle qui l'eut accompagné durant toute son enfance, il se permettait enfin de décompresser. Ce qu'il ne pouvait se permettre chez lui avec tous ceux qu'il logeait et sa femme et sa fille qui attendaient tant de lui.
Il y était le plus âgé de tous, il devait être un roc.
Et alors qu'il se perdit encore en conjecture, il sentit – avant de voir – son parrain le prendre dans ses bras pour un peu de réconfort.
Surpris, il se laissa aller. Voilà depuis bien longtemps qu'il n'avait pas eu ce genre de geste d'affection. Son parrain n'était pas du genre démonstratif. Il gardait ce genre de manières pour les grandes occasions, lorsqu'il commença à grandir surtout… et les avait commencés sous les menaces combinées de sa mère et sa femme, surtout. Il le savait.
- Tu as parlé d' "une surface réfléchissante" ?
- Oui, Lady Bones l'a remarqué lorsqu'elle m'a demandé une copie du souvenir.
- Hum… Le plus âgé se prit le menton dans la main, réfléchissant à Merlin savait quoi… mais se reprit. Allons chez toi, d'abord. Nous verrons ensuite qui d'autres appeler en renfort, et où rechercher en plus… peut-être que la réponse ne se trouve pas dans des lieux où archives accessibles à tous … C'est toujours le cas, du moins, pour les plus grands secrets !
- Si tu le dis, Parrain. Suis-moi, l'invita son filleul.
C'est alors que les deux hommes se dirigèrent vers la cheminée et donnèrent le mot de passe avant d'accéder à la demeure Malfoy.
- Maître Lord Malfoy ! … Et Maître Lord Serpentard ! Bonjour chez vous.
- Dobby, où sont les autres habitants ? demanda simplement le Maître des lieux.
- Lady Narcissa Madame est dans le salon à divertir votre fille, Lord Severus Prince-Kinzhal Monsieur est dans la bibliothèque, et Lord Potter Monsieur est parti chez lui chez lui revoir ses parents qui sont revenus à la nouvelle inquiétante.
- Prépare nous du thé et envoie ça dans le salon, nous y rejoindrons ma femme... Et prépare une tasse pour Severus, nous l'emmènerons avec nous sur le chemin.
- My Lord ! Dobby s'y met de ce pas !
Et l'elfe de maison disparut dans la demeure.
Les couloirs de la demeure paraissaient plus sombres que la dernière fois qu'il fut venu. Était-ce les sentiments des personnes actuelles qui ont imprégné les lieux ?
Pas que le Manoir fut toujours un lieu - tant de couleur que ça ou de rire excessifs - … mais entre noblesse et déprime, il y avait une sacrée marge quand même !
La bibliothèque se profilait enfin devant eux.
Lucius toqua en s'annonçant devant lui, avant d'y entrer.
Quel spectacle l'attendait !
Une bonne dizaine de pile de bouquins qui s'entassait sur une table longue de de dix mètres ! Des livres ouverts même dans les piles ! Des marques pages, du parchemin était éparpillés un peu partout, avec trois bouteilles d'encre dont une renversé… heureusement pas sur les livres ! Des cadavres de bouteilles jonchaient le sol, debout ou couchées. Il crut décrypter sur l'une d'elle de sa hauteur qu'il s'agissait potions d'aiguise-méninges et de… Pimentine ? Et… oui. Il pense bien qu'il s'agissait d'un plateau de restes de nourriture sur le pouce qu'il voyait caché derrière une pile de livres… et oui, encore juste à côté se trouvait l'homme recherché !
Ils s'approchèrent à deux, et Lucius commença à lui adresser la parole :
- Severus ? appela son ami.
Silence.
- Severus.
Cette fois-ci, un grognement lui répondit, puisqu'apparemment il n'avait pas compris qu'il était entendu… ou pour le décourager et lui faire opérer un demi-tour, c'était tout à fait possible avec cet homme !
- Severus, j'ai une nouvelle personne qui je pense pour nous aider.
A cela, Severus s'empara d'un marque pages à sa droite et le plaça en terminant sa phrase avant de lever les yeux, qui se poseront sur Lucius directement.
- Qui ? grogna-t-il en levant les yeux après avoir posé son livre à côté.
- Le voici, le présenta son ami en se décalant sur sa droite.
Severus écarquilla les yeux, et se leva de manière précipité - il fut pris d'un léger vertige que vit Lucius et essaya de s'approcher mais s'arrêta à la main levé - lorsque son cerveau relia les informations :
- My Lord !
- Ehbien Severus… bonjour à toi aussi, répondit-il neutre. Je n'aurais jamais pensé que tu puisses te présenter à moi sans être encadré d'un environnement irréprochable… quand on connaît ton goût pour l'ordre.
- Je vous prie de m'excuser My Lord, étant très pris ces derniers jours, je ne fus pas très regardant sur ce qui m'entoure.
- C'est ce que je vois.
Il ne lui demandera pas s'il va bien, car il est évident que ce n'est pas le cas, et lui répondre ne fera que retourner le couteau dans la plaie.
Cependant:
- Je t'annonce que je suis là pour vous aider, comme ton ami te l'a dit, je pense avoir quelques pistes à offrir pour tous nous aider…
- Je vous serais reconnaissant de votre aide, My Lord !
- Si tu es si reconnaissant que ça, tu seras bien capable de lâcher ton livre un moment pour nous accompagner à un thé… et un repas respectable, ajouta-t-il en zieutant les restes du plateau en argent. Sans faire d'histoire. Ponctua-t-il.
Severus pinça des lèvres, mais accepta.
- Et s'il te plaît, appelle moi Tom, voilà un peu plus de vingt ans que je te le répète, ponctua de sa phrase, levant yeux au ciel le plus âgé. Vous êtes bien têtus Narcissa et toi…
- Oui Tom, désolé.
- Pas de soucis. Allez ! Suis-nous.
Et celui-ci se retourna pour diriger le cortège cette fois, jusqu'au salon, dans cette maison qu'il connaissait, aussi par cœur que la sienne, depuis les années quarante.
Il était sûr que Lucretia aurait perdu la tête face à cette situation à son tour. Et que Abraxas aurait, en plus d'aider à la situation, porté sur ses épaules leurs accablement à tous deux pour tenter de la soulager.
Il était fier de Lucius, celui-ci n'avait craqué que devant lui et personne d'autre. Quoi de plus normal, il le connaissait depuis le berceau.
Et il était sûr que Abraxas le serait aujourd'hui s'il n'avait été emporté – avec sa femme – trop tôt par la Dragoncelle, il y a dix ans.
...oOo...
Monde 1
La porte de l'infirmerie claqua presque sous le brusque assaut de force. Mais son grincement avertis les gardes du lieu de la visite en plus !
Merlin ! Harry et Ron sont de retour ! pensa Hermione.
Les deux jeunes hommes firent un stop lorsqu'ils virent les deux autres personnes en plus dans la pièce. Le Directeur Dumbledore et le Professeur Snape.
Harry embrassa la pièce du regard pour voir s'il y avait d'autres personne… et il trouva.
Deux personnes réveillées.
L'autre version de Malfoy, il supposa, car il portait l'une des petites dans ses bras. Il était appuyé sur l'un des lits où ils s'étaient eux-mêmes réveillés précédemment, tandis que deux autres étaient vides de l'autre côté. Semblant ne pas en revenir… ?
Mais à propos de quoi ?
- Ehbien Mr Potter, vous allez continuer à nous admirer ou entrer une bonne fois pour toute ! Au lieu de rester planter là comme un arbre !
La réplique pleine de venin venait assurément de Snape.
- Severus, allons ! Entrez les enfants ! invita Dumbledore.
- Harry ! ne put s'empêcher de crier une petite voix enthousiaste. Il tourna la tête et vit avec surprise la petite, dans les bras de Malfoy, se tortiller, comme pour mieux le voir au-dessus de lui. D'ailleurs celui-ci se pencha à l'oreille de la petite et lui murmura quelque chose qu'il n'entendit pas, mais la fit froncer des sourcils. Elle hocha la tête et se mit à le détailler avec concentration… Que cherchait-elle ?
Harry et Ron s'avancèrent. Le premier lança un bref regard face au lit de sa mèr- euh non – de cette autre femme rousse, et vit avec déception qu'elle ne semblait pas réveiller.
C'est déçu qu'il continua son chemin vers Hermione, au milieu des trois autres adultes.
- Harry, Ronald, comme vous pouvez le voir, deux des voyageurs dimensionnels se sont réveillés. Je vous présente donc à tout deux : Monsieur Draco Malfoy, et la petite surprise qui les accompagne : Violette Potter.
Harry écarquilla les yeux. Il n'en crut pas ses oreilles ! Avait-il bien entendu ?
Violette Potter.
Il tourna vers elle et se mit à la détailler autant qu'elle auparavant…. Elle avait une peau laiteuse… et la zone du nez parsemés de petites taches de rousseur qui la rendait adorable… des cheveux couleur de feu...
Et aussi emmêlé que les siens !
Et ses yeux… ses yeux étaient la réplique exacte des siens : en amande, et d'un vert émeraude que Hermione avait déjà complimenté nombres de fois. Il avait l'impression de les voir dans un miroir, qui ne lui reflèterait que ses yeux de manière juste, face au reste de son corps.
La petite ne le quittait pas des yeux non plus.
Etait-elle vraiment sa peti- la petite sœur de son double ? Elle ne semblait pas faire la différence entre eux…
Sous son désarrois, Harry semblait avoir perdu l'usage de la parole. Et continuait de fixer l'enfant.
- Bien sûr, il doit s'agir de la petite sœur de votre double dimensionnel ! Nous avons expliqué du mieux que nous pouvons la situation, mais elle reste trop jeune pour en comprendre tous les tenants et aboutissants, continua Dumbledore.
Malfoy s'était relevé.
Harry détourna son regard de la fille pour lui.
Il le fixait. Neutre.
C'était surprenant.
Jamais il n'avait vu le sien le regarder avec moins d'animosité que le mépris au minimum.
Le faisant-face était tout aussi surpris.
C'était une nouvelle pour lui que de voir son ami en cape scolaire teintée de rouge, et pas d'un vert assorti à ses iris, qui les fixaient d'ailleurs avec une surprise non feinte, qu'il tentait de réprimer.
Jamais son Harry aurait eu autant de mal à garder un visage neutre.
Ce n'était pas le sien. Définitivement.
- …et donc, j'espérais, avec Miss Granger, que vous aiderez nos amis voyageurs à s'acclimater au plus vite de leur nouvel environnement !
Harry se retourna subitement vers le Directeur, il crut presque entendre sa nuque craquer ! Mais Ronald réagit plus vite que lui, toujours quand un sujet le touchait particulièrement :
- Aider un Malfoy ! Vous plaisantez Monsieur !
- Absolument pas Mr Weasley. J'attends d'ailleurs à ce que vous résumiez la situation actuelle dans notre monde…. Ainsi que le mieux pour leur sécurité. Nous allons vous laisser, nous avons encore d'autres chose à déterminer.
- Attendez, Professeur ! Mais vous ne nous laissez pas avec le Professeur Lupin à nouveau ? fut perdue Hermione.
- Je n'en trouve plus l'utilité. Ce jeune homme nous a montré un souvenir authentique, volontairement. Je ne pense plus qu'il y ait de danger. De plus… ehbien, auquel cas, vous savez vous défendre, n'est-ce-pas ? lui accorda-t-il.
Il se tourna vers Miss Pomfresh :
- Poppy, pourriez-vous nous prévenir si d'autres se réveillent encore ?
- Bien évidemment !
- Merci. En route Messieurs !
Et les quatre hommes quittèrent la pièce.
Un silence de mort régna durant une minute. Chaque groupe se fit détailler par celui d'en face.
- Alors… reprit Hermione d'une voix mal assurée, immédiatement toute l'attention des garçons présent se tourna vers elle. Elle rosit des joues. Celle de Malfoy était intense, elle le sentait, sans même le regarder dans les yeux.
Elle se racla la gorge et reprit :
- Donc tu viens… d'une autre dimension ?
Elle regarda ses sourcils, c'était plus prudent. Surtout sous les yeux de Ron !
- Apparemment.
Silence.
D'accord.
Il ne va pas l'aider en faisant plus d'effort donc…
- Le Directeur parlait de résumé de la situation chez vous, je me trompe ? Que se passe-t-il ici ? Questionna Malfoy.
- ''Que se passe-t-il ? '' ! l'imita Ron avec des guillemet le ton incrédule. Il y a que des foutus Mangemorts sous le commandement d'un Mage Noir en puissance veut la mort de tous les née de moldus et leurs monde et asservir la planète ! cracha le plus échauffé des trois.
- Ron ! s'écria Hermione.
- Non ! Il n'y a pas de « Ron » qui tienne ! M'enfin Hermione ! Tu ne vas aider ce- ce type ! Je te rappelle que ça reste un Malfoy même d'où il vient ! rugit-il.
- Dumbledore l'a demandé ! Rétorqua-t-elle.
- Et en quoi mon nom pose problème ? arqua un sourcil bien défini celui-ci en même temps. Il se retenait, dans toute sa noblesse.
Le sien, s'il était en colère récemment, ce n'était que car ils avaient battu son équipe et l'avait encore au travers de la gorge, surtout que leur tactique fard avait fuité. C'est tout. Il ne faisait que le taquiner…
En revanche, Le Weasley d'ici était différent. Il n'avait pas l'air de le détester, mais de le haïr.
Un peu de prudence donc ne ferait pas de mal.
- En quoi ?! EN QUOI ?! Il y a que ta famille est connue depuis toujours pour être des sorciers noirs ! Et ton père lui-même pour être le bras droit en chef de Tu-Sais-Qui ! Et que toi et tes camarades allaient tous lui lécher les bot-
- Ronald ! ça ! suffit ! Ce n'est pas lui ! Il vient d'un autre mo- Lui cria Hermione dessus sans finir car son belligérant lui coupa la parole.
- Non ! Hermione ! Tu vas l'aider ?! Et quoi ensuite !? Tu perds la tête ! Il va se mettre à copiner avec sa version d'ici et accompagner son alter-ego pour te traiter de Sang-de-Bourbe et une moins que rien à chaque détour de couloir juste pour se divertir !
Quand Draco, qui s'énervait doucement au fur et à mesure qu'il comprenait ce que disait ce Weasley devant cette avalanche injustifiée envers sa personne, et pour un autre apparemment, se figea sous le sens de ces mots.
C'était la douche froide.
Les derniers mots entendus de ce Weasley ne lui plurent, mais alors, pas du tout.
Que faisait son double dimensionnel à Hermione ?!
Hermione, eut les yeux qui glissèrent vers lui.
Il croisa son regard, et y vit une certaine vulnérabilité, passagère mais remarquable, pour lui qui connaissait si bien sa doublure, avant qu'elle ne détourne rapidement les yeux.
Alors c'était vrai. Ce que le rouquin venait de dire.
Hermione et le lui, en plus de pas partager la même relation, devait sûrement se haïr aussi. Et même peur de lui, peut-être…
Cela ne lui plut pas du tout. Il fera tout pour montrer à cette Hermione qu'il était digne de confiance, et qu'elle n'avait pas à se méfier de lui ! Il s'agissait peut-être d'une autre version de la fille qu'il aime, mais, elle restait la même.
- Et alors Toi ! Tu dis rien !? Qu'est-ce que tu as répondre ?! rétorqua agressivement Ron à Malfoy.
Pour lui un Malfoy restait un Malfoy. Ils ne devaient pas beaucoup changer d'une dimension à une autre !
- Une chose entre autres, garda-t-il son calme. Qui est "Tu-Sais-Qui" ? J'ai également vu son nom dans le journal, et tu viens de le citer, comme s'il allait de soi que je le connaisse, mais pourquoi on appelle cette personne d'une telle manière ? arqua-t-il un sourcil. N'a-t-il pas de nom ?
Alors là, la question leur coupa le souffle.
Comment ça « Qui est Tu-Sais-Qui ? ».
Elle est bien bonne celle-là ! Le plus grand Mage noir de tous les siècles lui était inconnu !
Mais d'où sortait-il ?
… D'un autre monde ? …
Oui bon peut-être ! Mais ce n'est pas une raison !
Vous-Savez-Qui pourrait-il ne pas exister dans leur monde ? Cela leur paraissait irréaliste !
- Vous n'avez personne qui s'appelle V-Voldemort chez vous ? Souffla Hermione.
Trop éberluée par la nouvelle, elle ne reprit pas Ron sur son habituel hoquet sur le nom cité.
- Non.
Profitant du fait qu'elle avait l'air assez sonné pour lui répondre dans les yeux, ce qu'elle ne faisait pas tout à l'heure, il l'avait remarqué.
- Vous n'avez pas de Mage Noir ?
- Aucun.
- Vous n'êtes pas en guerre ? Continua-t-elle.
- Non plus, fronça des sourcils le blond.
Hermione frissonna sous ce regard. Il ressemblait tellement à Malfoy.
A cela il arrêta immédiatement.
Pourquoi ? Avait-il vu son malaise ?
Comment ?
- Ce n'est pas possible ! Renchérit Ron.
- Et pourquoi cela ? Lui répondit-il sec.
- Ehbien… fit Ronald à court de mots, toujours surpris de la nouvelle, avait plus de mal à penser rationnellement que d'habitude… ehbien parce que… M'enfin ce n'est pas possible ! Pourquoi nous aurait-on Tu-Sais-Qui et pas votre monde ?!
- Pourquoi dis-tu « Tu-Sais-Qui », alors que Hermione vient de dire qu'il s'appelait Voldemort ? Rétorqua Draco.
- Ne prononce pas son nom !
- Et pourquoi donc ?!
- Il arrivait toujours malheur à ceux qui prononçaient son nom durant la première guerre contre lui…Il avait placé un tabou sur celui-ci et il envoyait ses milices contre eux pour les éliminer si pas plus...
- Oh ? Ehbien il ne semble pas apparaître là… ou est-ce sûrement grâce aux protections de Poudlard… puisque personne ne peut transplaner à travers !
- Pas que. On l'a déjà répété en-dehors, et il ne semble pas l'avoir reposé à son retour. Cependant, le traumatisme est resté jusqu'à la deuxième guerre, et malgré la période de paix entre les deux guerres, ajouta toujours docte Hermione, surtout chez les né de sorciers qui ont grandi avec.
Un ange passa, alors que tout le monde observait les réactions de tout le monde.
- Hey… attendez une seconde ! Tous se retournèrent vers Ron, qui commençait à avoir un ton aussi scandalisé que dangereux. J'ai mal entendu ? Ou tu as appelé Hermione par son prénom !? accusa-t-il.
Hermione se sentit défaillir. Ron l'avait remarqué… Aucune chance que sa passe pour un simple lapsus !
Comment arranger ça !? paniqua-t-elle.
Catastrophe !
Ronald n'est réactif que pour la galère de son entourage ! Et notre propre plaisir de les voir se dépatouiller avec le rouquin capricieux... D'ailleurs... effectivement... comment arranger ça, Hermione ?
On te souhaite du courage jusqu'au prochain chapitre pour trouver un moyen !
Une ou deux reviews pour lui donner une sortie de secours, je crois qu'elle ne le refuserait pas ... mais après c'est qu'une proposition, vous faîtes ce que vous voulez ! ;D
A toute !
